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Tryphon M

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Messages posté(e)s par Tryphon M

  1. Bonjour Sandrine, tous,

     

    Bon retour !

     

    Je voudrais poser quelques questions qui me semblent importantes pour enrichir le débat et peut-être aider à trouver une solution.

     

    Mon problème piur aiguiser les couteau est justement l'angle du couteau .... étant novice, j'ai peur de faire n'importe quoi ...

     

    Pourquoi se polarise-t'on sur l'angle du couteau ?

    J'ai même vu des montages très compliqués faits par des amateurs pour maintenir la lame avec un angle ultra précis.

    Quel est le but recherché ?

    Usiner une lame dans un bloc d'acier brut, ou affûter un couteau émoussé?

     

    Quelques considérations générales.

     

    D'abord, les premiers utilisateurs des "couteaux", étaient les barbiers qui tout le monde le sait sont devenus au cours de l'histoire, des chirurgiens.

    Il faut rappeler qu'un rasoir à main (de barbier) est affûté avec une précision remarquable, digne de nos meilleurs microtomes.

    La technique de l’affûtage des couteaux était donc très largement répandue au temps où il n'existait pas des machines pour tout.

    Certes, les barbier maîtrisaient la technique de l’affûtage, mais cette technique était connue et appliquée par de nombreuses personnes dans les foyers et chez d'autres professions.

     

    Croyez-vous que tous ces gens du passé, avaient des machines et des angles en tête pour affûter leurs outils?

     

    Non, pour la bonne raison que l'on se trompe sur la notion d’affûtage.

     

    Bien entendu, à l'origine, à la fabrication de l'outil, l'angle de coupe est donné par l'artisan ou la machine, mais ensuite, il ne s'agit pas à chaque fois, de refaire un outil neuf, mais de l'utiliser dans des conditions normales et rationnelles et ensuite de l'entretenir.

     

    Un rasoir est fait pour couper le poil et non pour ouvrir des boites de conserves.

    Dans les conditions d'usage normal, le rasoir va subir une usure normale.

    Il suffit alors, régulièrement, de rafraîchir le tranchant d'une manière douce et à la main.

    Il n'est pas question de maintenir le rasoir fermement dans un outil à affûter, en respectant un angle précis, sur une pierre abrasive qui va arracher le métal pour refaire un nouvel outil.

     

    Dans un usage normal, les premières traces d'usure sont très petites et les moyens de les corriger sont peu importants.

    De toute façon, pour s'en rendre compte, nous sommes équipés de microscopes non?

    Un entretien régulier permet de maintenir en bon état un rasoir fort longtemps.

     

    Dans le cas d'une utilisation anormale ou après beaucoup de temps d'utilisation, il est n'est plus possible de récupérer les petits défauts d'utilisation et il faut refaire le tranchant, c'est à dire réaffûter l'outil.

     

    Il apparaît donc à ce stade que l'on parle de deux choses fort différentes.

    L'entretien du rasoir quand il ne coupe plus assez et la réfection totale du tranchant.

     

    La première question est donc de savoir dans quel état est chaque rasoir !

     

    Cordialement.

     

    En annexe : je voudrais faire comprendre la notion d’affûtage qui est en fait une notion de polissage.

    Un rasoir doit avoir un angle d'attaque donné à la fabrication, mais aussi un bon état de polissage pour que la coupe glisse parfaitement sans se détériorer.

     

    Ce problème de polissage se retrouve de manière identique dans le polissage des lentilles et aussi des miroirs de télescopes.

    C'est de ces derniers dont je parlerais.

     

    La surface d'un miroir de télescope doit être réalisée avec une précision "astronomique" c'est à dire inimaginable pour le commun des mortels.

     

    Par exemple le plus petit défaut doit être inférieur à lambda sur 4 ce qui est déjà supérieur aux lentilles de vos microscopes, mais les astronomes ne s'arrêtent pas là, et les chiffres les plus courants sont lambda sur 16 et jusqu'à Lambda sur 40 !

    Lambda c'est la longueur d'onde de la lumière de, l'ordre du 1/2 micron ! Divisez vous même !

     

    Bon tout cela ne se fait pas avec des machines super sophistiquées, mais à la main !

     

    On dit pousser du verre.

  2. Bonjour Sandrine,

     

    C'est un bien beau microtome.

    Surtout ne jettez pas les couteaux, même en mauvais état ils ont de la valeur.

     

    Il me semble que les couteaux méritent d'être affûtes.

    Je pense qu'ils doivent pouvoir être affûtes à la main sans machine spéciale.

    Il faut un "cuir" de la graisse abrasive ( pâte à rasoir ), abrasifs.

     

    Pour les lames jetables, le seul problème est de trouver le bon adaptateur .

    Les revendeurs de lames ont des adaptateurs pour microtomes courants, mais pour trouver un produit spécifique, c'est plus difficile.

    Ou alors, il faut "bricoler" un peu.

     

    Quel genre de coupes voulez-vous faire ?

     

    Cordialement.

     

    Nous avons parlé de ce sujet dans le forum, il faut que je recherche.

     

    http://forum.MikrOscOpia.com/index.php?showtopic=12052&view=&hl=couteaux&fromsearch=1

     

    Ce sujet renvoie vers plusieurs autres liens.

  3. Bonjour JP,

     

    En effet, c'est bien un microscope de projection.

    Il faut préciser que ce type de microscope servait à l'enseignement dans les amphi de médecine.

     

    Pour ce qui est de l'éclairage absent, il était de tres forte puissance (arc électrique ) mais ce n'est pas l'éclairage en vente sur eBay qui est prévu pour les premiers modèles de Panphot .

    Bien que la source soit identique, même bloc d'éclairage, le carter est totalement différent et ne s' y adapte donc pas.

    C'est une tres belle pièce.

     

    Merci pour le partage !

     

    Cordialement.

  4. Bonjour quand même,

     

    Avant tout on peut dire qu'il sert à examiner des objets microscopiques !

    Ensuite pour aller plus loin, (quel type d'objets) il faudrait l'expertiser ou tout au moins l'examiner , et savoir d'où il vient.

    Une photo ne nous donne pas suffisamment de renseignements car il s'agit vraisemblablement d'un microscope fabriqué pour un usage très spécifique.

    On peut suggérer, vue sa conception compacte, d'un microscope de contrôle de fabrication, fonctionnant peut-être comme un projecteur de profil .

    Mais on ne sait rien de la puissance de l'éclairage qui pourrait venir contredire cette hypothèse.

     

    Microscopiquement.

  5. Bonjour Doc et tous,

     

    Un très bas coup de chapeau pour cette étude soignée et dans laquelle tu as payé de ta personne en faisant de l'auto expérimentation.

     

    Il reste cependant un mystère car les brûlures d’ ortie peuvent durer des heures voire des jours - ce qui n’ est pas compatible avec la durée de vie des molécules citées – il reste donc des molécules algogénes intervenant sur notre système nerveux à découvrir

    Voir la réponse ICI

     

    Amitiés et pardon pour ce HS, enfin, à vous de voir...

  6. Bonjour Doc27330 *

     

    Je ne serais pas de grand secours pour discuter de ce sujet mycologique, mais je tiens à témoigner de mon admiration pour cette étude faite dans les règles de l'art.

    Ce sujet est un grand émerveillement pour moi.

    Avec mes plus chaleureuses félicitations.

     

    Cordialement.

     

     

     

    * Ce 27330 fleure bon la Normandie !

    J'ai eu la chance d'aller chez les de Broglie, ce n'est pas bien loin du 27330 si je ne me trompe.

  7. Bonjour Michel-Marie,

     

    La clé des songes est là: dans l'eau

    Cette goutte d'eau là, où la vie fourmille et grouille est le point de départ de bien des réflexions, de rêves, d'émerveillements.

    Apres le temps à comprendre et à faire marcher la machine,( le microscope) voilà venu le temps des moissons de connaissances et d'émotions.

    Petit, on me demandait, où es-tu allé passer tes vacances ?

    Et je répondais immanquablement : dans une goutte d'eau !

    Et je n'avais pas encore vu la mer...

     

    Amitiés.

  8. Bonjour TitusVIII,

     

    Je laisserais les spécialistes des spores de champignons te répondre sur les spores de champignon, cela sort de mon domaine de compétance.

    Pour ce qui est de l'osmolarité en général:

     

    De par leur membrane semi-perméable, les cellules en général sont sensibles à l'osmolarité du milieu .

    A partir du moment où deux milieux liquides sont séparés par une membranne semi-perméable, les lois de l'osmose agissent.

    Cependant la cellule vivante met en jeu d'autres phénomènes consommant de l'énergie comme les pompes à ions pouvant interférer avec la pression osmotique.

     

    L'eau distillée produira le plus grand gradiant de pression avec le milieu intérieur de la cellule.

    La solution hypertonique le plus fort.

     

    Mais !

     

    La notion de tonicité (Hypotonique, Isotonique , Hypertonique) est une notion RELATIVE. (1)

    Il n'existe pas une solution isotonique, mais une solution isotonique par rapport à une autre solution!

    .

    Isotonique signifie qui a la même (ISO=EGAL) pression osmotique que... Mais ne dit pas à quoi !

     

    Donc pour les spores, je ne saurais répondre.

     

    Toniquement.

     

     

    (1) Dans le langage courant, le sens donné à un mot par l'usage de ce mot, l'emporte sur le vrai sens du mot tel qu'il est défini par les spécialistes de la discipline qui utilise ce mot et qui est formé , laplupart du temps à partir de racines ayant un sens bien précis. Parfois, ces deux définitions , celle originelle du mot et celle donné par la multitude, est limitée, différente, et parfois même contradictoire.

    Ainsi on trouve Isotonique par rapport à une autre solution, ou séropositif par rapport à test sérique et non par rapport à quelque chose d'unique et de particulier.

  9. Bonjour Jean-Marie,

     

    Merci.

    Tu as tout à fait raison de parler des pipetteurs (pipettes automatiques), ils sont très pratiques et unanimement utilisés dans les labos.

    Bien entendu celui qui dispose de ces appareils, peut les utiliser en microscopie, mais sous certaines réserves.

     

    Habituellement ils ont des volumes de prélèvement extrêmement précis et reproductibles, mais de petite quantité.

    Ce sont souvent des micro-pipettes. (P10 et P20) 0.5 à 20 µl

    J'ai n'ai jamais vu de P 5000 (5ml).

    Donc certains modèles conviennent parfaitement pour poser une goutte de prélèvement sur une lame directement sur la platine du microscope.

    Elles conviennent aussi parfaitement pour déposer une micro-goutte de colorant dans la goutte de prélèvement ou en bord de lamelle.

     

    Mais la pipette "ordinaire" convient nettement mieux pour prélever un Carchesium à 20 cm de profondeur sur une vitre d'aquarium.. avec le pouce.

     

    A chaque outil son usage.

     

    Amitiés.

  10. Bonjour Pierre François, tous,

     

    Au sujet des pipettes, j'ai ouvert un nouveau sujet.

    Je trouve délirant que dans l'esprit collectif, au mot pipette soit associé systématiquement le mot bouche et le verbe aspirer.

    Comme si une pipette était faite pour aspirer avec la bouche.(Voir mon sujet)

     

    Tu veux dire faut faire gaffe à ne pas l'avaler cette saloperie...

    Je ne sais pas si ce que tu veux prélever est sale ou pas, dangereux ou pas ?

    Saloperie, peut être péjoratif pour certains milieux et pas assez pour d'autres selon que tu prélèves le petit échantillon de vie dans la vasque d'une fontaine de montagne ou à la sortie des égouts de Paris ou d'ailleurs...

     

    Sereinement.

  11. Bonjour,

     

    Une remarque pleine de bon sens (populaire) pas toujours bon, me donne l'occasion de parler des pipettes et du pipettage.

    Je ne donne que mon avis personnel bien sûr.

     

    Et faut aspirer avec une pipette? Grrrr ...

    Tu veux dire faut faire gaffe à ne pas l'avaler cette saloperie...

    Ou alors trouver une seringue...

     

    Je n'ai pas fait de recherche historique sur l'origine de la pipette, bien que cela doit être assez intéressant.

    Mais ce que l'on peut dire est la chose suivante.

    Du plus profond de ma mémoire, j'ai vu des pipettes sous la forme de tubes de verre gradués et on est en droit de se demander si derrière ces graduations, il n'y a pas une idée de dosage ?

    D'un autre côté, si je me souviens bien des expériences de physique de mon école primaire, une expérience consistait à retourner une bouteille à moitié pleine d'eau au dessus d'un cristallisoir.

    Tant que le goulot de la bouteille était dans l'au du cristallisoir, l'eau de la bouteille ne s'écoulait pas à l'extérieur.

    Petit miracle pour nos jeunes têtes blondes ! Ceci pour expliquer la pression atmosphérique et les vases-communiquants.

    C'était au temps ou la majorité des instituteurs savaient captiver les élèves et leur ouvrir l'esprit (Nostalgie)

     

    Une pipette est donc un tube de verre gradué et son usage est prévu comme ceci:

     

    On plonge la pipette dans un liquide jusqu'à la graduation désirée, on obture l'extrémité proximale avec la pulpe de son pouce et on retire le liquide qui ne s'écoule pas, pour le transporter dans un autre récipient. Il suffit, comme vous l'aurez compris d'enlever le pouce de la pipette pour que le liquide retombe.

     

    La pipette graduée peut aussi servir à doser différentes solutions quand elle est associée à un dispositif fixe: Burette de Mohr

     

    Je ne sais pas, quel petit malin, un jour à eu l'idée saugrenue (1) d'aspirer un liquide à la pipette directement avec la bouche !

    Et pourtant c'est cette utilisation aberrante qui est restée dans l'esprit collectif au point d'en faire interdire l'usage !!!

     

    Peut-être parce que son récipient n'était pas assez profond ?

    En tout cas, c'est totalement débile pour plusieurs raisons.

    D'abord, à moins d'être complètement myope non corrigé, ou avoir une vision périscopique, quand on pipette de cette manière, on ne peut pas voir les graduations.

    A quel moment on arrête d'aspirer, quand le liquide est dans la bouche ?

    Comment empêche-t'on le liquide de redescendre, en mettant la langue sur l'orifice de la pipette?

    Ensuite en remplaçant la langue par le pouce (contaminé) que l'on introduit dans la bouche en prenant soin de ne pas mettre la bouche à la pression atmosphérique ?

    Tout ceci est du délire!

     

    Le pipettage à la bouche se fait avec une pipette ... à bouche.

    C'est une pipette reliée à la bouche par un long tuyau qui permet d'isoler la bouche et de voir les graduations du fait de sa longueur.

    La prudence impose lors de la manipulation de germes dangereux ou de solutions contaminées de ne pas utiliser de pipette à bouche.

     

    Il y a des "pipettes à vin" dans les caves à vin qui servent à prélever, au pouce, le précieux breuvage au sein même des tonneaux pour le goûter.

    Idem pour les pipettes à sauce en verre.

     

    Le simple bon sens nous dit, chaque fois qu'un risque peut être encouru, d’adopter un comportement adapté au risque !

    Ce n'est pas pour autant qu'on doive interdire la fabrication de ce genre de produit sous prétexte qu'il y a un risque potentiel.

    Où la civilisation du "principe de précaution" peut-elle nous mener ?

     

    Chaque fois que vous jugez que le pipettage classique au pouce peut entrainer un dommage, utilisez une autre methode.

     

    Vous pouvez donc utiliser:

    Une pipette " à pouce" classique.

    Une pipette à bouche ( dont l'aspirateur à bouche des naturalistes est dérivé).

    Les pipettes à tétines interchangeables. Une tétine peut servir à plusieurs pipettes.

    Les pipettes jetables du type 'Unopette" remplacées avantageusement par les " pipettes à sauce" en plastique.

     

    "A chaque travail son outil" comme disait quelqu'un!

     

    Sereinement.

     

    (1) Peut être un fumeur de pipe ? :rolleyes:

  12. Bonjour les mycophiles ( et phages ?)

     

    Votre sujet est très intéressant !!!

     

    Pourtant on parle toujours du Penicillium camembertii qui doit se développer selon la tradition.

     

    voilà, j'ai recherché sur le net à quoi pouvait ressembler un P camambertii, et j'ai trouvé ceci :

     

    http://www.gurumed.org/2011/02/13/paysages-microbiens-le-paradis-des-champignons/

     

    SEM_StMaure2_thumb.jpg

     

    SEM_StMaure_thumb.jpg

     

    Il semblerait que le P camambertii existe bien comme celui du Sainte Maure de Touraine.

    Les photos du fromage montrent que la "peau" est grisâtre.

    La couleur est-elle due au développement de spores ou à la cendre salée utilisée lors de l'affinage ?

    En tout cas on voit bien les spores au MEB. Cela le distingue des "peaux blanches" des camemberts industriels.

     

    Amitiés.

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