Michel Verolet
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Dans la famille Epiphanidae ,le genre Mikrocodides ne comporte que trois espèces valides.
Trophus de type malléé.
Les deux plus courantes ne comportent qu’un orteil.
Ici Mikrocodides chlaena (GOSSE,1886) se distingue par son éperon recourbé situé à la base de l’unique orteil.
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éclosion d'un oeuf
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Bonjour
Voila la réponse qui m’a été adressée par Frédéric AZEMAR et que je remercie fortement:
il ne s'agit pas d'un organisme entier mais de
structures internes d'ostracodes :les organes de Zenker.
Les représentants de la famille des Cypridae ont un appareil
reproducteur mâle complexe, avec une paire de cylindres épineux,
sclérifiés, au niveau de leur tubes déférents. Les épines sont reliées à
de petits muscles. L'ensemble agit comme une pompe péristaltique pour
faire avancer les spermatozoïdes pendant la copulation.
Ma documentation sur les Ostracodes étant très limitée, les schémas de leur organisation interne que j’avais consultés au départ ne montraient pas ces éléments.
Quelques liens pour en apprendre un peu plus.
http://deepblue.lib.umich.edu/bitstream/20...561/2/ID418.pdf
http://www.mnhn.fr/museum/front/medias/pub...308_z05n2a3.pdf
http://w3.gre.ac.uk/schools/nri/earth/ostr...ntroduction.htm
Michel
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L’étude d’une nouvelle excrétion a donné deux paires de ces éléments inconnus. Sur les deux premières photos avant la mise en place de la lamelle, on distingue des masses jaunâtres comme précédemment. Après la mise en place de la lamelle sur les photos suivantes on s’aperçoit que ces masses se ressemblent et un comparaison entre les trois observées montre une similitude frappante de ces éléments. Il me semble pouvoir affirmer que ces éléments tubulaires vont par paire et sont en relation étroite avec d’autres éléments tout aussi mystérieux.
Mais je n’ai pas encore trouvé la solution !!!!!!
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Suite
Pour donner quelques éléments supplémentaires pour l’identification :
Les deux premiers éléments ont été trouvés rassemblés dans la carapace vide d’un ostracode ; d’autres moins nombreux mais seuls ont été trouvés libres. Par contre ils sont présents de façon plus importante dans des amas tubulaires comprenant de nombreux débris de carapace d’ostracodes, de copépodes, voir de cladocères. Je suppose que se sont des déjections de larves de libellules présentes dans la récolte. Ce que l’on peut remarquer c’est qu’ils sont en général intacts(contrairement aux carapaces de crustacés qui sont en morceaux) , qu’ils sont souvent par paire , et que à leur contact semble se situer de façon régulière (du moins sur le peu de recherche faite) des amas jaunâtres encore plus difficiles à définir.
Les photos qui suivent présentent ces éléments par paire dans les supposées déjections de larve de libellules ; l’espèce de masse jaune qui leur semble attachée, ainsi que la structure de ces tubes faite d’éléments qui s’imbriquent les uns aux autres.
Je me demande si il ne faudrait pas s’orienter vers des éléments internes à un autre être vivant qui serait alors la proie des larves de libellule.
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Après un traitement rapide à l'eau de Javel, on distingue le système de liaison entre les "poils" qui semblent reliés les uns aux autres .
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Je suis à la recherche de l’identification d’un organisme récolté à l’aide d’un filet à plancton dans le gour d’une rivière en cours d’assèchement. Le gour restant en principe permanent.
Localisation : rivière de la Louyre ,Alt.200m, Ardèche , France.
Terrain calcaire.
Il se présente sous une forme tubulaire creuse ayant à ses extrémités comme deux collerettes évasées qui semblent symétriques. Ce tube est recouvert de filaments .A deux reprises , est sorti de ces tubes après mise sous lamelle , un élément en forme de ruban dont il est difficile de définir la structure.
Les dimensions sont de 420µ pour la longueur , diamètre 47µ du tube , filaments (ou poils) 37µ.
Si vous avez la réponse , vous pouvez répondre dans la partie du forum : Ouvert à tous, Appel aux spécialistes.
Merci par avance pour votre aide
Michel Verolet
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La vidéo est probablement celle d’un mâle car on n’observe pas de mastax ; il est de petite taille et il me semble discerner le testicule (entouré sur une prise de vue tirée de la vidéo). La présence d’une queue bien marquée , ainsi que l’ébauche d’oreillettes peut faire envisager ( sous réserve)un mâle du genre Notommatta.
Michel
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Trouvé en grand nombre (parfois plus de 100 ) sur gammarus sp.
Ce bdelloïde possède un mastax profond et une lumière dans l’estomac.
Il est ovipare .
Il possède 4 orteils.
Il n’a pas d’yeux et ses couronnes ciliaires sont bien développées.
Willem De Smet m’a donné une liste de Bdelloïdes trouvés sur Gammarus qui appartiennent au genre Philodina et Embata.
Ceux du genre Philodina possèdent des yeux , il ne reste plus que le genre Embata où l’espèce Embata laticeps semble le mieux correspondre de par la forme des ergots et du très long pied courant chez ce genre.
J’ai envoyé des photos à Claudia Ricci ;une spécialiste des Bdelloides qui peut être me donnera son avis sur cet animal.
En attendant , il faudra peut être se contenter de Bdelloide sur gammarus sp. Sauf si notre spécialiste Walter DIONI nous donne lui aussi son avis.
Michel
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Dominique
Magnifique!!!
Michel
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Ce Dicranophoridae est peu courant à l’état libre car il est de nature épizoïque sur Gammarus pulex c'est-à-dire qu’il vit sur l’animal sans être pout autant parasite.
Après l’avoir trouvé libre et identifié , je l’ai recherché sur des grammares présents en nombre dans mon prélèvement où j’ai fini par le retrouver.
A partir de l’étude du trophus qui le classe dans les Dicranophorus, les orteils courts et larges avec un étranglement dans leur partie médiane et un petit mamelon à leurs extrémité ; la présence de petites dents sur la face interne des rami ; on est conduit à Dicranophorus siedleckii Wiszniewski,1953
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Bonjour
Lors d’un prélèvement dans un petit étang qui comprenait différentes espèces planctoniques :Filinia , Brachionus ,Polyarthra,Asplancha, Keratella, seul le genre Synchaeta semblait infecté par des parasites. D’après ma littérature sur le sujet , il pourrait s’agir de protozoaires et plus précisément de sporozoaires .Certains microsporides infectent en effet des rotifères de cette façon.
Michel
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Ce cladocère de forme non globuleuse , ne possédant pas de rostre pointu , dont la hauteur des bords postérieurs des valves est supérieure à la moitié de la hauteur totale des valves peut appartenir aux genre Alona ou Biapertura .L’extrémité du post-abdomen étant plus large que sa base, nombre d’épines anales : 12 à13 , des fines soies sur l’épine basale des griffes conduisent en principe suivant la clé de Amoros à Biapertura affinis (à confirmer)
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Francisco
Belle vidéo , l'épine entre les orteils montre que c'est Trichotria pocillum
cordialement
Michel
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Quelques photos qui montrent un peu mieux la larve de ce rotifère si extraordinaire
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Dans la famille des Colurellidae , le genre Colurella se distingue par une lorica formée d’une plaque unique fendue ventralement. Celui ci de petite taille a été récolté dans de la mousse.
Le rapport longueur/épaisseur de la lorica est proche de 3.La lorica ne présente ni ornementation ni épines ou pointes. Il s’agit probablement de Colurella geophila Donner1951
Vue dorsale
Vue de profil
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Bonjour Noël , Jean-Marie
Je n'ai pas essayé ta méthode mais pour ne pas écraser la préparation ,j'utilise de la "patafix" dont je fais de petites boulettes que je mets aux quatres coins de la lamelle et que je peux ecraser petit à petit pour obtenir la hauteur qui me convient.
Amitiés
Michel
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une vue supplémentaire
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Le genre Balatro fait parti de la famille des Dicranophoridae .Il ne comporte que quatre espèces valides. De forme vermiforme , ils présentent un élargissement dans la partie antérieure due à la présence des grosses glandes gastriques. Ils sont endo ou ecto-parasites sur des vers terrestres oligochètes (Enchytraeidae , Lumbriculadae) et sont de ce fait rarement trouvés libres comme ce fut le cas pour celui-ci .
La forme du trophus ainsi que celle de la partie postérieure conduisent à Balatro fridericiae Kunst , 1954
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Ce tardigrade terrestre de mousse présente des diplogriffes symétriques , il mesure 430µ, et présente des yeux situés en avant du bulbe.
La ventouse buccale est bien saillante , le tube buccal est large. L’armature bulbaire comprend 3 bâtonnets , le dernier se terminant par une boule .Dans le même prélèvement un œuf recouvert de cônes a été trouvé.
Ma documentation se limitant pour l’instant au livre ancien de Cuénot, l’identification qui est probablement discutable me guide vers Macrobiotus echinogenitus.
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Bonjour
Toujours dans les lichens [où je viens de retrouver entre autre un rotifère d’une nouvelle espèce qui devrait bientôt paraître dans un article de Zootaxa (en association avec Willem de Smet)] ; encore un tardigrade un peu particulier .Il présente la particularité d’être couvert de tubercules .Sur un sujet plus jeune , ces tubercules situés sur la partie dorsale semblent plus pointus .Au X100 ,ces tubercules se terminent par une petite papille surmontée de fines "épines ". La tête arrondie en avant présente de gros yeux. La cuticule présente un aspect réticulé et les diplogriffes peu différentes l’une de l’autre sont pratiquement perpendiculaires.
J’ai eu l’occasion d’observer une mue contenant 3 œufs. Toujours en utilisant le Cuénot, on peu penser qu’il s’agit de Hypsibius Sattleri.
A confirmer
Je pense quand j’aurai un peu de temps mettre les messages précédents sur les tardigrades dans la base même si l’identification est douteuse , pour avoir peut être des retombées sur le forum.
Individu jeune
épiderme réticulé
Papille située à l'extrémité des tubercules
Bulbe
griffes
Mue
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En période de repos , les cellules sont enkystées à l'intérieur de la thèque.Le kyste est alors protégé par un épiphrgme obturant que l'on peut observer ici.
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Nageant libre ,encore non fixé sur un oligochète
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une photo de plus
Mikrocodides robustus
dans - Rotifères
Posté(e)
Dans la famille Epiphanidae ,le genre Mikrocodides ne comporte que trois espèces valides.
Trophus de type malléé.
Les deux plus courantes ne comportent qu’un orteil.
Ici Mikrocodides robustus (GLASCOTT,1893) se distingue par son unique orteil et par la forme caractéristique des ailes de ses rami.
Trouvé en grattant des typha .Mare Saint Julien du Serre.