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pablito

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Homo sapiens microscopicus

Homo sapiens microscopicus (13/13)

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  1. Bonsoir. Biddulphia pulchella est une diatomée marine assez fréquente et facilement observable, car de taille respectable. Nous en avons déjà de nombreux exemples sur le forum Elle est représentée de 3 façons, sur le web et au sein de notre forum : 1. Une valve, vue de dessus. La forme particulière (contour ondulé assez chouette) la rend facilement reconnaissable et identifiable. 2. en vue latérale C'est une autre vue classique, avec les détails d'ornement qui en font un objet somme tout délicat. 3. En vue de travers Plus originale, cette vue permet d'apprécier les volumes et d'appréhender au mieux cette diatomée Mais l'objet de ce sujet est de bien comprendre la structure de la diatomée. Biddulphia pulchella forme des chaînes de 2 à 4, voir plus, diatomées. Pour cela, il faut qu'elles se lient entre elles. Reprenons la photo en vue latérale, avec une colorisation tout à fait artificielle et arbitraire des zones clé (pardon Tryphon de bidouiller la réalité, c'est juste pour le côté didactique) : En jaune, nous voyons les ocelles. déjà décrites dans notre sujet sur Isthmia nervosa, ces ocelles sont un lieu de production de chitine et de mucus, et servent à l'ancrage mécanique des diatomées entre elles. En bleu, nous voyons une plaque de protection qui cache et protège la liaison entre les diatomées. Et oui, cette photo, ce n'est pas une, mais deux diatomées liées entre elles. Et la zone bleue est une zone protectrice pour le pont de liaison entre les deux diatomées, qui est très fragile. En rouge, nous voyons enfin les zones d'où partent des tubes qui lient les diatomées entre elles. En effet, outre l'ancrage mécanique, les diatomées du genre Biddulphia pulchella ont un pont cytoplasmique et échangent entre elles. Pour le vérifier, il suffit de faire une observation au X100 immersion, SANS PILE D'IMAGE, en profitant de la faible profondeur de champ pour voir l'intérieur de l'enveloppe ! on voit là très bien qu'il y a deux diatomées, attachées par leurs ocelles, mais aussi reliées par des tubes fragiles ... et donc protégés. Cette chaîne ainsi formée est alors le tout début d'un être pluricellulaire, la chaîne n'est plus seulement physique, mais aussi fonctionnelle. (hypothèse à discuter, bien sûr, débats et discussions autour de ces échanges possibles sont mérités) Cela explique que parfois, la zone de protection est grande : https://forum.MikrOscOpia.com/topic/4973-biddulphiasp-ou-odontellasp/?hl=biddulphia Pierre
  2. Sujet un peu ancien qui n'a pas eu de réponse définitive! si vous pouviez y jeter un coup d'oeil? Avec les remerciements de l'équipe de Modération.
  3. Bonjour, Nous vous présentons ce jour une diatomée fossile de Californie, assez rare et pas présente sur notre forum. Glorioptychus Callidus est proche dans sa construction d'Actinoptychus, mais avec une complexité supplémentaire puisque dotée de deux couronnes de secteurs. Sur le plan de la structure, elle comporte dans la partie la plus élevée du frustule des orifices bien visibles (rimoportulae, dont nous avons déja parlé, qui permettent de réaliser un fil de chitine pour former une chaîne ou s'attacher à un support. Eu égard à sa rareté et au fait que peu de photos disponibles de qualité sont présentes sur le web, nous en donnons 3 photos, deux générales (deux diatomées différentes issues de la même lame) et une brute sans stacking pour montrer l'orifice du rimoportulae.
  4. Bonsoir, Rhopalodia gibba est une diatomée présente en France, souvent présente sur les rochers suintants selon la littérature. Elle est aussi assez représentée sur le web et sur notre forum. Dans ce cas, on donne souvent l'image d'1/2 frustule, car c'est comme cela qu'on la retrouve classiquement au milieu d'autre frustules de diatomées après préparation. Nous la montrons ici avec en médaillon un agrandissement permettant de voir les ponctuations, à peine visibles avec mon matériel (photo X100 immersion) Bon mais montrer cette photo, c'est un peu comme montrer la porte avant gauche de ma Clio pour décrir la voiture : les spécialistes reconnaissent, mais on a une vision très partielle de la diatomée. Pour aller plus loin, il faut avoir la chance de trouver une diatomée restée intacte dans les lames. Voilà alors ce que l'on peut voir : Là, c'est nettement plus intéressant : on a une vision globale de la diatomée, de sa forme complète, et lorsque certains la trouveront ils pourront identifier facilement. Enfin, c'est encore partiel : pour revenir à la Clio, on voit la carrosserie, quoi. L'idéal vient alors de l'ajout (dédié à Tryphon, je sais qu'il aime bien quand j'arrive à cumuler toutes ces vues) d'une diatomée vivante. J'ai été la chercher grâce à notre forum à la mare - étang de Thiers : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/2240-rhopalodia-gibba/?hl=rhopalodia La voilà dans son habit de lumière :
  5. Et oui, il s'agit complètement d'un fake poisson d'avril. Plusieurs détails clochaient dans cette présentation de "diatomée" : le fond blanc, les stries en lieu et place des perforations, le nom latin fantaisiste, le fait que je n'indique pas d'échelle comme d'usage, l'éclairage tout sauf en transparence ... Il s'agit en fait d'une photo piquée sur le web : un plateau en laiton avec une technique de métal repoussé que vous pouvez acquérir moyennant la somme de 52 euros dans une boutique de décoration : https://www.thecoolrepublic.com/arts-de-la-table/plateaux-dessous-de-plat-planches/plateau-argente-carve-house-doctor Mais cette farce n'est pas si anodine, elle nous rappelle que la nature invente des formes et nous réserve des surprises au delà de nos imaginations. Cordialement, Pierre
  6. Bonjour, Une nouvelle diatomée non présente sur le web, cette Coscinodiscus danicae decorum aux motifs inhabituels. Bonne soirée, Pierre
  7. Et bonjour à mon tour ! On est plusieurs à avoir des expériences différentes sur les diatomées sur MikrOscOpia Si on est pas tous experts on a aussi des possibilités de recours Mais je suis aussi d’accord avec tout ce qui est évoqué - un petit post de présentation serait génial - et pour identifier il faut photos et conditions de prélèvement Les diatomées évoluant en milieu vivant, pour l’identification la présence des autres diatomées et organismes du prélèvement est aussi une indication précieuse Bonne suite et à tout bientôt Pierre
  8. Bonsoir, Après la première partie destinée aux diatomées in situ, nous vous présentons une version plus classique de cette diatomée, Isthmia nervosa. C'est une diatomée de grande taille, la vue principale est donc réalisée au X60 et non au X100 : elle ne rentre pas dans le champ du X100. Elle est constituée de deux frustules non identiques : un seul détient sur une des extrémités une zone (ocelle) avec une perforation plus fine pour l'émission du mucilage qui permet à la diatomée de se fixer sur un support (ou sur une autre diatomée pour former une chaîne) Sur ma photo, l'ocelle est pointée vers le bas. Voilà maintenant une photo vue du dessus du frustule dépourvu d'ocelle : Voilà ensuite une vue latérale du frustule avec son ocelle : Et voilà enfin, sans pile d'image, les plus fins détails de la structure que je peux mettre en évidence avec mon matériel, sur un fragment cassé du frustule. Cette dernière image met en évidence une perforation très complexe du frustule, différente dans la zone cingulaire et la surface valvaire. Bonne soirée, Pierre
  9. Bonsoir ! Voilà donc la réponse à notre énigme : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/17722-defi-devinez-ce-que-cest-%C3%A9nigme-25/ il s'agissait en fait pour nous d'étudier une nouvelle structure des diatomées, les ocelles. Ces ocelles sont présentes sur de nombreuses diatomées, les plus spectaculaires sont (par exemple) sur les Auliscus. la fonction de ces ocelles est bien connue : elle correspondent à une zone ou le frustule est moins épais, avec des pores permettant la sécrétion externe de mucilage. Ce mucilage va souvent, et c'est le cas pour Isthmia nervosa, permettre aux diatomées de se fixer sur un support ou s'attacher entre elles. Plutôt que de commencer par vous présenter un frustule nettoyé et son ocelle (Isthmia nervosa a un seul ocelle sur un seul de ses deux frustules), nous allons vous présenter la diatomée in situ, attachée à une algue, avec son mucilage clairement visible : C'est le mucilage restant attaché à l'algue une fois la diatomée partie qui faisait notre énigme. Nous joignons aussi d'autres photos de ces diatomées (provenance Bretagne Sud (Belle île en mer !!!) pour vous montrer toute la magie de ces algues "dans leur jus" ... Et un détail du point de liaison algue-diatomée. Bonne soirée, Pierre
  10. Bonjour, suite de notre exploration de la structure des frustules de diatomées. Ce jour, nous nous penchons sur Podosira maxima, Podosira est une espèce de diatomée marine bien présente sous notre littoral, et proche des hyalodiscus que nous rencontrons également fréquement. (Ici, Podosira maxima est une diatomée marine fossile de Nouvelle Zelande) C'est une diatomée circulaire, et la vue générale de son frustule est assez "classique" : (stacking de 18 photos) Cette vue générale ne nous donne pas une idée complète de sa structure. Podosira comporte en effet sur son frustule de nombreuses performations, appelées riimoportula, Regardons un peu cette photo extraite de l'excellent livre "the diatoms, Bioloy and morphology of the genera", FE Round, RM Crawford, DG Mann (ce livre comporte des milliers de photos MEB de diatomées, est est très complet. ) Les taches claires correspondent aux sorties des rimoportulas, cela permet à la diatomée de faire des fils de chitine et en particulier de créer parfois les liens pour les chaines de diatomées que nous connaissons. En regardant de près notre spécimen, puis en prenant une photo isolée à cette intention avec un réglage spécifique, nous arrivons à mettre en évidence ces structures au microscope optique. (Voir au dessus des flèches) Par ailleurs, la structure de la paroi du frustule n'est pas simple. Si elle apparaît de premier abord comme une membrane perforée, l'analyse au MEB (même ouvrage) montre une structure en tubulles entre deux plateaux avec les perforations que nous connaissons. nous ne pouvons, quand bien même nous avons de temps à autre de débris de cette diatomée, voir cette structure. L'analyse d'un fichier simple en allant au maximum de la résolution de notre microscope donne une idée 2D et non D de la structure, même si les orifices sont visibles. Bonne soirée, Pierre
  11. Bonjour ! Nous entamons suite à nos débats une série sur la structure des diatomées. Ici, Triceratium Favus, diatomée bien présente et connue du forum. Voilà au X100 une vue générale de la diatomée. Les diatomées, nous le savons, sont des algues avec une enveloppe externe qui sert à la fois de soutien et de protection. Ce "squelette" en silice a de multiples décorations et performations dont nous allons essayer de voir les fonctions. D'abord, les frustules ont de multiples perforations, toujours. Ces performations ont des tailles permettant les échanges de la cellule avec le monde extérieur , tout en préservant la cellule des attaques physiques du monde extérieur. il faut donc un "grillage" avec des perforations de l'ordre, selon les diatomées, de 40 à 100 nanomètres, générant des ponctuations de 150 à, 250 nanomètres, parfois visible au microscope optique, parfois non. Cette couche de base est nommée cribium. Mais seule elle serait trop fragile : il faut donc une structure de soutien. Pour notre diatomée, en regardant au microscope, j'en déduis la structure suivante (dessin sans prétention): je vous donne ici avec une définition maxi au X100 sans stacking la vision optique des 3 couches concernées : Bonne soirée, Pierre
  12. Bonjour, Aulacodiscus formosus est une diatomée difficile à appréhender en raison de son volume. Nous avons fait une pile de 109 images, en modifiant l'éclairage sur la partie surélevée de la diatomée pour mettre en valeur son relief. Enfin, comme demandé par Claude nous donnons le détail pleine définition du stacking puis d'une des 109 images de la pile pour voir un des 4 processus. Vous voyez que le stacking a détruit l'information sur cette ampoule de verre dont le rôle est mal connu. Amicalement, Pierre
  13. Bonjour, Le forum MikrOscOpia était à ce jour orphelin de cette diatomée phare mais très très rare des prélèvements d'OAMARU. J'en ai trouvé quelques unes abîmées ou incomplètes dans mes lames, mais celle ci est réellement spectaculaire. Monopsis mammosa est originale par sa forme dissymétrique avec un point de liaison pour constituer une chaîne de diatomée qui est décentré. Pierre
  14. Bonjour, Dans les lames de diatomées, quelques une de prélèvements intitulés "peruvian guano" il s'agit de diatomées en vrac, j'ai identifié après recherches cette merveille comme Auliscus peruvianus J'en profite pour remercier publiquement le site http://www.microscopyview.com, qui a mis l'atlas de Schmidt sur les diatomées en ligne Pierre
  15. Bonjour, Cela fait longtemps que nous n'avons pas publié de diatomées. Pourtant, nous continuons notre classification des lames héritées, et il y a du travail (ou du bonheur !!!) pour des années. Ici, Auliscus stoeckhardtii C'est une diatomée de plutôt petite taille dans la famille des Auliscus, mais très fine et délicate à l'oculaire. Origine Oamaru. Bonne soirée, Pierre
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