Dominique. Posté(e) le 22 octobre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 22 octobre 2013 HYDRE – d’eau douce Présentation anatomique élémentaire d ‘ Hydra Vulgaris Image à la binoculaire Schema idéalisé La zone du pédoncule La partie inférieure de l’hydre s ‘étale en une sole pédieuse qui adhére au support ( il y a une difficulté : Dans le livre de Zoologie Encyclopédie de la Pléiade p 473 cette zone est décrite comme perforée en son milieu d’un orifice, le pore pédieux - qui fait communiquer la cavité gastrique avec l’extérieur - notion qui n’est pas retrouvé dans d’autres publications ; Dans le cas présent il existe , sur toutes les hydres examinées, une zone plus sombre dans cette région mais y a t il un canal ? ( flèches ) Au cours de la sénescence de l’ hydre, qui survient lors de conditions de vie défavorables, c’est cette zone pédonculaire qui va voir ses cellules interstitielles se dégrader les premières. La zone gastrique Cette zone représente la majorité du corps d ‘ hydre - c’est une vaste cavité où s’effectue la digestion ;sa forme est très variable suivant le degré d’ extension ou de contraction de l’ hydre. La digestion se fait en deux temps – Les cellules de l’endoderme secrètent un ensemble de produits chimiques qui vont dégrader les structures de la proie . Dans un deuxième temps les particules vont êtes phagocytées . La digestion se termine en intra cellulaire .L’examen met en évidence des aliments de nature variée : les noms des proies ? ( il existe une autre hypothése qui est la présence d ‘algue en vie symbiotique - mais ici on n’est pas en présence d’une hydre verte) f Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dominique. Posté(e) le 22 octobre 2013 Auteur Signaler Partager Posté(e) le 22 octobre 2013 Si on ouvre une hydre il est possible de découvrir l ‘exosquelette d’une proie que l’on devine en transparence dans l’image ci-dessus. à gauche et qui est mise en évidence à droite . Cette structure non digérée sera éliminée par la bouche qui a le double rôle de bouche et d’anus .La bouche ( zone de l’ hypostome ) . La partie en arrière des tentacules est la zone hypostomial de l’ hydre .La zone sous hypostomiale , sous tentaculaire est la zone de régénération - On parle désormais de zone de cellules souches totipotentes, Elle est en état de réparer aussitôt l’usure des éléments cellulaires qui la composent . La production continuelle de cellules est accompagnée de la toute aussi permanente mort des cellules les plus anciennes . Cette destruction se produit à l’extrémité des tentacules et au niveau de la base - Le remplacement total survient suivant les conditions externes en 1 à 2 mois .Elle maintient ainsi son intégrité dans sa forme et ses fonctions tant que les conditions externes restent favorables . - Zone hypostomiale La partie supérieure du corps de l’hydre a la forme d un cône à l’extrémité duquel se trouve la bouche. Les tentacules après avoir paralysé la proie vont l’ immobiliser,.L ‘hydre va alors se glisser sur celle ci et l ingurgiter doucement.La taille des proies peut être considérable ; Lors de l observation une hydre semblait particulièrement ventrue . Selon l ‘enseignement de Walter Dioni l’ hydre a été placée en milieu saturé en CO² dans le but de l’ anesthésier . Cela a eu pour effet secondaire un mouvement de rétraction et un rejet de la proie contenue dans la cavité gastrique : Ci – dessous la taille de la proie totalement incluse dans l’ hydre.La taille du prédateur n’est guère plus important e – on retrouve l’image du boa qui réussit à avaler un petit sanglier. Les tentacules Les tentacules ne sont que des diverticules développés à partir du corps . Elles sont au nombre de 6 à 8.Elles sont très mobiles. dans toutes les directions - Elles se rétractent et s’allongent rapidement . ..Les tentacules ont un aspect inhomogène .Ce caractère inhomogène est lié à la présence de Cnidoblastes - Ces cellules contiennent un armement diversifié les cnidocytes. Ces organelles sont constituées d ‘ un filament et d’un systéme propulseur . Ce filament permet à l ‘hydre l’ attaque chimique de la proie . Il manque un quatriéme cnidoblaste l’ atriche , que je n’ai pas su reconnaître dans mon observation . Lors de la fixation de l’ hydre avec du Gala 20 on a constaté une décharge de tous les cnidocytes , sous l’ effet de l’ agression chimique ,ce qui donne les deux images suivantes . Etude histologique L hydre est formée de deux feuillets l’ ectoderme et l' endoderme séparés par la mésoglée ( Structure Diploblastique ) . Le dessin suivant est extrait de « L ‘embryogenèse et la sénescence de l ‘hydre d’eau douce » de Paul Brien ..Ect : ectoderme Mes : mésoglée ( structure gelatineuse sans cellules organisées en tissus – anhistre mais riche en collagène )End : endoderme Cep ect :cellule epithelio-musculaires ectodermiquesCn : nids de cnidoblastes Ne : nematocytes ( Stenothéles )C i : cellules interstitielles C sp : cellules glandulaires spumeusesC sph : cellules glandulaires spéruleuses C sp1 et Csp 2 : cellules spumeuses phagocytées par les cellules gastriquesC gas : cellules gastriques Il est possible, pour un amateur, sans passer par la coupe histologique au microtome, d’avoir une idée des structures cellulaires en utilisant la technique de dissociation de Walter Dioni . Cela met en évidence que les liaisons intercellulaires chez l’hydre ne sont pas très fortes ; Leur dissociation est extrêmement facile. Cette technique de la dissociation m ‘ a donné les résultats suivants en utilisant le contraste de phase. Cellules de l’ ectoderme : Image de l’endoderme : Autres particularités de l’hydre - Sa capacité à se régénérer. .Cette régénération démarre toujours après une blessure. Cette particularité est connue depuis 1744 où elle fut décrite par Abraham Trembley .N ‘importe quel fragment du corps comportant quelques centaines de cellules peut régénérer l’animal entier. - Sa sensibilité à la lumière - L' hydre n’a pas d’yeux mais elle est très sensible à la lumière qu elle recherche ( Il a été trouvé qu elle possède des gênes fonctionnels codant pour l’ opsine ce produit joue un rôle dans la cascade de la photo transduction . L’ hydre est mobile dans un aquarium elle se deplace surtout en fonction de la lumiére qu ‘elle recherche – La prémiére description du mouvement de l’ hydre a été realisée par Trembley Conclusion : si l’ hydre n’ a pas developpé un nombre important de tissus elle a developpé par contre une bonne diverstié cellulaire . L’ anatomie de l’ hydre ( qui prend alors le nom de Polype , l ’ hydre est aussi nommée Polype d’ eau douce ) va se retrouver ( mais comme partie d’une structure plus complexe ) dans d’ autres Hydrozoaires : Hydroïdes , Hydrocorallaires , Siphonophores , Auto méduses.(forme pélagique= méduse forme benthique=polype ) . Classification : -issue de http://www.marinespecies.org/ Sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydra_vulgaris ( classification differente ! ) Royaume AnimaliaPhylum CnidariaClasse HydrozoaSous classe HydroidolinaOrdre AnthoathecataSous ordre AplanulataFamille HydridaeGenre Hydra Il est impossible de quitter l’ hydre sans parler de son compagnon inséparable : le Trichodina ( il existe un parallélisme avec le poisson clown et l’anémone de mer ).Trichodina vit sur l’ hydre et ne la quitte jamais très loin et pour peu de temps . Cette photo montre que Trichodina passe son temps à fouiller avec ses pattes entre les cellules superficielles de l’ hydre. A aucun moment l’hydre ne va déclencher les cnidocytes pourtant extrêmement sensibles à tout approche; Ce qui signifie que Trichodina sait déjouer les capacités discriminante des fils sensoriels de l’ hydre - mais comment ? Image de Trichodina de face - position prise toujours de manière très brève .( Il y a sur ce site de merveilleuses images en particulier http://forum.MikrOscOpia.com/topic/6738-trichodina-pediculus-2/?hl=trichodina ). fLa sexualité de l’hydre fera partie du troisième volet car la multiplication sexuée ne se réalise qu à des températures au-dessous de 10 degrés Celsius il faudra attendre la fin de l’automne et le debout d ‘hiver . Référence pour l’écriture de cette courte présentation : Zoologie Encyclopédie de la Pléiade tome 1 p 471« L ‘ embryogenèse et la sénescence de l’ hydre d’ eau douce » de Paul Brien Dictionnaire du comportement animal - Robert Laffont Walter Dioni http://forum.MikrOscOpia.com/topic/2620-etude-des-hydres/ Dominique . Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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