Sur le plan botanique cette déformation est tout à fait remarquable.
Coupe d’une tige saine (panorama de 26 images au X 40) – à main levée avec un microtome de Ranvier .
Examen de la paroi au X 100
A B C D E F G
-A zone épidermique
-B parenchyme cortical
-C sclérenchyme
-D phloème secondaire
-E vaisseaux du xylème
- F fibre du bois
-G parenchyme médullaire
Coupe des tissus pathologiques : étude au X 100.
L’ altération des tissus est tellement importante qu’ il ne semble plus y avoir quoique ce soit de commun avec la structure histologique d’ une tige de ronce normale .
Pour en savoir plus :
Reference : https://fr.wikipedia...iastrophus_rubi
Diastrophus rubi est une très petite guêpe cynipidé noire brillante et discrète, d’une longueur maximale de 2,5 mm, avec des pattes brunes et des ailes veinées relativement grandes. Ce Cynipidé produit une galle allongée principalement sur les tiges de la Ronce bleue (Rubus caesius), mais également sur celles de la Ronce commune (Rubus fruticosus) voire du Framboisier (Rubus idaeus). Bien que peu nocive, elle est parfois considérée comme néfaste dans les cultures.
La galle contient de nombreuses loges individuelles. La jeune galle a une couleur verte marbrée de rouge, puis, en vieillissant, devient blanc-gris, criblée de petits trous circulaires par lesquels les imagos ont émergé.
Ce cynipidé hiverne à l'état de larve et se nymphose au sein de sa galle au printemps. Lorsque l'imago émerge, il est recouvert d'une fine substance blanche provenant de sa cellule. Après l'accouplement à la fin du printemps, la femelle introduit ses œufs dans les jeunes rameaux tendres de l'année. Ensuite, la nouvelle galle apparait au milieu de l'été, et peut contenir jusqu'à 200 larves blanches portant une capsule céphalique, chacune ayant sa propre loge
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Reference : https://www.universa...as des insectes.
Les galles apparaissent lors de l'arrivée de l'agent causal (agent cécidogène) sur un hôte favorable. Il peut s'agir de la pénétration d'un parasite (champignon, nématode) dans les tissus, du recouvrement de leur surface (bactéries) ou de la ponte (oviposition) dans le cas des insectes. Il existe souvent une spécificité d'hôte, un cécidogène ne provoquant de galle que sur un petit nombre d'espèces de plantes, voire une seule, et sur des organes aptes à la cécidogenèse, fréquemment les feuilles. La spécificité se manifeste d'abord par une reconnaissance entre la plante et le parasite, purement chimique dans le cas de bactéries ou de champignons (intervention de glycoprotéines appelées lectines), faisant intervenir le comportement instinctif dans le cas des insectes. Après un temps de latence, dû à la croissance du pathogène ou à l'éclosion de la larve, apparaissent les symptômes caractéristiques de l'atteinte cécidienne : c'est la phase active du développement de la galle (maturité) qui est synchrone avec la nutrition du parasite. La mort de ce dernier ou son départ (dans le cas des insectes) entraînent le dessèchement ou la disparition de la galle (phase de postmaturité). Certaines galles très dures peuvent persister longtemps à l'état sec.
Sur le site de MikrOscOpia il y a déjà eu deux présentations de galle
De la vigne
https://forum.mikros...galles/?hl=gale
Du hêtre
https://forum.mikros...être/?hl=rosier
Dominique.
Modifié par Dominique., 16 septembre 2022 - 09:46 .