Jean-Claude Pouchard Posté(e) le 10 décembre 2008 Signaler Partager Posté(e) le 10 décembre 2008 Ctenocephalides felis Bouche 1935, un insecte piqueur bien adapté au saut !La troisième paire de pattes permet à la puce de faire des bonds de 20 à 30 cm soit l’ équivalent de ce que serait pour l’homme un saut de la hauteur de la Tour Eiffel, grâce à la résiline, protéine à fort pouvoir élastique formant deux ressorts situés entre le thorax et la 3°paire de patte.Au cours du saut, elle subit une accélération de 140g un pilote de chasse peut s'évanouir au delà de 6g.C’est le contraste entre un objet sombre en mouvement dans la lumière qui constitue le stimulus déclenchant la saut. Mais il est impossible pour une puce de reconnaître la nature de la cible, c’est pourquoi les puces émergentes des cocons peuvent piquer tout mammifère. Pour freiner sa chute, elle déploie par gonflage des sacs à air situés dans ses pattes .Ceux-ci se gonflent sous l’action de plaques abdominales jouant le rôle de soufflet. Pour amortir le choc résiduel, les fibres de résiline se compriment et pourront ultérieurement se détendre pour un nouveau saut.La résiline est un matériau plus élastique que le meilleur caoutchouc synthétique actuellement fabriqué, le polybutadiène. Actuellement les chercheurs mettent au point des prothèses en résiline pour soit réparer les disques vertébraux soit amèliorer l'élasticité des artères pour la chirurgie cardiaque.J'ai positionné, sur la photographie un petit carré, pour montrer l'endroit où sont situés les "ressorts de résiline".Maintenant vous pourrez regarder votre chat d'un oeil différent et apprécier ses puces !Cordialement Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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