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Michel Verolet

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Messages posté(e)s par Michel Verolet

  1. Les espèces du genre Conochilus se déterminent par la position des deux antennes latérales .Ici elles sont en dehors de la couronne ciliaire. Elles sont de plus ici assez longues totalement séparées (contrairement à C.dossuarius où elles sont en parie fusionnées). Il ne forme pas de colonnies. On est donc en présence ici de Conochilus natans (SELIGO 1900 )

    Son oeuf est tout à fait caractéristique

     

     

     

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  2. Chez les Trichocerca (s.str.) , celui-ci se détermine assez facilement par sa forme allongée , les deux épines inégales sur la partie antérieure de la lorica dont une est assez longue ,l’orteil unique presque aussi long que le corps et le manubrium gauche se terminant en forme de canne.Il s’agit de Trichocerca longiseta SCHRANK ,1802

     

     

     

     

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  3. Dans la famille des Colurellidae , le genre Squatinella de distingue par l’extension lamellaire semi-circulaire qui recouvre la couronne ciliaire. Celui ci présente un court aiguillon au dessus des orteils ainsi qu’une longue épine sur sa partie dorsale. Il s’agit de Squatinella longispinata TATEM,1867

     

     

     

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  4. Dans la famille des Dicranophoridae , le genre Aspelta se distingue par un trophus asymétrique. Ici sur les photos les deux rami sont différents , en largeur ainsi qu’une allulae présente sur un seul des deux. La forme assez pointue des rami ainsi que l’allure du rotifère (il manque l’observation des unci !) conduit à Aspelta lestes Harring et Myers ,1928

     

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    Quelques photos supplémentaires

     

     

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  5. Ce Trichocerca du sous-genre Diurella (orteils sensiblement égaux) est de forme trapue, il a une carène dorsale bien marquée et possède une épine orientée vers le bas ,dans la parie antérieure de sa lorica. Plusieurs espèces peuvent correspondre à cette définition. Il faut donc examiner le manubrium (gauche) dont l’extrémitée courbée en forme de canne nous oriente vers Trichocerca weberi JENNINGS 1903

     

     

     

     

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  6. Ce Trichocerca possède deux orteils de longueurs pratiquement identiques. Il fait donc partie du sous genre Diurella.

    Il est forme assez trapue , ne présente pas d’épines marquées sur la partie antérieure de la lorica.Un des critères important est la forme de l’extrémité du manubrium gauche ( le droit étant limité à une fine tige).

    Les dimensions de la lorica sont de l’ordre de 130µ.

    A partir des ces critères et pour l’instant je pense que l’on est en présence de Trichocerca cavia GOSSE 1886

     

     

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    Les orteils

     

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    L'extrémité de la lorica sans épine

     

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    Le trophus

     

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  7. Les rotifères du genre Trichocerca sont aisément reconnaissables avec un peu d’habitude.Ils sont séparés en deux sous genre , Trichocerca (s.str.) et Trichocerca (diurella).Le premier sous genre présentant des orteils de dimensions fortement différentes ; l’orteil droit étant beaucoup plus petit que le droit voire absent. C’est le cas de ce rotifère présenté ici.

    Son étude montre qu’il ne présente pas de dents sur la partie antérieure de sa lorica.

    La très grande longueur de l’orteil unique (donc le droit) la présence d’une seule carène (qui élimine T bicristata) , la forme particulière de l’extrémité du ramus gauche (élancée et avec deux pointes avec en plus une petite dent que l’on discerne flou entre les deux pointes) conduit à Trichocerca ratus ratus (O.F.M. 1776).

    Il existe une forme carinata (EHRB.1830) chez qui la carène est plus courte que le corps mais plus haute

     

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    Le trophus

     

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    Forme carinata

     

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  8. La détermination d’un rotifère inconnu n’est pas toujours simple , surtout quand au premier abord le genre n’est pas évident. Ici on est en présence d’un rotifère de forme élancé présentant une plaque buccale assez étendue ventralement. L’observation en milieu libre (en micro aquarium) à permis de mettre en évidence de minuscules oreillettes en écartant en principe les Dicranophoridae .Plusieurs genres peuvent présenter ces oreillettes (Proales , Notommata , Itura , Lindia entre autres… )

    La présence de la grande tâche noirâtre faisant penser au sac rétrocérébral oriente les recherches sur les Notommata .On peut alors passer sous lame et lamelle pour y voir plus clair .La structure du trophus avec le fulcrum assez long conforte dans ce choix et il ne me reste plus qu’a trouver l’espèce qui irait bien. En parcourant ma doc N.contorta y ressemble et sa description m’amène à observer la queue du rotifère qui détail important doit être trilobée.

    Chance , tout à l’air de concorder (taille , orteils, trophus même si je ne suis pas arrivé à l’isoler vue sa petitesse) donc en principe on est bien présence de Notommata contorta STOKES 1897

     

     

     

    Vue à la DCM 130

     

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  9. Les espèces du genre Euchlanis (sans compter les différentes formes) sont inférieures à 20.

    C’est surtout la forme des deux plaques ventrale et dorsale ; qui constituent sa fine lorica ; qui servent à leur détermination.

    Il est souvent nécessaire de les observer suivant les trois vues : de face , de profil et de dessus pour tenter de les identifier. Le meilleur moyen pour ma part consiste à utiliser une caméra et à en tirer les vues utiles.

    L’étude de celui-ci est facilitée par la présence d’une petite plaque semi circulaire située au dessus du pied. Il n’en existe que deux mais qui sont donnés comme synonymes par Koste.

    Il ne reste donc plus que Euchlanis meneta MYERS 1930.

    En vue de face ,la plaque dorsale est bombée dans sa partie antérieure mais devient plus triangulée dans sa partie postérieure où elle est découpée par une profonde échancrure en forme de U

    Le sillon entre la plaque dorsale et la plaque ventrale est très large.

    Le trophus est malléé avec un fulcrum court et des rami pointus. Le nombre de dents des unci est variable dans les espèces , ici quatre .

    J’ai eu la chance d’observer un mâle.

     

    Vue de dessus

     

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    Vue de profil

     

     

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    Vue de face

     

     

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    echancrure en U

     

     

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    Trophus

     

     

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    Le mâle

     

     

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  10. En exclusivité sur MikrOscOpia : Notommata veroleti in vivo(je ne pense pas qu’il ait été retrouvé par quelqu’un d’autre pour l’instant) . Trouvé dans un site proche de la première découverte mais de nature différente .Le premier étant trouvé dans une petite vasque d’eau temporaire , celui-ci a été trouvé dans une réserve d’eau artificielle servant à l’arrosage de jardins et de dimension plus importantes.

     

     

     

    Michel

  11. Ces ciliés dont je ne me rapelle plus le nom * doivent être proche des vorticelles.

    La beauté de ces paquets de ciliés n'est pas vraiment rendue par la vidéo surtout aux objectifs faibles (ici X2.5; X4 etX10) mais j'espère qu'elle donnera envie à ceux qui n'ont pas encore observé ce spectacle de les rechercher

     

     

     

    Michel

     

    * Carchesium

     

    http://forum.MikrOscOpia.com/index.php?showtopic=1464

  12. Au début ,il est apparu une couronne ciliée au milieu du corps du stentor .Assez rapidement le deuxième stentor s’est formé pour finir par se séparer. Vous pourrez voir dans la vidéo ,la fin de cette séparation.

    Michel

     

     

     

  13. Une autre vidéo pour montrer le système complexe de fixation en vue de dessous du cilié sur l'hydre qui semble formé par un ensemble de petits grappins (?); ainsi que deux autres Trichodina qui semblent comme avoir aspiré la zone circulaire sur laquelle elles sont en contact avec l'hydre. Chose à remarquer, la forme gonflée de la partie supérieure du cilié (due à l'écrasement de la lamelle ??)

     

     

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