Jean-Luc Bethmont (Picroformol) Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonjour à tous, A quelle sauce allons nous être mangé ?Je n' ai pas la réponse mais j' ai voulu voir ce que contiennent certaines sauces du commerce.observations en fond clair.Donc voici du ketchup à base de tomate, sucre, vinaigre etc... on y remarque avant tout des éléments de la tomate Ensuite une sauce blanche cornichon concombre à base d' huile; beaucoup d' éléments lipidiques: Enfin une sauce samourai pimentée à base d' huile également avec beaucoup d' éléments lipidiques aussi: Bon ce n'est pas encore la cuisine moléculaire.... mais enfin. Cordialement,JL B Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sébastien Klein Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonjour Jean Luc, Très belles observations. Ca va rien de répugnant :D , parfois il vaut mieux pas savoir ce que l'ont mange (en fin pour certains, moi j'aime savoir) car avec toutes les cochenieries qu'il y a... (les Exxx, edulcorants, huile de palm etc..) :wacko: Par exemple : la fricadelle que beaucoups aiment, si seulement certains savaient de quoi c'était fait ..... pas sur qu'ils continuraient à en manger :wacko: . AmicalementSeb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
solito de solis Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 amusant et divertissant, me donne envie de tout regarder de la sorte comme quand j'étais enfant sur le microscopeque m'avait offert ma marraine: tout y passait depuis les crottes de nez comme les cheveux et les mouches désailéesles empreintes de doigts et les têtes d'épinglecependantà la réflexion: vaut quand même mieux pas savoir ce que l'on mange, j'ai envie de rétorquer que si nous nous regardions(os cellules épithéliales de l'oesophage, nostre parenchyme hépatique, le coeur des villosités intestinales par ex)avec autant de minutie que nos yeux en demandent pour les matières ingurgitées, je ne sais par quoi nous serions le plusindisposés: celui qui mange ou ce que nous mangeons ?en ramenant tout à ce stade du microscopique... nous perdons la magie du flou et nous entérinons la présence majestueuse d'une raisonqui ne tien pourtant qu'à un filD'ailleurs, on devrait tenter dans un prochain exercice pratique de se dégoter la raison du système, d'en prendre une aliquote et de l'observerau microscope interférentiel... sans doute que nous serions très inquiets de nous laisser mener par ça...cordialementsolito de solis Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sébastien Klein Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonjour Solito, cependantà la réflexion: vaut quand même mieux pas savoir ce que l'on mange, j'ai envie de rétorquer que si nous nous regardions(os cellules épithéliales de l'oesophage, nostre parenchyme hépatique, le coeur des villosités intestinales par ex)avec autant de minutie que nos yeux en demandent pour les matières ingurgitées, je ne sais par quoi nous serions le plusindisposés: celui qui mange ou ce que nous mangeons ? Effectivement je suis d'accord. Mais je parlais pas de répugnant à voir, j'ai dû mal m'exprimer, je parlais de tout ce que l'ont rajoute dans certaines préparations sans connaitre les effets sur le long terme ou de la provenance de certains ingrédients, bref on s'éloignede la microscopie. En tous cas la démarche de regarder de plus près ce qui nous entourre au quotidien est vraiment intéressante et je la pratique moi-même de temps en temps. AmicalementSeb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
savant Cosinus Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonsoir Sebastien,Ce qui me gène dans cet examen des sauces, c'est que mis à part le nom sur la boite, il est difficile d'identifier ce que l'on voit, et ma sensibilité d'artiste n'est pas suffisante pour prendre plaisir au spectacle seul . Autrement dit l'examen systématique ne me convient que si il m'apprend quelque chose, en plus dans le cas présent ça n'ouvre pas l'appétit :wacko: :wacko: :wacko: ... :D ! Ce n'est ni une critique ni un jugement de valeur, seulement un avis personnel :) .CordialementMichel. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Sébastien Klein Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonsoir Michel, Oui effectivement rien est identifié donc pas forcément d'interet point de vue scientifique, d'ailleurs je pense qu'il est difficile d'identifier quelque chose dans ces sauces sans une coloration spécifque, par exemple est-ce qu'une coloration au noir soudan pourrait mettre en évidence les lipides ? et même avec une ou plusieurs colorations on ne pourrait pas tout identifié .. Peut être que quelques essais serait à faire ? Après je trouve la démarche et l'observation sympa. AmitiésSeb Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Admin Tryphon T Posté(e) le 17 septembre 2013 Admin Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonjour à tous, Excellente démarche que de s'interroger sur la nourriture que nous absorbons.J'ai proposé cela à plusieurs reprises mais il manque un protocole et une finalité.De nombreuses techniques de microscopie "alimentaire" existent qui dépendent de la substance recherchée. Cette démarche n'est pas sans intérêt, puisque nous pouvons facilement détecter des fraudes .(DGCCRF : Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes)On peut supposer que seul l'aspect fraude importe puisqu'elle constitue une tromperie sur la marchandise , mais il existe d'autres raisons d'examiner sa nourriture au microscope.La première est d’intérêt médical (parasites, germes) mais la plus importante à mon avis est la tromperie morale.En effet, chacun pouvoir choisir la nature, la provenance de ce qu'il mange.Faire passer dans un plat du cheval pour du bœuf est une agression morale intolérable de même nature que de faire manger du chat ou du chien.Il paraîtrait que nous pouvons manger sans le savoir 1.5 Kg (si ma mémoire est bonne) d'insectes par an sans le savoir .Si j'ai choisi de ne pas consommer d'insectes à mon insu, le microscope est la seule façon de m'en assurer.La loi autorise 150 fragments d'insectes pour 100 grammes de farine, mais combien d'asticots dans une sauce tomates aux cèpes?Tout comme la Microscopie Agricole, la Microscopie Domestique est une application pratique, quasiment gratuite. Yapuka! Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Dominique. Posté(e) le 17 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 Bonsoir Tout se discute Quand tu manges un fruit ou il y a un asticot l’asticot n’est qu ‘une métamorphose du fruit . Il a travaillé pour toi puisque il a transformé des glucides en protéines . En fait un fruit avec asticot à plus d intérêt alimentaire que le fruit seul . Le trouble tient dans le conditionnement psychologique que l on a subit enfant .Dans ce cas il vaut mieux que tu ne saches pas que le fruit est habité l Nb l’ idée de regarder dans les sauces avec le microscope est vraiment originale et ouvre notre champ de conscience . Dominique Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Admin Tryphon T Posté(e) le 17 septembre 2013 Admin Signaler Partager Posté(e) le 17 septembre 2013 (modifié) Bonsoir Doc, Le trouble tient dans le conditionnement psychologique que l on a subit enfant Tout à fait !La grande majorité des enfants est conditionnée, formatée par des adultes qui ont eux même été conditionnés dans leur enfance....Et cela se perpétue.Heureusement qu'il y a des individus qui résistent à ce conditionnement. Mais on sort peut-être du sujet. Gastronomiquement. Modifié le 17 septembre 2013 par Tryphon T Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
solito de solis Posté(e) le 18 septembre 2013 Signaler Partager Posté(e) le 18 septembre 2013 A l'autre bout de l'expérience, je propose que l'on établisse aussi des protocoles identiques à ceux des labos de chimie médicalepour surveiller nos selles et voir de quelle façon la boîte noire de notre organisme aura pu intégrer ces "poisons" reconnus par l'intérêt microscopiqueJe vais de ce pas compter le nombre de poils de moustaches de souris ou d'élytres de coléoptères que je n'aurai pas pu digérerBien que je sois un adepte de Mithridate... sans doute le grand âge qui approcheviralementSDS Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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