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pablito

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Tout ce qui a été posté par pablito

  1. Si tu appelles "crop" les piles d'images, tu verras que c'est aussi la seule manipulation que je fais ! Sauf qu'aucune méthode de stack n'est parfaite, je tente de prendre le meilleur de chacune Pierre
  2. citation Tryphon : "La seule chose qui personnellement me gêne c'est l'effaçage systématique du bruit ! Cela correspond à un "goût" artistique, mais c'est quand même du maquillage." Vrai sujet, j'explique mon travail de post production dans un chapitre à part. La retouche est indispensable pour présenter des images intéressantes. Pierre
  3. Pour Claude, voilà un éclairage de cette nuit restituant l'effet de "trous" Amicalement, Pierre
  4. Merci Jean Marc En fait, c'est surtout un coup de chance, je n'ai pas de mérite : Un des frustules est posé sur la lame à l'envers, montrant sa face interne et sa structure de façon différente . Pierre
  5. Bonsoir, Cette diatomée, Arachnoidiscus oamaruensis, est une des reines des diatomées. Pas par sa difficulté pour la voir, elle est facile dès le X20, mais par sa beauté. Très très présente sur le web, sous le nom Arachnoidiscus Ehrenbergii (ici var oamaruensis) La photographier, c'est un peu comme le défi que m'a lancé Guillaume (un pote) il y a dix ans : fais donc, une photo belle et originale de la Tour Eiffel ! Je la connais depuis six mois, j'ai mis ce temps pour vous en proposer les 3 photos suivantes (X40, , puis deux X100 immersion sans stacking) A noter qu'elle fait partie de la bannière d'accueil de notre forum préféré, mais qu'elle est inédite sur notre forum. La seule référence est ici en collection de Dominique Prades ; http://forum.MikrOscOpia.com/topic/4208-arachnoidiscus-oamaruensis-brown/?hl=arachnoidiscus mais même s'il reste un maître es diatomées absolu, il nous présente dans son post Arachnoidiscus deficiens, qui a une couronne centrale déformée. Bonne soirée, Pierre
  6. Bonjour, Stephanogonia danica est très peu présente sur le web, mais Dominique Prades nous l'a déjà présentée ici : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/10397-stephanogonia-danica-grunow/?hl=%2Bstephanogonia+%2Bdanica Nous vous montrons comme Dominique Prades sa vue valvaire, mais aussi en complément sa vue connective, dont il parlait. Pierre
  7. Bonjour, Troisième chapitre de nos diatomées test : Navicula oblonga Cette diatomée est pour le microscopiste un test ultime de définition. En effet; les stries ne sont espacées que de 0,14 microns, et il faut une ON de 1,40 mini, et une double immersion pour la résoudre. Nous ne disposons pas d'un tel équipement, et nous avons logiquement raté le test. Mais un des "maïtres" es diatomées sur le forum, lui, a mis en évidence les stries en toute modestie : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/2327-navicula-oblonga-kutzing-kutzing/?hl=%2Bnavicula+%2Boblonga Il reste que la diatomée est sympa, et faute de vous l'offrir dans sa plus extrême définition, nous vous en proposons trois versions esthétiques ... Pierre & Pablo
  8. Bonjour, Petite diatomée pour ce week end prolongé, une assez rare et peu présentée, Plagiogramma neogradense Elle vient de prélèvement de Nouvelle Zelande, encore !!! Assez originale par sa forme. Amicalement, Pierre
  9. Il m'a aussi été donné piste et exemple en messagerie privée. (Merci) Kittonia elaborata mérite que l'on passe du temps à son portrait, ce n'est que rendre à la nature le spectacle qu'elle nous offre. Voilà un peu plus "volume, avec une photo inversée, des ombres lègères rajoutées et un éclairage supérieur simulé. Pierre ... mais il y a une autre manière plus poétique et plus simple de rendre son volume : vous livrer une image de la pile, sans aucun traitement photoshop, en lumière filtre bleu et polarisation. Pierre
  10. Bonjour ! Kittonia elaborata ... C'est pour certains la reine des diatomées, qui a rendu les prélèvements de Nouvelle Zélande d'Oamaru si célèbres. Nous l'avons trouvé 20 fois en débris dans nos lames. Mais celle là est intacte, et impressionnante de beauté. Evidemment, vu son volume, le stack est complexe. Pierre
  11. La même (... enfin sa cousine, ce n'est pas la même lame) en lumière polarisée analysée après un filtre bleu. Quel spectacle ! Pas de diffraction ? Quoique, en agrandissant sur les perles, on voit une barre noire qui montre que la lumière a été "perturbée" au passage de la performation des dites perles. Pierre
  12. Bonjour ! Dédicace : à Jean Marc, qui par une remarque nous a causé des heures et des heures d'interrogations, de recherches et d'expériences. Nous avons fait récemment un post sur la diatomée Frustulia rhomboïdes. : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/16670-etude-des-diatom%C3%A9es-test-1-frustulia-rhomboides/ Nous avons essayé de mettre en évidence les perles au moyen d'un éclairage lumière monochromatique bleue (filtre) et lumière polarisée analysée. Et là, Jean Marc avec une très belle observation de nos images, nous fait remarquer un décalage dans la compréhension des structures entre le DIC et ce nouvel éclairage. Plusieurs hypothèses sont émises, dont la diffraction de la lumière par la diatomée. Première remarque : Avant de chercher à comprendre le phénomène, il faut l'étudier : Je vous donne donc plusieurs éléments clé de nos recherches. A. La structure de Frustulia Rhomboides est connue, c'est une des diatomées les plus visibles sous toutes ses coutures sur le net et même en version MEB. La vision DIC classique représente bien cette structure. B. Il ne s'agit pas d'un problème de stacking. Pour faire simple, quand le stacking fait des artefacts, c'est toujours sur de toutes petite surfaces, jamais de façon homogène sur l'ensemble de la diatomée. Et la structure est très visible sur une photo non stackée. C. Il ne s'agit pas de la superposition de deux frustules. Si c 'était le cas nous l'aurions vu en faisant varier la mise au point. D. L'observation est renouvelable dans des conditions différentes : Nous avons dans notre collection de lames des dizaines d'exemplaires de cette diatomée avec des montages différents (baume du canada, styrax, pleurax) dont des lames tests et le phénomène se répète à l'envie. E. Il ne s'agit pas non plus d'un artefact lié au capteur de l'appareil de prise de vue, nous avons testé deux autres capteurs avec les mêmes résultats avant ... De réaliser que ces essais étaient inutiles puisque le capteur humain (rétine) voyait clairement cette structure à l'oculaire. .... Et donc diffraction !!!! Nous avons alors cherché à reproduire cette lumière (filtre bleu + LPA) sur d'autres diatomées. Les diatomées se classent en 4 catégories : 1. Les diatomées sur lesquelles le résultat est très beau, mettant en valeur la structure transparente du frustule, mais sans phénomène de diffraction. Exemples : Pinnularia major, Navicula praetexta, ... vous avez compris qu'on vous mettra quelques exemples de ce cas dans des posts prochainement. 2. Les diatomées sur lesquelles cet éclairage donne un brouhaha lumineux et une perte de définition : exemple Actinoptychus heliopelta, Coscinodiscus, 3. Les diatomées où on ne voit pas grand chose, et ou l'éclairage DIC est bien meilleur : exemple Pleurosigma angulatum. 4. Les diatomées où un phénomène de diffraction est clairement visible : Frustulia rhomboides, donc et Navicula peregrina. Nous ne présentons pas Navicula peregrina, c'est une diatomée bien présente sur le web, donnée sous MikrOscOpia il y a longtemps par Dominique Prades. Mais nous vous en présentons ci dessous trois photos, La première pour montrer clairement la diatomée. La deuxième un exemplaire avec la technique du DIC La troisième avec filtre bleu, LPA et effet de diffraction spectaculaire. Je pense que cette diffraction se produit quand le diamètre des pores est en relation avec la longueur d'onde de la lumière, favorisée par l’homogénéité des longueurs d'ondes. Les photos en pleine définition car la réduction de taille serait ici nuisible. Pierre
  13. Bonjour ! Nous ne nous lassons pas de cette diatomée, Surirella fastuosa, qui est parmi les plus belle que nous trouvons. Nous en avons plusieurs exemplaires, ici la lame est de Watson & sons, la référence. Mous vous la présentons ici sous deux éclairages, pour dédicace à MikrOscOpia qui mérite largement d'heberger de tels chefs d'oeuvre de la nature. Pierre (les deux photos au X100 immersion, la première en DIC, la deuxième avec lame lambda. Aussi étonnant que cela puisse paraître, pas de retouches, c'est exactement le spectacle à l’oculaire, les couleurs sont fidèles !!! Mais cela demande du temps (beaucoup) pour régler)
  14. Bonjour, Dans les diatomées test pour le microscope, les Nitzschias forment un monde à part. D'abord, il y en a des centaines, et on ne peut pas toutes les résoudre au microscope optique. Ensuite, à part Nitzschia scalaris, que nous présenterons, elles sont assez peu utilisées. Jean marc nous a parlé de Nitzschia acicularis, que je n'ai pas encore trouvée dans mes lames. Celle de ce jour, Nitzschia Fasciculata, est intéressante car elle est à la limite de ce que j'arrive à faire. Avec 71 stries (essai de mesure) pour 20 microns, cela donne 0,28 microns entre les stries. Sur la photo, on voit bien que je distingue quelques stries, sans en déterminer la totalité. On voit pourtant quelques perles, de-ci de-là. Je n'ai pas trouvé sur le net de photos avec les stries et perles clairement visibles Pierre
  15. C'est la même diatomée sur les deux photos. Diffraction ? C'est possible. Deux frustules superposés, je ne crois vraiment pas. Ma possibilité de fond noir s'arrête au X20, comment fait tu ? Pierre
  16. Jean Luc, Mon diaphragme ouvre à 0,95 au maxi et je ne peux mettre de l'huile côté condensateur. Il est ouvert pratiquement au maximum avec le x100 Si je le ferme, je gagne en contraste... et je perds très vite en résolution. Tu as un conseil ? Pierre
  17. Merci. Mais on a du bon matériel de nos jours ... Je pense souvent à mes lames, qui sont datées de 1900 ou plus vielles, et des moyens d'alors : Voilà comment on faisait des photos de diatomées en 1903 ! Et malgré tout, voilà le résultat d'époque de ce matériel (Heliopelta melti) Comme quoi ... Pierre
  18. Bonjour, Les diatomées servent souvent de test pour les objectifs de microscope. Nous allons donner dans cette série les caractéristiques mesurées de plusieurs d'entre elles, et la manière de les résoudre. Nous commençons par une diatomée parmi les plus compliquée : Frustulia rhomboïdes Elle ne peut se résoudre qu'avec des forts grossissement, nous présentons l'observation au X100 à immersion. D'abord, une photo (taille réelle) de la diatomée en fond clair, sans DIC et sans artifice, qu'un condensateur bien réglé. On pouvait imaginer les stries et les perles à l'oculaire, avec la foi du charbonnier. Mais sur la photo, rien !!! Nous avons donc dans un deuxième temps utilisé le DIC. Cette solution renforce la contraste et permet d'avoir une belle vue des perles et de leur disposition. Nous comptons 48 perles pour 20 microns, ce qui donne un écartement des perles de 0,41 µ. Plus que le 0,35 trouvé dans la littérature. Ce n'est pas fini ! Nous avons ensuite cherché à résoudre cette diatomée sans le DIC, pour les personnes qui ne sont pas équipées. J'ai mis un filtre bleu de photo sur le chemin de la lumière en amont pour homogeneïser les longueurs d'ondes présentes, puis j'ai polarisé au maximum pour accentuer le contraste. Heureusement, je dispose de 100 W !!! Le résultat est spectaculaire, la résolution est excellente. Enfin, pour ceux qui veulent aller plus loin, on peut travailler sur une variante de Frustulia rhomboïdes : Frustulia saxonica. Elle est plus petite, et surtout les stries sont beaucoup plus serrées : je compte ici 59 stries pour 20 microns, soit une distance de 0,33 µ entre les stries Pas de problèmes pour la résoudre avec le DIC. Pierre
  19. Hello Klaus Je suis ici au X100 immersion et DIC Cordialement Pierre
  20. Bonjour, Lors de mes présentations de diatomées, je mets toujours un commentaire ou une réflexion. Ici, ce sera simplement : Orthoneis splendida est magnifique !!! Pierre
  21. Bonjour, Une diatomée peu fréquente. Sur la lame, il est indiqué "Gephyria incurvata" Cette recherche ne donne quasi rien, sur le web, ni dans mes documents et livres. Il m'a fallu 3 semaines et ... MikrOscOpia (!) pour arriver à comprendre. En effet, nous trouvons sa cousine sur notre forum, mais sous un tout autre nom que Gephyria : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/5102-entopyla-australis-var-gigantea-greville-fricke/?hl=entopyla Dès lors, tout s’enchaîne pour identifier notre diatomée comme Entopyla australis var incurvata Elle est chouette et complexe. Une chose que je ne comprends pas, par contre. Sur le web, il y a une super base de donnée qui donne tous les noms : lgaebase.org/search/species/detail/?species_id=Wb69cad500b9bd856 Mais elle ne donne ni image, ni description. Bref, elle sert à quoi ??? Pierre
  22. J'ai pris une photo avec mon i-phone et miracle je peux l'insérer ici !!! Voilà donc une photo de la lame Pierre
  23. Pas de lentille Je vais être en déplacement professionnel qq jours Je te mettrai une photo ensuite Pierre
  24. Bonjour, Nous continuons à explorer nos lames de diatomées, et à nous poser des questions. Ce jour, le fonctionnement de la lame lambda que nous avons. Nous réalisons une expérience au X100 immersion, avec DIC, sur la diatomée Aulacodiscus probabilus Et là, stupeur : la lame onde donne un fond coloré qui varie lorsque l'on tourne un des filtres polarisant, normal, et expliqué par Jean Marc. Mais, oh stupeur, le diamètre perçu de la diatomée diminue significativement !!! Du coup, la diatomée rendre à ce grossissement dans le champ de mon capteur, ce qui n'était pas le cas en DIC simple. Deux photos, DIC X100 puis identique en insérant la lame onde lamda. PS diatomée fossile marine Oamaru, NZ Pierre
  25. Bonsoir, Nous avons posté une diatomée dernièrement et en avons promis une version classique au X100 à immersion : http://forum.MikrOscOpia.com/topic/16626-cerataulus-sp/ Après recherches, nous penchons pour Cerataulus thumii, qui correspond mieux à notre spécimen que Cerataulus turgidus proposée par SDS. Certes, cette diatomée marine et fossile est aussi décrite à l'origine par A Schmitt dans des dépôts en République Tchèque, puis en Italie, mais pas en France, mais la description correspond parfaitement. (Et de toute façon, l'inventaire des diatomées du site du Gard ne comporte aucune Cerataulus.) Vous pouvez cliquer sur l'image, je l'ai volontairement laissée en grand format pour y voir les détails. Amitiés, Pierre
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