http://www.alpinisme...ewmacro/pdc.ods
La base du stacking précis dans l'imprécision est de stacker l'image donnée par un objectif (fini ou pas). Cette image est grandi transversalement par le facteur de grandissement transversal (ou grossissement aussi dans ce cas) mais selon l'axe optique, elle est grandi bien davantage, au carré du facteur de grandissement transversal. C'est le grandissement longitudinal (Gl)
Le stack d'un cube ne donnera pas un cube image. Si l'objectif est plan, un plan objet donnera une image carrée. Mais le carré s'agrandit lorsqu'on s'éloigne de l'objectif. Il s'agrandit avec la distance, proportionnellement avec celle-ci. On a donc des carrés de plus en plus grands. Le grandissement longitudinal agit lorsqu'on stacke des tranches, cette tranche de netteté est aussi plus grande du coté de l'image mais elle l'est au carré du grandissement transversal. Une profondeur de champ (PDC) objet correspond à une profondeur de champ image bien plus importante.
Exemple j'ai une PDC objet de 5 micromètres (donnée par l'objectif) avec un 10x. Sa PDC image sera de 10 x 10 x 5 micromètres = 500 micromètres. L'image est nette sur une grande profondeur mais elle grandit en s'éloignant.
Ainsi on a la première question qui vient.... Comment stacker une image qui grandit ?
L'ensemble objet-optique doit être fixé, temporairement. Ainsi on peut balayer avec le capteur nu cette image déformée mais coupée correctement en tranche quand même.
Si on balayait complètement cette image ainsi, le grandissement transversal sera très différent entre le début et la fin de l'objet. On pourrait avoir pour les objectifs qui grossissent bien des images très longues de plusieurs dizaines de cm.... Pour bien stacker, il faut donc être très raisonnable pour respecter l'optique et ses corrections et le logiciel qui ne devra pas trop couper et redimensionner.
On a une grande précision mais il faut que les images soient superposables dans de bonnes conditions pour le logiciel. Une image classiquement a une PDC de 0.25 mm (on détaillera un jour).
Un déplacement de 1 cm du capteur pour une lentille tube de 200 mm fait donc une variation du grandissement transversal de 1/20 de la largeur de l'image. Les logiciels de stacking font ça tous les jours avec le RING stacking avec une mise au point variable.[
Il faut donc positionner autour de la focale de la lentille tube (pour les objectifs infini) le capteur et effectuer des balayages. C'est très simple à faire avec une manfrotto, débrayable. Il faut cependant repositionner après 40 images environ l'objet pour le stacking suivant. On découpe de grosses tranches pour de plus petites....
Pour de faibles grandissements, on obtient en deux-trois aller-retour le balayage complet de l'objet.
Cette méthode permet de compenser, exactement, le pas de stacking qui diminue avec le grandissement des objectifs par le grandissement longitudinal. La tranche est de plus en plus fine du coté objet, mais elle est constante du coté image ! Ceci pour la série du 2x au 10x. On remarquera en effet que la PDC objet est l'inverse au carré de l'ON. Et l'ouverture numérique augmente linéairement dans cette série.
Le découplage est aussi très efficace sur les vibrations. L'appareil n'est pas relié à l'optique mais seulement à la table.
Lorsque je stacke, je vais d'une image plus grande vers une image plus petite. Cela semble est bénéfique à l'image d'après mes premières constatations.
Si vous avez des questions....
Modifié par Gluon, 19 décembre 2015 - 02:37 .