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†Claude Lejeune

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Messages posté(e)s par †Claude Lejeune

  1. Voilà la photo macro. C'est une russule du groupe de la russule maculée (R. maculata). D'ordinaire, elle est plus rouge (forme ici décolorée ou albinique, mais elle a été récoltée en mélange avec des spécimens plus colorés).

    (C'est une russule typiquement âcre et donc non commestible !)

    post-32-1082366058_thumb.jpg

  2. Bonjour André "Cerbère",

    Bonjour à tous,

     

    ... On ne demande pas mieux, André - de même que les coupes de mousse d'André "Aphyllo" m'ont furieusement donné envie de me remettre aux briophytes !

    Belle photo Marcel : on perçoit bien les crètes des spores de ce lactaire (peu commun, si je ne m'abuse ?).

     

    Pour continuer dans le registre péagogique (... et prosélyte !), voici diverses coupes optiques des spores d'une russule à verrues hautes et isolées.

    Ces spores mesures de 9 à 11 µm x 8-9,5 et les verrues, qui sont comme on le voit fortement amyloïdes [*], vont de 1,25 à 1,75 (2) µm.

    La petite proéminence hyaline [**] qu'on aperçoit parfois est l'apicule, par quoi la spore était initialement attachée à l'un des stérigmates de la baside. (Voir infra.)

    Sous cette apicule, on peut distinguer, quand la spore se présente par le ventre, une plage très bassement et densément verruculeuse et très amyloïde.

     

    Ces particularitées (ornnements amyloides, apicule proéminent, plage) sont propres aux lactaires et aux russules, qui constituent (mais pas pour ces seules raisons) un ordre à part parmi les champignons "supérieurs" : les Russullales.

     

    Comme il peut être frustrant de voir des spores sans avoir la moindre représentation du champignon lui-même, j'en joins une image dans un procahin courriel (mais je ne suis plus si sûr que les "macrophotos" soient autorisées par la charte).

     

    Amicalement,

    Claude

     

    [*] Qui réagit en gris, gris bleu, gris noirâtre, à l'iode (en l'occurence du chloral iodé).

    [**] Transparent.

     

    Obj. 100

    post-32-1082363754_thumb.jpg

  3. Bonjour Michel, Bonjour Jean,

     

    On fait quoi comment ?

    Par exemple : on va dans "Zeiss", on créer un message, on détaille l'équipement dont on dispose (occulaire, obj., éclairage etc. ?) et on ajoute une photo ?

    Est-ce bien ça ? Tu pourrais nous donner un exemple, Michel, en détaillant l'un de tes micro ?

    Bon appétit (ou digestion, selon)

    Amitiés,

    Claude

  4. Bonjour Marcel, Stentor bleu et les autres,

     

    Si Lactaire sort ses basides de Lactaire, je dégaîne une baside de russule. Non mais...

     

    Et file prendre le soleil pendant qu'il est encore temps

    Amitié à tous,

    Claude

     

    NB

    En bas à gauche, deux spores. De part et d'autre de la baside presque mure, des basidioles. Fragent de lames d'exsiccatum regonflé au chloral puis écrasé ; Milieu : liqueur de Melzer (= iode + chloral hydraté pour simplifier) Obj. 63, contraste interférentiel, enfin accentuation du premier plan sous photoshop.

    post-32-1081786903_thumb.jpg

  5. Bonjour à tous,

     

    ...que ne me suis entiché de fleurs ! Leurs pollens, microphotographiés, sont bien plus beaux que spores de champignons. Bravo aux uns et aux autres.

    Et encore les russules (comme les lactaires, n'est-ce pas Marcel, pardon : Lactaire ?) nous offrent-elles des spores ornementées. Ornements qui n'apparaissent précisément que sous l'action de l'iode.

     

    Récemment (ré)inscrit, j'ai promis une photo. Elle n'est pas excellente (je n'en suis qu'à mes débuts en microphoto) mais elle illustre ma "problématique" (toute entière tournée vers la détermination des espèces). Or les spores ne sont pas bien grasses (entre 6 et 10 µm dans ce genre). Il nous faut donc impérativement les observer en immersion ; à 63 (merveilleux objectif !) on se fait une idée du type de l'ornementation ; à 100, on en précise tous les détails (verrues isolées, obtuses, aigües, tronquées ; crètes petites ou grandes, connexifs, réseau - densité et hauteur de tout ça...) en jouant sans cesse de la vis micrométrique.

     

    La photo est donc un appui, un aide-mémoire disons, mais le dessin, à partir du tube à dessin (ou à main levé quand on est doué : c'est pas pas mon cas) reste indispensable. A cause de la profondeur de champ, bien sûr.

    Il a en outre l'avantage de nous contraindre à une observation minutieuse.

     

    Obj. planapo 100 (+ optovar 1,25 pour la vue en coupe optique). Coolpix 990 avec zoom optique au maximum. "Dessins d'origine" (avant numérisation et rééchantillonage) faits en général à x 2850.

     

    Indulgence requise ! C'est pour expliquer ma démarche...

     

    Amitiés à tous,

     

    Claude

     

    NB

    Spores de Russula lepidicolor Romagn. (ss. M. Bon : spécimen provenant de son herbier) ; observées et photographiées hélas sur les lames - et non sur sporée : c'est l'examen d'un exsiccatum non accompagnée de sporée qui, dans ce cas, fait la loi !

    post-32-1080809734_thumb.jpg

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