André Advocat

Provenant de diatomite marine fossile de New Port Beach(USA),cette Lyrella de 77µ de long sur 48µ de large,présente une aire centrale en forme de H avec une constriction au milieu. Le rapport longueur sur largeur de 1.6 la rapproche de L.spectabilis,mais les stries bordant le raphé ne sont composés de 3 ponctuations que sur une partie...et donc l'éloigne de cette dernière. La forme nettement en lyre de cette aire centrale nous porte vers Lyrella lyra,( Lyrella lyra) mais les extrémités ne sont pas capitées,et le rapport longueur largeur de cette dernière se situe autour de 2.5à3,de même que pour la variété elliptica de L.lyra voir ici: Lyrella lyra var.elliptica.... cette espèce se situe apparemment entre ces deux espèces! L'on se rend compte ici de ce que veut dire Loir quand il parle de continuum entre différentes espèces de Lyrella x100 fluotar oil coolpix4500 Préparation confectionnée par Dominique Prades au Zrax Olympus BH Condenseur 1.4 Lumière Halogène 20w

Bonjour à tous Suite.... Rhopalodia gibba en vue valvaire x100 fluotar Olympus BH Cond1.4 COL Coolpix4500 neatimage Préparation au Zrax -Dominique Prades-Etang Tournefeuille

Présentation d'un microscope à epifluorescence: Le Leitx Laborlux12+Ploemopak Le microscope complet avec l'illuminateur Ploemopak comprenant à l'arrière le boitier à lampe à mercure fixé sur l'illuminateur Détail de l'ampoule à mercure haute pression HBO 50w L'illuminateur possède un diaphragme à position règlable A l'avant un couvercle protège le cube à filtre (filtre I 2),filtres qui sont sélectionnés à l'aide d'un curseur(3 positions) Commentaires sur le Laborlux 12 : Ce microscope possède un statif un peu plus léger que celui du Leitz Dialux 20 EB Le révolver porte- objectifs "projette" les objectifs vers l'arrière ce qui facilite la mise en place des lames La vis macro-micrométrique est à un seul bouton,ce qui à l'utilisation est aussi pratique que la commande à deux boutons coaxiaux J'ai complété cet appareil avec une tête trinoculaire (provenant probablement d'un Leitz Metallux)à angle de vision règlable en hauteur qui offre une image non inversée L'éclairage(pour diascopie) est fourni par une ampoule halogène de 20w, placée dans un boitier situé à l'arrière du statif Le collecteur possède un diaphragme de champ Les condenseurs sont interchangeable avec ceux du Dialux sauf ceux possédant une double lentille escamotable comme le modèle LKA(il reçoit les modèles 56,LK,UKL,D) La platine et surplatine graduée sont équivalentes à celle du Dialux,et sont d'un maniement et d'une précision exceptionnels,largement au-dessus d'un Laboval4,Zeiss Universel ou BH Olympus! Les objectifs utilisés sont des achromatiques ou des semiapochromatiques Les oculaires sont des épiplans Leitz 10x18

Bonjour à tous Provenant de l'ancienne DDR,ce microscope possède une source de lumière de 20w sous 6v(pas de diaphragme de champ). Le révolver reçoit 4 objectifs.Le condenseur possède une ON de 1.2. Un bloc de polarisation avec analyseur et 2 lames 1/4 d'ondes s'intercale sous la bloc optique binoculaire(qui possède un coefficient de x 1.25)(Oculaires 10x18) Une mention spéciale pour l'extrème complexité du système générateur de lumière contenu dans la base du microscope

Bonjour à tous,Robert C'est exactement cela: Je cite la clé de Germain: Raphé rarement ou peu sinueux,très grandes formes pouvant dépasser 300µ=P.maior Raphé plus ou moins sinueux surtout dans les grandes formes -7à11 côtes en 10µ=P.viridis Cela montre aussi les limites des déterminations,car entre peu sinueux et plus ou moins sinueux,et très grande forme et grande forme.......il faut choisir!!

Une dernière montrant que ce deuxième tramage est visible sur certaines frustules au niveau de chaque zone 'lacunaires",périphérique ou centrale

Sur cette deuxième vue d'une zone lacunaire centrale,apparait clairement que le premier maillage (grandes aréoles arrondies)n'a pas été totalement recouvert du deuxième maillage fin. x100 imm 1.3 fluo coolpix4500

J'ai repris la lame de Dominique Prades, et ai centré un 63x et un 100x sur ces lacunes qui se distinguent aussi au centre de la diatomée où il apparaît clairement que le frustule est formée d'au moins deux couches,la première avec un "gros"maillage arrondi et une deuxième avec un maillage serré (ceci est d'ailleurs visible sur ton "centrage") Photo montrant une lacune périphérique avec le maillage serré interrompu .On devine les aréoles du deuxième maillage dans le fond x63 imm

Bonsoir à tous Et encore une....préparée par Dominique x100 coolpix4500 cond 0.9 lumière col filtre bleu et vert neatimage

La variété ventricosa de Rhopalodia gibba revue à l'aide de Helicon

Bonsoir à tous Toujours dans une préparation de Dominique(n°9),une belle diatomée possédant une structure assez complexe:Rhopalodia gibba en vue connective qui d'après Germain diffère très peu de la vue valvaire x100 coolpix4500

Dans un prélèvement et préparation de Dominique(n°9)une Rhoicosphenia curvata en face connective(1 et 2)et une face épivalvaire. C'est une diatomée hétéropolaire,dont l'héteropolarité est visible et sur la face connective et sur les valves. L'épivalve possède une ébauche de raphé sur l'extrémité étroite,que l'on devine sur la photo du bas. x100 coolpix4500 neatimage pour 1 et 2 Quelques recherches complémentaires sur la lame ont permis de photographier une hypovalve de Rhoicosphenia curvata ,avec son raphé (et en compagnie d' une Epithemia probablement sorex) x100 coolpix4500

Et Epithemia zebra ou encore argus?... sans DIC ;) (prélèvement et préparation Dominique n°9) x100 coolpix4500

Bonsoir à tous Dans une préparation de Dominique(n°6),une Navicula lancéolées un peu étirée aux extrémités et possédant des stries ponctuées. Ces stries sont radiantes au centre et un peu convergentes aux extrémités Navicula radiosa ou N.rhynchocephala ....toujours est il que ce genre Navicula est un vrai casse tête!!! A noter que pour N.radiosa,Loir indique que les extrémités centrales du raphé sont peu espacées...caractère non repris par Germain et non visible sur les reproductions de celui ci

Salut Dominique Il faut noter que l'aréa centrale est circulaire sur ton spécimen,ce qui nous rapprocherait plus de P.gracillima????

Bonjour à tous,Chris J'ai bien l'impression que tu as raison: D.elliptica, ponctuations très fortes 8 à 10 points en 10µ et D. ovalis,ponctuations moins fortes,11à 14 en 10µ En ce qui concerne sa répartition,pour Germain:-espèce commune dans les suintements sur chistes fréquente très près de la mer-aérophile et supportant le dessèchement Tes vues sont excellentes ,un petit plus pour celle avec le filtre vert...

Bonjour à tous Dans une préparation de Dominique(n°6),une petite Pinnularia(48µ/11µ)avec des stries plutôt fines , serrées et parallèles..;pas de lignes longitudinales apparentes, Ces caractères,à part la longueur supérieure à 40µ nous mènent d'après Germain dans le groupe "Parallelistriatae"...et vers l'espèce P.gracillima(stries toutes parallèles ,non interrompues au centre. La description de cette espèce nous eloigne néanmoins de notre sujet,car pour P.gracillima ,l'aréa centrale est circulaire et la taille est de 20à30µ!!!!!!!!!!!!!!

Bonjour Jean Marc Après des recherches sur le forum,je me suis rendu compte que Dominique nous avait déjà rendu attentif à ces crochets ICI

Bonsoir à tous,Jean Marc,Dominique Le raphé de Neidium iridis possède au niveau de l'aréa centrale deux crochets opposés,qui n'apparaissent pas sur l'excellente image de Jean Marc,bien que cela soit N.iridis! J'ai pu observer ces crochets Préparations n°6 Dominique x100 coolpix4500 neat image

Et qui a dit que l'élève aimerait rattraper le maître?

Bonsoir à tous,Olivier J'ai bien l'impression que tu es dans le vrai(une fois de plus!)car d'après Germain,cette surirelle correspond bien à S.capronii,l'hétéropolarité mais surtoutt le crochet du pôle large qui sur la photo de Robert commence à être parfaitement visible...voir photo jointe (extraite de la flore de Germain) Toujours d'après Germain,c'est une espèce sensible à la pollution!! Robert,pourrais tu faire une mise au point sur ce crochet?

Décidement,cette Surirelle te réussit particulièrement....et la dernière photo confirme parfaitement S.celtica:les côtes deviennent arquées aux extrémités...elles se lovent carrément sur ton exemplaire!

Bonjour à tous Beau travail de recherche , et je salue celui de Robert qui en améliorant ses observations,stimule notre participation Pour ma part,je suis franchement étonné du polymorphisme de Bacillaria paxillifer ,en comparant les illustrations de Bourrelly que présente Olivier et de celui de Germain,dont je joins un extrait(et qui correspond aux illustrations de Loir) 1 vue connective 2 vue valvaire (7 et 8 étant des Nitzschia)

Bonjour à tous,François Et voilà le petit nouveau sur le forum:Superbe ce Rhopalodia gibba! Germain le donne surtout sur les rochers en schistes suintants,et moins "parmi les macrophytes des étangs"

J'en avais posté une ICI...et attendais ta confirmation??