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jmaffert

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Messages posté(e)s par jmaffert

  1. Bonsoir Dominique, sujets toujours intéressants, mais ce n'est pas un trichaptum ! Ce sont des espèces minces et pas ce gros polypore que l'on voit dans ta première photo. La photo de la "face inférieure d'un sujet jeune" est la photo de pores de Trametes gibbosa. La première photo peut faire penser à un vieux polypore soufré, mais il faudrait au moins une vue de dessous.

    Bien cordialement

    Jérôme Maffert

  2. Le tampon a été "inventé" pour que le pH reste constant quand on rajoute un peu d'acide ou un peu de base dans la solution. Il n'est pas question "d'eau pure". Le seul critère qui intéresse dans ce cas est le pH.

     

    Il y de cela quelques années il y avait eu des publications scientifiques, d'un laboratoire "sérieux", concernant des propriétés étonnantes d'eau pure quand elle était dans des tubes capillaires : elle n'avait plus les propriétés physiques habituelles de l'eau. Après bien des expériences, il s'est avéré que l'eau très pure utilisée dissolvait le verre des capillaires, d'autant plus qu'il y avait peu d'eau et beaucoup de surface de contact dans les capillaires... D'où un mea culpa embarrassé !

     

    Cordialement

  3. Bonjour, si l'on purifie beaucoup l'eau et qu'on la laisse en présence d'air, elle va dissoudre les gaz de l'air. L'oxygène et l'azote ne réagissent pas particulièrement, mais le gaz carbonique réagit avec l'eau pour donner de l'acide carbonique H2CO3 qui va partiellement se dissocier en H3O+ et HCO3- (acide faible). L'eau va s'acidifier toute seule.

    Une solution tampon est bien la seule solution pour conserver un pH, même en présence de "polluants" inévitables.

     

    Cordialement

  4. Je suis comme Jean-Luc, je travaille sur Mac. J'ai une caméra Moticam 3Mp avec un logiciel complet qui tourne bien sur Mac. Elle est en USB2 et ne fonctionne pas sur un port USB3. Pour m'en servir, j'utilise un vieux Macbook Pro qui a un port USB2.

     

    Plus tard, j'ai acheté une caméra Digiretina 16 en USB3, qui ne fonctionne pas sur un port USB2, dont le logiciel Mac assure un service minimum et ne permet en particulier pas les mesures, qui sont indispensables pour moi. Pour mesurer j'utilise Image J, qui est un logiciel puissant de traitement d'images (pas pour améliorer les images, mais pour des traitements scientifiques), gratuit, qui tourne sur Mac et qui a de bonnes fonctions de mesure. Il faut étalonner une fois (pour chaque objectif) en regardant un micromètre. Ensuite on fait facilement des mesures.

     

    En résumé, il y a donc des marques qui vendent des caméras pour microscope qui fonctionnent avec un Mac, mais il faut s'en assurer avant d'acheter. Attention au problème USB2 - USB3. Si des fonctions manquent, Image J rend de grands services (j'ai la doc, mais elle fait 10 Mo; je peux l'envoyer via un courriel si quelqu'un est intéressé).

     

    Cordialement

  5. Bonsoir, je n'aime pas beaucoup l'expression "la limite de Abbe peut être facilement dépassée en utilisant la fluorescence". Cela pourrait laisser entendre que cette limite physique (calculée et mesurée) pourrait être dépassée, ce qui est bien sûr faux.

     

    Quand on veut parler sciences ou technique, il faut peser ses mots.

     

    Dans une autre configuration, avec un autre montage expérimental (celui de la microscopie confocale) on obtient une résolution angulaire un peu meilleure qu'un microscope classique, ainsi qu'une image en trois dimensions. On ne doit donc pas dire que la limite de Abbe peut être dépassée, mais qu'avec un montage expérimental tout à fait différent, on a une autre limite de résolution, ce qui est tout à fait exact;

     

    Par ailleurs la microscopie confocale ne marche pas qu'en fluorescence, mais aussi avec un éclairage de l'objet.

     

    Cordialement

  6. J'avoue que mes souvenirs sont un peu lointains. Je me souviens bien avoir filé du sodium pour garder des solvants secs, mais je ne souviens plus si on faisait la même chose pour l'éthanol...

     

    Pour l'éthanol absolu, on le recevait en bidons, je ne sais pas bien comment il était fabriqué. Et ça date de pas loin de 50 ans !

    Cordialement

  7. Bonjour,

    Si mes souvenirs, lointains, sont exacts, pour obtenir de l’éthanol pur, on rajoute du benzène à l’azéotrope eau-alcool à 95° et on distille : l’alcool passe en premier. Cette méthode est difficilement réalisable en amateur à cause de la toxicité du benzène et de la nécessité de recycler le résidu de distillation.

     

    Quand on a des solvants purs et secs (fraîchement distillés), la méthode utilisée dans le labo où je travaillais était de filer du sodium dans le récipient.

     

    On utiliser une presse à vis et piston dans laquelle on introduit du sodium (conservé dans une bouteille pleine d’huile, car il faut éviter le contact de l’air). En pressant à travers une filière, on obtient un filament de sodium qui vient former une sorte de pelote au fond du flacon. Ainsi, quand on ouvre la bouteille, la vapeur d’eau qui  s’introduit à chaque fois se dissout dans le solvant et est captée par le sodium dans la réaction 2Na + 2 H2O donne 2 NaOH (soude, insoluble dans les solvants) + H2 (Hydrogène qui s’évapore).

     

    Ca marche très bien, on peut garder les solvants bien secs (éther, alcool, acétone, chloroforme,…) assez longtemps. Inconvénients : le sodium peut être dangereux au contact d’eau. Pas question de mettre du sodium dans de l’alcool à 95° pour le déshydrater !

     

    Anecdote : un technicien qui travaillait à l’étage au-dessus est venu filer du sodium sur notre presse dans un grand flacon de solvant. L’utilisateur précédent n’avait pas nettoyé la presse, les résidus de sodium avaient fait se condenser des gouttes d’eau. Quand le technicien a mis du sodium dans la presse, il a réagi vigoureusement avec l’eau : crépitements, flammèches (l’hydrogène dégagé s’enflamme avec l’oxygène de l’air sous l’influence de la chaleur de la réaction). Le technicien affolé est parti voir les gens de son labo en essayant de prendre l’ascenseur. Comme il n’arrivait pas assez vite il tambourinait sur la porte. Attiré par le bruit je suis sorti et ai donné un coup d’extincteur (CO2), ce qui a éteint les flammèches. Heureusement le flacon de solvant n’a pas pris feu. Donc prudence avec le sodium.

     

    Cordialement

  8. Bonjour, pour être honnête, le lien entre l'ouvrage que je vous propose et la microscopie n'est qu'un rat de bibliothèque, moi.

     

    En faisant des recherches pour écrire un livre, j'ai trouvé la trace d'aquarelles (de champignons !) du milieu du 19è siècle. Ceux qui possédaient ces aquarelles cherchaient un mycologue pour écrire un texte pour les accompagner.

     

    Ce qui a été fait. Après un an et demi de travail, ce libre est maintenant disponible (gratuitement) sur le site de l'association aux activités de laquelle je participe : l'Association des Naturalistes des Yvelines : https://www.siteany78.org/spip.php?breve95.

     

    Si vous aimez les images (anciennes) vous pouvez facilement le télécharger.post-2042-0-07636800-1562919801.jpg

     

    Tous les commentaires sont les bienvenus.

     

    Bien cordialement

  9. Pour l'anecdote, je suis en ce moment en Grèce où l'on trouve de l'alcool à 96° (azéotrope) sans difficulté dans les supermarchés, mais beaucoup plus cher que l'alcool dénaturé, car taxé comme alcool comestible, ce qu'il est d'ailleurs.

     

    Il est assez compliqué d'obtenir de l'alcool absolu; il faut un mélange ternaire pour éviter le "cul-de-sac" de l'azéotrope.

     

    Pour empêcher que de l'eau ne vienne polluer l'alcool absolu ou d'autres solvants comme l'éther, l'acétone, etc. une méthode classique est de filer du sodium dans le flacon. Le sodium ne réagit pas avec les solvants, y est à l'abri de l'air et "piège" l'eau qui viendrait s'y condenser.

     

    La manipulation du sodium n'est cependant pas à recommander pour une utilisation domestique.

     

    Cordialement

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