Hello Jean-Marc,
Comme je sais que tu aimes les "belles mécaniques" l' Aristoplan en est une très belle , je me permets de rajouter qu'un microscope est un ensemble de deux parties distinctes: une optique et une mécanique.
Si la partie optique est "relativement" figée, la partie mécanique, elle laisse le champ libre à un très grand nombre de déclinaisons.
Mais souvent, dans nos microscopes "commerciaux", la partie mécanique bride la partie optique et nous en sommes réduits à des bricolages qui ne vont pas très loin.
Connaissant ce principe, on peut tout à fait envisager un microscope "maison" incluant tous les perfectionnements qui peuvent traverser notre imagination.
Bien entendu, il n'est pas réaliste de vouloir concevoir un objectif perfectionné, mais pour tout le reste, je dirais OSONS !
A mon avis, la première chose à faire est de désolidariser l'éclairage du reste du microscope !
Ainsi on peut travailler avec n'importe quelle nature et quel diamètre de source et inclure autant de modulateurs que l'on veut et même des modulateurs programmables comme je l'ai montré.
La deuxième chose est d'avoir un espace infini !
Là encore, cela élargit notre horizon et nos possibilités d'accessoires.
En dernier, bien sûr se trouvent les moyens de prise de vue, également désolidarisés et de ce fait adaptables de manière universelle.
Si vous réfléchissez bien, il y a une similitude entre le condenseur et l'adaptateur optique pour la prise de vue.
Restant encarcannés dans un statif du commerce, toute évolution sérieuse du microscope est impossible.
Il faut faire l'effort de se débarrasser de l'image mentale que nous avons du microscope , image d’Épinal, pour raisonner en termes de 'banc optique" fonctionnel et évolutif.
Car si on considère un microscope somme une voiture de luxe , dans laquelle la carrosserie compte autant que le moteur, justement c'est cette carrosserie qui limitera l'évolution du moteur.
Bien amicalement.