Admin Tryphon T Posté(e) le 16 avril 2016 Admin Signaler Posté(e) le 16 avril 2016 Bonjour,Il y a quelque temps des questions ont été posées concernant la spectroscopie au microscope.Il a été répondu que ce n'était pas facilement accessible.Le spectromètre étant un outil bien plus gros qu'un microscope, il est quasiment impossible de l'utiliser sur un si petit instrument.J'ai dans mes réserves plusieurs types de spectromètres et comme j'avais besoin d'une table anti-vibrations de grande taille pour installer une fraiseuse CNC, je me suis lancé dans le démontage d'un gros spectromètre Baird Atomic qui servait à l'analyse des huiles des hélicoptères de l' Armée de l'air.Extraire l'engin de sa réserve et le démonter n'a pas été facile (3 jours) d'autant plus qu'il m'a fallu réparer mon palan électrique qui n'avait pas servi depuis 15 ans.L'appareil doit peser dans les 800 Kg.Il est composé du spectromètre proprement dit, enfermé dans une coffre ( 1.2 X 0.8 X 0.35 m ) monté sur silent-blocks et de toute la partie électronique et de commande.Le démontage a été très instructif , mais de nombreux éléments restent des mystères.Extraction de l'engin : Début du démontage.Le dessous du coffre :Silent-block et cylindre mystérieuxLe Spectro : Le rail des récepteursLe réseau de diffractionLes filtresLe moteur de la fenteUn spectre LEDLes tubes photomultiplicateursL'électronique (Une toute petite partie ):Commandes :Vue d'époque (qui écrase les perspectives).Bien amicalement.
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 16 avril 2016 Signaler Posté(e) le 16 avril 2016 Bonjour, Jamais vu un spectro de cette taille ! Au moins la séparation des raies ne doit pas poser problème !! J'ai toute la partie mécanique d'un spectro de labo de biologie qui fait 30 x 30 cm .. avec motorisation du réseau (car mono détecteur et fente fixe) et sans doute aussi le PM quelque part ...Peut être peut on utiliser un tel système raccordé au microscope par fibres optiques ? Peut être le cylindre mystère est le générateur HT des PM ? Amitiés,JMC
Admin Tryphon T Posté(e) le 16 avril 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 16 avril 2016 Bonjour Jean-Marie, Justement, je me demandais si on ne pouvait pas remplacer les détecteurs par un CCD qui serait beaucoup plus près et donc le montage plus compact.Pour le cylindre, je ne crois pas à de la HT surtout que seulement deux petits fils le commandent'. Les autres vont sur les Photodiodes.Peut-être un commutateur. Je l’ouvrirai plus tard car maintenant le "coffre" est stocké et le cylindre juste dessous.Pas besoin de fibres optiques, il suffit d'un miroir à la sortie du microscope et on est pile en face de la fenêtre d'entrée.Seulement, il faudrait analyser une partie précise de l'image et non un champ complet "composite" . Bien amicalement.Re, Pour le CCD, je crains que ce soit impossible à cause du cercle de Rowland. A+
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 16 avril 2016 Signaler Posté(e) le 16 avril 2016 re, c'est surtout que la sensibilité d'un CCD est très inférieure à celle d'un PM ... AmitiésJMC
sciroccoblow Posté(e) le 22 avril 2016 Signaler Posté(e) le 22 avril 2016 Et tu vas faire quoi avec cet engin? :)
Admin Tryphon T Posté(e) le 22 avril 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 22 avril 2016 Bonjour JM, Et tu vas faire quoi avec cet engin? :) Comme je l'ai indiqué, je récupère la table . (Et certains composants optiques)J'ai proposé ici, il y a bien longtemps mes 2 spectro à qui en voulait, mais maintenant , ils m'encombrent et comme il me faut des tables anti-vibratoires pour une fraiseuse CNC et aussi pour ma nouvelle table optique, je démonte. Bien amicalement.
Admin Tryphon T Posté(e) le 29 avril 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 29 avril 2016 Suite, Je ne comprends toujours pas à quoi sert ce mystérieux cylindre. Émotion avant d'ouvrit le "couvercle" ...Je dévisse les 4 vis , Un, deux, trois, je soulève. Je ne suis pas plus avancé ! Ce qu'il faut dire c'est que chaque câble qui part du cylindre est relié à une languette qui vient se glisser dans une rainure devant la fenêtre du photomultiplicateur. Un peu comme s'il fallait créer une différence de potentiel entre cette languette et l'intérieur du tube. On voit sur l'image 1 ces fameuses languettes . Suite :2 sortes de tubes dont un avec la languette cassée. Et pour terminer, la fente motorisée. Spectralement.
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 30 avril 2016 Signaler Posté(e) le 30 avril 2016 Bonjour, le cylindre mystère me parait contenir des "coins" optiques qui devraient faire varier la transmission d'un faisceau lumineux. (en plus ils semblent réglables avec les vis du fond) Les cables gris ne seraient il pas, en fait, des fibres optiques éclairées à travers les coins dans la boite et transmettant plus ou moins de lumière vers les PM en tant que système de calibration ? Bon mais vu de loin on ne peut faire que des hypothèses !! Amitiés,JMC
Admin Tryphon T Posté(e) le 30 avril 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 30 avril 2016 Bonjour Jean-Marie, Ce sont bien des fils électriques qui se terminent par des languettes métalliques qui viennent se glisser dans des guides situés devant la fenêtre du tube. Bien amicalement.
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 1 mai 2016 Signaler Posté(e) le 1 mai 2016 Bonjour, Ok pour les câbles. Et dans le cylindre, c'est quoi la boule bleue que l'on voit au fond ? et les 22 plaques dans celui ci avec une forme en triangle dessus (est ce une piste de potentiomètre ) ? Amitiés,JMC
Admin Tryphon T Posté(e) le 1 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 1 mai 2016 Bonjour Jean-Marie, Tu as une vue perçante.Je n'avais pas vu que la "boule" était bleue et pourtant je l'avais dévissée et prise pour un moyen de tirer vers le haut la plaque qui la supporte.Et bien cette boule est bien bleue et en fait cela semble être une ampoule ! J'ai pris une photo, mais le forum ne marche toujours pas (au moins on peut encore y écrire !! Je n'ai rien vu en forme de triangle, mais en effet, les fers en U de différentes longueurs font penser à un potar surtout que leur partie centrale, de part et d'autre de la fente à l'air plus brillante (usure) que le reste.Je pensais qu'il y avait un moteur à l'intérieur pour déplacer la plaque circulaire qui supporte l'ampoule. (Sorte de rhéostat).Mais les tiges en U les plus courtes, ne permettent pas à la plaque de s'élever au dessus de leur limite supérieure.La fente centrale ne débouchant pas.Alors, comment çà marche, et à quoi çà sert ? Bien amicalement.
Admin Tryphon T Posté(e) le 1 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 1 mai 2016 Voilà les photos de l'ampoule qui arrivent !
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 1 mai 2016 Signaler Posté(e) le 1 mai 2016 (modifié) Bonjour, et si les fer en U étaient des cellules photoélectriques éclairées par la lampe bleue ? autre question : on voit que les câbles gris partent du milieu du cylindre : voit on à quoi ils sont reliés à l'intérieur de celui ci ? , et les 22 vis du fond sur quoi agissent elles : curseur de potar?? C'est cela que j'appellle " triangle" est ce une fente : si oui il y a peut être une cellule derrière ! Parce que s'il y a une lampe il doit y avoir une interaction sur un composant optique ? Amitiés,JMC Modifié le 1 mai 2016 par Jean Marie Cavanihac
Admin Tryphon T Posté(e) le 4 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 Bonjour, Le dernier élément que je peux apporter avant le démontage final du cylindre (qui risque de tout casser dedans !) c'est le montage des phototubes.Que j'appelle photomultiplicateurs sans avoir réellement vérifié leur nature exacte) Devant la fenêtre qui sert à recevoir la lumière du spectre, se trouve un support dans lequel sont insérées des languettes métalliques reliées au cylindre.A quoi servent ses languettes? A quoi sert le cylindre? , je n'y vois qu'une sorte de dispositif pour créer une différence de potentiel électrique (ou une mise à la terre régulée) entre l'extérieur de la lampe (recouverte d'une peinture peut-être conductrice) et les électrodes internes sous vide. Bien amicalement.
Admin Tryphon T Posté(e) le 4 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 Visite sur le Net : Donc je confirme, ce sont bien des tubes photomultiplicateurs à 9 étages . HAMAMATSU IP 28 http://www.datasheetcatalog.net/datasheets_pdf/1/P/2/8/1P28.shtml http://pdf.datasheetcatalog.net/datasheet/hamamatsu/1P28.pdf
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 4 mai 2016 Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 (modifié) Bonjour, est ce qu'on pourrait avoir une photo de près d' une languette et de la fixation du câble coté PM ?. s'il s'agit d'une différence de potentiel, je ne comprends pas comment le cylindre peut la générer !! Les PM ont une sensibilité max dans le bleu... sans doute un rapport avec la lampe bleue du cylindre... Amitiés, JMC Modifié le 4 mai 2016 par Jean Marie Cavanihac
Admin Tryphon T Posté(e) le 4 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 Bonjour Jean-Marie, Pour les languettes, on les voit très bien sur cette photo : Ce sont de simples lamelles métalliques qui se glissent dans le dispositif que l'on voit sur l'image précédente.Il n'y a aucune optique dans ce dispositif, ni au niveau des lamelles, ni à l'autre bout dans le cylindre.Pour la lampe bleue, je ne pense pas qu'elle ait une fonction optique. Puisqu'il n'y a aucune optique dans le cylindre.Soit, c'est simplement un gadget soit elle est là pour apporter un peu de chaleur . Bien amicalement; .
Admin Tryphon T Posté(e) le 4 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 Re, Je suis reparti faire des photos.. (Cela me fait 300 pas de plus à chaque fois, c'est bon pour le cœur !) Vous pouvez agrandir l'image ! Là où le mystère s'épaissit, c'est qu'il y a 3 types de lamelles ! Des lamelles qui laissent passer toute la lumière de la bande du spectre. Des lamelles qui ne laissent passer que des parties de la bande. Et enfin des lamelles qui sont totalement opaques car recouvertes d'un papier enduit de la même peinture qui recouvre le reste du tube.Pour la lamelle de droite, le support qui est normalement collé au tube a été (sauvagement) arraché ! Qu'en pensent les physiciens ? Bien amicalement;
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 4 mai 2016 Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 (modifié) bonjour, j'aurais aimé voir de plus prés l'arrivé du cable dans la languette, (coté PM, pas comme sur la photo ci dessus) la "soudure" et le manchon derrière me paraissent bizarres.. et à l'autre bout comment débouche le câble dans le cylindre ? on dirait qu'il y a un écrou métallique à l'extérieur ? Je se suis pas sûr que les lamelles laissent passer certaines Lambdas, je pense que chaque PM travaille sur une seule Lambda. Les découpes serviraient à obscurcir la fenêtre du PM (atténuer le faisceau)Amitiès JMC Modifié le 4 mai 2016 par Jean Marie Cavanihac
Admin Tryphon T Posté(e) le 4 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 Pour les lamelles "opaques" peut-être pour avoir une référence du bruit de fond des PM ? Je repars..
Admin Tryphon T Posté(e) le 4 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 4 mai 2016 On peut agrandir ! On peut agrandir ! On voit une soudure normale, une soudure cachée par le papier peint noir et une soudure cassée (métal brillant) Pour l'autre extrémité, on ne peut pas la photographier, elle est dans le cylindre, mais elle est soudée sur une vis dont l'autre extrémité est en contact avec les U comme la partie centrale d'un potentiomètre.Les lamelles semblent un peu "crades", parce qu'en fait elles sont collées par la peinture. ( C'est la journée des amours chez les Loriots !!! )
Admin Tryphon T Posté(e) le 5 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 5 mai 2016 Des sondes thermiques (CTN) pour une compensation en température ?
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 5 mai 2016 Signaler Posté(e) le 5 mai 2016 Bonjour Peut etre mais il faudrait un capteur. Je trouve toujours etrange la soudure sur la languette autour d un trou oblong ouvert coté pm. D autre part le cable me parait bien gros a moins qu il ait une isolation renforcée ou un blindage ...est ce que tu peux voir le fil central dans le cable ou y passer un coup d ohmetre entre les deux extremités?AmitiesJM
Admin Tryphon T Posté(e) le 6 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 6 mai 2016 Bonjour Jean-Marie,Difficile de voir les extrémités des câbles, elles sont prises dans la peinture.Il faudrait en sacrifier un et amener une loupe bino sur place.Je se suis pas sûr que les lamelles laissent passer certaines Lambdas, je pense que chaque PM travaille sur une seule Lambda. Les découpes serviraient à obscurcir la fenêtre du PM (atténuer le faisceau)Bien sûr c'est le réseau qui sépare les longueurs d'ondes . Ce que je ne m'explique pas ,c'est la lamelle avec des fentes parallèles.Etant donné que les supports de lamelles sont collés au tube qui est en verre, la lamelle + le support servent des système de fixation du "câble" au tube photomultiplicateur , et de plus démontable au cas où il faudrait changer le tube.Les tubes avec fenêtre cachée doivent servir de référence (courant d'obscurité).Maintenant je me demande, avec tous ces tubes, si ils ne peuvent pas être ré-employés à d'autres fins.Je pense qu'en déposant un scintillateur sur le tube, on ne peut pas détecter la radio-activité ?Bien entendu, je conserve les alims des tubes notamment la HT...Bien amicalement.
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 6 mai 2016 Signaler Posté(e) le 6 mai 2016 Bonjour, Pour les PM on peut, bien sûr , leur associer un cristal scintillateur d'iodure de sodium pour détecter les gammas. Pour les Bétas, en biologie, vu leur faible pénétration on plonge l'échantillon dans un scintillateur liquide (toluène par exemple) . J'ai acheté pas mal de passeurs d'échantillons Gamma et Beta (ce ne sont pas les mêmes !) dans ma vie professionnelle. J'aurai pu récupérer des cristaux scintillateurs mais je craignais (surtout avec les Gammas) une contamination radioactive quand un échantillon a coulé dessus !! Je dois avoir aussi des PM utilisés sur des spectros optiques... Amitiés,JMC
Admin Tryphon T Posté(e) le 6 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 6 mai 2016 Je vais donc conserver les alims et essayer (pas pour demain!) de reconstituer un photomètre à tout faire, sur lequel il suffira d'envoyer de la lumière ou une raie spectrale , ou bien associé à des scintillateurs (radioactivité, électrons...) Bien amicalement.
Admin Tryphon T Posté(e) le 7 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 7 mai 2016 Bonjour, Avec un tel réseau (pro), on peut avoir des raies très fines et par conséquent un éclairage monochromatique.Mais j'imagine aussi le très très faible rendement d'un tel système base d'un monochromateur ! Peut on remplacer un monochromateur par un LASER ? Je suis sûr qu'il y a les réponses sur le Net, mais, c'est l'occasion peut-être, de partager et donc d'avancer plus vite. Bon, je sais qu'un laser est cohérent ! (Mais il y a moyen de moyenner...) A l'inverse, un laser étant monochromatique , y a t'il moyen d'obtenir du blanc avec trois lasers de lambda différents. Question concernant les éclairages "froids" .Dans un éclairage blanc, la chaleur est transmise par les Rouges et les IR .On filtre donc les IR et on obtient un éclairage froid.Qu'en est-il des lasers et de "mon" laser blanc (RVB), je suppose qu'en choisissant bien les longueurs d'ondes on peut avoir une lumière froide tout comme celle des LEDs. ? Bien amicalement;
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 7 mai 2016 Signaler Posté(e) le 7 mai 2016 Bonjour d aprés les photos il semble que ce soit un réseau par reflexion. Donc on peut lui mettre une source trés puissante. Le spectre semble aussi trés étalé, ce qui est bien. Pour les lasers je ne suis pas sur qu avec trois longueurs d ondes monochromatiques on puisse avoir toutes les composantes d une lumiére blanche!AmitiésJMCPS: ou sont passés les physiciens du forum!?
Admin Tryphon T Posté(e) le 9 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 9 mai 2016 Bonjour Jean-Marie, Oui, c'est un réseau blazé (1) concave, par réflexion.Rayon de concavité 998.8 mmAngle de blaze : 16° 48'groves/mm : 1666.7 /mm J'ai oublié de mesurer ses dimensions. Bien amicalement. (1) Je pense que c'est pour çà qu'il y a avant les récepteurs (PM) ce que j'ai appelé des filtres qui sont en fait des éléments dispersifs.
Admin Tryphon T Posté(e) le 14 mai 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 14 mai 2016 Bonjour, Pour l'instant, j'ai un eu laissé tomber le spectro (mais pas pour longtemps) car je dois faire des terrassements, mais comme aujourd'hui il pleut, je reviens un peu vers vous avec quelques réflexions. Je comprends la philosophie de cet appareil multi-capteurs qui permet d'afficher des résultats rapides puisqu'il travaille en parallèle et en temps réel.Mais en même temps, il faut autant d'unités d'acquisition que de capteurs. Aussi j'ai imaginé qu'il serait peut-être possible de le reconstruire en le simplifiant et en n'utilisant qu'un seul photo-tube.Resterait, soit à le déplacer (le capteur) selon une portion de courbe. J'ai déjà le banc existant en forme d'arc de cercle qui pourrait servir de rail.Soit en faisant pivoter le réseau avec un moteur PAP ce qui serait plus simple. Mais je me pose une série de questions.Je n'ai jamais compris, par exemple pour le Fe, s'il existe une seule raie ou plusieurs comme il me semble l'avoir compris. Puisque c'est un réseau blazé, il faut un deuxième dispositif de déviation. Est-ce que l'angle de déviation est fixe pour tout le réseau, ou bien est-ce que cet angle varie avec chaque raie?Vos idées? Dernière question soulevée par JMC sur la sensibilité d'un capteur type CCD par rapport à un PM.Certes, l'un est beaucoup moins sensible que l'autre, mais ne peut-on pas compenser cet inconvénient par un allongement du temps d'acquisition? Bien amicalement.
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 14 mai 2016 Signaler Posté(e) le 14 mai 2016 Bonjour, En général les éléments ont plusieurs raies mais une ou deux sont de plus forte intensité et suffisent à caractériser l'élément : par exemple la raie double du Sodium. Les spectros à balayage de biologie utilisent pour la plupart un réseau mobile autour de son axe: détecteur et source sont fixes . On trouve aussi quelques réseau fixes qui envoient le spectre sur un barrette de CCD mais leur résolution en longueur d'onde est en général moins bonne. Il me semble que la déviation est proportionnelle à la longueur d'onde Pour l'allongement du temps d’acquisition, cela marche avec les scintillateurs pour les quantum discontinus (particules) mais pour un CCD le bruit de fond propre du dispositif risque d'être supérieur à l’énergie lumineuse reçue.. Amitiés,JMC
Jean-Luc Bethmont (Picroformol) Posté(e) le 14 mai 2016 Signaler Posté(e) le 14 mai 2016 Bonjour Tryphon, Je vais essayer de répondre à tes interrogations (je ne sais pas exactement dans quel but cet appareil a été construit):Je comprends la philosophie de cet appareil multi-capteurs qui permet d'afficher des résultats rapides puisqu'il travaille en parallèle et en temps réel.Mais en même temps, il faut autant d'unités d'acquisition que de capteurs. oui . Si tu n' a qu'un seul capteur tu ne pourras faire qu' une seule mesure à une longueur d' onde donnée à la fois.Evidemment en déplaçant le capteur ou en tournant le réseau tu feras défiler les longueurs d' ondes et réaliser un spectre par exemple pour identifier une substance. Je n'ai jamais compris, par exemple pour le Fe, s'il existe une seule raie ou plusieurs comme il me semble l'avoir compris. Lorsque l'on parle de spectrométrie (mesure de spectre) on ne précise pas si il s' agit de spectre d'émission ou de spectre d' absorption. La spectrométrie d' émission:Par exemple l' atome Fer présent dans certaines étoiles (le soleil entre autre) est chauffé par le soleil (excité) les électrons en revenant sur leurs orbites émettent une lumière d' une longueur d' onde caractéristique.Suivant le niveau d' excitation il peut y avoir différentes raies d' émission; L' ensemble de ces raies forme le spectre d' émission du fer (atomique). on peut ainsi faire une recherche d' éléments dans une étoile (présence ou absence) La spectrométrie d' absorption:Dans ce cas on utilise une lampe pour éclairer la substance (ion , molécule) qui est en solution dans un solvant (eau ou autre) contenu dans une cuve en verre ayant un trajet optique bien défini (en général 1cm) et des faces parallèles. En faisant des mesure d' absorptions à différentes longueur d' onde (exprimées en D.O. =densité optique) on réalise un spectre d' absorption).Concernant le Fer (à ma connaissance) on ne peut pas le mettre en solution sous forme atomique c' est donc l' ion Fer (Fe2+ ou Fe3+) qui se retrouve en solution (je n' ai aucune idée du spectre?). En général pour caractériser un ion tel le Fer on le fait réagir avec un composant spécifique il forme alors un complexe coloréOn peut faire de la spectrophotométrie en infrarouge, dans le domaine visible et en ultraviolet.On peut faire également de la spectrométrie d' absorption atomique.........Bon j' arrête je vais boire l' apéro Cordialement,JL
Admin Tryphon T Posté(e) le 1 juin 2016 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 1 juin 2016 Bonjour, Pour clore ce sujet, je vous dois les réponses aux dernières questions posées. C'est Jean-Marie qui a donné la solution.Les "câbles" qui partent du cylindre vers les photo-tubes, son bien des fibres optiques, et de belles fibres optiques ! L'intérieur du cylindre est composé de tiges en U avec une découpe de forme triangulaire.Ce qui fait que la lumière de la lampe bleue, située à l'intérieur dans la partie supérieure du cylindre ne pénètre au niveau du départ de la fibre optique dans la partie inférieure du cylindre, que par une petite fenêtre dont la largeur est réglable par des tiges filetées.Nous avons ainsi un dosage fin de lumière pour chacune des fibres.Cette lumière sert de référence pour l'étalonnage des tubes photomultiplicateurs. Cliquez-moi. Amicalement.
Admin Tryphon T Posté(e) le 7 août 2020 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 7 août 2020 Bonjour les Makers, :) En physique, (quantique), un instrument de base est le photomultiplicateur .On est parait-il capable de détecter un photon à la fois.Comme je possède pas mal de ces tubes, il serait intéressant d'essayer de s'en servir. Le problème :Ces tubes sont munis de "pattes" et ces pattes sont les connexions principalement d'alimentation des différentes grilles.Ensuite, bien sûr, on récupère le résultat.Sur l'appareil d'origine, bien évidemment toutes les alims sont présentes, mais noyées dans plusieurs raks électroniques, et sans schémas, il est fastidieux de démêler tout çà. Y a t'il à partir des DataShets, le moyen de déterminer le brochage des tubes et la valeur des différentes alims ?Leur nombre, leur précision ? 1P28.pdf
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 7 août 2020 Signaler Posté(e) le 7 août 2020 Bonjour Tu as pas mal de choses déjà sur le data sheet dont le brochage. Pour les alims tu pars de la courbe qui donne le gain vs la tension d'anode et tu alimentes les dynodes par une chaine de résistances entre anode et cathode. Ici les résistances seront toutes égales... Leur valeur dépend du courant absorbé par chacune mais il est souvent négligeable, d'où des valeurs de r élevées. Souvent la chaîne est dans un bloc intégré au support du PM .. AmitiésJMC
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 7 août 2020 Signaler Posté(e) le 7 août 2020 bonjour pour illustrer la chaine d'alim : A noter l'alim "négative" (+ a la masse) pour ne pas claquer le câble blindé du signal ! AmitiésJMC
Admin Tryphon T Posté(e) le 8 août 2020 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 8 août 2020 Merci,Cela ne m'avance pas beaucoup, c'est un peu du Chinois.Bon, je ne vais pas me lancer immédiatement dans un nouveau projet, mais cela me semble assez intéressant d'approfondir la question.En effet un détecteur de photons, est un instrument de base en physique, et comme j'ai pas mal de ces tubes, cela pourrait constituer un projet à plusieurs.
Admin Tryphon T Posté(e) le 8 août 2020 Auteur Admin Signaler Posté(e) le 8 août 2020 Je vais faire quand même un petit effort. :) dis-moi si je me trompe. Un photon frappe une première plaque à laquelle il arrache un électron.Un électron est négatif pour qu'il quitte le métal de la plaque, il faut qu'il soit attiré par une autre plaque chargée positivement.Cette nouvelle plaque (dynode : DY1 à DY8 ) doit être plus positive que la précédente.Le premier électron de part son énergie va détacher de la plaque suivante 3 à 4 électrons qui chacun à leur tout va détacher de la plaque suivante 3 à 4 électrons chacune et ceci en cascade jusqu’à la dernière dynode où le courant sera utilisé pour traitement. (Un claquement dans un HP ou traçage d'une courbe)Les plaques sont donc de plus en plus positives ? Ce qui me parait être le rôle des résistances.Il y aurait donc une seule alim et la tension au niveau de chaque dynode déterminée par la résistance associée, le tout en série ?Dans ce cas, l'alimentation du tube n'est pas très compliquée.Je suppose tout de même que la tension doit être particulièrement stable ? Je me souviens d'une alim qu'on m'avait donnée au LOE de Toulouse (la fameuse Boule !) pour servir de tension de référence à mon OPL (Premier Microscope Electronique Français) Elle était constituée d'une cascade impressionnante de diodes ... (Pour la nostalgie )Je dois pouvoir la retrouver.
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 8 août 2020 Signaler Posté(e) le 8 août 2020 BonjourC est tout a fait cela ! La haute tension est produite par un multiplicateur de tension utilisant une dizaine de diodes et condensateurs. La stabilité n'est pas primordiale, c'est surtout l'impédance d'entrée de l'ampli qui reçoit le signal qui doit être très élevée, avec faible capacité parallèle pour ne pas atténuer l'impulsion (dans le cas de la détection de rayonnements) AmitiésJMC
Jean Marie Cavanihac Posté(e) le 8 août 2020 Signaler Posté(e) le 8 août 2020 Additif: Multiplicateur de tension ici 8 fois AmitiésJMC
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