patrice duros
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Hello Pierre,
Elle apparait effectivement dans l'Atlas d'A. Schmidt, dans le volume 3, planche 331,figures 19 à 21
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Bonjour Pablito,
Belle Diatomée effectivement,
Espèce marine, Psammodictyon panduriformis a également pour synonyme : Nitzschia panduriformis Gregory .
Elle a été décrite dans l'Atlas des diatomophycées des côtes françaises et des aires océaniques adjacentes, IFREMER, Gérard Paulmier, Octobre 1997.
Dans ce document, cette diatomée a été retrouvée sur le Cotentin et sur les Côtes de Bretagne nord.
Sur la planche 187, page 428, la diatomée y est dessinée (figure 8) : taille 45µm par 25µm, 14 stries / 10 µm... -
Dominique,
Parfait, tout est clair et précis
Merci beaucoup car cela peut servir à d’autres !
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C'est le document dont vous êtes servi pour poser vos questions, il y a deux jours...
Je n'ai d'ailleurs plus de commentaire à formuler sur ce sujet.
Qui est clos, pour ma part.
Cordialement.
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Comme l'a dit très justement Tryphon : "Je crois qu'on tourne en rond ! (ou que tu nous fait tourner en rond?)"
Je n'ai rien à ajouter,
Cordialement
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Bonsoir,
Comme l'a dit très justement Tryphon dans un précédent message on ne comprend absolument pas ce que vous voulez faire avec vos colorations ?
Quel est l'intérêt d'avoir des colorants pour réaliser une coloration de Köster utilisée, si ma mémoire est bonne, dans la coloration de certaines Brucella, voire d'hypothétiques Bortella, ou Rhodococcus...
Bref, pour vous aucun intérêt ...
Je ne parle pas de la coloration de Rhodes réservée à la mise en évidence des flagelles ?
En résumé, et pour tout dire je ne comprends pas votre démarche.
Le bleu de méthylène, me semble un bon colorant
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Dominique,
Je viens compléter les appréciations des autres membres du forum.
Quel travail !
Tu excelles tout autant en histologie animale qu'en histologie végétale
Chapeau Bas
On attend la suite, l'année prochaine
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Vers une analyse plus détaillée des 2 échantillons de roseau :
Vue générale :
Le tracé bleu correspond à la forme d'une lamelle de roseau utilisée pour fabriquer une anche de Uilleann Pipes (deux lamelles identiques sont utilisées pour former une anche double).
La largeur est de 13mm (Echelle x20)
Le tracé extérieur correspond à l'extérieur du roseau d'un diamètre de 24mm
Le tracé intérieur correspond à la mise en forme de l'intérieur de la lamelle à l'aide d'une gouge puis finition au papier abrasif sur un cylindre de 72mm de diamètre.
Le tracé intermédiaire représente l'extérieur de l'extrémité de l'anche après le grattage extérieur de la lamelle. L'épaisseur des lamelles au bout de l'anche est d'environ 0,35mm.
A gauche : Roseau Rigotti (Cogolin – France) pour anches de clarinettes – Masse volumique = 0,60 g/cm3
A droite : Roseau Medir (Palamós - Espagne) pour anches de cornemuses – Masse volumique = 0,53 g/cm3
Les coupes présentées ici ne font 2,5mm d'épaisseur elles proviennent de tubes de roseau qui avaient un peu plus de 3mm d'épaisseur.
La partie la plus intérieure de l'échantillon Medir a été déformée lors de la réalisation des coupes histologiques, c'est la partie qui n'est pas utilisée pour fabriquer l'anche.
Les extrémités droites et gauches montrent que le bord des lamelles est très fin. Le bord des lamelles ne conserve que les deux couches extérieures du roseau la cuticule et la couche fibreuse (voir ci-dessous) :
Comparaison de la partie extérieure du roseau (épaisseur de 0,85mm – Échelle x100)
A gauche : Roseau Rigotti (Cogolin – France) pour anches de clarinettes – Masse volumique = 0,60 g/cm3
A droite : Roseau Medir (Palamós - Espagne) pour anches de cornemuses – Masse volumique = 0,53 g/cm3
La couche la plus extérieure (1 - la cuticule) est un peu plus compacte sur l'échantillon Medir.
La couche fibreuse (2) juste sous la cuticule ne semble pas différente sur ces deux échantillons.
Les faisceaux cribo-vasculaires sont très similaires à ce niveau.
La plus grande différence pour cette partie extérieure du roseau concerne l'épaisseur des cellules parenchymateuses qui sont nettement plus
épaisses sur le roseau Rigotti.
Comparaison des faisceaux cribo-vasculaires :
Comme déjà indiqué, les faisceaux cribo-vasculaires sont très similaires à proximité des couches superficielles.
La section de ces faisceaux augmente en fonction de la profondeur.
Jusqu'à la profondeur de 1,5mm il n'y a pas de différence notable de la section des faisceaux cribo-vasculaires.
Il y a une légère divergence pour ces deux échantillons au-delà de 1,5mm mais cette partie n’est pas utilisée pour la fabrication des anches de Uilleann Pipes.
Comparaison de deux faisceaux situés à 1mm de profondeur
(hauteur de 0,5mm - Échelle x100)
Pour une section très voisine, le faisceau du roseau Rigotti (à gauche) a des
conduits (vaisseaux de métaxylème) (A) plus petits : 50μm pour Rigotti contre
85μm pour Medir.
La gaine sclérenchymateuse (B) est à la périphérie des faisceaux cribo-vasculaires.
Celle du roseau Rigotti est plus épaisse et bien plus régulière que celle du roseau Medir. C’est cette caractéristique qui donne plus de rigidité au roseau Rigotti.
Les cellules parenchymateuses remplissent l'espace entre les faisceaux cribo-vasculaires.
La paroi des cellules parenchymateuses est constituée de lignine (bois) qui assure la dureté et la rigidité du roseau.
Comparaison des cellules parenchymateuses à environ 1mm de profondeur
(Dimensions 0,4mm x 0,4mm - Échelle x100)
La paroi des cellules parenchymateuses fait environ 10μm d'épaisseur pour l'échantillon de roseau Rigotti (ici à gauche) tandis que celle du roseau Medir ne fait que 5μm d'épaisseur.
C'est cette structure qui explique principalement la différence de dureté et de masse volumique entre ces deux roseaux.
Remarques sur les caractéristiques mécaniques du roseau :
Les fabricants d'anches peuvent utiliser différentes caractéristiques mécaniques pour choisir et adapter leur fabrication aux différentes qualités de roseau :
1- La densité ou masse volumique est facile à mesurer et permet de faire un premier tri avant de commencer à travailler le roseau.
2- La dureté est utilisée par certains fabricants d'anches, ils utilisent alors des appareils de mesure spécifiques qui sont d'un coût très élevé. Il est possible aussi de mesurer la dureté suivant des méthodes plus normalisées, la Dureté Shore D est très bien adaptée au roseau.
3- La flexibilité ou la raideur sont deux caractéristiques qui sont liées entre elles :
La flexibilité est la déformation d'une éprouvette soumise à un effort de flexion (exprimée en mm/N).
La raideur en flexion est l'effort à exercer sur une éprouvette pour obtenir une certaine déformation (exprimée en N/mm)
La raideur est donc l'inverse de la flexibilité pour une éprouvette donnée.
Les mécaniciens expriment la raideur par une autre valeur qui ne dépend pas des dimensions de l'éprouvette : le Module de Young (exprimé en GPa)
D'une façon générale, les trois caractéristiques densité, dureté et raideur varient dans le même sens pour le roseau, par exemple pour nos deux échantillons, nous avons les valeurs suivantes :
Le roseau plus dense est en général plus dur et a une plus grande raideur.
Les propriétés vibratoires d'un matériau sont directement liées à sa raideur, un roseau de plus grande raideur vibrera à plus haute fréquence, cette propriété sera corrigée par le fabricant d'anches en adaptant l'épaisseur des lamelles de l'anche.
Conclusions :
Ce travail d’analyse histologique a permis de mieux comprendre la structure microscopique du roseau.
La différence de structure du roseau permet d'expliquer des différences pour les caractéristiques physiques (densité/masse volumique, Dureté, Raideur/flexibilité).
Nous nous sommes limités à l’analyse de 2 roseaux de densité différente. Ce faible nombre d'échantillons ne permet pas de tirer des conclusions définitives.
La mesure de la densité, de la dureté ou de la raideur permet au fabricant d'anche de
choisir son roseau et ensuite d'adapter les dimensions de fabrication pour compenser les différences de propriétés mécaniques.
D'une façon très simple, une raideur plus importante sera compensée par une réduction de l'épaisseur des lamelles.
Les actions menées par le fabricant d'anches permettent de conserver une qualité constante des anches malgré les différences de propriété du roseau (dans une certaine limite)
Il reste néanmoins des différences liées à la dureté du roseau :
- Un roseau tendre sera plus facile à travailler mais les anches faites avec ce roseau évolueront plus vite avec le temps. Ces anches auront un timbre plus moelleux.
- Un roseau plus dur sera plus difficile à travailler avec des risques de casser lors du montage. Les anches seront plus stables dans le temps et auront un timbre plus brillant.
Les musiciens peuvent choisir le roseau et leurs anches en fonction de leurs préférences concernant le timbre.…..
Quelques références bibliographiques :
James B. Kopp & Associates, reedmakers for bassoon,“ Counting the Virtues of Bassoon Reed Cane”, http://koppreeds.com/virtues.html.
Jean-Marie Heinrich, “Recherches sur les propriétés densitométriques du matériau Canne de Provence”, (Lyon, France: Alfa Lyon Musique, 1991), 6-12.
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Hello tous,
Désolé pour ce silence, mais le temps passe très vite...
Notre petit travail d'analyse fait à partir des excellentes coupes réalisées par Dominique s'est poursuivi avec mon ami Ptit Louis.
Il est en cours de correction, avant de vous le présenter. ;)
Arundo donax : détail d'un faisceau cribo-vasculaire
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Merci à tous pour ces commentaires.
Cela faisait plusieurs années que je recherchais cette diatomée « mythique » qui a sans doute participé à la renommée de Oamaru.
Il faut bien se rendre compte que ce joyau de quelques centaines de microns a pu résister intacte à quelques 35 millions d’années.
J’ai passé des heures à la rechercher sur des lames dont j’ai fait moi même le montage sans succès ….
Quelques spécimens rares trouvés mais auxquels il manquait des morceaux …
Malheureusement, je n’ai jamais à ce jour trouvé de spécimen entier.
Il s’agit d’un montage de Stefano Barone, dont je salue le travail.
Effectivement ces processus servent à l’empilement des diatomées les unes sur les autres. (Merci à Paüle pour ses photos sur les diatomées de Oamaru)
Pour Klaus : pour la prise de vue, j’ai utilisé un objectif Leica HCX PL Fluotar 40X /0.75 effectivement avec le Contraste interférentiel.
La camera est une Leica DCF 420
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Kittonia elaborata (Grove & Sturt)
Est une diatomée marine fossile provenant de diatomite de Oamaru en Nouvelle Zélande.
Le dépôt est celui d’Allan’s Farm.
Cette diatomée est caractérisée par deux processus qui surmontent la face valvaire.
Cette structure particulière fait qu’il est très rare de trouver des spécimens complets.
Il s’agit ici d’une série focale de 20 photos traitées par Hélicon focus, pour redonner à cette diatomée une vue d’ensemble de sa structure.
Elle a déjà fait l'objet d'une description sur le forum par Dominique Prades
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Et en couleur, cela donne quoi ??
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on souffre :)
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Carbone ?
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Des poussières volcaniques = téphras ???
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Hello,Bonjour Patrice,
Quand je dis " brûlant, chaud, froid, çà gèle" etc, je fais référence à un jeu d'enfant dans lequel on doit retrouver un objet caché.
Celui qui l'a caché indique à celui qui le cherche, par des références à la température, s'il est prés ou loin de l'objet...
Pour le moment c'est totalement froid, comme la banquise...
Amicalement.
J'avais bien compris le principe ....
Je pensais à de la lave ?
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Un sujet brulant, refroidi ...Vu en épiscopie ?
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Bonjour à tous,
Un grand merci à Dominique pour son travail, remarquable de précision, comme toujours.
Pour les instruments celtiques (cornemuses : biniou, cornemuse écossaise, uilleann pipes, smallpipes, ...), il existe des anches synthétiques, utilisées pour les bourdons (anches simples), mais les résultats obtenus sont loin d'égaler le son obtenu avec des anches en roseau. Pour les anches doubles, il existe également des anches synthétiques pour la cornemuse écossaise, la bombarde,...
Pour les anches simple, on obtient des anches, certes stables (son régulier, peu de variation avec l'hygrométrie), mais avec un son "Synthétique ", moins d'harmoniques qu'avec le roseau.
Le développement des imprimantes 3D, permet la réalisation de nombreux objets, des essais de fabrication d'anches ont été fait voire des tentatives de copies d'instruments.
Les résultats obtenus sont loin d'être au rendez vous.
Le roseau a encore de beaux jours devant lui !
La problématique de départ était de comprendre les différences qui existent entre différents roseaux de provenance différentes voire de même provenance, mais de caractéristiques physiques différentes.
Étant musicien (joueur de uilleann pipes), je me suis mis naturellement à la fabrication des anches pour mon instrument. Lors de notre réflexion avec Louis, on s'est demandé si on ne pouvait pas essayer de faire un lien entre l'histologie du roseau et les caractéristiques physiques (choix d'échantillons dont on a sélectionné la densité et mesuré l'élasticité). Ces paramètres sont utilisés pour adapter la fabrication de l'anche : épaisseur de grattage plus ou moins importante ...
C'est la raison pour laquelle, nous avons fait appel à Dominique.
Nous attendons avec une certaine impatience la suite de l'étude.
Intéressant, Dominique
Le matériel utilisé est il le même pour les doubles hanches (type hautbois) et simple hanche (type clarinette) ?
C'est effectivement le même roseau qui est utilisé. Ce qui diffère, c'est le diamètre de la canne et l'épaisseur brute.
Ainsi pour la clarinette, par exemple, on utilise un roseau dont l'épaisseur brute est supérieure à 3 mm.
Pour le basson, on prendra un roseau moins épais : épaisseur brute, inférieure à 3 mm.
Voici, par exemple un morceau de canne qui peut être utilisé pour la fabrication d'une anche de uilleann pipes.
Le diamètre est ici d'environ 24 mm et l’épaisseur du roseau est d'environ 3 mm.
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Bonjour Dominique,
je trouve ton travail très intéressant
Tu précises
.Il y a un soupçon de lumière transmise en contraste de phasemais peux tu nous en dire un peu plus sur la technique :
Quel matériel ? Utilisation de l'UV ? de traceurs fluorochromes ? lesquels ?
Merci par avance,
Cordialement,
Patrice
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Bonsoir,
Petite précision suite à mon message précédent
Le peptide en question s'appelle Silaffins et le chercheur à l'origine de cette découverte est je crois Nils Kröger ?
Cordialement,
Patrice
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Michel,
Cela me rappelle également une intervention que Le Professeur Pierre Gilles De Gennes avait fait en 2000, dans le cadre des Universités de tous les Savoirs (Je crois que j'avais eu le lien sur le forum ?).
Il y parlait (entre autre)justement de l'équipe allemande qui avait découvert le peptide court appelé silafine qui guide la "cristallisation" à l'origine du frustule.
Il évoquait les applications possibles de cette découverte dans le futur dans le domaine des bio-technologies.
Pour retrouver cette intervention :
Cordialement et bon dimanche,
Patrice
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Bonjour Patrice, bonjour à tous,
J'avais fait également un survol rapide du net à ce sujet et m'étais heurté à des sites payants.
Merci pour la rcherche et les liens.
Cordialement,
Patrice (Ds)
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Bonjour Jean Marie, Michel
Tu veux dire Michel que la forme carrée ou triangulaire de Triceratium serait portée par un gène un peu comme la couleur de nos yeux ?
Peut être que quelqu'un ce soit effectivement déjà penché sur cette question ?
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Bonjour Dominique,
Non ce n'est pas moi qui ai nettoyé cet échantillon, je n'ai fait que le montage.
Il s'agit d'un achat sur Internet.
Cordialement,
Patrice
Psammodictyon panduriforme
dans Diatomées (Discussions)
Posté(e)
Hello Pierre,
Oui, j’ai quelques références bibliographiques utiles à l’identification des diatomées.