Bonjour, Je suis désolé, mais la description va être un peu longue ! Effectivement, comme tu le precise, il y a globalement 2 solutions pour les microscopes en 160-170-210mm: Soit les prismes de wollaston (ou autres, il existe plusieurs techniques), sont placées dans l' objectif (Leitz), soit entre l' objectif et le revolver (nikon type optiphot, olympus), mais aussi dans un porte filtre du revolver (Zeiss photomic) voir meme avec un changement de revolver qui permet l' introduction des filtres (nikon labophot, optiphot 2). Avant toutes choses il faut evidemment disposer de filtres polarisants. 1er : quelque soit le type precedemment cité, il est indispensable d' avoir les prismes specifiques pour chaque type d' objectif au niveau du condenseur. Tres generalement, 3 prismes : le 10-16X, le 20-40X le 60-100X (je dispose de la tourelle avec les prismes leitz à ce niveau, c' est la meilleure affaire que j' ai fait sur Ebay, la personne qui le vendait ne savait pas ce que s' était) Ces prismes servent à séparer le faisceau de lumiere ( dirigé dans un plan) en 2 faisceaux plans perpendiculaires l' un par rapport à l' autre et legerement déphasés. Plus le grossissement de l' objectif qui lui est attribué est important et plus le déphasage doit être faible (rapport avec l' O.N de l' objectif). Si on place un prisme 10X avec un objectif 100, on se retrouve avec un leger flou dût à une superposition d' image venant des 2 faisceaux "trop écartés". Si on fait l' inverse, on observe pas le DIC. 2eme: Chaque prisme "analyseur" situé au dessus de l' objectif sert à recombiner ces 2 faisceaux déphasés en 1 seul qui interfere. Donc en toute logique chaque objectif devrait avoir son prisme analyseur propre. Mais, en disposant d' une gamme de prisme de wollason ou nomarski assez large, on arrive à trouver un prisme unique qui recombine les 2 faisceaux de façon "optimale" pour tous les objectifs. Mais j' ai préféré choisir le prisme qui me donne le meilleur résultat pour le 20-40X. Je considere que le 10X est peu important car les contraste sont souvent bon, et le 100X est un objectif que l' on utilise peu. Mais cela marche sur tout les objectifs. Et meme sur les 5 objectifs, sur le revolver, 3 sont en contraste de phase : donc autre avantage, je n' ai pas besoin d' avoir 2 fois chaque objectif ( 1 en ph et un en DIC) Le Dialux 20-22 et le Laborlux S se pretent bien à cette technique, car ils disposent de ce porte filtre qui se trouve entre le revolver et la tete. Par contre Hormis pour les microscopes avec objectifs à l' infini, ou le prisme peut être placé n' importe ou, le prisme des 160-210 doit être, théoriquement, placé au plus prêt du plan focal de l' objectif (comme l' anneau de phase pour le ph). J' ai comparé le positionnement du prisme objectif en le plaçant entre l' objectif et le revolver, et la technique que j' utilise, je n' ai remarqué aucune amélioration :blink: En conclusion, suivant mes petites experiences, l' utilisation de prisme analyseur specifique à chaque objectif ne sert qu' a optimiser le resultat du DIC, mais n' est pas un necessité absolue (il ne faut pas mettre n' importe quoi non plus!) Je ne considere pas avoir le systeme qui donne le meilleur des resultats sur le DIC, mais ça marche. Avant sur mes autres microscopes j' utilisais depuis bien longtemps " la Fleche de Mathias", qui est une tres bonne technique à peu de frais, mais on n' a pas les nuances de couleurs et on perds de la resolution. Suivant comment on place le prisme analyseur et le filtre polariseur on peut avoir : Le Dic "evidemment", un pseudo "fond noir", et un Rheinberg, un veritable arc en ciel ! Cordialement J-M