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Synedra ulna (forme sporangiales ???)


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Mon ami Dominique m'ayant reparlé de ce problème, je ressors de mes archives quelques images de SYNEDRA ULNA prises il y a quelques années déjà en compagnie d'un ami hélas aujourd'hui dispau. Ces photos ainsi que les notes qui les accompagnent sont dues à une récolte faite dans une fontaine publique dans un village du côté de Clermont l'Hérault.Les SYNEDRA ULNA se différencient de l'espèce FRAGILARIA, dont quelques bandes sont visibles sur la plus grande image par une taille généralement plus grande, et surtout par le fait qu'elles ne se présentent jamais en bandes. Vivant le plus souvent à l'état isolé elles se groupent quelquefois en mâcles ; par ailleurs leur forme est ( presque ! ) toujours linéaire. Toutefois dans cette fameuse fontaine de l'Hérault, nous avions rencontré parmi une population " normale ", une proportion sensible de sujets déformés assez curieusement, puisque dans un aspect serpentiforme, le pseudo raphé reste parfaitement rectiligne !

Les stries de ces sujets sont particulièrement fines et même en contraste interférentiel il est très difficile de mettre leurs pores (#30 en 10 µ ) en évidence.

Malgré la question posée plusieurs fois sur les raisons de ce phénomène nous n'avons jamais eu d'explications plausibles, même venant de spécialistes...

Si quelqu'un a une idée :blink:

Jean

post-7-1083921355_thumb.jpg

Modifié par Jean de Corcelles
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  • Admin

Bonjour Jean,

 

Magnifique énigme que tu nous présentes-là !

 

Je suppose que c’est une déformation de croissance et non une déformation exercée par le milieu extérieur à posteriori puisque le pseudoraphé est parfaitement rectiligne.

Tout se passe comme si la somme des éléments d’une même strie étant toujours la même seule le nombre de ses composants de part et d’autre variait tout en respectant une progression pseudo sinusoïdale.

Cela nécessite de supposer que le pseudoraphé ne soit pas une simple interruption des stries transversales mais ait bien une existence matérielle.

Il faut supposer que les éléments qui constituent le pseudoraphé se construisent en premier et que c’est à partir de ce référentiel que se construisent les stries, perpendiculairement à lui.

Le décalage serait produit par une mutation entraînant un disfonctionnement d’un gène de forme (architecte) décidant à quel moment la demi strie est achevée alors que , les autres gènes codant pour l’élaboration des stries et du comptage des éléments de chaque strie n’étant pas affectés. Si bien que quant il manque X éléments dans une « demi strie », le même nombre est rajouté à la seconde demi strie pour conserver le quota d’éléments de base.

Ce phénomène peut se simuler très simplement en programmation.

 

Mais pour savoir si cette hypothèse est conforme à la réalité, il faudrait expérimenter.

A moins que quelqu’un ait une autre hypothèse ou bien une explication.

 

Cordialement.

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Bonjour Jean et merci.

Je suis particulièrement heureux de retrouver cette image que tu avais déjà passé sur la feu liste et que j'ai eut l'honneur et l'avantage de voir en vrai lors de mon passage chez toi.

C'est là que le PLUS du forum intervient, au lieu de rester comme autrefois une question sans réponse et oubliée de tous depuis tout ce temps, elle va rester accessible à tous et nous pourrons en débattre pendant des mois au fur et à mesure de nos avancées si nécéssaire...

 

Maintenant pour revenir au fond de notre question, j'aime assez la théorie de Michel mais je ne vois vraiment pas comment on va faire pour la vérifier...

J'ai à la maison un ouvrage de van Heurck qui va peut être nous aider à comprendre, je vous en ferais un résumé prochainement, il semblerais qu'il y ait des pistes interessantes.

Juste quelques mots pour ne pas vous faire trop trépigner d'impatience,il s'agit dans un chapitre sur "l'elevage" de diatomées en milieu clos,ce qui est quelquepart le cas de cette fontaine, de voir comment se déroule les différentes phases de duplications. Vous savez, j'y reviendrais, que les diatommées filles sont plus petites que les diatomées "mères"... et bien tout cela ne peut se produire à l'infini et ilnexiste un moment où la conjugaison donne lieu à un individu "malformé" quiaprès deux ou trois génération deduplications redevient conforme à l'espèce...

nous sommes peut être en présence de ce type de phénomène... suite au prochain numéro...

 

Amitiés

 

Dominique

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