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Marcel Lecomte

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Messages posté(e)s par Marcel Lecomte

  1. Bravo André pour ton engagement actuel au niveau des pollens !

    J'aime ta remarque quand tu dis que le grain de pollen de cette plante n'a que 15 µm de diamètre ...... et je le considère avec un sourire amical et attendri, pour sa grande taille à mes yeux !

    Imagine que la taille moyenne des spores en mycologie (chez les Basidiomycètes : champignons à lames....) est de 6-8 x 4-5 µm..... alors, tu peux comprendre combien grand est mon plaisir quand je peux m'amuser sur du matériel qui fait entre 15 et 100 µm de diamètre !

    Quant à cette formation en spirale, elle me fait penser à des élatères, qui sont des organites végétaux spiralés servant à la dissémination ... à approfondir !

    Amitiés

    M :)

  2. Bravo pour ces images très intéressantes !

    Pour ceux qui habitent en terrain calcaire, je vous signale que c'est le bon moment pour photographier l' HELLEBORE FETIDE (Helleborus foetidus) qui est en fleurs !

    Je vais tenter de trouver un peu de temps pour réaliser l'un ou l'autre cliché !

    Amitiés à tous et bonne nuit

    M :)

  3. Cher Christian,

    Pas de regrets à avoir : ni pour toi ni pour moi ! C'est toi qui a la fleur en mains, donc je te laisse le dernier mot quant à l'identification de la "courroie de Saint Jean" ! Mieux vaut y regarder deux fois que pas du tout ....

    Amitiés

    M :-)

  4. Bonjour à tous et à FAFOU, à qui j'adresse également tous mes remerciements et félicitations pour cette image exceptionnelle qui nous donnerait envie de prendre en otage un microscope électronique et son opérateur durant quelques jours ... ;)

    Si tu pouvais de temps en temps nous envoyer une image ce ce genre, cela permettrait la constitution d'une photothèque extraordinaire ... je rêve de photos semblables pour des spores de lactaires !

    Amitiés dominicales

    Marcel :D

  5. Mon ami Christian,

    Puis-je me permettre de te donner un avis à propos de la plante figurée ! C'est effectivement une Labiée.

    J'ai le sentiment qu'il s'agit plutôt de Glechoma hederacea (appelée vernaculairement le lierre terrestre). C'st une petite plante basse, à tige rampante-montante et odeur assez forte, qu'on pourrait qualifier de peu agréable. Elle est très fréquente sur sols azotés et en début de saison (février-mars).

    Elle est considérée comme une plante médicinale et vulnéraire : elle contient du chicotin et des tanins. (elle serait utilisée dans les cas d'inflammation des voies respiratoires, de neurasthénie et d'hystérie....).

    Cela n'enlève rien à l'excellente qualité de tes photos !

    Amitiés à tous

    Marcel :)

  6. Bonjour à tous,

    Dans la lignée du sujet, je reviens à une remarque précédente de Michel que voici :

    "Au sujet des suppositoires à la glycérine, que l’on trouve en pharmacie (Applipharm, Centrapharm, Gifrer, Monod, Vernin (cristal), je n’en connais pas d’autres) ils ont tous la même composition, mais ne contiennent pas de PEG."

     

    Je vous confirme que les excipients hydrosolubles utilisés pour les suppositoires sont bien en priorité la masse gélatine-glycérol (gélatine 13 %, eau 22 %, glycérine 65 %),

    MAIS EGALEMENT la masse à base de polyéthylèneglycols, qui se justifie dans des cas particuliers, comme les suppositoires à l'indométacine. On utilise alors un mélange de PEG 4000 et de PEG 1500 (ou 400).

    Pour l'inclusion, j'utilise le PEG 4000 et le PEG 20000.

    Amitiés à tous

    M :)

  7. Bravo Christian pour tes expérimentations relatives aux pollens et aux produits détergents !

    C'est très amusant de constater que nous avons un peu la même tournure d'esprit car j'ai tenté la même observation (quasi par accident) il y a moins de deux semaines avec des détergents de grande surface (je ne sais si on a le droit de citer des marques commerciales sur notre forum... Michel ?), mais avec déception à la clé .... présence de microbulles impossible à faire disparaître !

    Tout cela est bigrement intéressant et ouvre des perspectives insoupçonnées (comme quoi faire la vaisselle peut conduire à des choses bien passionnantes !)

    D'accord avec Michel évidemment pour l'utilisation des colorants : il ne s'agit pas de colorer pour faire joli ou pour le plaisir de colorer ! Cela dit, Michel, je serais intéressé aussi par ton superdétergent, même si je n'ai pas de pétrole à neutraliser.....).

    Nous avons évidemment la chance, dans le monde des pollens, de pouvoir travailler sur des structures qui, pour certaines, sont naturellement colorées et qui ne nécessitent pas l'emploi de colorants dans un premier temps ! Ce n'est malheureusement pas le cas chez les spores de champignons qui pour la plupart sont hyalines et ne prennent pas le colorant : alors, on colore le milieu d'observation, ce qui permet quand même de les mettre en évidence !

     

    Remarque : On parle volontiers de la glycérine gélatinée mais oublie souvent un autre milieu d'observation et de conservation qui est le lactochloral, qui présente en outre la propriété d'un indice de réfraction exceptionnel !

     

    Mais il faut également savoir dès le départ ce qu'on recherche !

    S'il s'agit d'obtenir une belle préparation ou simplement un préparation très proche de la réalité : ne nous posons pas la question !

    Mais on peut aussi rêver de trouver du nouveau .... et cela implique d'expérimenter avec patience et abnégation et de se lancer sur des sentiers inconnus ou insoupçonnés : Christian a cette soif de savoir et a surtout le courage d'affronter l'échec et la déception, et c'est une des multiples raisons pour lesquelles je l'apprécie énormément ... alors qu'on ne s'est jamais rencontrés !

     

    Il faut également savoir si on se limite à des préparations extemporanées ou si on cherche à conserver son travail : préparations semi-définitives (en milieu à solvant aqueux) ou définitives (Baume du Canada).

     

    Aller plus loin, c'est effectivement mettre en évidence des détails de structure externe ou interne, donc pratiquer des colorations sélectives, suivies de régression ou précédées de mordançage, appliquer des doubles colorations, utiliser des colorants métachromatiques .... utiliser des colorants basiques pour mettre en évidence le noyau, des colorants acides pour le cytoplasme .....pour ne citer que ceux-là !

    Mais là, nous passons à un autre niveau qui implique de posséder des connaissances pour le moins rudimentaires de chimie minérale et organique et aussi de bonnes connaissances de biologie végétale ; en effet, pour tenter de colorer sélectivement ou de mettre en évidence les colpus, sporopollénine, intine, exine, endextine, extectine et autre aperture .... il faut se lancer dans l'inconnu et essayer "du nouveau", que ce soit des colorants ou des milieux de conservation !

     

    Ce détergent pourrait s'avérer un conservateur valable s'il conserve ses qualités durant une période assez longue (des semaines, des mois ou des années) avec des avantages certains ! Mais je me fais l'avocat du diable...

    Que faut-il vérifier ?

    - son universalité d'application

    - son niveau de corruption (il serait peut-être intéressant d'y incorporer un soupçon de phénol) et de rétraction dans le temps

    - son indice de réfraction

    - ses propriétés à des grossissements élevés (en mycologie, le x100 à immersion est la règle générale pour les spores) et notamment sa pureté : présence de microbulles ou de microparticules !)

    - sa capacité à conserver les couleurs

    - ............... et j'en passe !

     

     

    Mon épouse patiente m'a déjà appelé trois fois pour le repas dominical et jez constate que je me suis encore laissé aller à ma verve littéraire ... j'espère n'avoir pas été trop long à vos yeux ... mais il y a encore tellement de choses à écrire sur ce sujet passionnant !

    Amitiés à tous et bon appétit

    M ;)

  8. J'accepte bien évidemment la remarque de Michel à propos du PEG ! Je vais simplement "eng....." copieusement le technicien préparateur qui m'a fourni ce renseignement et lui demander de fournir des preuves écrites s'il insiste !

     

    Autre chose :je regrette profondément de rester dans l'incognito alors que j'aimerais faire figurer ma photo dans le message .... je vais finir par croire que je suis un peu "c....", mais je n'y arrive pas, alors que cette photo figure dans le fichier des membres. Mais pas moyen de créer un avatar car impossible d'aller chercher la photo au bon endroit !

    Amitiés et bonne nuit, car il se fait tard !

    M :-)

    PS : en image jointe, une coupe de 10 µm d'épaisseur réalisée au microtome de Minot après inclusion au PEG

    post-14-1074645800_thumb.jpg

  9. Chers amis en général, Christian et Dominique en particulier !

    Je me permets d'intervenir dans votre discussion très intéressante à propos de la glycérine gélatinée !

    Une petite remarque en passant : les suppositoires à la glycérine sont constitués de glycérine et de PolyEthylène Glycol (c'est ce produit que j'utilise pour inclure des morceaux de champignons fixés, qui sont destinés à la coupe au microtome de laboratoire). Le point de fusion se situe effectivement à 52-55°... on a un produit qui est nettement plus dur que la glycérine gélatinée (G.G.)....

    Pour ce qui est de la vraie GG, qui se présente à froid comme un solide +/- mou, je la place dans un flacon à pipette que je laisse (ouvert quand il chauffe....) en permanence sur le boîtier de mon éclairage de Kohler du microscope : elle reste ainsi liquide et je peux l'utiliser à tout moment !

    Son immense avantage évidemment, puisque son solvant est l'eau, est qu'on peut monter des objets qui ne sont pas déshydratés, donc non déformés par la dessication (c'est essentiel pour les tissus mous).

    J'imagine que votre intention, en utilisant la GG, est d'obtenir des préparations semi-définitives destinées à durer "un certain temps " !

    Un petit conseil : il est bien plus facile de monter ces préparations avec des lames couvre-objet rondes, car cela permet, avec un peu d'habitude, de doser parfaitement la goutte afin d'éviter tout débordement, ce qui facilite le lutage au vernis à ongle.

    L'idée d'utiliser un compresseur sous forme de pince à linge fatiguée est excellente (je l'utilise sans arrêt) et plus pratique qu'une attache trombone aménagée, dont l'action ressort se fatigue très vite....

    Pour des objets plus volumineux, il est essentiel de les faire baigner dans un bain de GG durant 1 à 2 heures, sous peine d'avoir des bulles dans toute la préparation.

    Pardonnez-moi d'être intervenu dans votre sujet !

    Amitiés

    M :-) :)

    post-1-1140451686_thumb.jpg

  10. Observation intéressante, mon cher Dominique, et surtout ensemble de photos remarquables !

    Personnellement, mes compétences ne me permettent pas de donner un nom exact à cette espèce ou de confirmer une détermination, car si j'ai quelques connaissances relatives aux Basidiomycètes, je ne connais pas du tout les Micromycètes en général et les Aspergillacées en particulier, Famille dont fait partie le genre Penicillium !

    P. glaucum Link est un synonyme de P. crustaceum Fries, au même titre que 14 autres appellations synonymes ; cela s'explique parce que ce Penicillium est extrêmement courant et a été étudié par plusieurs chercheurs en parallèle qui lui ont tous donné un nom, le ocnsidérant comme un espèce nouvelle ....

    C'est un saprophyte très courant, agent de contamination virulent des prélèvements et cultures en laboratoire ; cela se présente comme une colonie irrégulière, blanchâtre, devenant vert bleuâtre, et s'étendant de manière irrégulière...

    Le mycélium est rampant et septé (cloisonné), et il se reconnaît à ses conidiophores dressés et ramifiés en pinceaux caractéristiques (voir photos).

    Amitiés et bonne soirée

    Marcel :huh:

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