Dr Frédéric Dubois Posted November 27, 2004 Report Share Posted November 27, 2004 Bonjour à tous, Quelques photos pour mes débuts en mycologie.C’est un champignon que j’identifie comme un clitocybe nébuleux (lepista nebularis). Mais sous toute réserve.J’ai observé son hyménium en épiscopie. Je compte bientôt utiliser des colorants en suivant les excellents conseils trouvés sur le site de Marcel Lecomte que je remercie au passage pour ses encouragements. L’insertion des lames sur la marge. Microscope orthoplan Leitz Système ultropak Objectif 6,5xGrossissement 60x environ Coolpix 995 Hyménium pariétal, on voit les 4 spores des basides (je ne sais pas si le point central est une spore ou un élément de la baside) Hyménium pariétal,Microscope orthoplan Leitz Objectif 10x 0.25Grossissement 160x environ Coolpix 995 L’arête avec des basides ( ?) se détachant sur le fond noir.Microscope orthoplan Leitz Objectif 10x 0.25Grossissement 160x environ Coolpix 995 Frédéric (Bret) Voir la réponse de Marcel LecomteVoir la réponse de Claude Lejeune Je remercie vivement Marcel pour ses critiques constructives et pédagogiques, et ses images dont je vais m’inspirer. Il n’est pas si simple de mettre ces éléments en évidence surtout quand on utilise, comme je l’ai fait, une technique inadéquate. J’espère fournir bientôt des images de basides avec une coloration ad hoc.J’ai quand même réussi ( ?) à visualiser quelques éléments qui ressemblent à des basides tétrasporiques en vue aèrienne (à travers les nuages car c’est un clitocybe nébuleux… :) ) Orthoplan Objectif 40x 0,95 Marcel, j’ai interrompu momentanément mon étude du clitocybe nébuleux faute de combattants, il n’y en a plus dans mon jardin et le débutant que je suis n’a pas eu la présence d’esprit de faire des exsiccata, c’est un réflexe à acquérir, je promets de garder des spécimens secs des espèces que je rencontrerai pour les étudier pendant les soirées d’hiver.Mais je n’ai pas dit mon dernier mot, j’ai vu aujourd’hui, sur une souche, des polypores versicolores (trametes versicolor) que je vais me faire une joie d’observer. Le texte que tu cites est particulièrement intéressant car il souligne un caractère curieux de certains champignons, l'inconstance de la toxicité pour une espèce donnée. Je me pose cette question: Existe-il des réactifs mettant en évidence au microscope la localisation de toxines? Quelques questions, Robert !Tu dis avoir trouvé les "nébuleux" dans ton jardin ... sous quel arbre ?Ta question : Existe-il des réactifs mettant en évidence au microscope la localisation de toxines?Je n'en ai jamais entendu parler ... Mais il faut savoir que des tests chimiques macroscopiques simples permettent d'identifier à coup sûr certains champignons mortels.Exemples : la cuticule du chapeau d'Amanita virosa devient instantanément jaune citron à la potasse en solution à 10 %les lames d'Amanita phalloides deviennent mauve violet sous l'action de l'acide sulfuriqueVoilà des tests tout simples qui pourraient sauver des vies ..... Bonne soirée à tous les "branchés" !M :) ...Et merci Claude pour ta mise en garde qui m'a certainement épargné des efforts inutiles. Le forum est un remarquable outil pour progresser, il permet de rectifier le tir en cas d'erreur, et cela presque en direct, (disons avec un léger différé).Je vais rechercher d'autres champignons plus compréhensifs pour le mycologue débutant que les polypores. Je n'avais pas pensé aux corticiacées, comment fait-on pour prélever, on gratte? On décolle? On prélève avec le substrat?Si j'en trouve demain je ferais différents essais. Merci Marcel et Claude pour vos réponses si instructives. Marcel, j’ai trouvé les clitocybes, (j’ai failli écrire clito en abrégeant mais cela pourrait semer la confusion parmi les esprits peu avertis), dans mon jardin sous des érables, des châtaigniers et des chênes. Ils étaient assez nombreux, environ 20 ou 30 individus, plutôt regroupés. Je ne pense pas avoir fait de confusion avec l’entolome livide, mais je n’ai pas suffisamment de pratique pour en être certain.. Quant à l’odeur je trouve qu’ils ont... une odeur de champignon, sans plus; là aussi j’ai des progrès à faire. Claude, merci pour ces précisions, il n’était pas dans mon intention de déterminer le caractère toxique d’un champignon par un examen microscopique alors que, comme tu le rappelles, l’observation des caractères botaniques est suffisante pour que l’on s’en tienne là. Mon désir était de traquer le poison en l’observant in situ révélé par un réactif quelconque! PS: Claude, merci pour ta longue et très complète réponse à propos des corticiacées, Je vous ferai part de mes découvertes dès qu'elles seront présentables. Amicalement,Frédéric (Bret) Link to comment Share on other sites More sharing options...
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