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Dominique Voisin

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Tout ce qui a été posté par Dominique Voisin

  1. AUDI Aulacoseira distans (Ehrenberg) Simonsen Synonymie : Melosira distans (MDIS) Références : Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.32 f.29 : 1 - 23 Famille : Centrophycidées Caractéristiques : Diamètre : 4 -20 µm Hauteur : 3,5 - 8,5 µm Petites aréoles, cylindre avec petites épines. Rapport Hauteur/Diamètre inférieur à 1 µm. Ecologie : En eaux acides
  2. ASAT Achnanthes subatomoides (Hustedt) Lange-Bertalot et Archibald Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.24 f.14: 1 - 10 Famille: Monoraphidées Caractéristiques: longueur: 6 - 15 µm largeur: 3,5 - 6,5 µm 28 - 40 stries / 10 µm Ecologie: Espèce indicatrice des eaux oligosaprobes.
  3. AMMO Amphora montana Krasske Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.349 f.151: 18 - 27 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 9 - 25 µm largeur: 7 - 10 µm 27 - 36 stries / 10 µm au centre Ecologie: Espèce ubiquiste.
  4. ALAU Achnanthes lauenburgiana Hustedt Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.26 f.14: 27 - 34 Famille: Monoraphidées Caractéristiques: longueur: 4,5 - 17 µm largeur: 3 - 6 µm 24 - 28 stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste.
  5. ACON Achnanthes conspicua A. Mayer Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.28 f.16: 22 -33 Famille: Monoraphidées Caractéristiques: longueur: 7 - 16 (20) µm largeur: 4 - 6 (7,5) µm 11 - 16 stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste mais peu fréquente dans les eaux alcalines.
  6. ACLE Achnanthes clevei Grunow var. clevei Synonyme : Achnanthidium clevei (ACCL) Taxon apparié : Achnanthes clevei var. rostrata (ACRO) Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.35 f.21: 10 - 17 Famille: Monoraphidées Caractéristiques: longueur: 8 - 32 µm largeur: 4,5 - 10 µm 16 - 27 stries / 10 µm Ecologie: Généralement en eaux stagnantes ou en cours d'eau lents.
  7. ABIO Achnanthes bioreti Germain Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.19 f.12: 1 - 19 Famille: Monoraphidées Caractéristiques : longueur: 10 - 30 µm largeur: 5 - 10 µm 22 - 28 (32) stries / 10 µm Ecologie: Vraisemblablement ubiquiste. Généralement en zones froides et tempérées.
  8. AAMB Aulacoseira ambigua (Grunow) Simonsen Synonymie : Melosira ambigua (MAMB) Références : Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.25 f.21 : 1 -16 Famille : Centrophycidées Caractéristiques : Diamètre : 4- 17 µm Hauteur : 5 - 13 µm Petites aréoles, cylindre sans piquant Ecologie : Espèce ubiquiste et souvent avec Aulacoseira granulata dans les eaux eutrophes.
  9. GTRU Gomphonema truncatum Ehrenberg Références: Krammer & Lange-Bertalot 1986 p.369 f.159: 11 - 18 Famille: Naviculacées Caractéristiques: longueur: 13 -75 µm largeur: 7 - 17 µm 9 - 12 stries / 10 µm Ecologie: Espèce ubiquiste. Elements de détermination: Valves hétéropolaires le plus souvent en massue, valve à tête très arrondie, stries avec une seule rangée d'alvéoles
  10. FULN Fragilaria ulna (Nitzsch.) Lange-Bertalot var. ulna Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.143 f.122: 1 - 8 ; f.124: 1 - 2 Famille: Araphidées Caractéristiques: longueur: 27 - 600 µm largeur: 2 - 9 µm 7 - 15 stries / 10 µm Ecologie: espèce ubiquiste, présente en masse par endroits. Eléments de détermination: Araphidées, formes longues, pseudoraphé bien visible, aire centrale marquée
  11. FCVA Fragilaria capucina Desmazieres var. vaucheriae (Kützing) Lange-Bertalot Références: Krammer & Lange-Bertalot 1991 p.124 f.108: 10 - 15 Famille: Araphidées Caractéristiques: longueur: 25 - 80 µm largeur: 4 - 5 µm 9 - 14 stries / 10 µm Ecologie: Amplitude écologique apparemment étendue. Eléments de détermination : Araphidée, forme courte, pseudoraphé bien visible, aire centrale unilatérale
  12. Bonsoir Stephane, Bon si tu as des contacts avec le CEMAGREF de Bordeaux et Michel Coste, je pense que tu cotoies le Must en matière d'IBD et nous n'avons sans doute pas grand choses à t'apprendre mais c'est plutôt à toi de nous en conter... Ceci étant dit, je suis près à être en contact avec toi de façon plus personnelle étant assez attiré vers les problématiques de l'IBD, les questions que tu poses me semblent assez pointues pour que les réponses passent tout simplement par nos propres expèrimentations il y a par exemple certainement des incidences liées à la présence / absences de ripisylve mais c'est bien pour cela que la notion de "station" est définie dans l'IBD comme étant de 10 fois la largeur du lit étudié afin de limiter les phénomènes d'ombrage sur une partie du cours d'eau, cela mériterait une petite étude de prélèvement sur des substrats proches mais avec des conditions d'éclairement différents.... à ma connaissance il n'y a aujourd'hui pas de réponse à cette question et l'étudier serait sans doute une avancée dans la connaissance des paramètres qui font varier l'IBD. concernant la détermination il est évident que la flore de Germain est une base interessante mais enormément de taxon ont changé de noms... dans la révision de l'IBD de 2006 on estime que l'evolution de la systématique a conduit au renouvellement de 40% des dénominations de taxons retenus en 2000 !!! donc par rapport à un ouvrage de 1981 !!! Le Süsswasserflora von Mitteleuropa de Krammer et Lange-Bertalot est certainement plus précis mais le prix des 4 tomes sur les Bacillariophycaee est vraiment prohibitif. Personnellement, bien que possedant ces ouvrages, je replonge dans les publications du CEMAGREF pour affiner les dénominations et j'attend avec impatience de nouvelles pour tenir compte des évolutions taxonomiques. procure toi si tu ne l'as déjà le CDRom Tax'IBD pour l'identification rapide, il comporte en plus une feuille de calcul Excel pour le calcul de l'IBD le Guide de l'utilisateur est aussi une base dont je me sert souvent tant pour la détermination que pour la mise en oeuvre de l'IBD, tu peux le trouver sur le site du CEMAGREF http://cemadoc.cemagref.fr/exl-doc/pub/200...PUB00008265.pdf Attention ça fait 60 Mo pour le x100 je ne vois pas ce qui serait mieux à part le microscope electronique pour la détermination au niveau de l'espece !!! au dela, la qualité intrinseque de la lumière pose les limites du grossissement... au plaisir de te lire Dominique
  13. Bonjour Stephane, Là tu touches à mon dada... j'ai certainement plein d'infos qui pourrait t'interesser on verra ça plus tard.... Un des problème de l'IBD c'est qu'il faut être en capacité de reconnaitre les 209 taxons référencés et même plus pour les taxons apairés au niveau du genre, il y a rarement de problème en revanche au niveau de l'espece et des variétés là ça se corse, la distinction se fait quelque fois sur d'infimes détails.... la différence d'autoécologie des différents taxons peut être telle qu'on réfléchis aujourd'hui à l'ouverture de l'IBD à plus de 400 taxons afin de réduire les marges d'erreur d'appréciation. Tous ceci pour dire qu'une extrème qualité d'identification est impérative pour avoir des résultats significatifs et réelement corellés à une des sept classes de qualité de l'eau étudiée ce qui implique d'une part une documentation sèrieuse et d'autre part un matèriel performant. le calcul de l'IBD se faisant sur la lecture d'au moins 200 frustules, il faut passer quelques heures à observer et identifier pour effectuer le comptage, le coté ergonomique du microscope doit donc être particulièrement pris en compte, le binoculaire est quasiment indispensable. Il est inutile de soigner particulièrement sa gamme d'objectif sauf concernant le x100 qui doit être le plus qualitatif possible. Tous les comptages doivent être faits au x100. Si le budget le permet, le contraste de phase est souvent très pratique (toujours au x100) pour différencier deux taxons proches, le mieux étant bien sur le contraste interférentiel, mais là on ne joue plus dans la même cour.... Le lien donné par Michel montre un matèriel tout à fait correct pour cette utilisation mais bien sur il y en a bien d'autres... Pour le Naphrax, il semble qu'il n'y ait plus que Brunel en Angleterre qui en fournisse, ils vendent par correspondance sans problème Au plaisir de te lire Dominique
  14. Bonjour Sébastien, Bonne année aussi à vous... 2008 commence par de sacrés projets on dirait !!! Je ne sais pas à quel grossissement vous avez besoin d'explorer vos frottis, mais je parirais bien sur une recherche de bactérie et donc au x100 de bonne qualité à priori, ce qui ne vous met pas en position très simple, peu de budget et des besoins importants.... Il me semble qu'un microscope simple monoculaire à mirroir du type PCB avec une toUcam devrait faire l'affaire, mais ce n'est que mon avis. allez faire un tour sur le site http://www.microscopies.com/ dans un premier temps ça devrait vous éclairer un peu Voyons ce qu'en pensent mes petits camarades.... Cordialement Dominique
  15. Bonjour Ludo, le diiodomethane a un indice de refraction d'1,74, je suppose donc que tu cherches un milieu du même genre d'indice...? Mais que l'on soit bien d'accord sur les termes : Qu'est ce que tu appelles un liquide d'immersion ???? c'est bien pour un objectif à immersion n'est ce pas ?? Je ne sais pas personnellement ce que c'est que du SF10... merci d'éclairer ma lanterne à moi.... Qu'est ce que c'est que cet objectif qui est calculé pour une immersion à liquide haut indice ???? En principe le liquide à immersion est marqué sur les objectifs.... W, oil, gly..... qu'est ce qui est marqué sur le tien Cordialement Dominique
  16. Bonjour Visiteur, L'idée semble en effet interessante, mais que d'investissements pour un tel résultat !!! Déjà il serait utile de savoir quel grossissement serait nécéssaire, en fait quel champ devrait être numérisé... puis tenter de calculer quel couple objectif / taille de capteur serait utilisable... pas si simple tout ça !!! ça mérite reflexion, mais ça me parait compliqué Cordialement Dominique
  17. Bonjour visiteur, Je me suis autorisé une petite retouche de tes images... Je n'y connais pas grand chose non plus, mais je vais jetter un oeil dans mes bouquin. Cordialement Dominique
  18. Proche de Caloneis alpestris, C.obtusa s'en distingue par ses extrèmités capitées, pour le reste elle est quasiment similaire et on la trouve dans les mêmes milieux alpins On observe au centre une formation en croissant très nette qui est caractéristique d'alpestris et d'obtusa Les stries sont paralleles au centre et légèrement radiantes aux extrèmités. C.alpestris et considérée par Germain comme rare et il ne cite même pas C.obtusa le prélèvement à été réalisé dans un lac tourbeux de haute montagne des Alpes (05) vers 2500 m lors d'une randonnée dite du "lac de l'ascension" Cordialement Dominique
  19. Salut Olivier, Pour les souches, Amphora et Nitzschia semblent être les plus productives selon mes lectures, mais personnelement, je constate plutôt ce genre de production majoritairement chez Craticula. Les lipides semblent en effet être des stocks d'énergie, le phénomène est diversement commenté par les expèrimentateurs, mais la carence en azote semble être un élément déterminant. Certains parlent de stockage, d'autre de produits métaboliques que la cellule ne sait pas éliminer, pour certains elle précède la mort de la diatomée et est révélatrice d'un mauvais "état de santé".... je crois qu'il y a encore beaucoup à étudier là dessus. Cordialement Dominique
  20. Salut Chris, C'est justement ce qui coince un peu dans le développement de ces techniques... tant qu'on a des usines qui balancent plein de CO2 on peu nourrir les diatomées, mais si on arrive enfin à être "propre" on ne pourra plus nourrir les diatomées !!! c'est le serpent qui se mùort la queue amitiés Dominique
  21. Bonjour à tous, La possibilité de faire du biocarburant avec des algues microscopique, n'est pas très nouvelle et les recherches s'intensifient en ce moment... les energies renouvelables sont dans l'air du temps. avec des taux de concentration de lipide pouvant atteindre les 80% en cas de "stress" (manque de nutriment semble t il), les diatomées semblent être les championnes de la production oleagineuse... Il semblerait qu'une simple préssion pour extraire les lipides donne une consistance proche du gazoil et quasiment utilisable tel quel Une petite image d'une Craticula cuspidata qui illustre bien la capacité de production hors du commun de ces algues, toutes les gouttes internes au frustule que vous voyez sur l'image sont des lipides... donc du bio carburant en puissance
  22. Que faut-il observer sur une diatomée vivante ? Il est tout naturel qu’un microscopiste débutant se trouve dés ses débuts confronté à ce type de question… déjà, il a réussit à déterminer que ce qu’il voit au travers de son microscope est une diatomée, c’est bien : la couleur, la forme globale, la taille, la lente locomotion, sont des pistes qui amènent déjà sur le terrain des diatomées, maintenant pour aller plus loin et bien avant de sortir l’eau de javel et tout l’attirail nécessaire à la fabrication de lames définitives, vous trouverez ici quelques conseils pour savoir au moins quoi regarder afin de pouvoir se lancer sur une piste de détermination au moins au niveau de genre. Face valvaire ou connective…. La toute première question à se poser, c’est : Quelle est la face que j’observe ? En effet, les diatomées on la fâcheuse manie de ne pas toujours se présenter sur la face la plus « académique », comme vous le savez, les diatomées sont faites comme des boites à camembert avec un dessous, un dessus et un coté on dira qu’elles sont composées de deux faces principales : la face valvaire (le dessus ou le dessous de la boite) et la face connective (le coté…). Généralement ce sont les valves qui portent les stries, la face connective étant souvent plus « lisse » Comme la détermination des diatomées se fait généralement avec la lecture des stries de la face valvaire, il est très important de pouvoir disposer de cette vue. Pour l’obtenir si ce n’est déjà le cas, il suffit de bouger légèrement la lamelle pour provoquer un tsunami microscopique entraînant une rotation de la diatomée, avec quelques essais, on arrive à l’avoir sur la « bonne » face. Attention de faire cette opération sous un x4 ou un x10 maximum, car on perd vite le sujet qui s’enfuit hors du champ de vision. Maintenant, il va falloir faire un éclairage très oblique pour chercher à mettre en valeur les ornementations de la valve face à vous, c’est la condition indispensable à un début de détermination. Repérez les éléments clefs : la forme générale, le raphé, la forme du nodule central, la direction des stries dans les différentes parties de la diatomée…etc. N’oubliez évidement pas le principal : lieu de prélèvement, taille du sujet, objectif, microscope, moyen de prise de vues…etc. Cherchez aussi les détails même s’ils vous semblent anodins. Quelques pièges… Evidement, quand on pose une règle, il faut toujours des exceptions… Exemple Diatomas : chez cette diatomée coloniale, les frustules sont attachés par leurs valves, donc impossible de les trouver en face valvaires, mais la forme est si caractéristique, qu’il est difficile de se tromper (attention toutefois à ne pas la confondre avec Tabellaria). D’une façon générale, chez les diatomées coloniales ce sont les faces connectives qui sont visible, mais ce n’est pas très important car c’est la forme globale de la colonie qui va permettre une identification : Melosira, Asteronella, Synedra, Tabellaria, Bascillaria … Et ici Chaetoceros. Les marines : Difficiles chez les Biddulphiales de reconnaître les valves et les ceintures connectives… Surirella : Il n’y a généralement pas trop de doute sur le genre, il faut simplement avoir déjà vu les deux faces pour bien la reconnaître, mais la difficulté ce sont pour les diatomées très volumineuses et « tordues » à la façon d’une Surirella spiralis ou d'une Campylodiscus. Encore une exception : pour les Nitzshia sigmoïdes, c'est la face connective qui va nous donner sa forme caractèristique, ne cherchez pas la face valvaire, elle ne vous donnerait que de mauvaises indications
  23. Salut à tous, Je suis à la recherche de documentations sur le LABOPHOT 2 de chez NIKON quelqu'en soit la langue... est ce que quelqu'un aurait quelque chose ???? amitiés Dominique
  24. Trouvé dans l'Eure, ce beau spécimen de Campylodiscus noricus ne semble exister que sous sa forme variété hibernica. C'est une diatomée très en volume qui a nécéssité une douzaine de vues compilée sous CombineZM, elle se présente globalement comme une selle de cheval et est présentée ici sous sa vue strictement valvaire. valve sensiblement circulaire côtes espacées 10 à 20 en 100µm toutes radiantes vers le centre et portant des ponctuations sur leur bords, le centre est irrégulièrement ponctué. C'est une espèce considérée par Germain comme peu courante dans les rivières et ruisseaux à l'état benthique, elle se trouve pourtant en grande quantité dans l'Eure.
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