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adn25fr

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Messages posté(e)s par adn25fr

  1. Re,

    Michel,

    L'expérience proposée a un résultat prévisible et que tu as constaté.

    J'ai écrit:

    il constate que en déplaçant son oeil dans la pupille de l'oculaire la perspective change sur des sujets en profondeur...

    Ce constat est plus facile à faire avec des oculaires à grand champ, mais est possible également quoique l'effet soit plus limité, avec des oculaires classiques.

    Il n'y a aucune nouveauté la dedans. C'est pourquoi j'ai ajouté:

    Je pense qu'il devrait être déja connu par les forumistes.

    Il est bon que le maximum de personnes encore naives sur le sujet, fassent ce constat. Je les invite à nous en faire part en répondant à ta question. Mais il serait totalement inutile d'en rester la par rapport au titre, le relief en stéréoscopie!

    Il serait bon d'expliquer rationellement la perception que tu as eue avec le microscope NAchet H. (mais nous en avons déja parlé sur le forum me semble t il et j'ai déja du en donner une interprètation).

     

    Je suis tout à fait d'accord également avec la proposition

    qu'avec un seul oeil un "borgne" pouvait apprécier un certain relief
    Je prétends simplement que cette perception est incomparablement pauvre par rapport à celle liée à nos 2 yeux et à la stéréoscopie.

     

    Pour les définitions, Wikipedia peut représenter un référentiel sur internet:

    A chacun de l'amender selon ses conceptions (et mème éventuellement de modifier le texte sur wikipedia!)

    Mème si des développements sont bien sur toujours utiles, je suis à priori d'accord avec celles que j'ai trouvé sur wikipedia:

    Un relief est une différence de hauteur entre deux points

    l'expression « en relief » peut désigner ... une image (dessin, film, etc.) donnant l'illusion d'une troisième dimension, visible en stéréoscopie.

     

    La stéréoscopie (du grec stéréo- : solide, -scope : vision) est l'ensemble des techniques mises en uvre pour reproduire une perception du relief à partir de deux images planes.

     

    la profondeur de champ correspond à la zone de l'espace dans laquelle doit se trouver le sujet à photographier pour que l'on puisse en obtenir une image que l'il (ou un autre système optique) acceptera comme nette.

     

    La parallaxe est lincidence du changement de position de lobservateur sur lobservation dun objet. En d'autres termes, la parallaxe est l'impact (ou l'effet) de changement de position de l'observateur sur un objet observé.

  2. Bonjour à tous,

    mPx devrait bien préciser sa position sur ce sujet car ses écrits de différentes périodes sont contradictoires.

     

    Il a jusqu'à présent proposé uniquement pour la perception du relief au microscope un mécanisme "de borgne" c'est à dire

    fonctionnant sans stéréoscopie (indices de superposition, interprètation des décalages de mise au point...).

    Il était de "ceux qui pensent, théorie à l'appui, que le relief ne peut pas être perçu avec un microscope photonique à un seul objectif"

     

    Je défend la primauté d'une perception du relief stéréoscopique; c'est à dire liée aux différences entre les images perçues par l'oeil droit et l'oeil gauche.

    Au microscope binoculaire, par construction, les 2 images sont identiques sur un modèle bien construit donc ne générent pas de relief stéréoscopique.

    Il faut soit le dispositif construit dans un stéréomicroscope, soit avec un microscope classique les techniques décrites dans mon article

    ( http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/DNardin-Stereomicroscopie-1/Stereomicroscopie-1.htm )

    pour avoir des différences interprètables par le cerveau en terme de stéréoscopie.

     

    Michel a eu un premier doute sur ses conceptions en utilisant son Nachet modèle H, et maintenant avec son nouveau microscope Reichert polyvar, il constate que en déplaçant son oeil dans la pupille de l'oculaire la perspective change sur des sujets en profondeur.

    (Au passage, Michel devrait faire l'expérience de voir des coupes histologiques avec un stéréomicroscope permettant un fort grossissement. Il constaterait qu'elles sont loin d'être planes comme son expérience du microscope le lui fait croire)

    Ce constat est plus facile à faire avec des oculaires à grand champ, mais est possible également quoique l'effet soit plus limité, avec des oculaires classiques. Je pense qu'il devrait être déja connu par les forumistes.

     

    Mais je voudrais faire expérimenter les forumistes, et Michel en particulier:

    Le constat précédant qui ouvre la porte à une perception stéréoscopique au microscope est fait avec un seul oeil.

    Mais pour autant, une impression de relief apparait elle lorsque vous déplacez vos 2 yeux simultanément dans une tète de microscope binoculaire bien règlé?

    Je vous engage tous surtout ensuite à vous procurer du polarisant et à réaliser le dispositif (schéma du milieu http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/DNardin-Stereomicroscopie-1/zeissr.jpg )

    décrit dans mon article:

    un double diaphragme à placer sous le condenseur avec 2 morceaux de polarisant disposés croisés dans les trous et 2 disques

    polarisant à mettre sur les oculaires et à croiser respectivement avec ceux sous le diaphragme.(regardez au faible grossissement obj 4x en tournant les disques des oculaires; lorsque le disque est en place la moitié du champ apparait

    sombre.)

    Une fois ce règlage fait, regardez une diatomée avec du relief (un Actinoptychus par exemple) à un grossissement moyen (100x à 200x; n'allez pas au dela de 200x car la faible profondeur de champ fait perdre la perception du relief)

    et faites part de vos impressions!

    Ensuite comparez votre perception avec celle obtenue avec mon image en haut de cette page:

    http://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/DNardin-GALSTER/galster.htm

    (il faut cliquer sur l'image, avoir java installé et choisir un mode de visionnement stéréo; par exemple en anaglyphe avec une lunette cyan magenta achetée avec le dernier numéro de Ciel et espace novembre 2010 -à voir au passage mème si beaucoup de stéréos ne sont que des reconstructions-)

    ou sur celle ci

    http://www.photomacrography.net/forum/viewtopic.php?t=11298&sid=1d558ee9da5c708dbcc7dcc582eb4489

    A noter: cette dernière est paradoxalement une reconstruction informatique basée sur un dispositif "borgne" puisque ce sont les disparités d'une pile d'images en Z qui permettent au logiciel zerene stacker de reconstituer ce couple stéréoscopique.

    Le modèle du relief est donc issu de l'analyse de la pile et non de 2 images décalées comme en stéréoscopie.

    Mais notre cerveau n'a pas ce mode de calcul du relief alors qu'il exploite instantanément les images de nos 2 yeux par la stéréoscopie.

     

    Cordialement

  3. Bonjour,

    une recherche sur MikrOscOpia donne ce sujet d'André Advocat:

    http://forum.MikrOscOpia.com/index.php?showtopic=5014

    et une recherche depuis Google donne cette page anglaise :

    http://craticula.ncl.ac.uk/EADiatomKey/html/taxon13050180.html

     

    D'après cette dernière page, c'est semble t il mis en variété d'Amphora ovalis.

    Il faudrait remonter dans la littérature du XIXe pour en trouver une trace (Van Heurck, Cleve)

    ou trouver le papier cité de See Lee and Round (1988)

     

    Cordialement

  4. Bonjour,

    il existe des collections de préparations de diatomées dans les grandes institutions scientifiques comme le muséum d'histoire naturelle, en cryptogamie.

    (C'est l'équivalent d'un herbier pour les phanérogames)

    Certaines sont consultables sur demande

    par exemple: http://www.mnhn.fr/mnhn/mineralogie/histoire/index/collections/diatomees.htm

     

    Dominique Voisin pourra peut être nous dire si les auteurs qui travaillent sur l'IBD se sont fait des outils de référence dans les CEMAGREF?

     

    Et il en existe chez les particuliers, M. Girodet le secrétaire du CFM par exemple a rassemblé des préparations anciennes...

     

    Autrefois, comme actuellement, ces préparations sont réalisées par les chercheurs ou micrographes eux mèmes ou par des artisans professionnels (ou quasi-pro) comme K.Kemp, D.Prades, R. Nötzl pour respectivement l'Angleterre, la France ou l'Allemagne

     

    Je ne connais pas de revendeurs de ces préparations à part Lider en Allemagne parmi un catalogue de préparations pédagogiques.

     

    Il vaut mieux s'adresser directement aux boutiques en ligne des artisans:

    http://www.diatoms.co.uk/

    http://scopimages.free.fr/

  5. Bonjour à tous,

    C'est sur que c'est difficile, et les connaisseurs de rotifères ne courrent pas les rues...

    A ma première tentative, je n'ai pas plus de 4 (ou 5) noms de genres à proposer.

    Brachionus, Lecane, Platyias, Filinia

     

    Il me faudrait consulter de la documentation pour aller plus loin.

    Mais je n'ai pas grand chose (existe t il des documents grand public?) et c'est la pleine saison de la botanique!

    A l'occasion je vais redécouvrir les posts de la partie rotifères de MikrOscOpia...

  6. Bonjour,

    j'ai depuis des années le mème contenant de vernis à ongle transparent Gemey.

     

    Je n'en utilise plus guère et n'en ai pas acheté récemment. Il me servait surtout à coller de petits insectes sur des pailettes en carton. Il a une odeur d'acétate d'éthyle dans lequel il est soluble si on veut faire un décollage du spécimen.

     

    (Une petite nièce qui aime faire des essais de couleurs sur ses ongles utilise actuellement un dissolvant commercial qui, à l'odeur, doit être à base d'acétate d'éthyle aussi...

    Je n'ai pas l'impression que les formules ont beaucoup évolué en 20 ans; pourtant l'acétate d'éthyle est utilisé pour asphyxier les insectes et ne doit pas être totalement inoffensif pour les humains...)

     

    Cordialement

  7. Bonsoir Michel,

    à priori en voyant l'image de gauche, je dirais un transformateur: fil pour le 220v, 2 prises pour fiches bananes et un bouton rotatif pour faire varier le voltage de sortie et donc l'intensité lumineuse d'un ampoule.

     

    Je suis un peu contrarié par l'image de droite car je ne sais pas à quoi correspondent alors ces autres sorties. Mais serait il possible de faire la mise au point sur cette face pour identifier le type de prise (DIN? à gauche)?

  8. Cette disposition des diatomées sous la lamelle du haut permettrait l'utilisation d'objectifs à faible distance de travail que l'on ne peut parfois mettre au point sur la base d'une préparation épaisse . Mais ce serait utile en lumière transmise avec un milieu de montage classique.

     

    Cela ne changerait pas les problèmes pour l'épiscopie. Dans ce cas il serait souhaitable de laisser les diatomées à l'air sans rien au dessus.

    Pour cela, on peut s'inspirer de préparations pour le MEB ou les sujets sont fixées sur de petits supports interchangeables.

    j'imagine par exemple de fixer des diatomées sur des lamelles que l'on pourrait déplacer à l'aide d'une pince pour les placer dans un emplacement de calage sur une lame portée par le charriot surplatine.

    Il faudrait les stocker à l'abri de la poussière par exemple dans une boite à cases de dimensions adaptées.

    Resterait encore à trouver un bloquage facilement amovible pour les déplacements...

    Il ne faudrait pas par exemple éternuer devant la boite de supports/lamelles ouverte!!!

    car j'imagine que le collage des frustules doit être assez lèger...

  9. Bonjour aux 2 Dominiques,

    ce type de préparation s'observera sans problème avec un éclairage latéral de stéréomicroscope, mais le grossissement sera limité au maximum de ces appareils (vers 200x pour les meilleurs, 40 à 70x plus souvent).

    il faut utiliser un microscope biologique avec un éclairage latéral pour aller au dela, mais cet éclairage sera difficile à réaliser faute de place.

     

    Avec un microscope métallographique,

    en fond clair, les reflets sur la lamelle supérieure empècheront l'observation.

    en fond noir, l'observation sera possible mais les objectifs forts ne seront pas prévus pour une observation à travers une lamelle.

     

    Ne serait il pas possible de réaliser des préparations avec des lamelles couvercle amovibles?

    Cela les rendrait fragiles et de transport difficile, mais c'est me semble t il la meilleure solution pour des observations à fort grossissement en épiscopie.

     

    A la limite ces préparations seraient également prètes pour des observations au MEB avec néanmoins un problème d'encombrement...

     

    Cordialement

  10. Bonjour,

    toutes mes excuses, je n'avais pas tatonné de la souris et je n'avais pas repèré les liens dans les images!

    Pourtant cette technique est utilisée systématiquement par un collègue de SVT dans un site de géologie proposant un parcours des paysages aux échantillons.

    Cela enseigne aux réalisateurs de sites internet qu'il faut être explicite dans ses liens et qu'il faut proposer plusieurs cheminements pour les lecteurs. Je m'attendais à des liens hypertexte sur des mots!!!

     

    Pour me faire pardonner, j'ai rapidement cherché quelques images. voici un daphnie.

    post-36-1263809029.jpg

     

    J'ai aussi trouvé sur mon disque dur une image de branchiopode.

     

    post-36-1263809079.jpg

     

    Comme elle n'est pas très bonne, Il est aussi possible de demander à Michel Verolet qui a trouvé cette espèce en Ardèche:

     

    http://forum.MikrOscOpia.com/index.php?sho...p;hl=branchipus

     

    pour des gerris, je suis sur d'avoir des diapos; je pensais avoir des fichiers; mais je n'ai rien trouvé rapidement. le plus simple serait de faire réaliser une photo par les élèves. Pendant la mauvaise saison, il est possible de solliciter des auteurs amateurs sur le web après avoir trouvé l'image à laquelle on pense.

    Par exemple: http://www.lenaturaliste.net/forum/viewtop...it=gerris#p2940

     

    ou http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=35&t=23613

     

    Cordialement

  11. Bonjour,

    le site de l'école de Cahuzac est vide.

    Celui de l'école de Ternes comporte un plan dont les liens sont à réaliser.

     

    Un embryon de page "nourriture poisson" pourrait maintenant apparaitre avec les images d'Olivier.

     

    Internet permet d'afficher des pages avant qu'elles acquièrent leur aspect définitif. Il ne faut pas s'en priver. Il suffit de mentionner que la page est en cours de réalisation.

    Avec une mention du genre: "emplacement d'une image d'algue servant de nourriture aux poissons" nous pourrions plus facilement vous aider dans vos recherches (toi et tes élèves)

     

    Cordialement

  12. Bonjour,

    je voulais savoir ce que vous pensiez de ce microscope, est-ce une bonne offre ? qu'a t-il de mieux que les microscopes que l'on trouve dans les lycées ?
    Cette question est récurente avec ces offres. Je n'ai pas testé directement mais j'ai lu quelques comptes rendus d'utilisateurs.

     

    Comme l'écrit Michel, "c'est relatif": Cette offre est bien supérieure à celle des microscopes jouets vendus par certains opticiens. elle est par contre de qualité inférieure à celle de bons microscopes de TP utilisés dans les lycées.

     

    Mais le prix d'un bon modèle de TP étant plus élevé, je pense que c'est un bon choix d'appareil pour débuter d'autant que vous avez dans le kit une caméra certes de définition limitée à 640x480 mais que vous pourrez réutiliser sur une autre appareil éventuellement.

     

    Cordialement

  13. Bonsoir,

    Michel, tu écris:

    je considère toujours comme une régression le fait de se baigner dans certains lacs et rivières.

    Bien entendu, ce raisonnement ne tient pas compte de la dimension culturelle ou du plaisir que l'on peut retirer de ce type de baignade sauvage.

    Cela m'évoque une comparaison:

    le vin est une boisson contenant une substance hautement toxique: l'alcool.

    Les épidémiologistes discutent de l'effet de sa consommation sur la longévité humaine...

    Est ce pour autant une régression de boire du vin plutot que de "saines boissons modernes"?

     

    PS: ne voyez pas dans mon message une défense de l'abus de boissons alcoolisées.

    Juste un rappel que bien des plaisirs de la vie sont associés à des risques ...

  14. Bonjour,

     

    la dermatite liée "aux puces de canards" est endémique depuis de nombreuses années dans plusieurs lacs européens.

    Par exemple dans le lac léman, l'administration suisse prévient les baigneurs sur les plages fréquentées et met à disposition une douche pour limiter le risque de forte infestation.

     

    Cela n'empèche pas une population nombreuse de préférer ces plages aux piscines aseptisées proches. Cela ne m'empèche pas d'y nager avec plaisir.

     

    Par contre dans le fleuve Rhône en aval de Lyon, la consommation du poisson est interdite du fait de leur taux de divers polluants dont les PCB en particulier. Lors d'une baignade récente dans le fleuve pour y observer des plantes, j'ai évité de risuer de boire l'eau du fleuve. J'ai discuté avec un touriste qui regrettait de ne pas oser se baigner à cause des nombreuses usines chimiques à proximité...

     

    Pourtant par temps de canicule, une petite trempette est agréable, d'autant plus lorsque l'on est pas bousculé par les voisins dans des bassins surpeuplés!

    Pour bien des personnes, la baignade en site naturel est bien plus attractive que celle en bassins artificiels.

    Il faut bien sur le faire en connaissance de cause et ne pas aller n'importe ou...

    Je ne me suis jamais baigné en Afrique en zone d'endémie de bilharziose. Le jeu n'en vaut pas la chandelle...

     

    Il est bien évident que la nature n'est pas toujours bonne. Mais l'idée que le progrès est toujours bon n'est elle pas une croyance qui a ses dangers aussi?

     

    J'aime la nature et je crois au progrès, mais je me méfie de l'une comme de l'autre et j'essaie de n'en conserver que les bons cotés.

     

    Cordialement

     

    PS: après avoir écrit cette réaction au message d'hier, j'ai lu nos messages d'il y a 2 ans;

    C'est amusant, les positions n'ont guère évolué!!!

  15. Bonsoir,

    effectivement Dominique Prades vendra plus facilement des préparations qui sont le produit final de son travail que des diatomées lavées en flacon qui constituent sa matière première.

     

    Il faut regarder sur ebay. C'est le seul endroit ou j'ai vu proposer des flacons de diatomées lavées...

     

    Sinon, il faut faire tout le processus. J'imagine que des passionnés font le voyage aux USA sur les gisements de diatomites pour se préparer quelques grammes de frustules!!

     

    Cordialement

  16. Bonjour et bonne année à tous ,

     

    j'ai lu avec plaisir que cette préparation avait été acquise par D.Walker et son frère. Il nous fait profiter de sa description dans miscape. Il dit qu'il s'en considère plus comme le "conservateur" que le propriétaire.

     

    Quelques points notés lors de cette lecture:

    80 espèces sur 3x3= 9mm2! certaines sont en double et positionnées de plusieurs façons.

     

    cette préparation est suffisament rare et précieuse pour que son acheteur renonce aux avantages de l'immersion du fait des risques liés au nettoyage( je suppose) . Il s'en tient à un 40x à sec pour la mise en évidence du grain de l'émulsion.

     

    D.Walker signale un espace entre le plan du texte et celui des diatomées. Il l'interprète ainsi:

    l'émulsion est sur la face inférieure d'une petite lamelle qui porte les diatomées au dessus. Une 2e lamelle recouvre le tout.

    Je me demande pourquoi la face émulsionnée n'est pas celle de collage des diatomées?

    Est ce que les manipulations de positionnement des frustules risqueraient de rayer le coté émulsionné?

    Est ce qu'une colle utilisée pour maintenir en place les diatomées serait incompatible avec l'émulsionnement?

     

    Est ce que Dominiques Prades avec son expérience de la technique de réalisation de semblables montages a une hypothèse?

     

    (La photo qu'il montre au début de ce post, suggère une variante de l' interprètation car une grosse lamelle semble au dessous d'une plus petite fixée par un lutage noir qui apparait en relief . Dans ce cas ce serait la grosse lamelle qui porterait l'émulsion d'un coté et les diatomées de l'autre.)

     

    Cordialement

  17. Bonjour,

    effectivement, les lames à concavité posent des problèmes optiques à fort grossissement.

    On peut les utiliser à faible grossissement mais, Il est préférable d'utiliser des lames-cuves en plaçant par exemple un joint circulaire sur une lame et en observant sans lamelle au faible grossissement (objectif 2x ou 4x). Cela peut remplacer une observation à la loupe binoculaire et permet le tri et l'isolement de gros organismes (rotifères, gros ciliés...) avec une micropipette. Il faut des objectifs faibles à bonne distance de travail pour ne pas risquer le contact avec l'eau de la préparation et avoir la place de manipuler.

     

    Pour les observations dans une cuve couverte d'une lamelle à fort grossissement, il faut acquérir des objectifs à grande distance de travail de manière à pouvoir les approcher pour faire la netteté au fond de la cuve. Ils sont malheureusement plus chers que les objectifs standarts et ont une ouverture numérique plus petite, donc une résolution plus faible.

    Malgré ces inconvénients, ils sont utilisés par les biologistes sur des microscopes inversés pour travailler à l'intérieur de cultures liquides d'une certaine épaisseur.

     

    Au niveau amateur, la réalisation de lamelles aux 4 coins chauffés de façon à obtenir un espace plus ou moins épais est le plus simple pour des forts grossissements.

     

    Cordialement

  18. Bonjour,

    Merci Dominique pour ce complément d’information intéressant sur Ted Kinsman.

    Je réagis sur sa catégorisation en « non amateur » car il y a une certaine ambiguité dans le terme.

     

    Le lien permet de se rendre compte de son métier et c’est manifestement un photographe scientifique professionnel avec différentes branches d’activités : fluorescence, photographies UV et infrarouge, MEB, séquences accélérées, photographie au flach haute vitesse...

     

    La traduction automatique a bugué sur des fautes de frappes à mon avis :

     

    En règle générale, prendre des photos en fait à des laboratoires à Rochester, NY.

    Nous travaillons en étroite collaboration avec plusieurs autres professionnels. Si nous ne parvenons pas à les adapter à votre projet dans notre calendrier, nous vous renvoyons à une autre société.

     

    Je propose :

    "Normalement, toutes nos images sont réalisées dans nos laboratoires à Rochester , NY.

    Nous travaillons en relation étroite avec plusieurs autres professionnels. Si nous sommes incapables d’adapter votre projet à nos systèmes, nous vous mettrons en relation avec une autre compagnie."

     

    Cela montre que pour éviter de sous-traiter, il a du s’équiper de matériels de prise de vue spécialisés et le MEB en est un prolongement. On peut considèrer l’achat de son MEB comme un achat professionnel puisqu’il va en vendre des images. Mais sa démarche d’utilisation d’un appareil mis au rebut serait accessible à un amateur passionné (et toutefois financièrement bien pourvu ! !)

     

    Il s’est présenté dans son article comme « teacher and photographer » et il semble qu’il n’est pas spécialisé ou formé spécialement en microscopie électronique donc on peut le ranger parmi les amateurs dans ce domaine. Il n’est vraisemblablement pas non plus médecin radiologue mais il réalise des images de radiographies …En professionnel de la photographie !

    C’est à mon avis un travail utile et complémentaire de celui des scientifiques qui n’ont pas toujours le temps d’adapter leurs images pour la vulgarisation.

    Plusieurs photographes français ont eu cette démarche en microscopie optique (Nuridsany, Martin…)

     

    Pour finir, à mon avis le « génial bricoleur amateur » n’existe que dans l’esprit du public si on considère qu’amateur veut dire sans formation scolaire. Il y a des artisans bons « bricoleurs », les photographes nature par exemple sont souvent contraint à des bricolages sympathiques dans des domaines techniques, mais les meilleurs « bricoleurs » que je connaisse du point de vue de l’inventivité, sont ingénieurs ou universitaires…

     

    (Par ailleurs, en sciences naturelles , les « amateurs » ont de beaux jours devant eux avec la désaffection de l’université pour la recherche de terrain dans ce domaine!)

  19. Bonjour à tous,

    Michel,

    Effectivement, je ne peux que confirmer ton avis.

    Je ne prendrais pas la peine de déplacer un MEB en panne même fourni gratuitement car je serais bien incapable de le réparer.

    Par contre, j’ai pu être tenté d’en acheter à des sociétés qui en vendent d’occasion, par exemple : http://www.eloise-sarl.fr/

    L’investissement serait de l’ordre de 15 000 euros.

    Mais j’ai renoncé suite à un témoignage d’un ami qui a préparé des diatomées pour un industriel. Celui ci avait acheté un MEB à titre personnel et il l’a revendu à cause d’un entretien trop couteux…

    Cordialement

  20. Bonjour ,

    la recherche d'images avec un moteur de recherche et les mots cles " CT feuille" donne des résultats, par exemple:

    http://www.teaser.fr/~gvanderrest/bcpst/do...eg/feuille.html

    pour des feuilles normalement développées. (proche des feuilles jeunes sauf si vous les souhaitez très jeunes)

     

    Vous aurez du mal de trouver des coupes de feuilles en décomposition. Mais vous pouvez les faire dès à présent.

    Par contre, il faut attendre le printemps pour des coupes de feuilles jeunes sauvages ou choisir des espèces cultivées en intérieur ou précoces.

     

    Ne voulez vous pas tenter de réaliser vous mème ces images? Avez vous demandé conseil dans ce sens?

     

    Cordialement

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