pablito Posté(e) le 6 janvier 2019 Signaler Partager Posté(e) le 6 janvier 2019 Bonjour, suite de notre exploration de la structure des frustules de diatomées. Ce jour, nous nous penchons sur Podosira maxima, Podosira est une espèce de diatomée marine bien présente sous notre littoral, et proche des hyalodiscus que nous rencontrons également fréquement. (Ici, Podosira maxima est une diatomée marine fossile de Nouvelle Zelande) C'est une diatomée circulaire, et la vue générale de son frustule est assez "classique" : (stacking de 18 photos) Cette vue générale ne nous donne pas une idée complète de sa structure.Podosira comporte en effet sur son frustule de nombreuses performations, appelées riimoportula, Regardons un peu cette photo extraite de l'excellent livre "the diatoms, Bioloy and morphology of the genera", FE Round, RM Crawford, DG Mann (ce livre comporte des milliers de photos MEB de diatomées, est est très complet. ) Les taches claires correspondent aux sorties des rimoportulas, cela permet à la diatomée de faire des fils de chitine et en particulier de créer parfois les liens pour les chaines de diatomées que nous connaissons. En regardant de près notre spécimen, puis en prenant une photo isolée à cette intention avec un réglage spécifique, nous arrivons à mettre en évidence ces structures au microscope optique. (Voir au dessus des flèches) Par ailleurs, la structure de la paroi du frustule n'est pas simple.Si elle apparaît de premier abord comme une membrane perforée, l'analyse au MEB (même ouvrage) montre une structure en tubulles entre deux plateaux avec les perforations que nous connaissons. nous ne pouvons, quand bien même nous avons de temps à autre de débris de cette diatomée, voir cette structure. L'analyse d'un fichier simple en allant au maximum de la résolution de notre microscope donne une idée 2D et non D de la structure, même si les orifices sont visibles. Bonne soirée, Pierre Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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