Dominique Prades Posted May 8, 2005 Report Share Posted May 8, 2005 Bonjour à tous, Prélevée hier dans un étang de rétention d'eaux pluviales (il en existe 3 à Tournefeuille dans lesquels je vais régulièrement me "fournir" en micro-organismes),cette forme différente de Carchésium. J'ai remarqué que chaque zoïde possède une allure différente par rapport à celles de ce topic. http://forum.MikrOscOpia.com/index.php?showtopic=1464Ils sont nettement plus élancés et ovoïdes.Les pieds sont eux plus courts,de section plus conséquente,non vrillés et apparemment (et même certainement) non rétractables.Au sein du genre Carchésium,chaque individu peut se rétracter individuellement sans que la colonie fasse de même,grâce au myonème,élément contractile du cytoplasme,cette petite fibre élastique à l'intérieur du pied. D'après Streble et Krauter,le dessin se rapprochant le plus des photos ci dessus serait Carchésium polypinum,mais des photos glanées ici ou là sur la toile ne confirment pas cette impression. ph 7.4Conductivité 320 micro-siemens /cm une vue d'ensemble du "bouquet",non rattaché à un débris quelconque.J'ai compté 23 zoïdes. objectif X20 Aiptek SD2 Une autre vue en contraste de phase mais à l'aide de la ToUcam. objectif X10 Au X20 et ToUcam,en noir et blanc,cette photo où l'on se visualise mieux la section du pied ,et la forme particulière de chaque individu.A noter que le mouvement vibratoire ciliaire commençait à se réduire. Et une dernière au X40 ,éclairage oblique.To Ucam Bonne journée Hello Dominique II ! Superbes photos ! Eh bien, ce n'est pas du tout Carchesium, mais un Opercularia sp. Péritriches dextres (ciliature tournant à droite), appartenant à la famille des Vorticellidés, Corps d'environ 60 à 70 µ de long, colonies de 1,5 à 1,8 mm de diamètre. Pieds non rétractiles, ramifications en branches très courtes, les corps largement ellipsoïdes, ces corps ont la faculté de se recourber brusquement vers le bas. Voir ce site : http://protist.i.hosei.ac.jp/PDB/PCD0605/htmls/61.html Bonjour Dominique et les protistologues, Pour espérer déterminer une espèce de Péritriches parmi les 1200 connues, je ne crois pas que l’identification visuelle d’après photos suffise. Il en est de même pour les autres infusoires ciliés.D’après Dragesco, il faut non seulement pratiquer un examen vital, des colorations vitales et post vitales, mais aussi et surtout une des nombreuses méthodes d’imprégnation argentique pour mettre en évidence la ciliature, mais il faut aussi mettre en évidence les noyaux. Mais la photographie des spécimens colorés n’est pas suffisante, il faut impérativement passer par le dessin à la chambre claire (voilà qui va satisfaire certains !). Mais le vrai travail commence alors, car il faut avoir accès à une très grande bibliographie ce qui n’est à la portée que des laboratoires universitaires spécialisés. On se rend compte alors que ce qui parait clair et simple dans certains ouvrages de vulgarisation, devient opaque et confus. Bonjour le découragement si vous possédez le traité de Zoologie de Grassé, mais que vous n’avez pas accès à l’innombrable bibliographie. On s’aperçoit alors que les spécialistes sont rarement d’accord entre eux. Et que chacun essaye d’imposer aux autres sa classification et ses propres dénominations…. Microscopiquement. Bonjour à tous,Bonjour Olivier, Tu as certainement raison,mais voici un extrait de Streble et Krauter.Tu comprendras mon interrogation.La photo du site Web ci -dessous (que j'ai consulté) s'en rapproche beaucoup (même si je cherche encore le "peristomal disc")............. 6 Opercularia articulata7 Opercularia confusa8 Opercularia coarctata 12 Carchesium polypinum A suivre!! Walter Dioni Auteur MikrOscOpia Bonjour à tous : Je coïncide totalement avec Michel dans la difficulté de identifier l'espèce d'un protozoaire, sauf dans des cas (Stentor, , plusieurs types de Hypotrichidae, le genre Euglena, beaucoup d'espèces de Arcella, Difflugia et d'autres) dont on dispose dans le WWW, ou peuvent être obtenus de ses auteurs (ils sont généralement gentils et envoient le matériel sollicité) les derniers articles descriptifs. Dans un de mes travaux de MICROSCOPIES j'ai laissé claire mon idée que l’amateur doit se considérer heureux s'il peut arriver au genre. Les raisons sont semblables à celles de Michel. L'espèce d'un protozoaire, en général, doit être déterminée par un spécialiste (avec l'explication faite plus haut) Arriver au genre, toutefois, peut il ne être pas tellement difficile. Dans le cas des peritriches, par exemple, Vorticella il est clairement reconnaissable, même quand il sera groupée dans de grandes colonies comme celle représentée dans http://forum.MikrOscOpia.com/index.php?showtopic=1464 où plusieurs individus se sont déplacés et donnent une fausse impression (il suffit d'examiner soigneusement la photo) d'être ramifies. Il est très visible la longue myonème hélicoïdale dans le pédoncule. Il est impossible de ne pas reconnaître Zoothamnium ]par la claire ramification dichotomique et les myonèmes continus qui retraitent l'arbuscule dans son ensemble. Beaucoup de colonies sont visibles à simple vue, et il est impressionnant voir comme au plus petit trouble, le globule hémisphérique nuageux qu'on est en observant il disparaît comme par art de magie, pour se distendre ensuite peu a peu. Opercularia, comme son nom l'indique, il y a un péristome élevé, qui se ferme comme une couvercle et il est introduit dans quelque chose ainsi qu'un col de l'animal. Ce n'est pas le cas actuel. Carchesium il a, selon mon expérience pédoncules continus, non segmentés. Mais les myonèmes oui, ils sont individuels, ce pourquoi chaque individu se contracte ou s’allonge individuellement, comme lui fait un vorticelle. Ce n'est pas non plus le cas ici. Par contre Epistylis il a une ramification dichotomique, mais pédoncules rigides non contractiles. En outre dans les individus allongés se note très bien un bourrelet autour du péristome. Je crois ne pas me tromper en disant que toutes les belles et bien définies photos montrent clairement les deux caractéristiques et qui par conséquent nous avons ici un Epistylis sp. Je crois me rappeler que Dominique (Gyrosigma) a photographié il y a un temps quelques Epistylis en division. Je ne puis pas avec mes doigts, ils sont un peu indépendants et sont dans le clavier doigtant qu'en dépit de tout ce qui a été dit précédemment, je ne puis pas laisser d'annoter que ce bel exemplaire par la forme et les proportions du corps et de la couronne, et par la position et taille du noyau se ressemble beaucoup a E. urceolata Jean-Marie Cavanihac Superviseur Auteur Bonjour, pour enrichir le sujet voici une image d'épistylis d'origine marine (fixé sur une algue) image au X 15, appareil PENTAX OPTIO M10 attention, en bas ce sont deux vorticelles !amitiés,JMC Link to comment Share on other sites More sharing options...
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