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Marc Peltier

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À propos de Marc Peltier

  • Date de naissance 21/11/1949

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  1. Marc Peltier

    LOMO

    Bonjour au forum, Pour compléter la présentation de Jean, voici le LOMO BIOLAM avec un tube à dessiner, acheté à la société SLAVA vers 1985 à un prix dérisoire et non significatif : à mon avis, SLAVA était une couverture du KGB, ils avaient l'air tout étonnés qu'on vienne leur acheter quelque chose! :lol: J'ai donc sauté sur tous les accessoires disponibles à ce moment, à peu près la même chose que Jean: Ensemble de contraste de phase, condenseur fond noir à immersion, condenseur aplanétique à décentrement, objectifs apochromatiques (excellents!), oculaires divers, tube à dessiner et dispositif d'observation simultanée. A l'époque, je n'avais pas pu avoir la tête trinoculaire, et ce manque a été la seule raison de mon évolution plus tard vers un autre microscope plus moderne. Le tube à dessiner montré ci-dessous permet soit de faire apparaitre la feuille de papier et le dessin dans le champ observé, soit de projeter l'image sur la feuille de papier. On dispose des réglages de contraste, de focalisation et d'une plage de correction du grandissement relatif, pour faire coincider une image avec un dessin déjà commencé. Un excellent accessoire, bien conçu et bien construit, comme tout le reste du microscope, qui reste une excellente affaire bien que les prix soient en train de monter très vite ($ 485 neuf sur ebay avec une tête binoculaire, une surplatine et un éclairage simple). LOMO BIOLAM avec tube à dessiner Vu sous un autre angle. La surplatine est d'origine NIKON. Le pied a été fraisé par moi à l'avant pour laisser la place à un bricolage sauvage. En résumé, un excellent microscope d'amateur, robuste, d'architecture très pertinente, modulaire, équipé d'un miroir (ce qui est à mon avis un bon point), et basé sur tous les standards les plus répandus (tube de 160mm, queue d'aronde pour fixation de la tête Ø41,5mm comme Zeiss, condenseurs Ø37mm, filtres Ø33mm). La seule petite réserve porte sur les oculaires. Ils sont bons, mais leur champ est plutôt étroit. C'est facile à changer, quand on sait qu'ils sont du type compensateur (ils corrigent les abérrations résiduelles des objectifs). Bonnes observations! Marc Peltier
  2. Bonjour vous tous, Heureux de vous accueillir chez moi. J'habite depuis cette année en résidence principale ce qui était jusqu'alors une maison de campagne. J'ai installé la microscopie dans mon bureau, avec un petit peu de place, quel bonheur! Pensez, j'étais parisien, avant! Tout n'est pas encore optimisé, loin de là, mais ça va. L'armoire sert à masquer un peu le désordre de tous les petits accessoires, et elle abrite aussi les livres de microscopie. De l'autre côté, la partie bureau avec l'ordinateur et des rangements. Et de l'autre côté de la fenètre, un jardin et un petit bois pour trouver quelque chose à se mettre sous l'oeil... Amicalement, Marc
  3. Marc Peltier

    Leica 420

    Bonjour le forum, Voici un microscope qu'on ne trouve guère en Europe, semble-t-il. Mais comme on en voit passer quelques uns sur ebay, la description peut vous intéresser. Il s'agit d'un microscope de recherche des années 90 assez répandu dans les labos américains. Il porte la marque prestigieuse Leica, mais il a été fabriqué à Buffalo aux U.S.A. On voit aussi son petit frère le 410 sous la marque Reichert. Je l'ai acheté sur ebay il y a trois ans. Il était vendu comme "CAS System microscope". Le microscope était effectivement intégré à un système automatique d'analyse d'image qui comportait des capteurs numériques de position sur la platine, et une tête d'acquisition d'image sous la tête binoculaire comportant deux cubes séparateurs, des filtres dichroïdes à bande étroite et deux caméras CCD monochromes à haute sensibilité SONY. Je pense qu'il s'agissait d'un système de comptage cellulaire automatique en fluorescence. Les étiquettes "CAS Cell analysis systems Inc." recouvraient les marques Leica, ce qui m'a permis d'obtenir l'ensemble à bon compte, personne n'ayant vu un Leica passer. J'ai démonté tout ce qui n'était pas microscope, les règles numériques équipent maintenant mon tour à métaux, et les précieuses pièces d'optique finiront sûrement dans un bricolage fumant... Il s'agit d'un microscope de recherche assez complet équipé d'optiques corrigées à l'infini. Les rayons lumineux sortant de l'objectif sont parallèles, dans un espace appelé "chemin infini" qui peut varier en longueur arbitrairement sans rien changer aux caractéristiques de l'image. Le faisceau est ensuite rendu à nouveau convergent grace à une groupe optique appellé "tube lens" ou "lentille de Telan". On se retrouve ensuite avec un microscope composé classique, dont la longueur de tube est spécifique au constructeur ( de 180 à 250 mm). Après trois ans de pratique, je trouve cette formule très intéressante pour l'amateur, car on peut expérimenter en insérant dans la zone "infinie" du faisceau toutes sortes de bricolages, sans modifier la formation de l'image ni même la focalisation. La formule a été inventée pour celà. L'architecture du microscope est d'ailleurs surprenante, puisqu'elle exploite cette caractéristique en ne déplaçant pour la focalisation que la tourelle d'objectifs. C'est le chemin infini qui change de longueur. La platine et la tête trinoculaire sont donc fixes, solidaires du bâti, avec évidemment une rigidité "béton". Vue d'ensemble du Leica 420 avec les accessoires "maison" 1 : Boutons de réglages en façade, de gauche à droite réglage de la tension d'alimentation de la lampe halogène 100w Réglage de la focalisation du collecteur de lampe Insertion d'un filtre diffuseur au niveau du diaphragme de champ Réglage du diaphragme de champ. 2 : Affichage numérique de la tension de la lampe halogène 3 : Boite à lumière avec lampe halogène 12V / 100 w. L'éclairage de Köhler est bien conçu, puisque même l'objectif de 4x est bien éclairé sur tout le champ, ce qui est rare. Les 100W donnent une réserve de puissance lumineuse permettant de passer à travers tous les filtres polarisants et obturateurs de phase imaginables, mais en fond clair c'est évidemment insoutenable. Une batterie de 3 roues de 6 filtres chacune permet de moduler la puissance lumineuse. Tous ces filtres dont beaucoup semblent dichroïques doivent correspondre à des caractéristiques précises, mais je n'ai pas la documentation. J'ai regroupé tous les gris neutres sur une même roue et je ne me sers que de celle-là. 4 : Tourelle amovible sur queue d'aronde à six objectifs, tous planachromats 4x Reichert 6x 0.20 Nachet 10x 0.25 Leica 20x 0.50 Leica 40x 0.66 Leica 100x 1.25 Leica immersion à huile. J'ai fabriqué une autre tourelle avec 4 positions pour des objectifs d'observation épiscopique sans lamelle. 5 : Illuminateur épiscopique d'origine Olympus. Je l'ai acheté sur ebay cassé, et donc pour rien. Toute la partie arrière avec la boite à lumière manquait. J'ai tourné une petite bague pour porter une LED 5mm de 8000 mcd, à titre d'essai, et les résultats ont été si bons que j'en suis resté là. L'ensemble s'insère dans le chemin infini, et il n'y a même pas besoin de refocaliser! J'ai dû simplement adapter les queues d'aronde circulaires entre les standard Leica et Olympus. 6 : Analyseur de polarisation orientable "maison". J'ai profité de la présence d'une fente ad-hoc dans l'illuminateur Olympus pour me fabriquer un tiroir pour un analyseur de polarisation, réglable en orientation. 7 : Adaptateur photo "maison". J'ai couplé sur la sortie de la tête trinoculaire, par une pièce tournée en alu, un tube qui faisant partie d'un ensemble bizarre d'orientation de faisceau, comprenant trois prismes sur une glissière, et de marque GS. Sans doute extrait d'un appareil industriel. Il y avait tout ce qu'il faut pour mettre un oculaire "de projection" (en fait un oculaire de jumelles!) au bon endroit. Toujours ebay... 8 : APN Canon PowerShot A80. Il y sûrement beaucoup de très bons APN, mais celui-là dispose d'une bague à baïonette porte-accessoire solide car indépendante de l'objectif, et d'un écran de visée orientable super pratique dans ce cas. Il dispose de tous les réglages manuels possibles et peut se piloter depuis un ordinateur via son câble USB. De plus, il est exempt des artefacts en cercles concentriques qui affectent la plupart des APN dotés de lentilles asphériques taillées en CFAO, quand ils sont utilisés sur un microscope. Une vue de l'adaptation APN La conception de l'ensemble du microscope est manifestement influencée par la méthode de l'analyse de la valeur. La qualité de l'image et l'ergonomie sont irréprochables, mais quand on démonte la bête, on est surpris de voir que là où ça ne sert à rien et où ça ne se voit pas, c'est brut de fonderie! La mise au point est faite par une simple came qui pousse la potence porte-objectifs! Bon, ça marche impec, mais quand même! C'est toute une philosophie qui s'exprime là. Rien à voir avec un beau Leitz, Zeiss ou Reichert Autriche, où chaque pièce est un chef d'oeuvre de mécanique de précision parfaitement finie... Bref, c'est un microscope américain... Au total, je ne regrette pas cet achat, parce que c'est un microscope très pratique et maintenant très complet. Je passe très rapidement d'une méthode d'observation à une autre, j'ai tout sous la main et une excellente image tout le temps. Amicalement, Marc Peltier
  4. Marc Peltier

    Leica 420

    Bonjour le forum, Voici un microscope qu'on ne trouve guère en Europe, semble-t-il. Mais comme on en voit passer quelques uns sur ebay, la description peut vous intéresser. Il s'agit d'un microscope de recherche des années 90 assez répandu dans les labos américains. Il porte la marque prestigieuse Leica, mais il a été fabriqué à Buffalo aux U.S.A. On voit aussi son petit frère le 410 sous la marque Reichert. Je l'ai acheté sur ebay il y a trois ans. Il était vendu comme "CAS System microscope". Le microscope était effectivement intégré à un système automatique d'analyse d'image qui comportait des capteurs numériques de position sur la platine, et une tête d'acquisition d'image sous la tête binoculaire comportant deux cubes séparateurs, des filtres dichroïdes à bande étroite et deux caméras CCD monochromes à haute sensibilité SONY. Je pense qu'il s'agissait d'un système de comptage cellulaire automatique en fluorescence. Les étiquettes "CAS Cell analysis systems Inc." recouvraient les marques Leica, ce qui m'a permis d'obtenir l'ensemble à bon compte, personne n'ayant vu un Leica passer. J'ai démonté tout ce qui n'était pas microscope, les règles numériques équipent maintenant mon tour à métaux, et les précieuses pièces d'optique finiront sûrement dans un bricolage fumant... Il s'agit d'un microscope de recherche assez complet équipé d'optiques corrigées à l'infini. Les rayons lumineux sortant de l'objectif sont parallèles, dans un espace appelé "chemin infini" qui peut varier en longueur arbitrairement sans rien changer aux caractéristiques de l'image. Le faisceau est ensuite rendu à nouveau convergent grace à une groupe optique appellé "tube lens" ou "lentille de Telran". On se retrouve ensuite avec un microscope composé classique, dont la longueur de tube est spécifique au constructeur ( de 180 à 250 mm). Après trois ans de pratique, je trouve cette formule très intéressante pour l'amateur, car on peut expérimenter en insérant dans la zone "infinie" du faisceau toutes sortes de bricolages, sans modifier la formation de l'image ni même la focalisation. La formule a été inventée pour celà. L'architecture du microscope est d'ailleurs surprenante, puisqu'elle exploite cette caractéristique en ne déplaçant pour la focalisation que la tourelle d'objectifs. C'est le chemin infini qui change de longueur. La platine et la tête trinoculaire sont donc fixes, solidaires du bâti, avec évidemment une rigidité "béton". Vue d'ensemble du Leica 420 avec les accessoires "maison" 1 : Boutons de réglages en façade, de gauche à droite réglage de la tension d'alimentation de la lampe halogène 100w Réglage de la focalisation du collecteur de lampe Insertion d'un filtre diffuseur au niveau du diaphragme de champ Réglage du diaphragme de champ. 2 : Affichage numérique de la tension de la lampe halogène 3 : Boite à lumière avec lampe halogène 12V / 100 w. L'éclairage de Köhler est bien conçu, puisque même l'objectif de 4x est bien éclairé sur tout le champ, ce qui est rare. Les 100W donnent une réserve de puissance lumineuse permettant de passer à travers tous les filtres polarisants et obturateurs de phase imaginables, mais en fond clair c'est évidemment insoutenable. Une batterie de 3 roues de 6 filtres chacune permet de moduler la puissance lumineuse. Tous ces filtres dont beaucoup semblent dichroïques doivent correspondre à des caractéristiques précises, mais je n'ai pas la documentation. J'ai regroupé tous les gris neutres sur une même roue et je ne me sers que de celle-là. 4 : Tourelle amovible sur queue d'aronde à six objectifs, tous planachromats 4x Reichert 6x 0.20 Nachet 10x 0.25 Leica 20x 0.50 Leica 40x 0.66 Leica 100x 1.25 Leica immersion à huile. J'ai fabriqué une autre tourelle avec 4 positions pour des objectifs d'observation épiscopique sans lamelle. 5 : Illuminateur épiscopique d'origine Olympus. Je l'ai acheté sur ebay cassé, et donc pour rien. Toute la partie arrière avec la boite à lumière manquait. J'ai tourné une petite bague pour porter une LED 5mm de 8000 mcd, à titre d'essai, et les résultats ont été si bons que j'en suis resté là. L'ensemble s'insère dans le chemin infini, et il n'y a même pas besoin de refocaliser! J'ai dû simplement adapter les queues d'aronde circulaires entre les standard Leica et Olympus. 6 : Filtre polarisant orientable "maison". J'ai profité de la présence d'une fente ad-hoc dans l'illuminateur Olympus pour me fabriquer un tiroir pour un analyseur de polarisation, réglable en orientation. 7 : Adaptateur photo "maison". J'ai couplé sur la sortie de la tête trinoculaire, par une pièce tournée en alu, un tube qui faisant partie d'un ensemble bizarre d'orientation de faisceau, comprenant trois prismes sur une glissière, et de marque GS. Sans doute extrait d'un appareil industriel. Il y avait tout ce qu'il faut pour mettre un oculaire de projection au bon endroit. Toujours ebay... 8 : APN Canon PowerShot A80. Il y sûrement beaucoup de très bons APN, mais celui-là dispose d'une bague à baïonette porte-accessoire solide car indépendante de l'objectif, et d'un écran de visée orientable super pratique dans ce cas. Il dispose de tous les réglages manuels possibles et peut se piloter depuis un ordinateur via son câble USB. De plus, il est exempt des artefacts en cercles concentriques qui affectent la plupart des APN dotés de lentilles asphériques taillées en CFAO, quand ils sont utilisés sur un microscope. Une vue de l'adaptation APN La conception de l'ensemble du microscope est manifestement influencée par la méthode de l'analyse de la valeur. La qualité de l'image et l'ergonomie sont irréprochables, mais quand on démonte la bête, on est surpris de voir que là où ça ne sert à rien et où ça ne se voit pas, c'est brut de fonderie! La mise au point est faite par une simple came qui pousse la potence porte-objectifs! Bon, ça marche impec, mais quand même! C'est toute une philosophie qui s'exprime là. Rien à voir avec un beau Leitz, Zeiss ou Reichert Autriche, où chaque pièce est un chef d'oeuvre de mécanique de précision parfaitement finie... Bref, c'est un microscope américain... Au total, je ne regrette pas cet achat, parce que c'est un microscope très pratique et maintenant très complet. Je passe très rapidement d'une méthode d'observation à une autre, j'ai tout sous la main et une excellente image tout le temps. Amicalement, Marc Peltier
  5. Marc Peltier

    Mon microscope !

    Bonjour au forum, Pour compléter la présentation de Jean, voici le LOMO BIOLAM avec un tube à dessiner, acheté à la société SLAVA vers 1985 à un prix dérisoire et non significatif : à mon avis, SLAVA était une couverture du KGB, ils avaient l'air tout étonnés qu'on vienne leur acheter quelque chose! :lol: J'ai donc sauté sur tous les accessoires disponibles à ce moment, à peu près la même chose que Jean: Ensemble de contraste de phase, condenseur fond noir à immersion, condenseur aplanétique à décentrement, objectifs apochromatiques (excellents!), oculaires divers, tube à dessiner et dispositif d'observation simultanée. A l'époque, je n'avais pas pu avoir la tête trinoculaire, et ce manque a été la seule raison de mon évolution plus tard vers un autre microscope plus moderne. Le tube à dessiner montré ci-dessous permet soit de faire apparaitre la feuille de papier et le dessin dans le champ observé, soit de projeter l'image sur la feuille de papier. On dispose des réglages de contraste, de focalisation et d'une plage de correction du grandissement relatif, pour faire coincider une image avec un dessin déjà commencé. Un excellent accessoire, bien conçu et bien construit, comme tout le reste du microscope, qui reste une excellente affaire bien que les prix soient en train de monter très vite ($ 485 neuf sur ebay avec une tête binoculaire, une surplatine et un éclairage simple). LOMO BIOLAM avec tube à dessiner Vu sous un autre angle. La surplatine est d'origine NIKON. Le pied a été fraisé par moi à l'avant pour laisser la place à un bricolage sauvage. En résumé, un excellent microscope d'amateur, robuste, d'architecture très pertinente, modulaire, équipé d'un miroir (ce qui est à mon avis un bon point), et basé sur tous les standards les plus répandus (tube de 160mm, queue d'aronde pour fixation de la tête Ø41,5mm comme Zeiss, condenseurs Ø37mm, filtres Ø33mm). La seule petite réserve porte sur les oculaires. Ils sont bons, mais leur champ est plutôt étroit. C'est facile à changer, quand on sait qu'ils sont du type compensateur (ils corrigent les abérrations résiduelles des objectifs). Bonnes observations! Marc Peltier
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