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solito de solis

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Tout ce qui a été posté par solito de solis

  1. Elle possède des yeux à facettes tout à fait classiques ??? La mante de mer est dotée d’une des meilleures visions connues6, grâce à un système visuel des plus sophistiqués, si ce n'est le plus sophistiqué de tout le règne animal7. Les yeux bougent en pivotant indépendamment l'un de l'autre sur une amplitude offrant une vision à 360°. Chaque œil est composé de trois sections, qui ont chacune une pseudo-pupille indépendante. Leurs fonctions étant similaires à celles des pupilles humaines, elles permettent à l’animal de réaliser une triangulation de l'objet visualisé, et de connaître avec précision sa distance et sa profondeur, en n'utilisant qu'un seul œil : une cornée en trois bandes donne à chaque œil une vision tridimensionnelle, en relief. Les yeux sont également particulièrement développés pour voir la lumière polarisée circulairement, en la convertissant en polarisation linéaire2,8. Cela permet notamment aux squilles de communiquer avec leurs congénères en produisant elles-mêmes de la lumière polarisée. Certaines espèces très territoriales peuvent ainsi indiquer à leurs semblables que leur cachette est occupée, ce qui permet d'éviter une confrontation9. La capacité des squilles à voir les couleurs est tout à fait exceptionnelle : chaque œil (ommatidie) dispose de 16 cônes[réf. nécessaire] ; l'ensemble des cônes utilise douze photopigments (contre trois pour l'œil humain, et quatre pour les oiseaux)10 ; chacun de ces photopigments analyse les couleurs dans une gamme différente de longueurs d'onde2, y compris la lumière ultraviolette jusqu'à une longueur d'onde de 300 nm (en revanche ils ne semblent pas sensibles aux infrarouges). Enfin, cet animal peut facilement détecter la lumière fluorescente11. L'information visuelle provenant de la rétine semble être transformée en nombreux trains de signaux parallèles menant dans le système nerveux central, réduisant considérablement la complexité de l'analyse des signaux (wikipedia)
  2. Hello au sujet de la vision et des systèmes optiques en tant qu'outils extérieurs de perception de la lumière , il existe un ouvrage extraordinaire qu'il faut lire même s'il est très matérialiste, extrêmement bien documénté. Il s'agit du livre récent de Ed Yong, Un monde immense IL y a deux chapitres sur la vision dans le monde animal et il apporte des informations très intéressantes quant aux structures oculaires telles que Dominique a pu les interprétées au cours de ses observations. IL y a évidemment des détails qui échappent aux dissections et aux coupes mais qui relèvent de l'observation des sujets in vivo. Les coupes histologiques ne sont que des artefacts de ce que la nature utilise tout autrement.Sont citées les quatre formes de rétines et les doubles cristallins etc... Il y a entre autres, un article substantiel sur les yeux de ce crustacé Mantis Shrimp ou ODONTODACTYLYS SCYLLARUS qui sont constitués de beaucoup d'unités séparées et dont l'oeil est séparé en troi sections: deux hémisphères séparés par un faisceau central et 11 photorécepteurs ! (lire les travaux de Marshall et Tom Cronin, de Nicholas Roberts et Martin How) l'Odontodactylus scyllarus aurait une vision dodecachromatique ouvrage de Ed Yong est à lire absolument car il bouscule tout comme son ouvrage précédent "Je contiens des multitudes" qui approche la vie bactérienne !!! https://www.fr.fnac.be/a18332414/Ed-Yong-Un-monde-immense
  3. @Dominique une de plus, de tes interventions magiques, riches et bien documentées, merci Une question se pose parce que je ne vois pas cela sur la video qui est elle aussi très bien construite. Tu parles de contraction cardiaque, il s'agit bien du coeur central ou bien des trois coeurs qui se contractent synchroniquement ? Parce que ce n'est pas ou je ne l'ai pas vu dans la video. merci SDS
  4. Bravo Dominique (entre parenthèses, le prix des Litchis de Madagascar sont à ce jour à 18 euros du kilo en région parisienne) J'espère que cela ne t'a pas coûté autant en fruits qu'en plaisir de l'étude. cordialement SDS
  5. solito de solis

    Thymus Ris de veau

    @id Dominique, bravo pour cette expertise et une idée culinaire prochaine Et en renforçant le système immunitaire qu'il faut rappeler être double (inné et acquis) on incite l'environnement à créer des pathogènes encore plus puissants. Car, l'influenza qui nous fait tousser et prendre le lit deux ou trois jours, a tué combien de mes frères amazoniens ? Alors que je peux le jurer, ayant vécu avec les Yanomamis, leur système de vie (dans les années 80) était encore bien ancré dans la relation chiasmatique individu/environnement avec une hygiène différente de celle du parisien. Le pathogène est une réponse environnementale au groupe d'individus qui l'incitent à agir. Le hic de l'immunité de l'humain contemporain, c'est qu'il n'a plus une vraie niche écologique et qu'il y a un brassement de pathogènes rapide et sans contrôle C'est la globalisation. Et non un choix de vie. La globalisation est un ordre mondial imposé. cordialement SDS
  6. @Dominiqueintéressante exposition au sujet des gastéropodes Il était notoire de le stipuler, vu qu'il existe des enroulements sénestres (vers la gauche) Les Physes par exemple, très communes en eau douce sont sénestres. On peut facilement par le sens de rotation ne pas les confondre avec les Lymnées Puis il y a parfois des changements de sens de rotation par le code génétique https://scienceetonnante.com/2011/01/13/senestres-les-escargots-qui-tournent-a-gauche/ Une question que d'emblée je me pose et je te pose est celle-ci Certains gastéropodes dans la sous-classe des Prosobranches se retranchent dans leur coquille en utilisant un opercule Comme par exemple Pomatia elegans Cet opercule est-il de même nature que la coquille ? Procède-t-il des mêmes mécanismes de fabrication ? merci SDS @Dominiqueintéressante exposition au sujet des gastéropodes Il était notoire de le stipuler, vu qu'il existe des enroulements sénestres (vers la gauche) parmi la gent aquatique. Les Physes par exemple, très communes en eau douce sont sénestres. On peut facilement par le sens de rotation ne pas les confondre avec les Lymnées Puis il y a parfois des changements de sens de rotation par le code génétique https://scienceetonnante.com/2011/01/13/senestres-les-escargots-qui-tournent-a-gauche/ Une question que d'emblée je me pose et je te pose est celle-ci Certains gastéropodes dans la sous-classe des Prosobranches se retranchent dans leur coquille en utilisant un opercule Comme par exemple Pomatia elegans
  7. au sujet des "clés" un de mes ex-collègues me répond à une invitation de créer une clé pour les diatomées avec lui l'éminent expert... oui, vivement le retour du passé, après l'extinction de la modernité SDS
  8. @JM Evidememnt, au premier abord on peut sentir la différence entre l'eau d'une flaque, d'une mare ou d'un petit lac face à la mer ou aux océans... mais je ne vois pas trop de différence malgré tout, car les facteurs qui influencent la flaque qui en réalité est continue avec l'humidité ambiante dans l'air, dans la terre et qui n'est pas plus discontinue que le littoral marin ou les abysses sont tout aussi multiples et inconnus. On peut par exemple évaluer la présence des rotifères dans les mousses d'un arbre, à son pied, puis au milieu de sa hauteur puis plus haut et se rendre compte qu'il y a des gradients, tout comme dans un même bosquet, il y aura des gradients de distribution de l'orée à l'intérieur du bosquet, selon les arbres et leur âge etc... JE pense que l'écologie doit "penser" à deux niveaux... au niveau très local, ponctuel, restreint, microscopique et au niveau plus global... simultanément... tout en sachant que les deux resteront très flous mais qu'ils se connaissent et s'influencent. Sans pour autant que nous puissions connaître, en tant qu'intelligence humaine, tous les tenants et les aboutissants de ces continuités Nous ne faisons qu'interpréter des moments. cordialement SDS
  9. Merci beaucoup, j'ai demandé à l'auteur (décédé) via une institution, une copie pdf du document L'image concernant un extrait de la bibliographie renseigne à la lecture beaucoup d' auteurs concernés par l'Irlande, les îles Britanniques, le Nord de l'Europe, Il nous manque énormément de manuels "locaux" A la limite je pourrais même dire qu'il serait bon pour une écologie "saine" d'établir un atlas ou un manuel par région dans le temps, voire même par point d'eau, toujours avec le temps en considération (sur une année modèle par exemple) Et dans la mesure où les populations d'insectes disparaissent... il est peut-être temps Il suffit d'observer la variation de l'image d'une Daphnie en un point d'eau en fonction de la température de l'eau (de la saison) et des variations biochimiques de l'eau pour se rendre compte combien les patterns et les références ne sont valides que par moments et souvent "à l'à peu près" bien que d'une manière générale, on peut avoir une très bonne idée de ce que l'on observe. Par exemple, les cours d'eau de Haute Ardenne, en certains endroits sont très riches en hydroxydes ferriques qui colorent les spécimens et modifient grandement leurs couleurs, les rougissent et les noircissent parfois même Ce qui est alors typiquement "local" et peu représenté dans les manuels de vulgarisation. L'écologie bien qu'elle se doit d'être globale commence sans aucun doute par une écologie locale, très locale même... jusqu'à la mare dans le jardin. cordialement SDS
  10. @JMC Cette clé est-elle destinée à des régions spécifiques aux UK ? Pourrait-on avoir une image de la table des matières svp ? merci Brian Moss en musique
  11. Adddendum En ce qui concerne les bactéries, on peut penser que cet organe "interstitiuml" serait le périplasme Le périplasme est l'espace compris entre la membrane interne et la membrane externe d'une bactérie. Représentant environ 20 % du volume total de la bactérien mais encore difficile à étudier a la consistance d'un gel (comme se présente pense-t-on l'eau dans toute cellule: les clathrates: eau polymérisée) et est empli de protéines et de peptidoglycanes Le périplasme est un lieu très important d'un flux continuel de macromolécules, il est le lieu d'échange entre intérieur et extérieur de la bactérie. La vie est l'interaction entre intérieur et extérieur. faut être fort pour réaliser des coupes dans des bactéries !!!
  12. @Dom, bonsoir, je vous cite Oui, certainement, si tout organe est entouré par cet interstitium et qu'il n'est pas mis en évidence et qu'on s'en fout quelque peu parce que ce que l'on cherche n'est pas localisé près de ce tissu alors l'histologie restera telle, mais patientons, quel est le lien entre ce tissu-organe et la vascularisation ? Quels sont les canaux, les circuits, l'architecture de cet organe qui comme les fascias se trouve partout et dont les pulsations sont les rythmes internes des muscles, des os, du mésentère, de la dure-mère etc... sauf que non, disposez-vous donc chez vous un microscope confocal ? Je ne peux nier que l'histologie nous a donné à connaître et reconnaître indiscutablement des tissus des organes et leur position dans le corps et leurs anomalies et leurs lésions et leurs réponses c'est évident et là on ne peut que saluer au passage tous les histologistes qui ont contribué à l'étude des organismes MORTS car... si nous réfléchissons un tant soit peu... de la bactérie au métazoaire et organismes encore plus complexes, les membranes cellulaires permettent un échange RECIPROQUE entre intérieur et extérieur Cet échange est le flux du vivant. Et l'histologie, preuve en est dans la non-considération de l'importance de ce tissu-organe ne s'est jamais penchée que sur des corps MORTS c'est à dire dont l'échange avec l'extérieur est fermé, terminé, clos, comme si nous avions là une image correspondant à la VIE Et selon moi, il n'en est rien. Et donc, l'utilisation de techniques plus à même d'observer les cellules VIVANTES permettront de comprendre, je pense, un peu plus correctement la vie organique Mais je conçois que nous avançons dans les savoirs (pas dans les connaissances) et que nous avons dû passer par l'étude des MORTS pour croire comprendre le VIVANT et tirer des conclusions souvent très hâtives mais alors indispensables pour que la médecine conserve son attitude plénipotentiaire sur ceux qui demandent de l'aide. C'est comme les frustules des diatomées... c'est effectivement esthétique ou joli, plein de charme, d'ingéniosité naturelle... mais de là à comprendre la vie d'une diatomée en observant son frustule même en haute définition, c'est justement ce que je pense être s'arrêter au début du chemin. Qu'en pensez-vous ? Bien à vous SDS
  13. @Microscopistes et chirurgiens. Il y a quelques années déjà mais maintenant, on ne peut plus l'ignorer, un fluide interstitiel qui se glisse dans des cavités qui entourent tous nos organes principaux, ainsi que sous l'épiderme et qui est à l'origine de la lymphe est mis en avant comme important dans la propagation des cellules cancéreuses Les coupes microscopiques traditionnelles après le traitement des tissus à observer par divers fixateurs et colorants (je n'énumère pas ici la liste qui peut être longue selon ce qui veut être mis en évidence) ne laissent aucune place à l'observation des cellules de cet organe (à discuter) qui porte le nom d'INTERSTITIUM. Les lames témoins d'un tissu risquent donc d'être à l'avenir quelque peu différentes si elles passent par les techniques adéquates et la microscopie confocale https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/corps-humain-interstitium-nouvel-organe-corps-humain-70695/ Cet article est récent, mais le sujet est sur la table des échanges scientifiques depuis déjà quelques années. Un autre http://www.maxisciences.com/organe/les-scientifiques-pensent-avoir-decouvert-un-nouvel-organe-dans-le-corps-humain_art40543.html Et plus sérieux encore et en anglais https://www.nature.com/articles/s41598-018-23062-6 Il remet en question beaucoup me semble-t-il la validité des lames que l'on peut acheter ou que l'on peut conserver et qui n'ont pas tenu compte de l'existence de ce tissu vivant liquide qui est en constant échange avec le plasma et la lymphe car les solvants et les fixateurs détruisent les cellules interstitielles. Non seulement cet interstitium existe pour l'humain mais il se pourrait qu'il existe aussi pour tous les animaux qui possèdent une ou des membranes. Et pourquoi pas les microorganismes et les végétaux ? Alors vos coupes ? Comme indiqué l'interstitium sous la couche du derme de la peau est la couche rose clair au bas de l'image
  14. Un sitar de qualité très moyenne pour jouer de la musique indienne coûte à Amsterdam environ 600 euros A Chennai, j'en achète un bon pour maximum 100 euros. Le salaire mensuel moyen d'un ouvrier à Chennai est de 130 euros. Le salaire journalier en Inde est en moyenne de 3.36 euros Mais il faut être sur place pour évaluer l'objet, c'est mieux. Il n'est rien qui ne soit achetable en Inde. Lorsque j'y serai, je ferai signe.
  15. Celui-ci est à 167 euros https://www.indiamart.com/proddetail/rotary-precision-senior-microtome-9402384973.html Tout paysan indien quasi analphabète possède son microtome manuel, pour couper les légumes en 4 Mais vaut mieux être sur place pour évaluer la qualité
  16. En Inde, et neuf pour 125 euros Chouette, j'y retourne bientôt
  17. @Pier Je suis fasciné par ces photos, mais je m'interroge encore sur ces "perles" Que sont ces perles sur un frustule ? Des ocelles, des porelles ou des processus ? Sait-on leur utilité pour la cellule ? merci SDS
  18. merci et magnifique alors... si quella Surirella spiralis (verzione italiana) possède cette caractéristique Quel est le nom de cette variante ? Surirella spiralis Kützing ? On dirait un métissage de S. ovata ovalis et S. spiralis J'ai vu sur le web une image au microscope électronique qui offre une vue similaire à celle que tu as composée Mais sincèrement ton image montre une telle symétrie selon centrale qu'il m'est difficile d'assimiler cette diatomée à celles qui sont disponibles visuellement sur le web Cela doit être une autre sans doute, inconnue ou encore perdue dans des manuels pour experts. Il est vrai en outre que les tourbières ici regorgent de cette diatomée Surirella, mais elle n'a pas ces caractéristiques. ( ) Cela n'enlève rien à ton art. cdlt et bonne journée SDS
  19. @Pablo me permets-tu d'être critique, malgré le travail que tu as offert en partage et le résultat qui est impressionnant ? J'ai souvent croisé cette diatomée et je l'ai filmée quelque fois pendant qu'elle se meut dans l'espace disponible avec la difficulté que tu connais et qu'Helicon essaie de résoudre c'est à dire qu'il est impossible de la voir dans son entièreté d'aussi près, avec autant de détails parce que les profondeurs de champ varient en permanence avec le dessin du volume de cette Surirella , quelque peu ruban de Môbius Sur la photo que tu présentes, il y a au moins deux endroits qui sont insupportables = la rupture presqu'à 90 ° du pourtour des frustules Tu peux regarder se mouvoir cette diatomée, tu ne verras jamais cet angle et encore moins la rupture que l'on aperçoit J'ai entouré ces points, avec respect sur une reproduction de ta photo. Cela sans doute est impossible à résoudre, sinon en jouant avec Toshop... Désolé pour cette intervention qui ne modifie pas l'admiration que j'ai pour l'engouement que tu peux avoir pour tes photographies. cdlt SDS
  20. dans ta présentation du sujet, tu ne parlais pas de cette structure interne, j'ai donc pensé d'abord cingulum, puis j'ai compris que c'était juste une erreur typographique...
  21. Les chambres sont bien dans la structure interne de la valve, non ?
  22. @P Tu parles du cingulum ? OU bien cette diatomée n'en possède point ? SDS
  23. j'en vis une flâner par ici encore vivante...
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