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Etude des Hydres


Walter

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Ici sont des notes pour mieux étudier les hydres. Se rappeler que mon Française est pensée en espagnol, que le thème exige beaucoup de termes techniques et que les dictionnaires à ma disposition manquent la grande majorité. Pardonnez moi les inévitables erreurs.

 

Horaba:

 

Tu as déjà une culture initiale, donc nous partions de ce fait.

 

L’eau pour cultures secondaires devra être libre de chlore, de plomb et de cuivre o tout autre métal lourd. C’est meilleur d'utiliser de l'eau déminéralisée (potable commercial).

 

Il peut être utilisé avec avantage de l’eau filtrée, obtenue de la même mare où vivent les hydres.

 

Tes hydres se nourrissent par elles-mêmes en utilisant des copépodes. Peut-être ils arrivent à un équilibre (moins copépodes, moins des hydres, augmentent les copépodes, augmentent les hydres, et répètent le cycle) mais le plus probable est que les hydres terminent avec les copépodes, parce que ceux-ci sont très difficiles à nourrir, et ils se meurent de faim.

 

Solution : 1) filtrer de l'eau de la lacune par une toile avec maille 250 microns, approx. (Toile pour des rideaux de "voile") et les ajouter les microcrustacés recueillies, ou 2) cultiver des cladocères.

 

Si tu te décides pour cultiver les hydres pendant un long temps je te passerai certains méthodes pour cultiver les cladocères.

 

Si non, passons à la seconde partie.

 

Les CNIDOCYSTES.

 

Ils sont les structures les plus frappantes des hydres et sont suffisamment typiques comme pour qu’on les utilise dans la différenciation des espèces. Il y a 4 types de cnidocystes. Son étude est faite généralement dans le vivant, avec l’exemplaire légèrement comprimé, de sorte que les tentacules et la colonne sont un peu écrasés et on peut distinguer les différents types.

 

Ils sont petits (voir les échelles dans les dessins), de sorte qu'il est nécessaire d'utiliser l’objectif 100x en immersion. Rappeler de sceller avec une goutte d'émail a ongles les quatre coins de la lamelle pour qu'il ne se déplace pas. Sceller les flancs il est un opération facultative, mais convenable

 

Le cnidocystes ont des structures internes filamenteuses qui est nécessaire identifier. Ceci DOIT être fait en fond clair, parce qu'ils sont des structures très réfringentes et en Contraste de Phase ne laissent pas voir l'intérieur. On aura besoin généralement de 3 o plus MAP pour reconstituer postérieurement la structure avec CombineZ-5.0 ou avec Hélicon. (Occasion pour une collaboration avec Foto-Pol) Au contraire le Contraste de Phases sera utile pour étudier les détails des épines des cnidocystes déchargés.

 

Les diverses sortes de cnidocystes sont :

 

a) les sténotèles. Ils sont les plus connus et illustrés. Sont les plus grands, Avec une armature interne de grosses épines et un filament urticant enroulé qui est celui qui transmet aux victimes le poison paralysant..

B) Les desmonemes. De forme ovoïde, avec un filament court et lourd généralement enroulé avec un seul tour.

c) Les atriches, sont ceux plus petits, ovoïdales de profil élargi, avec un filament mince, très densément enroulé, qui remplit toute la capsule.

d) Les holotriches, dans mon espèce ils ont aussi une forme ovoïdal, mais dans presque toutes les autres hydres ils ont la forme de sole de chaussure, avec la partie antérieure plus large occupée par quelques tours de filament plus lourd et ensuite une série de tours qui dans mon espèce sont inclinées ou sont horizontales et dans les autres sont verticales.

 

Si on veut décharger les cnidocystes suffit d'ajouter une solution faible d'acide acétique, ou meilleur de fuchsine acétique, qui en outre colorie les éléments. Remarquer que les cnidocystes ne sont pas des cellules, ils sont organelles spéciales qui sont produits à l'intérieur de cellules qui sont appelées cnidoblastes. Un détail intéressant est que bien que la décharge chimique soit efficace, les cnidoblastes ont un appendice appelé cnidocil, qui répond au contact de la proie en déchargeant le cnidocyste.

 

Nous verrons demain les autres cellules des hydres. ;)

 

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Hydres (suite)

 

Le corps des hydres est formé par deux couches "endoderme" interne, et "ectoderme" externe.

Dans l'ECTODERME il y a 4 types de cellules. 1 - Les cnidoblastes que nous avons déjà vus. 2 - Le cellules épithéliomusculaires, assez bien reconnaissables, parce qu'elles sont cylindriques, légèrement élargies dans l'extrémité apicale, et avec la base élargie vers les côtés, parce que là se logent des fibres musculaires, 3 - les cellules interstitielles, petites, arrondies ou en forme de poire, généralement situées entre la base des autres cellules, et 4 - celles plus difficiles à reconnaître, qu'ils sont les cellules sensorielles et nerveuses, plus ou moins ovoïdes ou pyramidaux de base interne, quelque fois petites, mais souvent élargies jusqu'à la surface, avec l'extrémité apical qui montre souvent une cil ou une prolongation sensitive. Vous aurez beaucoup de fortune si pouvez reconnaître une neurone, de cytoplasme globuleux, avec prolongations latérales minces, qui sont les dendrites.

 

Le ENDODERME est appelé souvent gastroderme, parce qu'il couvre la vaste cavité gastrique de l’hydre. Les cellules qui le forment sont généralement (mais il dépend de l'état d'alimentation de l'animal) plus grands, et surtout plus longues que celles ectodermiques.

Ils ont aussi : 1 - cellules épithéliomusculaires avec cils ou flagelles dans l'extrémité apicale pour faire circuler les aliments. Ont des grands noyaux et la déjà connue couche de fibres musculaires dans la base. Si on pouvez les observer en action il serait vu qu'ils ingèrent l'aliment par phagocytose, comme le font les amibes, en formant des vacuoles alimentaires qui peuvent être reconnues dans le cytoplasme. 2- les cellules sensorielles semblables à celles ectodermiques et 3 - deux autres types de cellules spéciales. A) les cellules glandulaires qu'ils produisent des enzymes dans des vacuoles du cytoplasme et s’ouvrent et vident dans la lumière de la cavité gastrique. Évidemment en le faisant elles meurent, et sont remplacées par B) de nouvelles cellules glandulaires développées à partir de petites cellules basales, situées contre la mesoglée. Normalement vous pouvez voir quelques cellules glandulaires qui ne se sont pas ouvert

 

Le mesoglée c'est en réalité dans les hydres, une couche basale fine sur laquelle se soutiennent d'une part l'ectoderme et d'autre part. l'endoderme. Pratiquement on ne la voit pas.

 

L'image a ete prisse du texte de L.H.Hyman "The invertebrates" je crois que cést pas necessaire de traduir le texte. Cést tres clair. Dans la colonne de l'hydre sont signalés les lieus auquelles appartienent les details des tissues.

 

On peut bien voir ces cellules et les différencier, dans des coupes commerciales transversales ou longitudinales effectués avec un micromètre et coloriés adéquatement...... Ou... on peut réussir à effectuer une dissociation de l’hydre comme je vais expliquer ensuite.

 

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Hydres (suite, 2)

 

Dissociation.- Placer une hydre dans un godet et extraire presque toute l'eau. Ajouter une goutte de Dissociateur de Bella-Haller. Après 30 seconds décaler rapidement le liquide en l'absorbant avec papier de filtre et ajouter une goutte de violette de méthyle. Laisser agir 2 min. Et décaler le colorant avec papier de filtre. Laver avec un ou deux gouttes d'eau. Ajouter une lamelle et le frapper doucement (avec le doigt ou l’arriere d’un crayon) pour que les cellules se séparent. Afin d'identifier le maximum possible de types de cellules, préparer de deux a trois macérés. Ils doivent pouvoir être identifié au moins : Cellules endodermiques épithéliomusculaires, Cellules glandulaires, Cellules ectodermiques épithéliomusculaires, Cellules interstitielles, Cellules nerveuses et Cnidoblastes, avec cnidocystes

 

Liquide de Bella Haller

Eau distillée...................................50 ml

Acide acétique glaciaire..................25 ml

Glycérine.......................................25 ml

Violette de méthyle

Eau distillée...................................100 ml

Violette de méthyle.........................0.5 g

Acide acétique glaciaire...................0.20 ml

 

L'acide acétique est essentiel dans ce colorant et s'il faille parfois en colorier les noyaux, l'addition des quelques gouttes d'acide acétique restaurent généralement son pouvoir. Au lieu de violette de méthyle il peut être utilisé vert méthyle, ou violette de gentiane ou fuchsine acide, et encore bleue de méthylène.

 

Celui-ci c'est une méthode rapide et les préparations une fois utilisées sont écartées. Si on souhaite conserver des préparations de cellules dissociées il faut utiliser une méthode beaucoup plus longue et compliquée.

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Hydre (the end)

 

Merci à l'A P nous pouvons conserver des documents très représentatifs de l'animal vivant, et sauf pour des fins taxonomiques (études comparatives, description de nouvelles espèces, etc..) il n'est pas nécessaire de garder des préparations permanentes. Mais, il peut être un exercice intéressant et c'est pourquoi je donne a continuation les principes pour la préparation permanente des Hydres.

 

Je demande pardon parce qu'il y a peu de méthodes modernes applicables. Surtout pour l'anesthésie.

 

Anesthésie : Le meilleur est de placer quelques exemplaires sur une lame et de permettre qu'ils soient fixés fortement. La lame se passe ensuite à une solution saturée de CO2 jusqu'à ce que les exemplaires soient étendus et ne réagis pas. (Stagni, une chercheur italienne, elle soutient que cette méthode réussit toujours. Une solution de CO2 saturée est toute eau soda ou rafraîchissement cristallin gazéifié). Autres chercheurs recommandent l’Hydrate de Chloral (1 goutte à 2% par chaque 5 ml d'eau) il est très difficile d'obtenir ! alcool au 10%, peu efficiente; e inclusive fumée de tabac. On place les hydres avec un peu d’eau dans un godet et celui ci dans une caisse de matière plastique transparente, avec couverture hermétique et on souffle dans l'intérieur un nuage dense de fumée. Utilisez le tabac avec plus grand contenu de nicotine. ¡Peut être, je pense a ce moment, qu’à l'heure actuelle on puisse extraire la nicotine des emplâtres, pilules et autres succédanés qui sont vendus dans des pharmacies et utiliser la solution par gouttes très diluées !

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Fixation : Gala 20%, ou y compris alcool 70%, chauffés jusqu'à quelques 60 ºC. On prend la lame avec les exemplaires anesthésiés par une extrémité et on écarte l'eau en inclinant la lame en direction contraire. En courant, l'eau étendra l'exemplaire sur le verre. Jetez maintenant le fixateur chauffé sur la lame à la hauteur du pied de manière qui court sur l'exemplaire et le fixe en extension. Submergez la lame 10 minutes dans le même fixateur froid. Vous pouvez laver en alcool 70 et conserver les hydres dans ce liquide par temps indéfini. Peut-être vous veuillez les détacher du support avec un pinceau fin (s'ils n'ont pas été détachés seules)

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Coloration : Le colorant classique est le Carmin chlorhydrique, boracique ou acétique. Cherchez des formules dans le WWW, ou mieux achetez les produits de Marcel Lecomte. On peut aussi utiliser de l'éosine. Utilisez la solution désinfectant commercial à 2% en la diluant jusqu'au 0.5 %. Laissez les exemplaires dans le colorant jusqu'à ce qu'ils soient teints intensément, et lave avec de l’eau acétifiée (vinaigre blanc) jusqu'a qu'il ne détache pas d'autres nuages de couleur. Terminez en lavant en eau avec 10% de glycérine. Laissez- les 30 min. dans cette dernière solution.

 

Montage: Utilisez Gélatine glycérinée, ou PVA-G qui n'ont pas besoin d'une déshydratation. Si vous aimées les choses compliquées déshydratez par la série d'alcools (30-50-70-90-100-100) passez à eugenol comme éclaircissant (n'utilise pas le xylol parce qu'il tourne les petites pièces très cassables) et monté en Baume du Canada. NE VOUS OUBLIEZ PAS D'ETIQUETER ADÉQUATEMENT LA PRÉPARATION.

 

Bon : bonnes sessions de laboratoire. ¡Pitié que a Cancún il n’y a pas des hydres !

J’attend les photos.

 

WALTER

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Bonjour Walter, bonjour au Forum,

 

Je tiens particulièrement à te remercier pour ces notes concernant la préparation, la coloration et l’étude des hydres. J’ai dans mon labo la plupart des produits à utiliser, et je suis impatient de suivre tes notes à la lettre. Ici, à la côte belge est la pleine saison touristique, et la seule chose qui manque encore c’est le temps.

Ne t’en fais pas pour ton français « espagnolisé », c’est tout à fait compréhensible.

 

Il est très dommage qu’il n’y a pas d’hydres à Cancun, pour te consoler voici une de mes dernières photos : c’est un montage de 9 photos dans Photoshop. Eclairage fond noir.

 

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A bientôt,

 

Philippe (Horaha)

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