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Michel Verolet

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Messages posté(e)s par Michel Verolet

  1. Bonjour

    Après étude de la vidéo et la consultation du K&V, je pencherai plutôt sur C. hindenburgi

    Colurella hindenburgi Steinecke, 1917: AFR, AUS, NEA, NEO, ORI, PAC, PAL Syn.: Colurella gastracantha Hauer, 1924 (synonym mostly considered an infrasubspecific variant of the nominal taxon; confuse taxonomy)

    La présence de cette quille ventrale, la grande longueur des orteils me conduisent vers cette espèce que je ne connais cependant pas.

    Michel

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  2. Epiphanes brachionus (Ehrenberg, 1837)  est une espèce de grande taille pouvant atteindre 0.6mm. Selon R. Pourriot , c'est une espèce héléoplanctonique. Ceux là ont été prélevés dans le Vercors près de Villard de Lans, proche du scialet de Malaterre, dans une ornière remplie d'eau d'un chemin forestier peu fréquenté.(Terrain calcaire)

    Ce qui correspond à la description de A.Rutner-Kolisko dans son ouvrage Plankton rotifers où elle les place :in astatic small waters (alpine pools)

    C'est un espèce facile à identifier qui nage rapidement, avec une grande couronne ciliaire, un corps de forme carrée ,un pied comportant 3 segments et deux orteils .

    Le mâle beaucoup plus petit ne dépasse pas 0.2mm.

    Cette espèce a servi  d'étude à R.Pourriot et C. Rougier dont je vous donne le lien ci dessous

     

    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=10&ved=0CGEQFjAJ&url=http%3A%2F%2Fjournals.cambridge.org%2Fproduction%2Faction%2FcjoGetFulltext%3Ffulltextid%3D8192670&ei=1AHhUfCLPImm0wWm0IHICA&usg=AFQjCNE6cuOcTZd_8UsvuoWPmIO8B-naKA&bvm=bv.48705608,d.d2k&cad=rja

     

    Les images sont prisent avec un objectif X 16

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    Mâle

     

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  3. Bonjour Francisco

    C'est difficile de répondre avec certitude à partir de la vidéo même si celle ci est de très bonne qualité.Seul un examen approfondi du trophus pourrait lever l'incertitude.

    Ce rotifère est épizoïque principalement sur Daphnia sp mais aussi quelques fois sur des cladocères, des copépodes.Il se nourrit d'euglènes ou de ciliés vivant sur la carapace de ses hotes.Etait il avec ce type d'hotes? ce qui pourrait guider vers ta proposition

    Amitiés

    Michel

  4. Bonjour

    Je profite d'un prélèvement dans un trou de rocher calcaire d'un diamètre de 60cm et profond de 30cm qui m'a donné un nombre impressionnant de E.senta pour poster une photo supplémentaire de ce rotifère.Stack d'une dizaines de photos avec CombineZ sur un specimen tué à l'eau bouillante.

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  5. Bonjour

    Merci à tous pour vos réponses vos conseils et vos recherches.

    La méthode de l'étuve ayant échoué , j'y suis finalement arrivé en utilisant du dégripant que j'ai appliqué à l'aide de ma pipette pour le prélèvement des rotifères et qui permet de mettre de très petites quantités juste où c'est utile.Mais ce n'était cependant pas suffisant!!!J'ai donc utilisé les pinces de serrage de mon tour Crouzet qui permettent d'immobiliser l'objectif sans le marquer ou le détériorer (sur la partie S de la photo) et il a fallu quand même utiliser une pince pour faire tourner la partie A par rapport en B (protéger la partie moletée par une bande de chambre à air) et c'est venu sans problèmes (même si il a fallu cependant un peu forcer).Il ne faut pas oublier d'enlever auparavant la petite pièce 1 qui sert de guidage en translation.Les risques de contact du dégripant avec les lentilles et très faible en procédant ainsi et il suffit de le nettoyer et de remonter l'ensemble sans huile ou graisse.

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  6. Merci Michel pour ta réponse, il s'agit de plusieurs objectifs qui faisaient partie d'un lot d'accessoires pour ortholux.Ils semblent en bon état mais tous les objectifs rétractables sont gommés même ceux qui possèdent une bague de correction. Il y a un 100 Pl APO de Leitz, un Pv apo 95 oil,entre autres.Je vais essayer l'étuve (il y en a une au lycée) et je te donnerai les résultats

    Amitiés

    Michel

  7. superbe !

     

    voila un bel exercise pour utiliser les logiciels de déconvolution!!

    C'est donc un oeuf de durée qui permet aux rotifères de passer les périodes difficiles (sécheresse ,froid etc..)

    Il a été obtenue par l'accouplement avec un mâle .Je ne pense pas cependant qu'il soit vide.Il confirme en tout cas T. hydrocora qui vit en milieu acide dans les Sphagnum et se nourrit de desmidiés.

    En tout cas bravo pour cette trouvaille très intéressante et qui nous renseigne un peu mieux sur son alimentation.

    Il serait aussi intéressant de confirmer le lieu de récolte ainsi qu'une petite photo du site.

    Michel

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  8. Olivier

    Merci pour les photos supplémentaires.

    J’ai l’impression qu’il pourrait s’agir de Tertrasiphon hydrocora

    Ce qui correspond ( flèches bleues): la taille,la forme des orteils, l’allure fortement ressemblante du trophus , les antennes latérales, la forme du vitellogène .

     

    Ce que l’on ne voit pas vraiment sur les photos (flèches rouges) mais que tu as peut être observé : la forme assez allongée (mais le spécimen était peut être contracté sous la lamelle) ,les antennes dorsales, et surtout le chapelet de glandes situées entre l’estomac et l’intestin (peut être ces glandes sont mises en évidence sur la photo ci jointe mais je n’arrive pas bien à les localiser sur l’animal)

    Si c'est bien T. hydrocora Il est donné cosmopolite mais probablement peu courant

    Michel

     

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