Aller au contenu

Tryphon M

Admin
  • Compteur de contenus

    8 530
  • Inscription

Messages posté(e)s par Tryphon M

  1. Pas du tout Christian, tu as bien parlé de la glycérine gélatinée que l'on doit "presser" soit avec une pince ou un petit "poids" comme ceux de nos balances Roberval de nos écoles primaires.

     

    Je voulais insister pour répondre à Aphylla, sur la présence de éléments trop gros entre lame et lamelle.

     

    Il vaut mieux dans tous les cas observer de tout petits morceaux.

    Il peut arriver bien sûr que l'on ne veuille pas, pour conserver l'intégrité d'une plante ou d'un animal, découper de tout petits morceaux, mais ce n'est pas une bonne méthode à conseiller aux débutants.

     

    Cordialement

  2. Bonjour le Forum,

     

    Dans une préparation temporaire (une goutte d'eau entre lame et lamelle par exemple) l'excès de liquide entraîne effectivement des aberrations sur le plan optique.

    En effet les objectifs sont corrigés pour une épaisseur de lamelle déterminée mais l'objet est sensé être en contact avec la lamelle.

    L'excès de liquide peut donc préjudiciable, mais pas uniquement en ce qui concerne les aberrations.

    Si la mise au point se fait sur un objet en contact avec la lame, des particules peuvent se trouver interposées dans le faisceau lumineux et venir dégrader l'image.

    (De la même manière des saletés sur la lamelle peuvent dégrader l'image).

     

    Sur le plan pratique, comment procéder?

     

    Dans une préparation temporaire bien faite il ne doit pas y avoir de grosses particules empêchant, justement le contact de la lamelle avec l'objet à observer. De toute façon ces particules, de par leur épaisseur excessive, empêcheraient de faire la mise au point aux forts grossissements!

    Dans une préparation temporaire bien faite après avoir tout simplement enlevé le liquide (médium) en excès avec le coin d'un buvard, la simple pression atmosphérique va irrémédiablement écraser la lamelle contre la lame au fur et à mesure de l'évaporation du liquide!

    Si bien que l'on peut, au contraire de l'ajout d'un dispositif de pressage, être amené à empêcher cet écrasement.

     

    Il existe plusieurs astuces: la vaseline,les fibres de coton,la déformation à la chaleur des coins de la lamelle...

     

    Le seul cas ou on doit utiliser un moyen de pression est lors de l'usage de la glycérine gélatinée qui va se solidifier bien avant que la lamelle ait acquis une position convenable ?

     

    Cordialement

  3. Tu as tout à fait raison Christian!

     

    Ce débat semble un peu éloigné des préoccupations d'un microscopiste de base, (je ne parle pas de toi : voir plus loin), mais au contraire il suggère qu'un amateur sans connaissances universitaires spéciales peut apporter sa brique à l'édifice de la connaissance.

     

    Comme tu l'as fait avec la mise en "sommeil profond" de rotifères, il est assez facile de monter une manip pour valider ou non l'hypothèse que j'évoquais.

    Mais cette expérience peut être relativement longue et peut-être a t'elle déjà été réalisée ?

     

    Je voudrais ajouter que l'on ne peut pas comparer tant que ça la physiologie d'un poisson migrateur pour lequel la lute contre les variations osmotique de son milieu passe par des organes spécialisés avec les moyens mis en oeuvre par une simple cellule qui se voit confrontée à des forces infiniment plus grandes.

    Dans ce sens, l'adaptation du Brachionus doit être beaucoup plus facile que celle de la Diatomée.

     

    Ceci dit j’ai trouvé tes dernières photos très belles et très fines dans les détails.

    Je n’ai pas trop réagi car mon expérience dans l’observation des Diatomées est nulle et j’aurais émis l’hypothèse (encore une !) que ces trucs que l’on voyait auraient pu être le résultat de la lyse de la cellule post mortem comme on l’observe chez les Ciliés, mais cette fois-ci à travers le frustule.

     

    Bien cordialement.

     

    Michel.

  4. Bonjour le Forum,

     

    Par analogie avec des expériences d’adaptation d’espèces (rotifères Brachionus) vivant en eau douce vers un marin (et vice versa) peut on imaginer la même expérience avec des diatomées ? Sachant qu’il existe des diatomées d’eau douce morphologiquement identiques à des diatomées marines, sont elles également identiques sur le plan génétique ou ont-elles subi des mutations et constituent des variétés ?

     

    Si cette adaptation (ce n'est qu'une hypothèse) est le fruit d'une sélection naturelle par mutations génétiques, peut-on encore parler d'une même espèce ou de variété?

    A partir de quel moment génétiquement parlant, deux espèces voisines sont différenciées ?

     

    Il est facile d'imaginer un dispositif expérimental permettant le passage progressif d'un milieu à l'autre. Ce type d’expérience permettrait-il d’obtenir l’équivalent marin d’une diatomée d’eau douce (et vice versa) aussi facilement que chez Brachionus ?

    Y a t’il des expérimentateurs prêts à tenter le coup ?

     

    Cordialement.

  5. Vous pouvez trouver les Colorants chez les distributeurs qui figurent dans les Liens du site MicrOscOpieS.com

     

    Mais aussi sur le site de Marcel LECOMTE Champignons Passion à des prix très attractifs.

     

     

    Ces produits colorants et réactifs sont préparés et diffusés bénévolement par M. LECOMTE dans le cadre des activités de service non lucratives, gérées par le Cercle des Mycologues du Luxembourg Belge asbl, ( M.L.B. , Président : Paul PIROT, rue des Peupliers, 10, B-6840 NEUFCHATEAU) afin de donner une suite au remarquable travail commencé par notre ami Didier BAAR, décédé tragiquement en 2001, à l'âge de 23 ans.

  6. Bonjour Walter,

     

    L'utilisation personnelle d'un ME est une aventure très lourde, et encore je n'ai pas parlé de tous les problèmes rencontrés.

     

    Mais la gestion du Site MicrOscOpieS du Magazine, de la Liste et maintenant du Forum est encore plus contraignante!

    Ce qui fait qu'il y a deux ans au moins que j'ai abandonné le ME et plus d'un an la microscopie photonique!

     

    Avec le Forum et le travail des Modérateurs, j'aurais je l'espère bientôt le plaisir de remettre les deux yeux aux oculaires.

     

    Pour mieux voir le microscope, il faut regarder la première page du Site sur laquelle il est en photo.

     

    Cordialement à toi

  7. Je suis prêt à ouvrir le débat sur la ME c’est pour cela que j’ai créé cette rubrique.

    Il existe deux types de Microscopes Electroniques (en gros) .

    On peut trouver des ME à Transmission d’occasion pour pas très cher, mais pas à ma connaissance de MEB.

     

    Mais le problème n’est pas de trouver un appareil, mais de le faire fonctionner.

    D’abord on n’emporte pas un tel appareil sous le bras (une tonne typiquement), mais il faut le démonter puis le remonter.

    Mais ce n’est pas tout, si on arrive à le remonter, il faut le faire marcher et c’est une autre histoire.

    Ensuite s’il fonctionne, il faut créer autour un Véritable laboratoire de Microscopie Electronique complètement équipé. (Ultramicrotome, Métalliseur, microscopes et loupes bino diverses, labo photo, atelier de maintenance, consommables…) Il est donc exclu de faire cela dans un fond de garage !

     

    Le vide pose toujours de gros problèmes, il faut démonter, remonter la colonne pour changer des joints, entretenir les différentes pompes.

    La haute tension pose aussi ses propres problèmes (100 000 volts ce n’est pas rien !)

    La stabilisation des alimentations des lentilles.

    La consommation de filaments pour le canon à électrons

    La consommation en eau de refroidissement n’est pas du tout négligeable à moins de disposer d’un circuit fermé.

    L’air comprimé est aussi souvent utilisé pour la commande des valves d’isolation.

    La moindre pièce détachée coûte la peau des fesses (mille pardons pour les oreilles sensibles mais c’est l’expression la plus appropriée!)

    La consommation électrique avoisine les 80 KW.

     

    J’ai tenté l’aventure, c’est très éprouvant !

     

    Cordialement.

     

    .mPx

×
×
  • Créer...