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Lesquereusia tecamoeba


pujante

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  • Admin

Bonjour Francisco,

 

Merveilleuse vidéo ! On est en immersion totale.(Pour les traducteurs automatiques : on a l'impression d"être dans la préparation)

 

On voit très bien la structure de l'enveloppe (test?) cela me fait penser aux 'frittes" d'emballage en polystyrène expansé.

Quelle est leur nature ?

Quel est leur mode de fabrication?

Mais en même temps, cette amibe me ramène aux escargots !

Mêmes déplacements nonchalants, même solution utilisée pour s'isoler dans son domicile.

Bien entendu, il y a entre l'amibe et l'escargot un fossé évolutif, mais à mon avis l'idée, la démarche  est la même .

C'est certainement aussi la même idée ou nécessité, qui nous a conduit à utiliser des abris sous roche, puis des cabanes, puis des maisons... 

 

Amitiés.

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  • Admin

Bonjour Phil,

 

Comme toi, je suis impressionné par la vitesse de la construction et de la déconstruction des microtubules.

Après tout ce sont des réactions chimiques bien rodées et il suffit que le microtubule soit dans un bain de tubuline pour qu'il ait immédiatement à disposition des matériaux pour sa construction .

Idem pour la déconstruction OK.

 

D'ailleurs Wikipédia pour une fois bien renseigné (  :) ) nous dit ceci :

 

Cet assemblage polymérique est extrêmement dynamique. En effet, les deux extrémités des microtubules polymérisent et dépolymérisent en permanence, c'est-à-dire qu'elles sont toujours en train de s'allonger ou de rétrécir, n'étant pratiquement jamais stables. L'état des extrémités varie selon la concentration locale de dimères de tubuline. In vitro, leur extrémité (+), constituée de tubulines β exposées au solvant, est celle qui polymérise le plus vite; leur extrémité (-), constituée de tubulines α exposées au solvant, est celle qui dépolymérise le plus vite. Ainsi, à l'état d'équilibre (in vitro), un microtubule est soumis à un processus de "tapis roulant" pendant lequel sa longueur reste constante alors que le nombre de dimères de tubulines gagnés à une extrémité égale celui de dimères perdus à l'autre.

Si l'une des extrémités est "capée" (ou biochimiquement modifiée), ce processus est altéré, tout comme la dynamique du microtubule. In vivo comme in vitro, on peut observer des effondrements rapides ou au contraire la stabilisation des microtubules.

 

Mais qui dirige tout çà?

Je veux dire, en admettant qu'il y ait un tropisme chez une amibe pour une proie , il faut, obligatoirement que l' "animal" sache localiser sa proie et ensuite se diriger en allongeant ou en raccourcissant les filaments de son cytosquelette dans la bonne direction.

A mon avis il faut un centre intégrateur pour cela et des médiateurs pour moduler les différents signaux.

 

Une fois de plus, on peut imaginer des algorithmes assez simples pour simuler  de tels mécanismes et voir quelles sont les conditions nécessaires et suffisantes pour que cela fonctionne.

 

Tryphon le Chercheur.

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