Dominique. Posté(e) le 16 juillet 2017 Signaler Partager Posté(e) le 16 juillet 2017 La reproduction des huitres Acheter des huitres en ce moment c’est se donner la possibilité de rencontrer des huitres dites – laiteuses. (Elles ne le sont pas toutes ). En effet les pontes les plus importantes surviennent en général au cours du mois de juillet. Grossissement à 1500 en contraste de phase du liquide blanc qui s’écoule .Réalisation d’un frottis : Donc multitude de spermatozoïdes : l’huitre trouvée était dans sa période mâle. Les huitres creuses libèrent soit des spermatozoïdes soit des ovules. En dehors de sa période de reproduction on ne peut pas déterminer son sexe. L’huître est hermaphrodite : elle change de sexe après chaque saison ou après chaque émission de semence. Lors de la première année de reproduction, soit vers 1 an, elles sont généralement mâles. Et plus elles vieillissent plus elles ont tendance à devenir femelles. C’est au printemps que l’huître prépare ses gamètes (dès que la température dépasse les 10°C). Puis en été, lorsque les conditions sont bonnes : bonne salinité et eau à environ 22°C, elle libère ses gamètes de manière synchronisée de façon à permettre la fécondation. ( si la température de l’ eau reste trop froide l’ huitre peut garder ses gamètes durant tout l’ hiver ( explication de la présence d’huitres laiteuses l’ hiver ) .L’émission des gamètes chez l’huître creuse se traduit chez la femelle par de violents mouvements valvaires. Ceci rend la ponte de la femelle détectable au moyen d’un enregistrement de l’activité valvaire.Chez le mâle, c’est une importante action des cils qui propulse les spermatozoïdes à l’extérieur. Cette émission de gamètes peut être partielle ou totale en fonction de la quantité de gamètes et des conditions climatiques . Elles peuvent se reproduire une ou plusieurs fois pendant l’été. A cette période-là, on dit que les huîtres sont laiteuses car les gamètes sont de couleur blanche. La mer elle-même prend une teinte blanchâtre tant les émissions peuvent être importantes. Les huîtres C. gigas (celles élevées dans le bassin) libèrent entre environ 20 et 100 millions d’œufs non fécondés contre seulement 500 000 à 1 500 000 pour les Ostrea edulis (l’huître autochtone du bassin). L’huitre plate est vivipare, la fécondation des œufs se fait à l’ intérieur de la coquille .les œufs sont abrités dans une chambre . Il y a entre 500 000 et 1 500 000 œufs produitsL’huitre creuse est ovipare , les œufs sont expulsés , la fécondation se fait dans le milieu extérieur , entre 20 et 100 millions d’ œufs sont produits .10% des larves survivent ; elles sont transportées par les courants et cherchent à se fixer .Ce naissain se fixe dans les élevages industriels sur des capteurs qui sont des tuiles de type romaines .Il existe aussi une huitre triploïde stérile, produite artificiellement par IFREMER qui n’est jamais laiteuse et de ce fait présente des avantages de commercialisation.L’huitre laiteuse est tout à fait mangeable , sa charge en lipides est simplement plus importante que l’ huitre en dehors de sa période de reproduction qui a surtout une réserve en Glycogène. Source : Sexualité de Charles Houillon A - Taureau tête : largueur 4 µm B et C - Homme vue de face et latérale D - Grenouille E - Crapaud F - Souris G - Termite H - Ascaris I - HomardRef http://huitres-arcachon-capferret.fr/lhuitre/le-produit/comment-se-reproduisent-les-huitres/ https://fr.wikipedia.org/wiki/Hu%C3%AEtre http://wwz.ifremer.fr/laboratoire_arcachon/Environnement-et-ressources-vivantes/Ressources-vivantes/L-huitre-creuse/Vie-sexuelle-de-l-huitre-creuse http://www.ostrea.org/la-reproduction-de-lhuitre-creuse-crassostrea-gigas/ Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Luc Bethmont (Picroformol) Posté(e) le 17 juillet 2017 Signaler Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonjour Dominique, Etonnant que des mollusques si proches (plates/creuses) aient des modes de développement différents (vivipares/ ovipares) ?Cordialement,JL Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dominique. Posté(e) le 17 juillet 2017 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 17 juillet 2017 Bonsoir Jean-Luc Merci pour ta question car Je suis comme toi étonné par ce mot que l’on retrouve dans tous les textes sur l’huitre et sa reproduction. Il faut en fait relativiser le mot.Si on prend la définition de vivipare :« Une espèce animale est qualifiée scientifiquement de vivipare lorsque son mode de reproduction satisfait les deux critères suivants : -- le développement embryonnaire prend place dans une matrice spécialisée du tractus génital (ex : utérus) ; -- le parent ne pond pas des œufs mais met au monde une progéniture viable,L’huitre est une animal qui filtre le milieu extérieur - Elle est donc capable de filtrer les spermatozoïdes qui font partie du plancton .Les ovules sont émises dans la cavité palléale donc une cavité ouverte sur l’ extérieur ; les gamètes se rencontrent en milieu protégé par la coquille mais il reste extérieur à l’ organisme femelle productrice - il n’ y a pas dans ce cas de poche spécifique de gestation et après quelques jours passer dans ce milieu protecteur se sont des larves viables qui sont émises en non un animal terminéIci il n’ existe qu’ un seul critère c’ est la simple conservation des œufs fécondés dans la coquille ; ce mot est donc utilisé dans tous les textes portant sur la reproduction des huitres d’une manière très discutable .( autre exemple les poissons qui gardent dans leur bouche les alevins - on ne peut pas parler de poisson vivipare dans ce cas là non plus ) Amicalement Dominique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Luc Bethmont (Picroformol) Posté(e) le 18 juillet 2017 Signaler Partager Posté(e) le 18 juillet 2017 OK le terme vivipare est abusif dans ce cas là ! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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