Michel Verolet
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Messages posté(e)s par Michel Verolet
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Une autre façon de se déplacer en utilisant autre chose que leur couronne ciliée , certains rotifères comme ici P.dolycoptera utilisent des appendices.Dans ce cas ils ont une forme de plume et permettent de faire des bonds très rapides.
Michel
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L’identification de ce petit champignon trouvé sur une tige morte d’un feuillus m’a été faite sur le forum de mycologie de J.Melot.
Il s’agit de Phaeomarasmius erinaceus. Il présente chapeau méchuleux ,hérissé ainsi que son pied sur la partie inférieure.
Le revêtement du chapeau est formé d’hyphes longuement articulées à parois épaisses avec des incrustations de granulations pigmentées. Les parois sont bouclées. Les spores sont lisses ,brun rouillées.
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Bonjour
La plupart des rotifères nagent à l'aide de leurs cils pour se déplacer (à par quelques bdelloïdes), mais ils peuvent aussi se déplacer différament en rampant pour certains , ou alors brutalement en utilisant des appendices particuliers pour d'autres ou bien encore en arpentant tels des chenilles comme les Bdelloïdes.
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Bonjour Sebastien ,Dominique
En cherchant sur le Net voila un site qui indique les éléments que Sebastien recherche dans ses prélèvements.
http://home.scarlet.be/aldebaran/Pigeon_fichiers/AS1.htm
Donc pour certaines choses un microscope assez simple pourra -t-il faire l'affaire?
Michel
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Euplote
dans MICRO VIDEO
Après les magnifiques photos d'Euplotes faites par Abel ,une petite vidéo sans prétention mais qui montre un peu l'agitation ciliare de ces animaux
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Dans la famille des Notommatidae , le genre Resticula ne comporte que sept espèces. De forme vermiforme ,ils ont en général des orteils courts avec de bulbeux réservoirs de mucus.
Ici Resticula melandocus ( Gosse),1887 se distingue en dehors de l’étude de son trophus ( en particulier les alulae pointues des rami) par la forme des ses orteils , la glande salivaire simple.C’est un carnivore (noter les trophi de Bdelloïdes dans son estomac) cosmopolite mais peu courant
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Dans le genre Synchaeta ,ce rotifère commun du genre, Synchaeta pectinata (Ehrenberg ,1832) se détermine assez aisément grâce à ses papilles bien nettes présentes dans le champ apical. Le corps est de forme approximativement conique , le pied conique est court et les glandes pédieuses sont plus courtes que ce dernier.
C’est un nageur vigoureux et rapide tel que le montre la vidéo
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Je reprends un message ancien où avait été mêlés plusieurs rotifères du genre Synchaeta pour n’en décrire plus qu’un : Synchaeta tremula(O.F.Müller,1786) .(syn.S.truncata)
De la famille des Synchaetidae, cet animal du genre Syncheata présente un champ apical plat ; un corps de forme conique de petites oreillettes et des antennes latérales situées dans la partie postérieure du corps juste au dessus du pied .Il a la particularité de s’attacher aux objets à l’aide d’un filin de mucus et de tourner sur lui-même comme le montre la vidéo ci-dessous.
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Et la vidéo pour bien montrer sa vigueur
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Et une petite vidéo qui le montre rampant entre lame et lamelle
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Je pense que c'est la même.Coincée entre lame et lamelle elle a plutôt tendence à ramper alors qu'en pleine eau elle nageait de façon assez rapide
Michel
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Je profite de la possibilité d'envoyer des vidéos pour ressortir celle- ci qui n'est pas d'une très bonne qualité car prise avec le Canon S50 mais qui permet de mieux voir que le GIF
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essai
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Il est courant d’observer dans le mucilage de rotifères libres du genre Conochilus et aussi ici de Collotheca mutabilis des algues ,euglènes en général , qui colonisent leur mucus .
Leur effet n’a malheureusement pas encore été étudié .Augmentent elles la vision du rotifère à leurs prédateurs ou au contraire ce phénomène a-t-il tendance à les éloigner, ont-elles tendance à affecter le mucilage ??Les questions restent posées.
D’une autre façon ce phorétisme (animaux transportés par d’autres sans pour autant en être des parasites) s’est trouvé dans des prélèvements où seul , deux espèces étaient plus ou moins agrippées par les flagelles de ces algues Asplanchna priodonta et Brachionus angularis alors que les autres en étaient exemptes .On peut aussi remarquer que ces algues sont situées sur la partie arrière du rotifère certainement parce qu’il leur est plus facile de ce maintenir en contact dans cette zone.
Collotheca mutabilis
Conochilus sp.
Asplanchna priodonta
Brachionus angularis
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Le genre Scaridium est déjà présent avec S.montanum.Ici une espèce cosmopolite et probablement plus courante : Scaridium longicaudum(O.F.Müller,1786) qui se distingue de la précédente par la forme du fulcrum ainsi que celle des manubrium.
Trouvé dans une source de Louyre en terrain calcaire
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l'utilisation de la vidéo (ici DCM 130) permet d'en tirer des vues qu'il est parfois difficile de faire avec un appareil photo.Ici la couronne ciliaire de Asplancha priodonta
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Rotifère planctonique appartenant à la famille des Testudinellidae ,celui-ci est un représentant du genre Pompholyx. Animal comportant une lorica formé de deux plaques ,une couronne ciliaire ne présentant pas d’appendice comme chez Ascomorpha , deux yeux , pied absent , trophus malléoramé .Une des particularité principale de ce genre est une ouverture dans la partie postérieure de la lorica par laquelle passe un filament qui est fixé sur le ou les oeufs.
La taille (env.110µ) et les sillons longitudinaux conduisent à l’espèce la plus courante qui est Pompholyx sulcata (Hudson,1885)
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Dans la famille des Flosculariidae ,les adultes sont en général fixés. Les genres se distinguent par la forme de la couronne ciliaire et par le nombre de lobes de cette couronne. Ici on distingue clairement deux lobes qui conduisent au genre Limnias.
Ils sont peu nombreux dans le genre et les deux plus courants sont L.melicerta et L.ceratophylli..
La façon la plus simple de les séparer et l’étude de la logette qui est transparente et formée d’anneaux successifs chez L.melicerta alors que chez L.ceratophylli elle est opaque et formée de détritus agglomérés (la base de la logette étant toutefois transparente)
Dominique Voisin nous à déjà présenté L.melicerta.
Ici on est en présence de Limnias ceratophylli SCHRANK 1803
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Une petite animation pour la montrer se déployer
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Ce rotifère sessile fait partie des Collotheca. Leur détermination débute avec le dénombrement des lobes de la couronne ciliaire. Ici 5 lobes qui ont la particularité de se terminer par un bouton sphérique. Les longs cils sont limités à ces boutons. On est donc en principe en présence de Collotheca ornata. Mais le fait d’observer ce long appendice en forme de fil situé à l’arrière du lobe dorsal conduit sauf erreur à Collotheca ornata var cornuta (DOBIE,1849)
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En voila un bien nourri à l'algue verte
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suite
En fonction de la turbidité de l'eau qui peut varier assez rapidement ; en général un orage ; les boulettes qui forment la logette changent de couleur et deviennent plus foncées
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Pour compléter le sujet
La larve des rotifères sessiles est souvent libre après éclosion, peut être pour pouvoir colonniser d'autres lieux.Ci dessous une larve de F.ringens.
Les rotifères sessiles choisissent en général des supports végétaux pour se fixer.Dans le cas de ces B.crucigera , ils se sont fixés sur la logette de notre F.ringens.Est-ce du hazard ou pour profiter des courants d'eau et de leurs apports en nouriture?
Trichodina pediculus
dans MICRO VIDEO
Posté(e)
Une petite vidéo de ces ciliés que je viens de découvrir à nouveau