Aller au contenu

F.Azemar

Membre confirmé
  • Compteur de contenus

    1
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par F.Azemar

  1. Bonjour à tous.

     

    Belles photos André et Dominique.

     

    André, ton copépode est un cyclopide mâle, mais je ne peux dire avec certitude si c'est un Cyclops. Mais ça y ressemble. Il faudrait pouvoir voir la 5ième paire de pattes qui est, pour tous les copépodes, un critère de détermination essentiel pour en être sûr.

    Pourquoi est-ce un mâle ? Parce que ses antennes sont géniculées : les segments qui les composent ne sont pas de plus en plus étroits de la base des antennes vers les extrémités, comme chez les femelles, mais certains segment sont hypertrophiés, et ils sont imbriqués les uns dans les autres. De plus la 6ième paire de pattes est bien visible, contrairement aux femelles.

     

    Dominique, tes 2 premiers copépodes ne sont pas adultes. Celui du bas est un copépodite C4 (= copépodite au 4ième stade), et celui du haut est un C4 ou C5.

    Ta femelle ovigère (= qui porte ses oeufs) est très belle. La tache orangée est probablement une gouttelette lipidique ; ce qui en fait un met de choix, très énergétique, pour bon nombre de prédateurs.

     

    Fred

  2. Bonsoir,

     

    j'ai fait ces images cet après-midi afin d'illustrer mes propos.

     

    Dans les 2 cas j'ai utilisé un microscope NIKON Optiphot-2, avec oculaires x10 et objectif Plan 40/0.70 DIC, ce qui fait un grossissement de 400 fois.

     

    J'utilise toujours le contraste interférentiel (DIC) pour faire ressortir les structures que je souhaite observer. Avec ces petits organismes, c'est indispensable.

    Pour les photos, j'ai diaphragmé pour accroitre la profondeur de champ.

    Lorsque je fais de la détermination, j'ouvre beaucoup plus le diaphragme pour avoir une meilleure idée du relief.

     

    J'ai recadré les photos pour éliminer le fond superflu et légèrement retouché le contraste.

     

    Le Lecane est coloré en rose à l'érythrosine (dérivé de l'éosine). J'ai fait le montage cet après-midi pour identifier ce spécimen que j'avais dans un de mes échantillons.

    Le Lepadella a perdu cette coloration. C'est une lame que j'ai monté il y a 10 mois environ.

     

    La caméra, Leica DFC 320, a une résolution de 3.3 Mpixels. Pas de complexe à avoir pour ceux qui utilisent un appareil photo monté sur leur microscope : le résultat est souvent meilleur si la résolution du capteur est suffisante ! Nous en avons fait l'expérience au laboratoire avec un Canon S50 (5 Mpixels) ; c'est moins pratique à utiliser mais les photos sont bien meilleures!

    Le prix d'une telle caméra, avec son logiciel, n'est, à mon avis, pas du tout justifié.

     

    Cordialement.

     

    Fred

  3. Voici une autre image d'un Lepadella où on voit bien la segmentation du pied et la grande taille de l'ouverture par laquelle il sort.

     

    post-33-1083084165_thumb.jpg

     

     

    Fred

     

    Et un Lecane closterocerca, qui a un petit pied, simple, et les orteils fusionnés, sans griffes.

     

    post-33-1083084334_thumb.jpg

     

     

    Fred

  4. Bonjour à tous,

    J’ai rédigé ma présentation hier soir et je viens de la mettre sur le forum, alors, maintenant que les présentations sont faites, inutile de m’appeler « monsieur » ; Frédéric ou plus court, Fred, c’est très bien.

     

    Des erreurs de détermination, j’en ai fait et il ne fait aucun doute que j’en ferai encore, comme tout le monde, néophyte, amateur ou spécialiste.

     

    Le mastax est un élément important pour la détermination des rotifères mais il n’est pas toujours nécessaire. Pour l’observer, on trouve plusieurs méthodes dans des ouvrages spécialisés, plus ou moins lourdes à mettre en œuvre, mais celle qui est la plus utilisée est très simple : dissolution de l’animal avec de l’eau de Javel. Il ne reste que le mastax.

     

    Les Lepadella (80 espèces) ont une forme très caractéristique. Une lorica ovale avec une ouverture antérieure profonde et arrondie, et une ouverture postérieure sous forme d’une profonde échancrure, laissant sortir un pied formé de 3-4 segments, avec 2 orteils. 2 yeux.

    Les Lecane (170 espèces) ont une forme très variable. Pied à 1-2 segments, courts, portant 2 orteils longs pouvant être partiellement ou totalement soudés entre eux. Un seul œil.

     

    Dans l'article de Jean-Marie Cavanihac, il y a une image de Lepadella à gauche et un Lecane, à droite, qui a un pied réduit et 2 longs orteils soudés un 1 seul, semblant porter des griffes (voir l'image de Jean-Marie légendée).

     

    La détermination étant déjà difficile pour un spécialiste, il n’y a pas de site de détermination des rotifères pour amateurs. Voici toutefois 2 adresses, non francophones :

    http://www.nies.go.jp/chiiki1/protoz/identi-r.htm

    http://data.acnatsci.org/biodiversity_databases/rotifer.php

     

    Un ouvrage en français : Pourriot, R. and A. J. Francez (1986). Rotifères dans Introduction pratique à la systématique des organismes des eaux continentales françaises : p.148-176.

     

    Les principaux ouvrages sont en anglais et en allemand.

     

    Cordialement

     

    post-33-1083073042_thumb.jpg

     

     

    Fred

  5. Bonjour,

     

    ce rotifère n'est pas un Lecane !

     

    Observez le pieds ("la queue") qui est formé de plusieurs segments (c'est très net sur la première photo), ce qui est incompatible avec l'hypothèse du Lecane.

     

    Il s'agit d'un Lepadella, et probablement Lepadella ovalis.

     

    Cordialement.

     

    Fred

  6. Bonjour,

     

    il s'agit bien d'un Ostracode mais ce groupe ne comporte pas moins de 8000 espèces! Aussi, identifier la bête est une entreprise difficile.

     

    Les critères de détermination des Ostracodes portent sur la forme des valves qui entourent le corps de ce petit crustacé (en vue latérale et dorsale) ainsi que leur ornementation (soies, épines, stries...).

    De plus, il faut généralement disséquer le spécimen et monter les différentes pattes et pièces bucales entre lame et lamelle pour espérer pouvoir donner un nom à ces animaux.

    Et comme les valves sont fragiles, elle sont souvent détruites lors de la dissection.

     

    Il n'est donc pas possible de déterminer l'espèce d'après une seule image.

     

    Ces crustacés sont fréquents dans nos eaux douces à proximité du fond.

     

    Cordialement.

     

    Fred

  7. Bonjour et bravo pour cette image.

     

    Il ne s'agit pas d'une planula qui a une structure beaucoup plus basique : un simple "amas de cellules" organisé de 2 couches dont l'externe est ciliée, et l'interne non. Il n'y a pas de telles contractions sur une planula.

     

    Votre spécimen ressemble plus à un vers plat : une planaire ou Turbellarié.

    On en trouve aussi bien en eau douce qu'en mer, où certaines espèces peuvent être de très colorées et de belle taille (plusieurs centimètres).

     

    Cordialement.

     

    Fred

×
×
  • Créer...