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solito de solis

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Messages posté(e)s par solito de solis

  1. cher Yorin

    sans enflammer votre fougue et en espérant que vous trouverez réponse à votre quête ailleurs ou ici

    votre expression "digressions parfaitement inutiles" illustrerait selon moi une certaine fermeture d'esprit , sans vous juger trop vite bien sûr

    car je suis moi-même persuadé que les dites vacuoles sont bel et bien des condensats de réseaux internes à la cellule qui en est littéralement traversée de partout (comme les fascia dans le corps humain)

    Alors pour répondre à votre question, je vous propose d'utiliser la méthode MCR de Mioara Mugur-Schächter et si vous en avez le temps de lire à ce sujet attentivement son document "Le tissage des connaissances"

    Je suis persuadé que si vous ne crachez pas sur la mécanique quantique, vous aurez la réponse

    Parce que bien sûr... vous serez seul à la décider, puisque vous serez inclus dans la mécanique de l'observation et de la réponse, ainsi que dans le choix et l'élaboration des outils que vous créerez pour construire la réponse

     

    A cette question

    COMMENT ET POURQUOI CE RESEAU APPARAIT-IL ?

     

    je répondrais donc ceci:

    Comment et pourquoi ce réseau n'apparaîtrait il pas ?

  2. sans brûler le torchon et sans faire de bruit, salut à chacun,

    j'aimerais ajouter que les anciens rishis de l'inde védique connaissaient le pouvoir de l'atome

    sans microscope

     

    la microsocopie est un outil de savoir et non de connaissance (on peut digresser là dessus mais je donne une opinion défendable)

    Dans la mesure ou le scientifique va au devant des choses avec des apriori nécessaire et des vérifications à entretenir, des preuves supplémentaires à apporter à l'édifice des savoirs, il est souvent loin de la connaissance des choses "telles qu'elles sont vraiment" et il rejoint alors ou non

    le consensus qui lui permettra d'être inclus en un groupe soit exclus. Selon la théorie du changement de paradigme de Khun, je pense que les savoirs évoluent en fonction non seulement des instruments extérieurs à l'organisme qui tente de percevoir mais encore en fonction de ses instruments internes: sa logique, sa raison, ses déductions, ses intuitions éventuellement et que cela procède au mieux selon la théorie des équilibres ponctués de JAY GOULD

    (en résumé selon des pics et des plateaux)

    et quoi que l'on puisse en discuter longuement, jusqu'à y trouver de bonnes raisons de guerroyer, l'esprit humain évolue et le phénomène de la perception aussi. Nous ne pouvons comprendre réellement les pyramides car notre esprit humain a changé et nous ne pouvons plus percevoir comme les anciens percevaient. Le phénomène de la perception qui est tout de même au coeur de nos observations microscopiques est un phénomène dynamique et non statique: il évolue lui aussi car il inclut des mouvements nouveaux dans la progression des réseaux neuronaux qui, si l'on y croit suit cette règle: toute perception est un mouvement, même si le phénomène observé est une diapositive très statique ou une photo ou un dessin dans un manuel de laboratoire. Et ces mouvements ne font jamais "marche arrière" de par l'irréversibilité de la flèche du temps.

    Nous héritons de l'esprit du temps, du consensus social contemporain et nous glissons vers d'autres savoirs, en perdant le fil des anciens savoirs... de toute façon, toujours des interprétations très succinctes et très limitatives de ce que la connaissance peut, elle apporter, par un toucher direct de la chose en soi, par un lien fondamental sensationnel entre ce qui est perçu objectivement et le sujet percevant, mais plus encore en relation directe avec l'espace et le temps où se vit cette perception.

    Pour revivre l'expérience et les notes de Tissot, il faudrait posséder non seulement les instruments qu'il utilisa, mais encore son état d'esprit particulier

    et ce revécu devrait être "vierge" de toute interprétation consécutive: juste la sensation. Toute interprétation ne pourrait que tronquer l'expérience. Ce que nous faisons journellement en interprétant et en représentant aujourd'hui ce qui n'existât qu'un instant du temps passé

    (...)

     

    blablabla

    au plaisir d'avoir lu ce topic

    solito de solis

  3. Il est vrai que la passion ne connaît pas la vacance

    Ainsi lorsque je suis fatigué de mes expertises d'invertébrés, je plonge sur mes vases sur l'appui de fenêtre de ma chambre toujours remplis de n'importe quoi, verts et aqueux

    tout est bon d'ailleurs pour ces "poubellariums"... dès que j'ai un trop plein d'un récipient qui a contenu des macroinvertébrés, je vide le reste dans un vase etc...

    et j'observe sans chercher quoi que ce soit

    Et c'est rassérénant à souhait... tout ce monde qui bouge sans réfléchir aux questions humaines, explorant l'immensité de cette mare improvisée sans se lasser

    et on dirait que les piles ne sont jamais à plat... le microscope étant toujours prêt à recevoir l'hémocytomètre avec la goutte du précieux breuvage dont l'observation me détend autant qu'une heure de méditation zazen ou autre gymnastique pseudo spirituelle... La clé des songes est là: dans l'eau

  4. merci Patrice,

    En ce qui concerne la vie des protistes en eau douce ou salée, tu as sûrement dû lire pp24 et 25 les considérations anciennes concernant la possibilité pour beaucoup de protistes d'être

    rencontrés aussi bien en eau douce qu'en eau saumâtre. Ces considérations sont toujours d'actualité et même plus étendues.

    Comme dirait mon collègue, il en va de même pour les diatomées que l'on attribuait anciennement de façon pointue à des eaux pollués ou non polluées etc...

    il n'en est plus question aujourd'hui, les spectres de distribution s'élargissent de plus en plus et les fourchettes de définition et de qualification changent énormément

     

    Je ne vois donc pas pourquoi gruberia ne pourrait comme paramecium calkinsi, être rencontrée en eau saumâtre

     

    j'élimine pardileptus (pour son cytostome)et

    trachelius (pour la forme et ses macronuclei simple ou double ovoïde)

    resterait dileptus (quel genre) pour ses vacuoles contractiles en ligne dorsale et ses macronuclei divisés

    L'individu qui a servi pour l'illustration (j'en cherche d'autres dans l'échantillon de prélèvement) ne contient pas de chaîne monoliniforme de nuclei

    Cependant dileptus anser a une extrémité postérieure qui ne "colle" pas (plus effilée) avec l'individu observé

     

    je vais encore patienter quelque peu

  5. Ce qui m'interpelle c'est le péristome ou cytostome qui est bien représenté sur les images et la frange de cils sur le côté de l'extrémité antérieure

     

    je déposerai tout à l'heure une partie de la video très ralentie et assez courte qui illustrera bien les photos suivantes (prises de la video et donc moins explicites

    qu'avec un appareil photo dédié

     

     

    http://robindredi.free.fr/grubctct.jpg

     

     

    http://robindredi.free.fr/gc.jpg

     

     

     

    http://robindredi.free.fr/gc0.jpg

    http://robindredi.free.fr/gc1.jpg

  6. merci Patrice je vais coller ici d'autres photos et prospecter dans les directions que tu proposes

     

    Juste une réflexion concernant les lieux de vie

    ON trouve souvent des choses étonnantes dans ces mondes aquatiques et parfois la nuance est très faible entre une eau douce et une eau saumâtre

    Le fait que ce plan d'eau soit situé en hauteur sur un plateau, que de nombreux oiseaux y passent dont des migrateurs, on peut imaginer que certains microorganismes

    puissent être ainsi apportés (comme certaines larves de diptères qui voyagent sur les libellules par exemple) de milieux plus salins ...

    une réflexion semblable au sujet des euglyphes, au microscope électronique elles possèdent comme les diatomées des étuis d'une complexité extraordinaire

    où vont elles chercher la silice pour cela dans l'eau des tourbières par exemple

    ou encore paramecium bursaria tellement gonflée d'algues vertes... alors que dans son environnement on en trouve pas de ce type !

     

    je vais préparer les photos

    en attendant voila la fiche de amphileptus

    (vivant aussi bien en eau douce qu'en eau salée)

    http://rodredi.free.fr/amp.jpg

  7. L'image n'est peut-être pas assez explicative ? c'est vrai qu'on n'y voit pas vraiment les noyaux monolinéaires

    etc...

    Je pense après avoir encore consulté d'autres ouvrages que je suis en accord avec moi-même

    et j'opte donc pour Gruberia, je termine le clip et je le dépose

  8. Bonsoir
    je suis un peu dans l'expectative
    j'ai consulté protozoology pour identifier un semblable à spirosotomum
    mais cet organisme que je n'ai pas photographié mais filmé vivant (vous savez mon goût pour le mouvement et non pour les cadavres ou les endormis)
    ne présente pas de vacuole terminale et a très étrangement la forme de gruberia calkinsi sur la planche des spirostomums de protozoology
    Avant de mettre le titre sur le clip video, je souhaiterais avoir un coup de main quant à cette détermination
    Gruberia calkinsi vit en fait en eau saline or cet organisme a été prélevé dans des mousses croissant sur les parois d'un plan d'eau (j'ai fait l'échantillonnage pour observer les meridion circulaires etc...)du château de Modave en belgique et cette esu est de l'eau douce. Des carpes y vivent.
    Est il possible
    que ce soit non pas un spirostomum (pas de vacuole terminale contractil)
    mais gruberia qui normalement vit en eau saumâtre (sauf si je me trompe)
    merci

    sur la photo à droite le specimen qui mesure environ 400 microns
    et sur le détail de gauche l'extrémité

    http://rodredi.free.fr/grub.jpg



    The animal (Fig. 1) is long and straight, with an obtuse anterior
    end that is slightly curved toward the ventral side. The posterior end
    is more or less acutely pointed, and is frequently curved in the same
    direction as the anterior end.
    This general shape is maintained within certain limits. The body
    is slightly contractile, but the general shape is not altered when contrac
    tion occurs. However, some animals may be obliquely twisted on their
    longitudinal axes.
    The penistomial groove is quite long and extends posteriorly in a
    straight line to two-thirds of the total body length. It is a relatively
    deep and broad furrow that gradually sinks into the body. On one
    margin of the peristome there is a line of membranelles, and on the
    opposite margin is a row of cilia, which are longer than those which may
    be found in other parts of the body. Sometimes the posterior portion
    of the penistome may be obliquely twisted to one side.

  9. n'y a-il pas lieu au préalable d'une détermination de définir un peu plus exactement la qualité biochimique de l'eau ? (acide, eutrophe, calcaire, ferrugineuse etc..)

    -qui pourra déjà orienter la détermination- puisque les diatomées sont très spécifiques quant à leur relation avec la chimie de l'eau ?

    il est des diatomées que l'on ne trouvera jamais dans certaines eaux, à moins que je ne me trompe

    solito de solis

  10. Voilà que je dépose ici un lien qui est une référence

    le document téléchargeable gratuitement est un dossier pdf

    de l'Embarcadère du savoir de l'Université de Liège auquel j'ai participé

    Il s'agit pour une partie de ce dossier (à la page 9)

    d'une clé d'identification des diatomées à l'usage des enfants

    dans le but de les inciter à prendre attention de façon ludique et amusante à ces organismes si petits

    qui ne se trouvent en général pas dans la liste des cadeaux de fête

    http://www.embarcaderedusavoir.ulg.ac.be/calendrier2011/Dossierpedagogique2011.pdf

     

    corridalement

    solito de solis

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