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Jean-Marc Babalian

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Tout ce qui a été posté par Jean-Marc Babalian

  1. Je tiens à préciser que, comme quand on regarde de très bonnes photos de cratères de la lune, parfois on les vois en "cratères" et parfois en "bosses". Suivant le positionnement de l'image, le cerveau n'interprète pas toujours de la bonne manière. JM
  2. Bonjour Pierre, Je pense comme Claude, que les traitements et stacking doivent effacer une bonne partie des détails au profit de l'esthétique. Quand on agrandit les images sur l'écran, il y a plein de vide. Certains sites indiquent Navicula oblonga comme le test ultime, il reste difficile mais pas le plus dur. J'ai pris Navicula radiosa, je ne pense pas avoir d'oblonga. Elle est plus petite, et les stries (trous) sont espacés d'environ 0,20µm. En comparaison, et c'est pour cela que j'ai pris cette photo, il y a des Amphipleura pellucida présentent avec les stries séparées (pas les perles cette fois). Là aussi les stries (trous) sont séparées par un espace de 0,17-0,18µm. Mais à la différence de Navicula radiosa, les trous sur AP sont plus petits, 90-100nm contre 120nm pour radiosa. La largeur des trous d'AP est plus comparable a celle de N.oblonga (100nm) Par contre la résolution grâce au contraste de la diatomée est bien plus aisée sur Navicula que sur AP, du fait de la géométrie de la surface des diatomées et de la surface des trous. De ce fait on a : pour AP, une période de 250-280nm soit 38-42 stries/10µm (communément admis) pour NR, une période de 320nm, soit 30-32 stries/10µm pour NO, une période de 230-250nm soit 40-44 stries/10µm JM
  3. Et là je dis bravo pour ton étude et la ténacité pour comprendre le phénomène. Effectivement, la démonstration sur Navicula perigrina est intéressante. Je suis d'accord avec toi sur le phénomène de diffraction, mais comment se fabrique t'il ? Est ce la frustule de dessous qui commence à diffracter la lumière et celle du dessus qui par l'intermédiaire de ces pores fini le travail, ou seulement une frustule suffit ? N'est ce pas ton système filtre bleu + LPA qui te donne 2 ondes très légèrement décalées, et donc que tu vois 2 images de certains détails. Ce type de phénomène ressemble, à celui quand tu observes en DIC à 100x avec un prismes de condo pour 10X, tu obtiens alors 2 images légèrement décalées. As tu essayé avec d'autres longueurs d'onde ? Enfin il est intéressant de comparer les images de Pierre, avec celles obtenues au MEB, Allez sur google images et taper le nom de la diatomée, Navicula perigrina + SEM ou MEB, vous obtiendrez de belles images et la confirmation de ce qui est réel dans nos microscopes. J'avais eu comme toi il y à quelques années, certains problèmes pour savoir ce que je voyais était vrai ou pas, même en comparant avec du MEB, je vais reposter le problème. JM
  4. C'est vrai que l'on ne connait pas celle ci comme test, mais il y en a tellement qui peuvent servir, à partir du moment ou on est sûr des dimensions et avec une validation par MEB c'est encore mieux ! Parmi les Nitzschia, les plus connus il y a dissipata et acicularis 60-72 stries/10µ . Si tu sépares 0,28µ, c'est très bien. Quel est ton objectif et ton condo ? Pour la haute résolution en photonique, l'ON du condenseur est souvent plus important que celui de l'objectif. JM
  5. Condenseur fond noir à immersion 1,19-1,44, Splanapo 40/0,95 Splanapo 100/1,40 iris réglé à ON=1,10 C'est exact ceux sont les mêmes diatomées entre tes 2 photos, mais les arrangements de perles sont différentes. Si tu n'as pas fais de stacks, et donc que l'on ne voit pas les 2 frustules emboitées de la diatomée, il y a une diffraction que je ne m'explique pas. JM
  6. Hello Pierre, Jean-Luc, Cette diatomée est résolvable en "perles" avec une ON plus faible, simplement comme le suppose Jean-Luc, il faut avoir une possibilité d'augmenter le contraste. Effectivement, il est un peu étrange que le 100x ne le résolve pas sans DIC ou POL. Je commence à résoudre Frustilia rhomboides avec un 40/0,95 à sec, en fond noir (sinon impossible de voir quoi que ce soit) : C'est pas super, mais au microscope c'est un peu mieux Et il est totalement résolu à ON=1,10 en fond noir : Ton image en polarisation est très belle, cependant, il y a quelques chose qui m'interpelle : L'arrangement des perles ne correspond pas à F.rhomboides. Les perles sont arrangées en stries assez parallèles et stries perpendiculaires à la raphé, comme sur tes photos en DIC. http://forum.MikrOscOpia.com/topic/11020-tests-haute-resolution/ image MEB de F.rexii: http://westerndiatoms.colorado.edu/images/species_guide_images/Frustulia_rexii_guide.jpg Hors sur celle en POL, il y a également 2 orientations en diagonale par rapport à la raphé, style arrangement hexagonale, un peu comme Pleurosigma Angulatum ou Gyrosigma il me semble. Donc soit il y a une diffraction, soit tu as fait un stack, auquel cas on voit les 2 frustules, ou bien il y a un décalage des stacks ? A+ JM
  7. C'est une lame d'onde ou "red dot plate" ou "gypsum plate" ou "tint red plate"... Placée entre 2 polariseurs, on obtient une couleur rose rouge très flashy. On obtient les même résultat avec un plastique transparent de boitier CD. Mais ce n'est pas aussi uniforme. Entre polariseurs et DIC, on obtient des fonds colorés, soit en faisant tourner le polariseur, soit en faisant translater le prisme objectif. C'est suivant les marques de microscope ou leur époque. Les lames 1/4 d'onde (souvent mica), sont utiliser pour faire tourner la polarisation. Les polariseurs restant fixes (c'est plus facile pour faire de la polarisation ou du DIC) Je n'ai jamais utilisé de lame 1/2 onde, je pense qu'elle travaille comme celle de 1/4. JM
  8. Hello, Merci, J'ai une Dremel (sujet qui reviendra bientôt pour faire des lames minces) très utile pour les finitions, et une perceuse sur colonne, et là oui c'est aussi utile pour les perçages verticaux de précision. JM
  9. Merci Phil, Je n'ai jamais été doué en peinture, d'autant plus sur plastique (cela ne sèche pas assez vite) :D JM
  10. Bonjour, L'Aristoplan comprend un système épiscopique intégré qui lui permet faire de la fluorescence et de l'épiscopie standard, fond clair ou fond noir (objectifs spéciaux). Je possède un cube H3 pour la fluorescence, mais pas de miroir pour l'épiscopie. Ne voulant pas sacrifier un cube pour la fluo j'avais bricolé un système rapidement mais cela ne faisait pas très pro. Donc j'ai refais le petit module épiscopique : Celui ci est réalisé en plastique PVC blanc, avec la queue d'aronde qui lui permet de se glisser dans le module de fluorescence. Le miroir est une lamelle de verre que j'ai recoupé. Les réglages de centrage du miroir sont réalisés par 4 vis en dessous qui solidarisent le bloc "queue d'aronde" de celui qui maintient le miroir. L'ensemble est peint en noir mat: En fluorescence, je n'ai pas le besoin d'avoir un diaphragme d'ouverture ou de champs, mais cela se ressent en épiscopie standard. Leitz fournit un module diaphragme pour l'Aristoplan, il est difficile à trouver et souvent il coûte le prix d'un microscope. Quand on voit ce qu'il y a dedans cela fait pitié, un diaphragme de champs et une glissière pour passer de fond clair à fond noir. Pas de diaphragme d'ouverture et pas de tiroir pour placer un filtre polarisant. J'ai donc entrepris de m'amuser un peu et de réaliser mon module à diaphragmes avec plein d'options. Le plus compliqué a été de prendre les mesures en interne car c'est assez exigu,et qu'il faut travailler environ à 2/10mm près pour le centrage des iris. Le module fait 39x39x81mm. Il est fabriqué en cormier et buis, 2 bois très durs qui permettent des précisions inférieures au 1/10. Il est composé : - 1 diaphragme de champs, peu utile, mais on ne sait jamais. - 1 diaphragme d'ouverture, permet d'augmenter significativement le contraste surtout que on travaille avec des objectifs plutôt prévu pour le diascopique - 1 tiroir pour y placer un filtre polarisant (fabrication perso) - 1 lame lambda/4 rotative qui permet de faire tourner la polarisation ou le ICR (DIC reflexion). Cette petite lame est placée sur un engrenage plastique, commandé lui même par un engrenage qui sort en partie du module (engrenages d'imprimantes) - 1 tige moleté permet de retirer le module si besoin: Voici le module totalement démonté, puis remonté et installé : J'ai maintenant un très bon éclairage épiscopique pour des objets opaques et plans type circuits imprimés. Il n'est pas utilisable pour observer des insectes.Dans ce domaine, rien ne vaut les éclairages déportés externes ou une loupe bino. Après de multiples essais, impossible de réaliser un fond noir, c'est le seul mode d"éclairage qui me manque et qui m'aurait peut-être permis d'observer du vivant. J'ai placé des mini disques annulaire sur tout le trajet lumineux sans succès. Peut-être que certaines personnes pourront le confirmer, mais la je pense que je ne peux pas faire autrement que de prendre un objectif spécial DF. JM
  11. Hello, Ta photo est un petit peu flou, il faut également arrêter l'éthanol :P JM
  12. Bonjour Pablito, Inutile de mettre un condenseur en immersion, s'il n'est pas prévu pour. Donc si c'est un condo avec ON=0,90, il n'est pas à immersion, et le mettre dans l'huile ne changera rien. si c'est un ON =>1,25, comme le précise Claude, alors il y aura une amélioration, seulement si c'est un condo aplanétique. si c'est un simple "abbé", le gain ne sera pas énorme. A+ JM
  13. Attention Michel, ces prix indicatifs sont pour des objectifs en 160, pas a l'infini, dans ce cas il faut multiplier par 5 ou 10 ! JM
  14. Bonjour, Il n'y a pas de polémique sur le sujet, c'est simplement une question de physique. Bien que je soit d'accord sur le fait qu'un bon système photos puissent montrer les détails que l’œil a peut-être du mal à voir, un 40/0,65 ne montrera pas de détails inférieurs à 0,45µm (*). Un objectif à immersion 100/1,25 montrera jusqu'à 0,26µm (*) ce qui est déjà mieux. Si on veut facilement voir les détails à la limite de résolution de chaque objectifs moyen ou fort, on peut s'aider d'oculaires Gx 20 par exemple. (*) avec un bon éclairage, voir une lumière bleue pour réduire la longueur d'onde. Pour l'observation des diatomées et des très fins détails, l'obstacle est souvent le chromatisme même de l'objectif. C'est pour cela que l'on préconise des objectifs avec des ON de 1,30, ces objectifs étant déjà des semi apo. Il existe 2 objectifs à immersion que l'on trouve assez souvent et pour pas trop chers, c'est le Néofluar 100/1,30 160/0,17 Oil de Zeiss et le NPL Fluotar 100/1,32 160/0,17 Oil de Leitz. Le dernier à ma préférence (pas de risque de délamination, et image plus plane). Avec une bonne connaissance des réglages de son micro ils permettent des miracles proches d'un PL APO 100/1,40. pour comparaison de prix : Néofluar 100/1,30 environ 70€ NPL Fluotar 100/1,32 environ 80€ PL Fluotar 100/1,32 environ 150€ (c'est un vrai plan semi apo, peu de différence avec un planapo) PL APO 63/1,40 Zeiss : 150-250€ (mais attention ces objectifs ont de fortes tendances à la délamination) PL APO 100/1,40 : 300-500€ A+ JM
  15. Dernière modification, J'ai fait un adaptateur qui me permet de sortir l'image par celle verticale, et d'éliminer ainsi le vario de l'orthomat, cela fait moins de verre à traverser et moins de tensions mécaniques. J'utilise le vario 1x-2,5x du variophot. Cela équivaut à une projectif 1x à 2,5x (bêtement). La plupart du temps pour les photos je suis entre 1,25x et 1,6x
  16. Salut Jerôme, La lentille de bertrand est déjà inclue dans le statif de l'Orthoplan 2, il n'y en a pas dans le variophot. Je connais ce type de module sur l'Orthoplan 1 sans jamais l'avoir utilisé. Mais comme pour moi, les Gx possible avec des objectifs de très bonne qualité sont entre 1,25x et 1,6x A+ JM
  17. Hello, Voici la dernière option que je viens d'ajouter à l'Orthoplan 2, le module Variophot GW x1,25. Cette tête possède : -Une sortie binoculaire diamètre 30mm inclinable 0°-40° -2 sorties, photo/video switchable par molette (il est dommage que l'on ne puisse pas utiliser les 2 sorties en même temps): La sortie supérieure, pour un module orthomat ou sortie polaroid grand format : Cette sortie doit être modifié plus tard, puisque les options n'ont plus grand intérêt maintenant.La sortie sur le coté qui permet de connecter une caméra, et actuellement accueille la sortie photo avec le tube vario (mais cela fait doublon avec le variophot)- Une molette de réglage du grossissement en continu de 1x à 2,5x, ce qui donne en sortie photo de 5x à 12,5x, soit sur mon dispositif photo, l'équivalent d'un projectif de 1x à 2,5x. - Un module escamotable permettant de grossir x2 pour régler la mise au point sur l'image sans grossir sur la sortie photo. - Un slot acceptant des lames avec une gravure + réticule, se superposant sur une image intermédiaire. Il existe une lame par grossissement d'objectif. C'est vraiment du matériel exceptionnel, avec des traitements optiques de 1er niveau, car malgré la quantité de verre, je ne vois pas de différence de contraste et luminosité avec une sortie trino classique. Si quelqu'un possède un manuel d'utilisation ou document technique du variophot, je suis très intéressé. A+ JM
  18. Reichert Polyvar et Reichert Univar, sont encore plus complexes que l'Aristoplan, Connaissant le prix de ce dernier à l'époque, je n'image pas celui des Reichert, C'est vraiment incroyable toute cette technologie ! A+ JM
  19. Très intéressant Merci pour le partage JM
  20. Avant d'en faire, il faut bien l'écrire ! :D :D :D Nomarski, Nomarski, vous me l'écrirez 100x Merci JM
  21. Hello, Les cils sont bien réels A+ JM
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