André Advocat Posté(e) le 20 janvier 2007 Signaler Partager Posté(e) le 20 janvier 2007 (modifié) Espèce fréquente en Amérique du Nord,cette mousse ne se rencontre en France que sur calcaire où ,soit forme des populations denses, soit se trouve en individus isolés dans des populations bryophytiques calcicoles(surtout Ctenidium molluscum)Hautes de 2à3cm,les tiges se terminent avec des rosettes composées de 18à 52 feuilles ,ressemblant ainsi à de petits palmiers. Photo in situ Les feuilles longues de 5 à 6 mm sont spatuléesDialux -X2.5 -projectif 4x La moitié supérieure des feuilles est bordée par des dents acérées et se termine en un sommet effilé et twistéZeiss universel x 10Deux dents marginales x40 Les cellules hexagonales possèdent des parois cellulaires ponctuées par des plasmodèmes x40 ZEiss Universel Le cytoplasme,en plus de nombreux chloroplastes,comprend un maillage d'une subtance grise rendant ces cellules très opaquesLes cellules mesurent environs de 88à97µm de long sur 28à34µm de large Décrite en 1889 en Amérique du Nord par Kindberg ,Rhodobryum ontariense fut confondue ensuite avec Rhodobryum roseum,espèce proche.Ce n'est qu'en 1972 que Iwatsuki et Koponen révisèrent le genre et séparèrent à nouveau ces deux espèces. Une coupe de feuille permet de confirmer l'espèce,car R.ontariense possède une extrémité de limbe fortement enroulée .Les petites impuretés sur l'image correspondent aux chloroplastes qui se sont échappés lors de la coupe x16 Zeiss U. Une coupe de nervure permet d'observer une série de stéréides(petites cellules) séparée du bord supéro-externe de la nervure uniquement par une couche de cellules x25 Zeiss U. Modifié le 20 janvier 2007 par André Advocat Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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