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Buteo

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Messages posté(e)s par Buteo

  1. Bonjour,

    prélèvement dans un étang associé à une tourbière en Creuse, à un trentaine de cm du bord et une dizaine de cm de profondeur et j'ai
    trouvé cette amibe à thèque en grand nombre associée à des desmidiées (didymoprium, closterium ...).

    Sur Arcella.nl elle est dite rare, Leydi la dit abondante dans un endroit alors va savoir. En tout cas je vous en présente un maximum de
    clichés ( j'en ai d'autres) dont un qui en montre une avec une cellule solitaire de didymoprium à la bouche, hasard ou dégustation ?).
     
    Mais, bon, ne faut pas se précipiter...recherches sur le net...thèses et articles sur les variations morphologiques, des photos... et si cette
    amibe n'était qu'une gibbosa ou une intermedia.

    Retour à arcella.nl, doute qui se confirme  jusqu'à ce que ressorte ce qui fait la différence et m'avait dirigé vers elle : les crénelures de la
    bouche  présentes chez mitrata et absentes chez les autres. Par ailleurs un des individus montre la forme de mitre qui a dû donner le nom
    d'espèce.

    Le cliché qui montre la bouche provient de l'écrasement d'un individu, on a donc le fond et la bouche superposés.

    Mais peut être que je me suis trompé malgré tout !

    Buteo

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  2. Bonjour Klaus,

    ton article sur les coupes de roche m'a intéressé : je suis en train de tailler du calcaire dolomitique pour observer des foraminifères fossiles. Ma méthode est tellement rudimentaire comparée à la tienne !

    Comme Pablo (Pierre) j'ai une sacrée émotion mêlée de vertige( ou une émotion proche du sacré) en observant des bestioles qui ont 95 millions d'années.

    Amicalement

    Buteo

  3. Bonjour Jean-Luc,

    sans en être sûr à 100 %, les photos des lames que tu nous présentes ressemblent, par leur apparence, à celles que j'ai faites (pas les photos mais les lames) en 1970 (et autour) : même couleur , même style de retrait. Je faisais mes préparations au baume du Canada, il y a fort à parier que les tiennes sont au baume. Tiens nous au courant de tes restaurations...si tu les entreprends.

    Cordialement.

    Buteo

  4. l'article présenté par Dominique est comme d'hab; admirable.

     

    Ceci dit et sortant de l'aspect purement scientifique, il est remarquable de voir à quel point ce mot "anche" nous met mal à l'aise quant à sa prononciation orale...et "écrite" : on balance entre la anche et l'anche, ce dernier étant le bon mais dit (ici parfois écrit) avec une réserve. Il n'y a pas à se poser de question on dit et écrit l'anche.

    Pour avoir entendu une bombarde de près, l'inexistant "h" de l'anche n'est ni expiré ni aspiré ni muet, et pour cause puisqu'il n'existe pas, par contre le bruit qu'elle dégage, l'anche ou la bombarde comme vous voulez, peut vous faire expirer tellement il est puissant, et là on rejoint l'observation de Dominique et de ses compères : c'est du brut, c'est du costaud.

     

    Cordialement

    Buteo

    Cette observation n'est en aucun cas ciblée et n'a de valeur qu'en tant que telle : j'ai entendu sur France Inter des instrumentistes (instruments à anches) parler d'unE ("E" prononcé) anche au lieu d'une anche ("E" muet).

  5. Je suis long à la détente...ce n'est qu'aujourd'hui, 3 jours après, que je vois que tu avais écrit Eugène ! J'avais lu Euglène et simplement noté que tu l'avais affublé de mœurs transgenres ! Comme quoi, quand je dis qu'il faut se relire plusieurs fois avant d'envoyer des écrits, j'oublie de dire qu'il faudrait, aussi, relire  plusieurs fois les écrits des collègues.Ma théorie avancée de l'influence d'un mot sur un autre n'est peut être pas si nulle.

    Amicalement

    Buteo

  6. Bonjour Jean-Luc

    Même s'il est difficile à voir, le sexe des euglènes, pardon, le genre, des euglènes est féminin. Je disais, moi aussi "un" euglène avant d'aller vérifier. Question, pas philosophique celle là : pourquoi, naturellement, spontanément, mettons nous tel ou tel genre à des noms que l'on a appris après l'apprentissage classique, commun, de la langue. Euglène ferait il penser à Eugène (je ne connais pas de fille s'appelant Eugène) ? Les termites en plus de bouffer les bois ont rongé mon habitude de les mettre au féminin. Comment se fait il qu'on entende les gens dire "un" tique (en tout cas chez moi dans le Sud-Ouest) ?

    Cela dit je partage l'émerveillement devant ces algues-bestioles puisqu'elles partagent les caractéristiques du monde végétal et animal.

    Buteo

    Je viens d'aller voir dans ma collection de photos : je les ai mises au rayon des flagellés ce qui voudrait dire, car la question m'a intéressé au moment du classement, que les euglènes seraient du règne animal (Patterson les met dans le règne animal en tout cas). Si quelqu'un peut confirmer ?

  7. Bonjour,
    peu d'observations sur les poux - les microscopistes en âge d'être parents sont peut être rares à MikrOscOpia - à signaler celle de Pablito aux superbes photos.  Alors je vous propose quelques vues issues de la stabulation involontaire qui s'était établie sur la tête du fils d'un ami.
    En commençant, au début, nous avons la lente. J'ai entouré la partie que je n'arrive pas à déterminer.

     

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    Puis viendra la nymphe, ici il ne reste que l'exuvie (n'hésitez pas à corriger si nécessaire). Je n'ai pas trouvé sur le net de photo d'évolution de lente et de lente juste prête à libérer sa nymphe : j'imagine que c'est le cas ici puisqu'on voit la partie liée au cheveu et les yeux plus l'ouverture par laquelle s'est libérée la nymphe.

     

     

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    Le pou se développera en plusieurs étapes (3 stades avec libération de mue). On les reconnait par la taille et l'immaturité (les griffes n'ont pas encore la forme de celles des adultes). On voit la bulle d'air qui s'est échappée (compression due à la lamelle) d'un stigmate thoracique.

     

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    Veuillez excuser la qualité des photos des adultes : résultat d'assemblage de moult clichés dont les caractéristiques changent (éclairage par halogène). Même en bidouillant en post-traitement il y a des imperfections. La femelle se reconnait à la partie postérieure échancrée (elle est arrondie chez le mâle).

     

     

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    Quand j'avais fait ces photos, la partie qui m'avait le plus intéressé était le système respiratoire qui conduit l'air à travers tout le corps.

     

     

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    Modeste sujet incomplet, certes, et je suis sûr que certains se sont grattés la tête à sa lecture ; ...c'est normal ! 

     

    Buteo

     

  8. Bonjour,
    de voir les volvox de Jean-Marc et de savoir qu'elles ne sont, semble t'il, pas si communes m'incite à vous proposer celle que j'avais
    photographiée en 2012 (prélevée en novembre)
    A cette époque je ne connaissais pas le logiciel gratuit ICE, sinon j'aurais fait un assemblage ("stitch") pour avoir la colonie entière alors
    qu'il n'y a là que des cellules fille.
    Article intéressant ici :

    http://planet-vie.ens.fr/content/volvox-structure-cycle-vie-algue-verte-originale

    Buteo
     

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  9. Bonjour Jean-Luc,

    ton sujet m'a rappelé que le ralentissement de nos bestioles avait déjà été abordé dans MikrOscOpia. Je viens de faire le tour dans nos sujets sans le retrouver mais j'avais fait une copie du texte que je remets ci-dessous.

    Que l'auteur du sujet veuille bien m'excuser de n'avoir pu remettre la main sur le sujet et proposer, en conséquence, un lien direct.

     

    Texte :

     

    Les protozoaires sont des animaux fascinants à observer, tout autant que rebutants , car souvent leur vitesse de déplacement gêne considérablement l’observation à fort grossissement.

    Je vous livre deux petits trucs que j’ai utilisés pour pouvoir filmer les infusoires avec une caméra à 24 images/seconde dans le film « phénomènes d’autoépuration dans les eaux ». J’ai pu aussi ainsi observer l’endocytose (ingestion de particules alimentaires ou non).


    Observations des protozoaires à l’état vivant

    Matériel :

    -suspension abondante d’infusoires (Paramecium, Tetrahymena, Colpidium, Colpoda, Hypotriches, Péritriches, etc…) ou de tout autre protozoaire très mobile.
    - graines de Plantain (de préférence Plantago ovata, plantain des indes ou Psyllium).
    - tubes à hémolyse ou petits tubes quelconques.
    - pipette Pasteur ou équivalente.


    Manipulations

    1) Disposer dans trois ou quatre tubes une petite quantité de graines de plantain (1 volume).

    2) Ajouter dans chaque tube respectivement, un volume, deux volumes, trois volumes de suspension d’infusoires

    3) Laisser reposer. Le mucilage du plantain absorbe l’eau de la culture et gonfle progressivement, rendant le milieu de plus en plus visqueux, d’autant plus visqueux qu’il y a moins de liquide par volume de graine.

    4) Avec le tube 1/1 (volume/volume) on peut faire les observations assez vite, dès que les graines semblent avoir absorbé le liquide. Pour faire les meilleures observations, il est préférable d’attendre que le contenu des autres tubes s’épaississe, car les protozoaires s’accoutument mieux et leur comportement est moins perturbé.

    5) Prélever à la pipette une goutte (parfois très visqueuse) de la préparation. La déposer sur une lame. Recouvrir d’une lamelle. Observer au microscope.

    Dans ces conditions, le mouvement des infusoires est considérablement ralenti et on peut observer les animaux vivants avec un objectif à immersion sans problème….

    La technique présente des avantages par rapport à la carboxyméthylcellulose (Methocel et autres) et à la gomme arabique.

    - Elle n’est absolument pas toxique pour les infusoires qui continuent à se déplacer et s’alimenter normalement. On peut même observer des divisions.

    - On peut conserver les cultures épaissies plusieurs jours sans autre inconvénient que celui de la prolifération de grosses bactéries spontanément présentes à la surface des graines, qui ne gênent pas l’observation. Elles donnent des sujets d’étude complémentaires par leur mobilité.

    - Contrairement à la carboxyméthyl cellulose et à la gomme arabique qui donnent un voile laiteux en contraste interférentiel Normarski, le gel de plantain est absolument transparent et cristallin et permet les observations avec des techniques comme le contraste de phase ou le contraste interférentiel.

    Observation de l’endocytose chez les infusoires

    Matériel

    - Tubes hémolyse ou équivalent
    - Une suspension abondante d’infusoires
    - Eau distillée
    - encre de chine (de préférence en tube avec poussoir caoutchouc)

    Manipulation

    1) Diluer une goutte d’encre de chine dans 5ml d’eau

    2) Ajouter un volume de la dilution à un volume de suspension d’infusoires (pour faire 1 à 2 ml au total). C’est le temps zéro de l’expérience.

    3) Aux temps 5, 10 et 15 mn, prélever quelques gouttes de la préparation, la fixer et observer entre lame et lamelle.

    4) Après 15 mn Prendre une partie de la préparation et l’épaissir avec des graines de psyllium (1/1 ou ½ V/V)

    5) Garder les préparations normale et épaissie à température ordinaire.

    Observations

    Les ciliés endocytent les particules noires de l’encre de chine et forment des vacuoles digestives qui apparaissent en noir sur le fond clair de la cellule. En travaillant à différents temps, on peut compter le nombre de boules noires dans les individus et comparer, par exemple, le temps de formation d’une vacuole chez la paramécie, la vorticelle ou Tetrahymena, par exemple. On peut montrer aussi que sur les quinze premières minutes, en général, la vitesse d’endocytose est constante.

    Sur les préparations épaissies au psyllium, on peut passer à l’immersion et observer la formation de la vacuole digestive au fond de l’entonnoir buccal, au niveau du cytopharynx. On voit une accumulation progressive de particules noires et on peu aisément observer le détachement et l’individualisation de la vacuole digestive.

    Si on garde les cultures suffisamment de temps et si la population de ciliés est abondante, on pourra observer l’éclaicissement du milieu qui indique que les particules d’encre de Chine ont été ingérées. Les infusoires sont alors littéralement bourrés de vacuoles noires.

    Remarque :

    L’encre de Chine peut être remplacée par des bactéries colorées. Je n’ai jamais essayé le bleu de méthylène qui peut diffuser, mais j’ai coloré des cultures bactériennes avec du chlorure de triméthyl tétrazolium qui est réduit par les bactéries en formazan rouge insoluble. Ce sont de telles bactéries qui ont été utilisées dans le film « phénomènes d’autoépuration dans les eaux ». Cela explique que les vacuoles des Colpidium et des paramécies sont colorées en rouge. Les graines de Psyllium m’ont permis de réaliser les prises de vue à l’immersion sans problème, les animaux étant considérablement ralentis, mais gardant un comportement normal pendant plusieurs jours.

     

    Je reprends la main pour dire que j'attends que les plantains pointent leur nez et nous fournissent des graines pour pouvoir essayer cette méthode.

     

    Buteo

  10. Bonjour à tous

     

    Alors, celle là, c'est : "tiens une assulina",... presque prêt à passer à une autre goutte de bon jus de tourbière.
    Au passage le whisky doit beaucoup au jus de tourbière, alors, un peu de respect j'vous prie -aparté qui a le mérite de nous sortir du niveau zoologique au niveau duquel on se contente de rester-.

    Sauf qu'en ajustant la mise au point j'ai vu qu'elle sortait du resto ; au menu : rotifère ( vivant ou pas ? M. Dragesco nous dit que" les amibes sont polyphages et ingèrent souvent de très grosses proies" mais il ne dit pas si elles sont opportunistes). Il y a une partie indigeste chez le rotifère, c'est apparemment le mastax.

     

    C'est une assulina seminulum, elle est commune donc il y a peu de chance que je me trompe pour la détermination.

     

    J'ai fait plein de clichés, deux que je vous propose sont issus de "stacking" dont un de deux clichés en éclairage oblique ce qui n'est pas loin d'être le maximum parce que l'éclairage oblique génère des ombres et il se trouve qu'en faisant un empilement les aberrations s'accumulent et rendent l'image illisible.

    J'ai tenté une expérience : soude caustique à 10%, ça devient plus lisible.

    Buteo

     

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  11. Bonjour,

    j'ai recommencé le même type de prélèvement - même espèce de mousse, je pense que c'est brachythecium rutabulum,  - mais à une fourche sur un tilleul vivant : on trouve des cristaux identiques en proportion infiniment moindre. ll semble donc que ces cristaux proviennent de l'écorce (cambium ? liber ?) et sont libérés par la décomposition. Simple et naïve déduction. Je suis tombé en fouillant sur la toile sur les cristaux d'oxalate de calcium ou macles de ces mêmes cristaux mais je ne suis pas convaincu.

    Buteo

  12. Bonjour à tous,
     mes prélèvements de sol autour des billes de tilleuls n'ont pas révélé de cristaux. Même à 1 m il n'y en a plus. On n'en trouve qu'à l'aplomb des billes. Pas de cristaux dans les parties vertes de mousse. En revanche l'écorce en décomposition se montre être très riche. Un morceau d'écorce,  non en contact avec le bois car conséquent de fracture et non de sciage, non colonisé par de la mousse en montre beaucoup. La partie extérieure en est vierge contrairement à celle, inférieure donc, qui se serait trouvée contre le bois.
    Des morceaux de bois en début de dégradation ne montrent aucun cristal.
    Les cristaux se trouvent donc être dans la zone de dégradation de la partie inférieure de l'écorce.
    Ces précisions seront peut être utiles à plus calé que moi. En tout cas, rien que sur une bille de bois il y a à découvrir ( nématodes, amibes à thèque, rotifères, diatomées et sûrement plein d'autres choses).

    Question forme : même si en grande majorité les cristaux se présentent tels qu'on les a montré il y a des variations en forme et en taille (qq'uns plus petits);

     

    Buteo

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