Mike.Roscope

Re : J’ai trouvé un synonyme : Surirella apiculata var. constricta Hust. 1914, Arch. Hydrobiol. 10, p. 190 Qui est plus proche de la photo de Robert mais toujours avec une carène frangée. A suivre …

Re : En cherchant un peu je suis arrivé sur le site de l’ ADIAC (Automatic Diatom Identification And Classification) qui collabore avec le Royal Botanic Garden sur le sujet. Leur classification est la suivante : Surirella apiculata W.Smith = Surirella angusta Kützing En comparant la photo présentée avec le spécimen de Robert, nous remarquons une différence entre les franges de la carène des deux espèces. Salutations Carlos

Bonsoir, Dominique, Je n’ai pas plus d’information sur le genre Surirella, mais ta liste des variétés est assez conséquente. Vous devez tous avoir vu, au moins une fois, la liste des genres des diatomées. C’est assez long ! En incluant les espèces, le listing nécessite 6 pages A4 pour être imprimé sur une colonne. En incluant toutes les variétés possibles pour chaque espèce …. Cela devient un listing indigeste de plusieurs dizaines de pages. Pour en revenir à ce qui nous interresse : S. ovata et S. ovata var pinata possèdent des valves hétéropolaires. Je n’ai pas d’info sur S. ovata var apiculata, mais je peut ajouter que le terme «apiculate» désigne des valves qui se terminent en aiguille. Or, la photo de Robert montre une diatomée à valves isopolaires dont les terminaisons sont en pointe. De plus l’aspect général de cette espèce n’est pas éliptique ( ovata ) mais lancéolée linéaire. Je pense qu’il faudrait orienter les recherches vers une autre espèce. S. linearis ou variante helvetica présentent des similitudes de forme mais pas dans les stries. Cette différence de forme proviendrait-elle des nombreuses transisions décrites par Germain ? Salutations Carlos

Bonjour les diatomistes, Bonjour Olivier, J’aimerai apporter quelques précisions : Les stigmata (sing. stigma ) ne sont pas spécifiques uniquement au genre Gomphonema, ils sont présents chez certaines Cymbella aussi (dont certains détails sont uniquement visibles en microscopie électronique). Les espèces du genre Gomphonema se distinguent par le nombre des stigmata présents autour du nodule central. Ces stigmata peuvent être au nombre de : 0, 1, 2 ou 4 et sont tous visibles au microscope photonique. Voici quelques exemples ( il y en a bien d’autres ) de Gomphonema : Pas de stigma - G. olivaceum 1 stigma - G truncatum ( Martyn Kelly adopte ici le nouveau nom de G. constrictum ) - G. augur 2 stigmata * - G. bipunctatum * Stigmatas placés de part et d'autre du nodule central. Pas de détails sur une espèce possédant les stigmata du même côté. 4 stigmata ( placés deux par deux de part et d'autre du nodule central ) - G. olivaceoides Source bibliographique : Identification of common benthic diatoms in rivers, Martyn Kelly, Ed. FSC, 2000, 117p Les noms des espèces sont souvent remis en cause par les autorités elles mêmes suite à la découverte d’une nouvelle caractéristique propre a reclasser une espèce. En tant que « Diatomistes Amateurs », un seul nom suivi de celui de son découvreur, peut nous suffire. En effectuant des recherches croisées sur internet et dans nos littératures nous pouvons parfois vérifier le changement de taxon pour une espèce. C’est le cas de notre Gomphonema. Le Royal Botanic Garden, également, fait référence au nouveau nom dans sa base de données. Mais ce qui est valable aujourd’hui, ne le sera peut être pas demain. Salutations Carlos

Pour confirmer l’identification de G. constrictum, il faut chercher le stigma (point) situé latéralement dans l’aire centrale. Mais si ce n’était que çà ! Pour cette espèce comme bien d’autres les noms changent souvent …c’est au bon gré des « taxonomistes ». Il y a deux possibilités, la nouvelle et l’ancienne Gomphonema truncatum Ehrenberg Syn. : Gomphonema constrictum Ehrenberg ex Kützing Salutations Carlos

Bonsoir à tous les diatomistes, Le rapprochement entre Coca-cola et G. constrictum et vite fait. Comme les choses viennent toujours à propos, je parlais justement de Raymond Loewy (Designer de la bouteille coca et de bien d’autres symboles de notre époque ) avec un ami, et je me suis dis à peut près la même chose : - Ce Raymond Loewy devait avoir une passion pour la microscopie, et les Diatomées plus particulièrement. C’est pas possible autrement. Il est également possible de trouver de telles analogies chez les dessinateurs de sciences fiction qui s’inspirent du micromonde pour dessiner des aliens.

Re André, Merci pour cette info, il n'y a pas que la technique ... l'objectif aussi ! C'est une bête de course ! Mais dis-moi, 63x ON 1.4 c'est un objectif à immersion certainement ? Pour ce qui est de la retouche photo, personellement je pense que ce n'est pas superflu pour améliorer le rendu des images. @+ Carlos

Bonsoir André, Sublime photo. Pourrais-je connaitre l'objectif utilisé et la technique de prise de vue ? Merci. Carlos