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Puceron blanc

 

 

Il y a deux mois j’ai repiqué des salades d’hiver. D’habitude leur évolution est rapide mais pour cette fois il y a eu une stagnation de croissance .En conséquence j’y ai ajouté de l’engrais mais sans aucun résultat quinze jours après. Je décide d’en arracher une

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Puceron blanc

 

Autour de la racine principale immédiatement sous la surface du sol et tout autour de la racine on découvre une multitude de pucerons blancs invisibles au regard extérieur.

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On constate que les pucerons ne sont pas tous les mêmes

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 Le rostre (ou labium) est particulièrement développé et avec presque 2 mm de long il peut sans difficulté pomper la sève de la laitue.

Un autre élément retient l’attention : de part et d’autre du rostre deux filaments sont enroulés, il s’agit des maxilles.

 

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Les maxilles sont en fait très longues (a et b  à droite c et d à gauche) elles mesurent déroulées  environ 6 mm.

Comme le puceron noir ou vert, le puceron blanc est un nom générique qui désigne en réalité plusieurs espèces. Chacune est morphologiquement différente. Généralement, chaque puceron a ses propres plantes de prédilection.

En effet, il colonise aussi bien des arbres d’ornement et/ou fruitiers que des légumes : Les laitues, la chicorée sont les repas favoris du Trama Caudata, qui prend les formes ailée et aptère. Son occupation entraîne le flétrissement des salades. De même, le Pemphigus bursarius envahit en seconde plante les laitues. Il empêche celles-ci de pommer. Leurs principaux ennemis sont des parasitoïdes.

 

 

 Jean-Jacques

 

 

 

Modifié par jean-jacques B
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BONSOIR 

Comment  les pucerons  se nourrissent ils ? la réponse   est simple  Ils font  comme  nous :  on met une paille dans le  verre  et on aspire -- C’est la mauvaise  réponse ..

En fait le puceron bénéficie de la pression de turgescence  qui règne  dans les tubes  criblée du phloème : Dans les tubes criblés, la pression est positive (contrairement à la tension négative dans le xylème). Elle peut atteindre 10 à 30 atmosphères (1 à 3 MPa) dans les zones de chargement (feuilles), et diminue progressivement vers les zones de déchargement (racines, fruits, etc.).

Donc  le puceron   se branche  et passivement laisse pénétrer la sève    .Le puceron prend  ce dont il a besoin   et rejette le reste par la zone anale  ( que les fourmis  et les  abeilles  viendront collecter).

 

 

Pour aller plus loin

 

Le transport  de la séve élaborée  se fait par le phloéme    ( feuilles  vers  racine )-   La séve brute  circule  dans les vaisseaux du  xyléme  ( racine  vers feuilles ).

La taille  des tubes criblées  est extrément  fines .

Les vaisseaux criblés sont constitués de cellules vivantes, contrairement aux vaisseaux du xylème qui sont des cellules mortes. Leur structure et leur taille leur permettent d'assurer efficacement le transport des produits organiques de la photosynthèse, des protéines, des acides aminés , des minéraux et des hydrates de carbones .

Mécanisme principal : la théorie du flux de pression (ou "pressure flow hypothesis" –  de Münch (1930).

Chargement du phloème : Les sucres sont activement transportés (par des protéines transporteuses) dans les tubes criblés des feuilles, ce qui augmente la concentration en solutés et donc la pression osmotique à cet endroit. L’eau suit alors par osmose depuis le xylème adjacent.

Création d’un gradient de pression : La forte concentration en sucres dans les tubes criblés des feuilles attire l’eau, créant une haute pression hydrostatique localement.

Déplacement de la sève : La sève se déplace alors vers les zones de consommation ou de stockage (racines, fruits, bourgeons, etc.) où la concentration en sucres est plus faible, ce qui réduit la pression osmotique et permet à l’eau de sortir du phloème.

Recyclage de l’eau : L’eau quitte le phloème et retourne dans le xylème, complétant le cycle.

Vitesse de circulation : Environ 1 mètre par heure (beaucoup plus lent que la circulation de l’eau dans le xylème).

2. Pression dans les tubes criblés

Pression positive : Dans les tubes criblés, la pression est positive (contrairement à la tension négative dans le xylème). Elle peut atteindre 10 à 30 atmosphères (1 à 3 MPa) dans les zones de chargement (feuilles), et diminue progressivement vers les zones de déchargement (racines, fruits, etc.).

Conclusion  Origine de la pression : Elle est due à l’accumulation de sucres et à l’afflux d’eau par osmose.  Ce gradient osmotique  est  le moteur du mouvement

Rôle des cellules compagnes : Ces cellules, associées aux tubes criblés, fournissent l’énergie (ATP) nécessaire au chargement  / déchargement actif des sucres.

Lien structurel et fonctionnel : Chaque cellule compagne est étroitement associée à un ou plusieurs tubes criblés par des plasmodesmes (canaux cytoplasmique), ce qui permet un échange rapide de molécules et de signaux.

Signalisation : Elles peuvent percevoir et transmettre des signaux (hormones, stress, etc.) pour adapter le transport de la sève aux conditions environnementales.

Texte élaboré  avec l’ aide de Chat Mistral  IA

Dominique

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