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Dudulle

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Messages posté(e)s par Dudulle

  1. De la méthode au CMC : J'ai préparé une solution mère concentrée, je dépose une goutte à observer sur la lame, j'ajoute une petite boule de gel avec une spatule, et je triture le tout pour le rendre homogène.

    Lorsque je pose la lamelle le liquide a beaucoup de mal à se répartir, et j'observe un courant de liquide important.

  2. Bonjour

     

    Je viens d'essayer cette méthode qui fonctionne très bien. J'ai pas exemple pu observer des micro organismes qui utilisent 2 longs fouets pour se déplacer, fouets que je n'avais pas pu voir jusque là.

    Par contre la viscosité du mélange fait que la lamelle couvre-objet met un temps fou à descendre, ce qui produit un courant important qui empêche d'utiliser un grossissement important. Est-ce qu'il y a une technique pour stabiliser le liquide plus rapidement ?

  3. Dudulle,

     

    Il y a des 10aine de photos et sujets consacrés à la résolution des objectifs, il suffit de chercher un peu !

    Un microscope conventionnel résoudra sans problème 300nm.

    Le micron est facilement résolu avec un objectif 40x

    Les meilleurs microscopes avec des éclairages conventionnels en lumière visible résolvent sous 200 nm

     

    JM

    Je suis conscient qu'il devait bien y avoir des sujets à ce propos, mais je n'avais pas eu la curiosité de chercher. Malheureusement je suis tombé dans un travers trop commun, celui de ne pas remettre en question ce que j’entendais depuis toujours...

  4. Bonjour

     

    Personnellement je teste les performances des appareils à faible grossissement avec une lamelle graduée (1mm gradué tous les 0.01mm). Avec une binoculaire de mauvaise qualité ou dont les lentilles sont blanchies par le temps les graduations se devinent à peine, tandis qu'elles sont nettement visibles avec une bonne optique.

    D'ailleurs on teste la résolution des objectifs photo de la même façon (en photographiant des lignes). Je pense qu'il doit être possible de s'inspirer de ce protocole en utilisant des traits encore plus fins d'espacement connu, par exemple ceux d'un réseau de diffraction ; on en trouve en plastique souple pour quelques euros. J'ai un 500 et un 1000 traits/mm chez moi, je ferais un essai...

  5. Merci pour cet article très intéressant.

    A noter que la bardane contient également beaucoup d'inuline, c'est une plante connue du public, mais peu de gens savent qu'elle est comestible et même excellente ; il faut juste prendre soin de ne recueillir que les jeunes pousses au printemps pour ne pas avoir trop de fibres. Personnellement je la prépare en tourte.

     

    L'inuline a été utilisé pour produire de l'éthanol courant du siècle dernier. Les rhizomes de topinambour étaient découpés puis traité à l'acide sulfurique, ce qui permet d’hydrolyser l'inuline en fructose fermentescible. Ce procédé a été abandonné dans les années 40.

  6. Bonjour

     

    Je connais mal le domaine des coupes, par contre je bidouille beaucoup avec les résines dans le domaine du moulage.

    Je serais très étonné que tu parviennes à un résultat correct, car la fibre étant moins dure que la résine celle ci va se retrouver polluée par la poussière de l'abrasion. Par ailleurs il faut une certaine dureté pour avoir une face bien plane.

  7. En effet on peut utiliser du benzène, mais depuis une 30aine d'années on utilise plutôt du cyclohexane. Le procédé est le même, et en réalité il est à la portée de tous à condition de bien suivre un protocole précis et d'avoir le matériel adapté.

    En ce qui concerne l'utilisation de sodium dans l'éthanol ça ne marchera pas très bien ; celui ci va réagir pour former un sel, de l'éthanolate de sodium. La réaction produit de l'hydrogène est peut être assez violente.

  8. Il faut garder a l'esprit que même sir l'air est humide la quantité d'eau reste faible.

    Prenons par exemple une bouteille de 1l remplie d'éthanol à 99%. On en vide la moitié, qui est donc remplacée par de l'air.

    Prenons un air à 20°C et 50% d'humidité, ce qui correspond à une hygrométrie absolue de 8.6mg d'eau / litre d'air).

    On va donc apporter 4.3mg d'eau dans la bouteille. La masse volumique de l'alcool étant de 800 g/l on apporte donc 0.0043 / 400g = 0.0011% d'eau, le titre va passer de 99% à 99.0011%.

     

    En réalité cette histoire de réhydratation de l'éthanol est un faux problème, à moins de le stocker dans un récipient "respirant" (tonneau, gourde en panse de brebis...) pendant des années.

  9. Bonjour

     

    Je me permet de répondre à ce sujet tardivement, je ne sais pas si ça pourra servir à quelqu'un, mais à tout hasard...

    Il se trouve que cette question tombe précisément dans mon domaine ; je suis ingénieur chimiste dans les procédés de purification des solvants.

     

    Pour obtenir de l'alcool déshydraté il faut d'abord le distiller. Avec une petite colonne de Vigreux on pourra atteindre 90° environ.

    Ensuite il y a plusieurs possibilités :

    - Historiquement la chaux vive et le sulfate de cuivre anhydre (déjà évoqué plus haut). Le chlorure de calcium ne marche pas.

    - Industriellement on utilise du tamis moléculaire, du cyclohexane ou des membranes qui ne laissent passer que l'eau.

     

    Pour le particulier le plus simple serait de se procurer du tamis 3A, on en trouve sur Ebay : https://www.ebay.fr/itm/Premium-Grade-3A-Molecular-Sieve-Desiccant-Camera-Silica-Gel-Moisture-damp-watch/362072324608?hash=item544d313a00:m:mWV3wwJZculEP_belabxdWA

     

    A noter que bien que l'alcool déshydraté capte l'humidité de l'air ce n'est pas très rapide non plus. Il se conservera indéfiniment dans une bouteille en verre fermé, type bouteille de sirop pour la toux. Dans mon domaine un éthanol déshy titre en dessous de 0.05%, et ce titre ne bouge pas de façon significative même si on laisse la bouteille ouverte quelques dizaines de minutes à l'air libre.

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