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Michel Verolet

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Messages posté(e)s par Michel Verolet

  1. Le coprin chevelu se reconnaît par son chapeau à revêtement laino-méchuleux. Sa chair devient assez rapidement noire puis déliquescente mais c’est un excellent comestible à l’état jeune. Ces spores sont ellipsoïdales à ovoïdes , lisses , à parois épaisses et possèdent un pore germinatif central aplati.

     

     

     

     

     

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  2. Ouvrages spécialisés sur les rotifères :

     

    ROTATORIA Die Radertiere Mitteleuropas begrundet von Max Voigt de Walter KOSTE en 2 tomes en en allemand. Uniquement sur les Monogononta. Un tome de texte et l’autre de planches sur tous les Monogononta.

     

    La série des Guides to Identification of the Microinvertebrates of the Continental Waters of the World.En Anglais. La référence avec le Koste mais ne traite pas de toute les familles!!!

    Tome 6 vol.2 Lecanidae

    Tome 8 vol.3 Notommatidae

    Tome 9 vol.4 Proalidae

    Tome 12 vol.5 Dicranophoridae

    Tome18vol.6Asplanchnidae,Gastropodidae,Lindiidae,Microcodidae,Synchaetidae,Troch

    sphaeridae and Filinia

    Tome 23 vol.1 Biologie,Ecology and Systematics (2éme. edition)

     

    Sur les rotifères uniquement planctoniques en anglais

    Plankton rotifers ,biologie and taxonomy by Agnes Ruttner-Kolisko

     

     

     

    Sur les Bdelloides: la référence

    Ordnung Bdelloidea de Josef Donner 1965

    Malheureusement épuisé et en allemand

     

     

    Tous ces ouvrages sont malheureusement chers, mais ils sont presque indispensables pour tenter l’identification précise d’un rotifère !!!

  3. Il n’est pas toujours aisé de photographier des rotifères qui sont parfois très remuants . Une solution consiste à les mettre entre lame et lamelle avec le minimum d’impuretés et à l’aide de mouchoir papier aspirer peu à peu l’eau. Cela aura pour effet de les écraser un peu et de permettre la prise plus facile de photos. Il faut procéder avec précaution en mettant au départ assez d’eau pour que la lamelle n’écrase pas d’emblé le rotifère et s’arrêter d’aspirer à temps avant que le rotifère n’éclate !!!

    Une autre solution présentée ici consiste à fixer le rotifère à l’eau bouillante. Ceci à l’avantage d’avoir des spécimens souvent non contractés qui permettent une observation plus facile des parties importantes. Ceci est intéressant pour les rotifères non loriqués ( à l’exception des Bdelloïdes) Pour la photo cela permet l’utilisation des logiciels tels CombineZ .

    Ci-dessous quelques exemples avec un Lecane , Hexathra mira , Encentrum sp. et Euchlanis sp.

     

     

     

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  4. Dans la famille des Trichotridae ; le genre Macrochaetus se distingue aisément par les longues épines qui ornent la partie dorsale de leur lorica.

    L’espèce se détermine par le nombre et la position des ces épines.

    Ici ,bien que l’observation n’ai pas été complète , il semble (sans certitude cependant ) que l’on soit en présence de Macrochaetus sudquadratus PERTY 1850

     

     

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  5. La détermination de l’espèce chez les Cephalodella commence par l’observation d’un œil qui peut être , frontal , cérébral ou absent .Ici il est absent.

    Ensuite , il faut observer le type de trophus de l’animal (il y a 6 types différents classés de A à F) . Ici , il est du type D.

    Il faut noter le rapport entre la longueur du corps et celle des orteils( il y a trois rapports : long .totale /long. des orteils qui peut être <3 ; comprise entre 3 et 5 ; >5 ). Ici on est dans le deuxième cas.

    La clé donnée par T.Nogrady dans les Guides conduit à C.tenuiseta.

    Si la description correspond pour presque tout , elle diffère cependant pour le ration longueur totale /long. des orteils qui devrait être de 3 alors qu’ici il est plus proche de 4.5

    Je pense que ce rapport qui n’est pas donné constant peu atteindre ces valeurs et pouvoir conclure pour Cephalodella tenuiseta (Burn , 1890)

    Il est donné comme rare

     

     

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  6. Dans la famille des Dicranophoridae , le genre Aspelta qui comporte 21 espèces valides.

    La distinction du genre et de l’espèce passe obligatoirement par une étude attentive du trophus. A la forme des rami se terminant en forme de grosse pince épaisse , à la dissymétrie du trophus , (ce ne sont pas les seuls critères d’identification , bien évidemment) on peut déjà regarder du coté des Aspelta.

    Ici le rami droit ne présente pas d’expansion triangulaire pointue, par contre le fulcrum est plus long que les rami , les orteils sont courts et présentent dans le dernier tiers un point d’ariculation. On est en présence de Aspelta angusta Harring & Myers , 1928

     

     

     

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  7. Les Lecane sont en général loriqués. Mais il en existe quelques uns (une dizaine sur les 146 retenus par H. Segers) qui sont sans cette lorica rigide.(dans ce cas elle est très "soft")

    Le nom du genre ne saute donc pas aux yeux tout de suite si on ne regarde pas avec attention le pied et les orteils , ainsi que la structure du trophus.

    La forme des orteils va nous conduire directement à l’espèce car celui présente un élargissement dans la partie médiane des orteils : Lecane clara (Bryce , 1892)

     

     

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  8. Les rotifères présentant un long pied de ce type font très généralement parti du genre Proales.

    Ils sont cependant peu nombreux à avoir cette caractéristique. Celui ci a été récolté en eau douce , dans la mousse submergée d’une petite rivière. Le dernier segment du pied est court comparé au précédent .Il s’agit donc en principe de Proales theodora (Gosse .1887)

     

     

     

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  9. Le genre Trichotria est assez aisé à reconnaître. L’absence d’épine entre les orteils conduit à l’espèce tetractis et comme celle çi a la particularité d’avoir une pointe relevée sur la partie postérieure de la lorica , on est en présence de Trichotria tetractis var.caudata.

    Trouvé dans une tourbière près de Rieutord 07

     

     

     

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  10. Ce rotifère Bdelloïde contrairement à ceux de la famille des Habrotrochidae possède une lumière (tube) à l’intérieur de l’estomac qui est ici particulièrement bien visible. Les orteils sont remplacés par une plaque adhésive discoïde.Il fait donc partie du genre Mniobia.

    Celui-ci présente une cuticule très finement ponctuée , 7à8 dents principales aux unci.

    Sa taille étirée est supérieure à 500µ.Il a été trouvé dans de la mousse terrestre.

     

     

     

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    Plaque discoide

     

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    Eperons ou ergots

     

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    Cuticule

     

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    Le trophus

     

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  11. Dans la famille des Dricranophoridae , le genre Encentrum se distingue par deux petites pièces du trophus qui s’intercalent entre les manubrium et les unci :les intramallei.

    Ici c’est un Encentum trouvé dans la mousse terrestre situé sur un rocher de grés dans une forêt de pins (en fait sur mon terrain).La seule méthode d’identification fiable consiste en une étude minutieuse auX100 du trophus. Encore faut il le disloquer pour en faire apparaître les différentes pièces et leurs morphologie.

    Celui ci semble correspondre à Encentrum lutra Wulfert,1936

     

     

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  12. Dans la famille des Dicranophoridae, le genre Wierzejskiella qui comprend 8 espèces se distingue par un corps allongé , une tête bien séparée du corps par un cou marqué , un rostre, un pied assez long divisé en un à quatre segments et des orteils en forme de bâtonnet.

    Celui-ci de petite taille a été trouvé dans la mousse et la forme spéciale des rami avec une allulae ,e pied comprenand 2 segments ; conduit à W.vagneri Koniar 1955

     

     

     

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  13. Chez les Bdelloïdes ,le genre Habrotrocha présente chez quelques espèces la particularité de se trouver dans des logettes .Ces logettes sont soit des éléments extérieurs dont elles profitent pour se protéger (test d’amibes) , soit des éléments qu’elles vont fabriquer par la sécrétion du mucus .Ce mucus peut demeurer visqueux et dans ce cas là ,les particules minérales ou organiques vont s’agglutiner et former une masse plus ou moins informe. Dans d’autres cas , le mucus en séchant peut former une véritable cuirasse comme c’est le cas ici .

    Habrotrocha angusticolis (avec ses différentes formes) possède une logette de ce type et pourrait donc pourrait ressembler à celui-ci mais ça n’est pas du tout évident (certains critères de détermination ne sont pas visibles) !!!

     

     

    Vue d'ensemble

     

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    Animal dans sa logette

     

     

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    Rejet de boulettes stomacales

     

     

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    Une petite vidéo

     

  14. Bdelloïde du genre Habrotrocha .Il a comme toutes les espèces du genre , trois orteils dont on distingue l’emplacement par les petits ronds en contact contre la lamelle. Les couronnes ciliées ne sont pas plus larges que la tête , le mastax est assez profond et je n’ai pas distingué de lumière dans l’estomac bien que l’amoncellement de boulettes dans cet estomac n’était pas évident. Les unci présentaient 3 dents.

    Récolté dans un trou d'eau de rocher.

     

     

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  15. Chez les Bdelloïdes, la présence d’une lumière dans l’estomac , des couronnes ciliaires bien développées et un rostre rétractile conduit à la famille des Philodinidae.

    La vision de cette lumière n’est pas toujours facile. !!

    Pour la détermination du genre une longue observation permet de se rendre compte que l’animal ne possède pas d’orteils mais une plaque adhésive en forme de disque. Il a de plus un nombre de dents aux unci supérieur à 3 ; ce qui conduit au genre Mniobia

     

     

    Vue d'ensemble

     

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    La lumière

     

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    La plaque adhésive discoïdale

     

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    Le trophus

     

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  16. Chez les Bdelloïde, la famille des Habrotrochidae se distingue par un estomac à paroi mince rempli de boulettes de nourriture .On est probablement ici en présence du genre Habrotrocha car les deux autres genres (plus rares et moins nombreux) de cette famille ont des particularités au niveau de la couronne ciliaire qui semblent manquer ici.

     

     

    Vue d'ensemble

     

     

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    Boulettes de nourriture

     

     

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  17. Chez les Bdelloïdes , le genre Adineta est probable l’un des genres le plus facile à identifier. Il ne présente pas de couronnes ciliaires mais une plaque buccale ciliée. Son corps est allongé et aplati et il se déplace en rampant Il présente sur sa partie antérieure un rostre court muni de deux lamelles.

     

    Petite vidéo pour montrer son type de déplacement

     

     

     

    Photo d'ensemble

     

     

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    Détail du rostre et de ses lamelles

     

     

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    Vues de profil lors de sa recherche de nouriture

     

     

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