Aller au contenu

adn25fr

EX
  • Compteur de contenus

    820
  • Inscription

Messages posté(e)s par adn25fr

  1. Bonjour à tous,

    nos visiteurs devraient préciser le cadre des demandes.

    Je soupçonne qu'il ne s'agit pas de microscopie mais de minéralogie ou de gemmologie.

    Un liquide d'immersion peut servir dans un réfractomètre par exemple.

     

    En microscopie, les huiles d'immersion ont un indice proche de 1,515 comme le verre standart.

    Nous n'utilisons pas de matériaux d'indice de réfraction plus élevé.

    Quoique certains ont rèvé de lentilles en diamant (indice 2,4) mais ont buté devant l'obstacle de la lame en diamant!

     

    Cordialement

  2. Bonjour à tous,

    Le problème de Michel peut être lié à un modèle de scanner non prévu pour l’analyse de transparents (sans éclairage dans le couvercle)

     

    Si c’est le cas, il existe des solutions de fortune que j’ai testées il y a quelques années: utiliser une boite à lumière à la place du couvercle mais actuellement il est plus simple d’acheter un scanner récent biusage.

     

    Autre hypothèse, il faut savoir aussi que les scanners sont dotés de systèmes de fenètres pour la reconnaissance du type de sujet dans les caches.

    Il est possible que celui de Michel « reconnaisse » les dias ou les négatifs par les caches spéciaux.

    Ce système limite par voie logicielle le champ à scanner avec les documents transparents.

     

    Les modèles professionnels plus chers n’en sont pas pourvus (ils ont aussi un rétroéclairage plus large que la largeur d'une bande de film). J'ai utilisé des bidouilles qui permettent d’utiliser les modèles de bases pour du scan de plans films 4x5pouces (format proche de celui d’une microfiche) en ayant trouvé dans la documentation la forme des masques à réaliser.

  3. Re,

    Un champ de 16 ou 10 mm de large est accessible avec le plus faible grossissement du microscope QX3. Il est même accessible par bien des webcams à leur plus faible distance de mise au point. Mais 1) cet appareil est discontinué et 2) la définition sera très insuffisante dans les 2 cas pour lire les fiches.

     

    Sur mon microscope, un objectif de 2 ou 4x donnera ce champ et sera parfocal avec les objectifs plus forts si les détails des images ne sont pas lisibles avec cette vision globale. Il n'y a pas de problème de dégagement de la platine.

     

    Je ne comprends pas qu’un scan à 4800dpi ne permette pas la lecture de ces microfiches.

    Imprimé à 300dpi, ce sera agrandi 16x donc au moins inverse du premier rapport de diminution des microfiches d’après Michel. Ce sera éventuellement insuffisant pour le rapport 1/24e encore que l’image imprimée à 200dpi devrait encore comporter assez de détails.

     

    un reflex petit capteur sur banc macro nécessite un objectif 1/1 associé avec une bague allonge. la définition de l’image d’un modèle 10MPX sera comparable à celle obtenue par scan.

  4. Rebonjour à tous,

    dans la mesure ou les scanners de bureau actuels ont une résolution élevée et peuvent lire des documents transparents, la procédure proposée par Michel de scanner les microfiches me semble une bonne solution .

    Cela ne nécessite pas d'investissement spécialisé et cela donnera des documents lisibles sur écran.

     

    Si on ne possède pas de scanner mais un appareil numérique et des accessoires macro, la photographie des microfiches par portions est envisageable également.

     

    Le microscope permet de lire et de photographier les microfiches mais cela ne vaut pas la peine de l'acheter spécialement mais pourquoi pas pour ensuite observer autre chose...

  5. Bonjour Michel,

    dans le travail d’amateur, il n’y a pas de masse salariale, mais il y a une gestion du temps.

     

    Pour travailler, il est préférable d’avoir (plutôt qu’il faut, je le concède) des outils efficaces. Pour Buffon, un ébéniste du XVIIIe aurait taillé le cube de bois de 10cm de coté que tu souhaitais faire avec une scie manuelle, l’aurait ajusté à la lime en contrôlant avec une équerre pendant un long moment. Toi au Xxe siècle, tu as pu acheter une scie circulaire…

     

    Je dois avouer que je préfère récolter, observer, photographier et identifier au microscope plutôt que fabriquer des accessoires. Je le fais (plus facilement en photo qu’en microscopie) lorsqu’il n’existe pas de produit industriel à mon idée, lorsqu’il faut une adaptation entre accessoires de fabricants différents ou lorsqu’ils sont trop coûteux.

     

    Une lame mince de roches coûte une dizaine d’euros au catalogue des grossistes de matériel pour l’enseignement de sciences. Leur fabrication peut donc justifier un certain investissement que chacun ajustera selon sa motivation. Mon compromis personnel serait d’acheter des outils spécialisés à réutiliser sur une perceuse à colonne.

     

    Il est certain qu'une mutualisation des outils et des compétences peut permettre de réduire les investissements en temps et en argent.

     

    Cordialement

  6. Bonjour à tous,

    Merci à Marc pour ces précisions

    Pour tailler un morceau de roche à coller sur une lame 46x30mm, une lame circulaire de 4 à 6 pouces peut suffire sur un bloc dégrossi au marteau.

    Il s’en trouve de 5 à 10$ (plus 15$ de port) dans des boutiques aux USA en faisant la recherche indiquée

    La même boutique http://stores.ebay.fr/Simply-Facet-Nating vend des disques de polissage diamantés pour une vingtaine de dollars.

    J’ai demandé par internet le catalogue de la boutique pour minéralogiste « la trouvaille » pour comparer.

    Une fixation adaptée à ces 2 outils permettrait de travailler avec une simple perceuse sur colonne (avec toutefois des précautions à prendre au niveau du parallélisme des faces) ; mais comme nous l’a rappelé Alain, il faut se préoccuper des poussières qui seraient salissantes mais inoffensives avec un calcaire (encore qu’il y ait les particules issues des outils), mais très malsaines avec des roches magmatiques.

    Marc nous dit aussi qu’il faut arroser abondamment pendant la coupe. Je me dis donc que pour moi qui suis sans atelier spécialisé, cela peut être un bricolage à faire à l’extérieur pendant l’été ! ! !

     

    Michel,

    Effectivement, les roches tendres comme les calcaires peuvent même s’amincir par frottement à la main. Mais très souvent, les roches à travailler seront à base de verre siliceux ou contiendront des grains de quarz ou de minéraux encore plus durs qui vont nécessiter des outils diamantés comme pour le travail du verre optique.

    Par contre, les contraintes de précision du travail seront à mon avis, bien moindre que pour des prismes de CI ; ce qui justifie les 2 sujets.

     

    Cordialement

  7. Bonsoir à tous,

    Alain,

    Merci de nous rappeler cette référence. Pour être plus efficace dans l’incitation à l’achat, peux tu en plus avoir l’obligeance de nous indiquer ou la commander dans les meilleures conditions ?

     

    Je pense que tout le monde a compris que je voulais dire courtes et non épaisses en qualifiant les lames pétrographiques de plus trapues que les lames biologiques!

    Mais tu as parfaitement raison de me rappeler qu’en plus d’enseigner les SVT, je dois apprendre un bon français de plus en plus à mes élèves. Le métier d’enseignant n’est pas facile !

    Egalement ton souci de l’éducation à la santé et à la sécurité rejoint mes obligations.

    C’est parfois oublié dans les exemples indiqués sur le net et par les bricoleurs que nous sommes.

     

    Revenant à la technique de fabrication des lames minces, après avoir scié l’échantillon avec une scie circulaire à lame diamantée qu’effectivement je pense pouvoir trouver chez monsieur bricolage, il faut l’amincir.

    Les 3 sites procèdent avec des méthodes différentes : polissage manuel (plus facile avec les roches tendres comme des calcaires mais apparemment possible aussi, mais surement avec de la patience ! avec des roches magmatiques), abrasion sur tour (dont le principe semble celui du lapidaire) ou rodeuse (principe ?)+ lapidaire

    Peux tu nous indiquer ce qui est préconisé par Humphries ?

     

    Je pense que le matériel utilisé par Marc pour faire des prismes de quarz. serait utilisable. Comme il nous dit avoir trouvé ses outils sur Ebay US, j’aimerais en savoir plus !

     

    Je vous joint 2 images d'une lame de granite du commerce avec des micas: muscovite et biotite.

    N'avais je pas déja posté une photo d'une lame de basalte?

    Voici l'aspect avec juste un polariseur:

    post-36-1195505170.jpg

    et puis celui avec polariseur et analyseur croisés

    post-36-1195505298.jpg

     

    Cordialement

  8. Bonsoir,

    La procédure est évoquée dans plusieurs pages internet :

     

    Voilà la page d’un lycée ou l’on fait du travail manuel

    http://soleil.petit-pied.net/realiser%20de...es%20minces.htm

     

    Voila une page avec du matériel plus puissant :

    http://les.mineraux.free.fr/dossier-minera...fabrication.htm

     

    Enfin la page d’un musée Vosgien avec du matériel encore plus pointu :

    http://terraegenesis.org/lames-minces.htm

     

    En fait , ce qui m’intéresserait serait de l’appliquer avec du matériel pas trop spécialisé ou pas trop couteux.

     

    A noter les lames de verre n’ont pas les mèmes dimensions en pétrographie qu’en biologie. Elles sont plus trapues : 45x30mm

    L’épaisseur standart des échantillons après préparation est de 30microns

     

    Cordialement

  9. Bonjour à tous,

    Michel,

    effectivement le mouvement des cercaires observées est plus rapide que les ondulations du flagelle de spermatozoides. Cela peut effectivement aider le franchissement de la peau. Peut être aussi, à l’instar des spermatozoïdes y a t il des enzymes en jeu.

     

    Ma position concernant le naturel, plus nuancée, est malgré tout plus proche de celle de Rousseau !

    Je suis d’accord avec le texte de Jany Boulanger, que tu cites : le bon sauvage est un mythe. Par contre, ses illustrations (à part Rousseau et Cooper) me semblent à contresens :

    Le « robinson crusoé » de Defoe est un bon civilisé avec des connaissances scientifiques…

    Le « meilleur des mondes » d’Aldous Huxley est une charge contre la dictature de la technologie. Cela n’en fait pas une défense du bon sauvage, plutot d’un humanisme et de la liberté...

     

    Malgré d’éventuels risques, il m’est bien plus agréable de me baigner en milieu naturel que dans une piscine.

    Bien sur quand les risques sont trop élevés , par exemple en région de bilharziose, je ne le fais pas. Mais dans les lacs européens comme le Léman, je n’hésite pas à me tremper malgré les « puces de canards » dont les éventuelles conséquences sont bénignes.

    En plus d’une odeur de chlore désagréable, il n’y a rien à voir dans une piscine ! Ce serait dommage de ne pas se baigner en eau de mer, même si un chanteur nous a rappelé que les poissons « baisent dedans ». Avec un masque c’est un émerveillement pour l’observation naturaliste en Méditerranée ou à fortiori à la réunion dont j’ai d’excellents souvenirs…

    Je suis un peu comme le peintre suisse Robert Hainard qui revendique le contact avec une nature sauvegardée.

    C’est cela que je considère comme un état d’esprit naturaliste que je partage.

    Ce contact passe aussi par les sens et donc je me vois mal porter des gants dans la nature sauf en cas de risque avèré. (Tes craintes des insectes aquatiques me semblent surfaites au passage. Le risque existe . Il y a des rapports dans les livres, mais il est faible car je n'ai pas de témoignage dans mon entourage)

     

    J’ai un autre coté qui est scientiste et positiviste. J’apprécie le progrès malgré ses effets néfastes sur la nature.

    Il y a effectivement un courant rétrograde parmi ce que tu appelles le « naturalisme moderne » mais il y a aussi des ultramodernes qui appliquent des technologies de pointe pour préserver la nature.

     

    Des piscines sans chlore, ce serait très bien. A mon avis, le problème du lagunage appliqué aux piscines, c’est que cela ne marchera jamais sur une petite surface avec une trop grande fréquentation comme le sont les piscines famililiales actuellement. Mais je l’imagine bien dans une grande demeure bourgeoise. Comme tout le monde ne peut pas avoir ce train de vie, un grand étang collectif faisait mieux l’affaire ! et une piscine municipale maintenant est plus sure.

    Entre nature et technologie, le choix est souvent aussi affaire de confort recherché!

     

    Nous sommes très nombreux sur la planète et cela pose problème.

    Est ce que le bon civillisé est aussi un mythe qui n’arrivera jamais ?

     

    Cordialement

  10. Bonjour à tous,

    C’est en observant au microscope des pontes de lymnées (voir http://www.lenaturaliste.net/forum/viewforum.php?f=173) que mon attention a été attirée par de curieux animaux avec une queue mobile à la manière d’un spermatozoïde !

    A d’autres moments, leurs déplacements se faisaient à la manière des chenilles arpenteuses, en étirant puis en contractant leur corps entre 2 zones en forme de disque évoquant des ventouses…

    post-36-1191662707.jpg

    Après un moment d’hésitation, ne trouvant pas d’animal identique dans les livres de limnologie, j’ai pensé aux larves cercaires des trématodes comme la douve du foie étudiées autrefois en parasitologie. Rapidement un moteur de recherche m’a confirmé cette idée !

    Je me suis dit alors que je devrais bien me laver les mains avant de manger un carré de chocolat une prochaine fois ! !

    Cordialement

  11. Bonjour à tous,

    Christian, ton projet correspond plus à la mise en collection d'un insecte qu'à la réalisation d'une préparation microscopique.

    les entomologistes essaient actuellement de présenter des collections autrement qu'en épinglant simplement les insectes. Ils utilisent de l'acétate d'éthyle pour euthanasier les coléoptères et d' autres arthropodes (les spécialistes des lépidoptères utilisent plutot du cyanure gaché dans du platre) .

    Dans tous les cas, il faut ensuite réaliser une préparation pour donner un aspect "vivant" à l'animal.

    Les animaux restent souples et élastiques après asphyxie. En attendant quelques heures, on peut leur donner une position adaptée à la présentation en collection.

    Cela consiste à bloquer l'insecte avec des épingles de chaque coté du corps, puis à étendre les pattes et les antennes avec un pinceau (plus facile que la pointe d'une épingle), à fixer la position avec des épingles puis à laisser sècher quelques jours à l'abri .

    Les entomologistes collent les petits animaux sur une paillette (morceau de carton ou de plexiglas) pour la collection. A toi de trouver le décor approprié pour ta photo.

    Ta photo macro aura demandé presque autant de préparation qu'une image MEB!

    Un livre comme le "guide de l'entomologiste" de G.Colas chez Boubée t'en dira plus mais il faut le consulter en bibliothèque!

     

    Désolé Jean pour ces détails, mais la collection reste pour les naturalistes un outil de travail que les images ne remplacent pas toujours. Michel Verolet dissoud par exemple les rotifères à l'eau de javel pour en préparer les trophi!!

     

    Cordialement

  12. Bonjour,

    merci pour ces explications techniques. Si l'on fait abstraction de la toxicité des solvants de la résine, la technique me semble plus accessible à l'amateur que celle des lames minces de roches dures.

     

    Cela nous donne aussi une idée de la dimension représentéee sur tes images:

    les lames font elles bien 6x9 cm?

    Les géologues utilisent des supports plus petits de 46x30mm alors que les biologistes ont 25x76mm comme norme.

     

    Avec cette taille de lame, ton BX ne doit pas avoir d'objectif assez faible pour les voir en entier?

     

    Quelle est la taille du champ figuré sur ton premier envoi?

    Les espaces blancs correspondent ils à des fissures du sol en place ou s'agit il d'artefacts crées lors du carottage, du sèchage ou plus tard?

     

    Cordialement

     

    Daniel NArdin

  13. Bonjour Michel,

    comme annoncé à la suite de ma présentation, voici une image d'"oïdium" du sureau. En fait, je n'aurais pas du utiliser le terme oidium qui est connoté en français courant maladie de la vigne.

    Le terme d'erysiphacée convient mieux pour cette famille de champignons parasites des végétaux qui recouvrent de blanc différents végétaux. Leur fructifications ou périthèces apparaissent comme des points noirs sur les feuilles. Au microscope, c'est un disque garni d'appendices appelés fulcres.

     

    Ma récolte vient d'un sureau rameux; ce n'est pas l'espèce la plus spectaculaire. Cherchez sur le chène, les fulcres sont très ramifiés...

    post-32-1095680102_thumb.jpg

    L'image serait à refaire avec un sujet aplani et un capteur propre!

    DN

×
×
  • Créer...