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Tryphon M

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Messages posté(e)s par Tryphon M

  1. Bonjour Seb,

     

    Très eau travail, sérieux et bien fait.

    De plus il faut se "sacrifier " pour la science  :) .

     

    Une petite critique si je peux me permettre, les photos aux faibles grandissement, même si elles sont très belles n'apportent pas autant d'informations que celles prises avec la plus grande ON.

     

    J'attends impatiemment la suite.

     

    Félicitations.


  2. Je ne cherchais rien en particulier ni infections ni quoique ce soit, je posais juste la question de savoir si pour les urines il y avait une coloration spécifique ou pas..

    .
    Bonjour Seb,
     
    Dominique  a donné une réponse complète sur le sujet.
    On peut toutefois ajouter pour faire simple que les urines sont normalement stériles... chez un sujet sain, mais en principe quand on fait ce genre d'examen, c'est qu'il y a quelque chose.
    A part des germes, on trouve d'autres éléments figurés (c'est à dire qui ont une figure !) (voir la réponse plus haut)
    Pour savoir s'il y a une coloration spécifique, il n'y en a pas,  tu ne peux colorer que ce qui est colorable mais pas l'urine elle même.
     
    Sur le plan pratique:
    - on compte les éléments figurés (voir ci dessus) en déposant une quantité connue d'urine dans une cellule à numération.
    On peut ajouter du bleu de méthylène pour un meilleur comptage. Ensuite par calcul on exprime le résultat en nombre d'éléments par ml.
    - on centrifuge ensuite l'urine pour obtenir un culot urinaire, c'est à dire tous les éléments figurés se retrouvent concentrés au niveau du culot.
    S'il y a quelques germes on les verra beaucoup plus facilement.
    Le culot peut être examiné à l'état frais sous microscope ou bien on peut pratiquer un frottis avec coloration de Gram.
    -on eut procéder également à une mise en culture avec antibiogramme.
     Si tu veux faire un exercice de bactériologie, tu peux laisser fermenter quelques jours un peu d'urine, tu auras une source inépuisable de bactéries variées..
     
    Au sujet des cristaux contenus dans les urines, ils méritent le plus grand intérêt pour le microscopiste amateur.
    On appelle cet examen une Cristallurie.
     

     

     
    On trouve pas mal de choses sur internet :
     
    texte_alt_jleabc00665_gr2.jpg
     
    Bonnes observations.
  3. Bonjour à tous et toutes,

     

    Le test s'appelle chez les Anglo-Saxons, Fern-Test (qui vient de Fougère) et le phénomène est appelé en anglais ferning .

    Je ne connais pas de terme en français.

    Vous pouvez donc chercher avec le mot clé "ferning"

     

    Voici l'explication que j'ai trouvée:

    L'élévation du taux d' œstrogènes ferait augmenter la concentration en NaCl des liquides organiques (en l'occurrence, la glaire cervicale et la salive. )

    Cette affirmation peut-être confirmée ou non par les spécialistes.

    A partir de là, on peut envisager une explication au test.

    Les cristaux que nous voyons sur les lames seraient des cristaux de NaCl formés à partir des fibres contenues dans le  mucus. (1)

    Ce seraient ces fibres qui prendraient une forme arborescente en fougère en se polymérisant.

    Les cristaux de NaCL, prendraient donc leur origine (germe) en certains points de ce réseau de fibrine.en suivant leur arborescence.

     

    ferning.jpg

     

    On peut envisager également que les fibres présentes soient autre chose que de la fibrine, comme des mucopolysaccharides. 

    Le débat est ouvert.

     

     

    Bien cordialement.

     

     

    (1)Je suppose que ces fibres sont de la fibrine .

    Il est reconnu que la fibrine est présente dans les exsudats, mais si on se base sur le schéma de la coagulation sanguine qui fait intervenir de nombreux facteurs avant d'arriver à la fibrine, je ne connais pas d'équivalent de ce processus aboutissant à la fibrine, pour la salive ou la glaire cervicale.

    De mémoire, la fibrine est le résultat de transformation du fibrinogène sous l'action de nombreux facteurs : le CA++, les thromboplastines (de plusieurs origines) la prothrombine et d'autres facteurs désignés par des chiffres romains.

     

     

  4. Bonjour Doc, tous,

    Voilà un sujet intéressant sur le plan de la culture générale et bien sûr pour tout microscopiste curieux.

    Nous avions parlé de cette curiosité dans le forum.

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/7504-cristallisation-en-fougere-du-liquide-amniotique

     

    Quand je dis curiosité, c'est que ce test est assez mal compris comme le phénomène de cristallisation (qui aboutit à la formation de cristaux).
    De plus, il semblerait d'après Doc que ce ne serait pas des cristaux.
    Peut-être que je vais dire des bêtises (comme disent certains), mais il me semble que la polarisation de la lumière par les substances chimiques est due à une asymétrie de la matière.
    Pour simplifier, depuis Louis Pasteur (qui est aussi connu pour ses travaux sur les Cristaux ! (1)) (et avant lui Biot) la nature, c'est à dire les cellules vivantes fabriquent des molécules soit L soit D et dévient donc la lumière dans un sens ou dans un autre alors que la synthèse chimique produit un mélange des deux ( R) et ne dévie donc pas la lumière polarisée.

    Quel est donc le phénomène responsable de ces formes en fougère, d'origine biologique mais qui ne polarisent pas ?
    Les deux processus, Large et Fin, suggèrent un algorithme de construction fractale.

    L pour Lévogyre
    D pour Dextrogyre
    R pour Racémique

    Bien curieusement.



    (1) Quand Pasteur était amoureux de Marie Laurent, sa future ,il écrivait (de mémoire), quelque chose comme cela :" Ah mes cristaux, moi qui les trouvais si beaux ! "
    Quel phénomène de la nature, si beau soit-il, ne ternirait-il pas, à côté des yeux d'un être cher ?

  5. Bonjour à tous,

     

    Une bonne hygiène de manipulation des échantillons en microscopie n'est pas superflue bien sûr .

    En bactériologie, comme en toute chose, tout dépend du niveau de risque que l'on est prêt à accepter.

    Et ce niveau de risque acceptable est culturel, il dépend du sens que l'on donne à la vie.

     

    Comme en toute chose aussi, les problèmes posés à l'homme dépendant de sa façon de poser ces problèmes et de sa capacité à y répondre. 

    En bactériologie et en pathologie infectieuse le problème n'est pas aussi "primaire" ou "manichéen" que le fait de dire, Microbe-> Stérilisation ou Désinfection. 

    Il faut considérer l'action du microbe sur( un autre) l' organisme, l'action de l'agent "destructeur" sur le microbe mais aussi sur l'organisme (cas des antiseptiques) , les relations d'équilibre entre les différentes espèces et souches de microbe et surtout les défenses biologiques de l'organisme vis à vis du microbe pour trouver un bon compromis.

     

    Souvent le remède (ou l'action entreprise) peut s'avérer plus toxique que le mal ! (1)

     

    On définit l’Asepsie (a :privatif) comme l'absence totale de germes  en supposant qu'il y a potentiellement (cela ne veut pas dire qu'il y en a vraiment) partout et que parmi ces germes potentiels, il y en a de potentiellement dangereux.

    Une technique qui débarrasse des microbes ( dentifrice, lessives etc) à 99 % est tout sauf de l'asepsie.

    Il suffit de bien moins de 1% de microbe restant pour re-coloniser le milieu rapidement. 

     

    Dans le nettoyage du matériel pour la microscopie, tout dépend donc du risque que vous êtes prêt à accepter.

    Je crois qu'il est tout aussi ou plus important de "regarder" où on prélève.

    Et je rajouterais, qu'il faut beaucoup de réflexion avant de ce faire une idée "saine" du problème et que les solutions radicales ne sont pas toujours les plus appropriées.

    Se dire, "j'ai rajouté du javel  ou autre produit dans l'eau" et dormir sur ces deux oreilles est tout aussi hasardeux que de se dire, je suis né sous une bonne étoile et les microbes ne peuvent pas m'atteindre, de toute façon je mange Bio. :) 

    La réalité est bien plus complexe que ce genre de raisonnement rapide.

     

    Sur le plan pratique, deux cas de figure:

    Le microscopiste "ordinaire" qui n'examine en l'état, que du matériel trouvé dans la nature. Dans ce cas, à moins d'aller "pêcher" dans les égouts de la ville, un nettoyage de type domestique suffit.

    Si au contraire comme Doc et d'autres, vous voulez faire des cultures ou si vous côtoyez du matériel pathogène  ou potentiellement pathogène, les techniques de désinfections et d'asepsie hospitalière sont à appliquer.

    Je crois qu'on peut obtenir des résultats satisfaisant en adaptant ses techniques. Poupinel -> Four .

    La cocotte-minute utilisée avec des bocaux à conserve n'est pas l'équivalent de l'autoclave, mais du bain-marie.

    Dans l'autoclave, c'est la pression de la vapeur humide (donc de l'eau) qui agit sur les germes. Dans un bocal de conserve, la pression ne joue pas le même rôle , c'est de l'appertisation.

    Bien sûr çà marche bien que beaucoup plus artisanal ! 

    Le temps de stérilisation des conserves dépend d'après différentes sources de la nature de l'aliment à conserver et non de la nature des germes.

    Il y a donc là, en cuisine, beaucoup d'improvisation, mais pour nous, où le" goût" du milieu nutritif n'a pas la même importance, on devrait trouver des "temps de cuisson"  plus rationnels.

     

    Bien cordialement.

     

     

     

    (1) Ce qui est grave, ce n'est pas de dire (ou faire) des bêtises, mais de les dire (ou faire) au nom de principes (Jean Rostand)

  6. Pour les méthodes chimiques, il faut prévoir une phase de rinçage (pour éliminer les traces de produit) ce qui n'est pas une mince affaire.

    Eau stérile, manipulations aseptiques, et conservation dans un conteneur lui même stérile.(Bof !)

    C'est la raison pour laquelle le matériel à stériliser est préalablement mis dans des boites, sachets, etc, eux même stérilisables ce qui exclue les moyens chimiques.

    Restent les rayons gamma ou l'oxyde d’éthylène...

     

    Boites de pétri en pyrex au four ou matériel stérile à usage unique sont les deux méthodes les moins aléatoires quant au résultat.

     

    Mais a t'on toujours besoin de matériel stérile dans le monde des amateurs?

     

     

     

     

  7. Bonjour,

     

    Une petite réponse rapide.

    Il y a plusieurs moyens de stériliser des objets, et chaque méthode correspond à la nature de l' objet..

    La stérilisation à la chaleur humide (autoclave) est un peu compliquée à mettre en oeuvre.

    Il faut respecter tout un tas de paramètres( Les temps les températures et les pressions) .ce qui n'est pas possible à la cocotte minute.

    Pour donner une idée :

    Chaleur humide (Autoclave) : 134 ° pendant 18 mn ( mais ce n'est que la phase en plateau) l'ensemble du cycle est beaucoup plus long)

     Chaleur sèche (Poupinel = four) 180 ° pendant 45 mn.

    Si tes récipients le permettent, il vaut mieux à mon avis, un four à micro-ondes.

     

    Chaleureusement.

  8. Bonjour Doc,

     

    J'ai trouvé dans de vieux grimoires sur la fabrication du papier "La fabuleuse histoire du papier" que la lignine se ramollit à la chaleur.

     

    La pâte mécanique est obtenue par frottement des rondins de bois sur une meule en présence d'eau ou par défibrage des copeaux entre les deux disques broyeurs d'un raffineur, la chaleur ainsi dégagée ayant pour effet de ramollir la lignine qui cimente les fibres entre elles

     

     

     

    La pâte chimique est obtenue en dissolvant la lignine à l'aide de réactifs chimiques appropriés, afin de récupérer des fibres essentiellement constituées de cellulose ; ce traitement s'effectue à température et pression élevées pendant un temps de traitement plus ou moins long.

    ...

     

     

    On distingue deux grands procédés selon les réactifs chimiques utilisés : le procédé acide au bisulfite et le procédé alcalin au sulfate. 
     
    Le procédé acide, qui prit un grand essor dès son industrialisation, en 1874, a pour élément actif l'anhydride sulfureux, qui "sulfone" à chaud la lignine et la transforme en acides lignosulfoniques solubles, lesquels sont ensuite éliminés en même temps qu'une partie des hémicelluloses. De nos jours, cette production tend à diminuer fortement, car les nouvelles usines sont conçues pour le procédé au sulfate, moins polluant et présentant de nombreux avantages sur le plan papetier. 
     
    Le procédé alcalin, inventé en même temps que le précédent, a souffert pendant longtemps de ne pouvoir produire que des pâtes très brunes, difficiles à blanchir par les techniques disponibles à l'époque. Les progrès réalisés en ce domaine dans la seconde moitié du XXesiècle ont permis de surmonter cette difficulté et ont ouvert à cette méthode un champ considérable, car elle est apte à traiter avec succès tous les végétaux, contrairement au procédé au bisulfite, qui ne traite que les bois résineux. On utilise ici l'hydroxyde de sodium (la soude) comme agent désincrustant en présence de sulfure de sodium, le produit de base qui engendre ces deux réactifs étant le sulfate de soude, d'où le nom du procédé. 

     

    Si cela peut t'aider.

     

    Amicalement;

  9. Bonjour Seb, tous,

     

    Bravo pour tes photos en fluorescence, elles sont remarquables sur plus d'un point.

     

    D'abord il faut dire que sur le plan technique, ce n'est pas facile, on est loin d'une observation en fond clair où toutes les radiations sont concernées.

    Ici au contraire, ce sont des molécules marquées par un colorant spécifique qui sont vues et uniquement elles.

    Cela permet une reconnaissance chimique d'une extrême finesse.

    Ensuite, il faut dire que sur le plan de la prise de vue, ce n'est pas facile non plus, du tout.

    On peut considérer l'image comme si elle était prise en Fond Noir ce qui ne facilite pas le travail de l'imageur, la luminosité est parfois très faible.

     

    Tout ce que je peux dire de ces clichés, c'est qu'ils nous montrent la partie vivante du poil, et que c'est là que l'on va trouver de l' ADN.

     

    Un grand bravo pour cet exploit qui n'est pas à la portée de tout le monde et qui n'est pas dénué d'esthétique.

     

    Admirativement.

  10. Bonjour Jean-Luc,

     

    C'est un excellent travail !

     

    Je le dis tout de suite, je ne te dirais pas quelle est cette diatomée, je n'y connais rien.

    Par contre quelques renseignements sur ta prise de vue, m'intéressent.

     

    Je me sis permis de passer ta photo (1ère) en N&B et d'inverser les couleurs.

    Cela supprime les halos de diffusion.

     

    Image6.jpg

     

    Pour ta prise de vue, quel adaptateur utilises-tu? (Si ce n'est pas indiscret)

     

     

    Admirativement.

     

     

     

  11. Merci Jean-Pierre pour le lien.

     

    Bon, il y a un effet d'annonce (pub) dans l'article, mais c'est quand même un gros engin.

    Comme pour tout microscope électronique en HR, il faut l'isoler des vibrations (pas sismiques, mais des voitures qui passent a proximité ou des gens qui marchent dans l'immeuble) et des champs électro-magnétiques.

     

    Cordialités.

  12. Bonsoir Léopold,

    Si je peux me permettre un petit conseil technique et écologique.
    Pour envoyer une image sur internet, il faut penser à son poids.
    Et envoyer l'image la plus légère possible.
    Et ceci pour plusieurs raisons.
    D'abord, cela mange moins de la bande passante et ensuite cela prend moins de place sur le serveur, cela en laisse un peu plus pour les autres (images).
    Cela fait faire des économies et préserve les ressources...

    Dans ton cliché, il y a du noir qui ne sert à rien : aucune information.
    Et du blanc qui n'apporte pas grand chose non plus.
    La solution est de recadrer.!
    J'ai recadré l'image pour ne garder que la partie utile et avec un taux de compression très faible de 2%, je passe d'un poids de 2,66 MegaOctets à 430 KOctets .( 7 fois plus légère et le résultat est visuellement meilleur)
     

    ACA-1.jpg


    Maintenant, si je passe à un taux de compression de 30 % seulement, je gagne encore de la place (ta photo passe à 116 Ko soit plus de 20 X moins ! ) et elle est tout aussi informative.
     

    ACA-30_f.jpg


    Un tel gain de 20 X moins de carbone ,c'est bon pour la planète ... :) 

    Bien cordialement.

  13. Bonjour Seb, 

     

    Tes photos de cellules nerveuses sont très belles.

    On voit parfaitement les prolongements.

    Là où j'ai un problème d'interprétation, est au niveau de ce que tu appelles la matière blanche.

    Cela me fait penser plutôt à du vide optique.

     

    Qu'en penses-tu?

     

    Bien cordialement.

  14. Oui, tout à fait Jean-Marie,

    Il faudrait faire varier la MAP, mais aussi l'éclairage pour voir la stucture et la forme des "bulles".

    Il faudrait aussi, comme proposé, avoir une vue d'ensemble de la lamelle, pour voir la répartition de ces tâches noires.

    Peut-être suivent-elles le contour à distance de la lamelle.

     

    Dans mes souvenirs, les mélanocytes ont une forme dendritique, par contre les mélanosomes sont des goutelettes de sécrétion, mais de taille bien inférieure à la cellule et à ces "bulles"

     

    melanocyte.jpg

     

    Très bon schéma de mélanocytes (en vert)  : les mélanosomes sont les petites goutelettes roses et apparaissent noires en ME.

     

    1-s2.0-S0014483511003277-gr3.jpg

    Ici des Mélanosomes (M). La barre en bas à gauche mesure 0.5 microns.

     

    Donc pour moi, ce sont bien des bulles.

     

    Cordialement.

     

  15. Bonjour Sébastien,

     

    Déjà la coupe est très belle.

    Pour ce qui est des tâches noires, c'est difficile à dire.

    Mon idée est que ce sont des bulles.

    Mais des bulles de quoi?

    Soit des bulles d'air incluses, soit des bulles  formées par réaction chimique ou dégazage postérieurs à la préparation.

     

    Bulles.JPG

     

    La flèche de gauche montre une "bulle" centrée sur une formation de cellules circulaire, on peut imaginer que la "bulle" s'est positionnée en son centre à cause d'une lacune ou une dépression.

    Pour les autres "bulles" il semblerait qu'elles soient réparties au hasard comme pour la flèche de droite.

     

    Si quelqu'un a une meilleure interprétation ?

     

    Bien cordialement. 

     

  16. Bonjour Thierry,

     

    C'est une grosse piste ! 

    C'est très instructif et loin de la distillation que je proposais. Mais quelle usine !

    Je note aussi que c'est dans ce gros dispositif que l'on fait passer les vapeurs d'alcool à travers des filtres contenant les différents produits chimiques proposés (chlorure de calcium...)

    Je lis avec un peu d'amusement que l'on peut faire ainsi 200 000 francs d'économies ou 7 francs par hectolitre ! (Mais pour quel investissement?)

     

    Ceci dit, c'est donc faisable.

     

    Bien cordialement.

     

     

  17. Hello Thierry,

     

    Je sens que je t'ai un peu irrité.

    Ce n'est jamais mon intention (voir le dentifrice), mais j'agis souvent comme un "excite méninges".

     

    1- Le fait de débuter n'est pas un inconvénient (ni une excuse), je débute tous les jours, Tous les jours je remet mes connaissances en question. Continue à "débuter" longtemps et tu vieillira moins vite que les autres. 

    2 - C'est bien çà que je te demande, quel est ton but précis quand tu veux déshydrater.

    Comme pour moi, déshydrater, c'est enlever l'eau, je me demande  pourquoi veut-on enlever l'eau? quel est le but recherché?

     

    Quand on veut procéder à une double substitution comme dans les coupes à la paraffine, cela semble être une procédure indispensable. De plus, l'utilisation d'alcools ou de xylène, est tout à fait commune dans les laboratoires qui pratiquent ces coupes. donc ce procédé est tout à fait logique.

    Mais est-ce le seul ?

     

    3- Je suis d'accord avec toi, mais est-ce tout le temps nécessaire que l'alcool soit anhydre ? C'est comme pour l'eau pure!

    L'eau pure est très agressive dans le fait qu'elle est avide de tout ce qui l'entoure et qu'elle ne reste jamais très longtemps pure. Mais, quand a-t'on besoin d'une eau vraiment pure? Cela me ramène à la question l'alcool absolu , pour quel usage?

     

    4-Je ne savais pas, je prend acte.! Encore une illusion qui tombe.

     

    Pour les bonnes idées ( c'est l'expérience qui le dira et non ma volonté d'en avoir) je propose deux solutions de candide (rester un débutant toute sa vie)

     

    Quand je veux des tomates séchées, je les mets dans un déshydrateur autrement dit, je les fait "cuire à petit feu", sans quelles cuisent et donc simplement en faisant évaporer l'eau. C'est plus lent que les alcools successifs, mais peut-être tout aussi efficace.

     

    En deux, ayant travaillé avec du vide, (microscopie électronique), si on soumet un objet contenant de l'eau à du vide, on arrive à extraire son eau. 

    En microscopie par balayage, on a même des techniques de préparation sophistiquées  faisant intervenir le point critique.

     

    Il n'y a donc pas QUE l'alcool absolu (je ne fais pas partie de la ligue anti alcoolique) , mais quel besoin a t'on vraiment de déshydrater les sujets.

     

    Bien cordialement.

     

    Il ne faut jamais renoncer à se poser des questions, surtout quant on croit en connaitre les réponses.

    Reste débutant  .

     

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