-
Compteur de contenus
1 403 -
Inscription
-
Dernière visite
Champs personnalisés
-
Motivations.
la microscopie offre un champ d' exploration si vaste qu il n'est pas facile de progresser tout seul dans son coin - trops d objets inconnus s' offrent au regard - Retraité dans 3 ans j' aurai du temps pour aller chercher dans les bibliothéques l' information manquante à un membre - et Si le groupe propose une étude sur un sujet pourquoi ne pas y participer
Visiteurs récents du profil
Dominique.'s Achievements

Homo sapiens microscopicus (13/13)
0
Réputation sur la communauté
-
Méristème Ronce croissance du turion.
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonsoir Tryphon Merci pour la vidéo bien que je doute de l' action sur le pied mère de la ronce -- je n'ai aucune expérience de la technique - Pour l' instant le sécateur reste une technique qui maîtrise bien la prolifération des ronces sans bien sûr en venir à bout . Pour le grossissement et les précisions techniques de la prise des photos je reconnais ma grande négligence - j' aime surtout raconté l'histoire ; je vais faire un effort pour le prochain article qui sera encore de la botanique . Amicalement Dominique -
Méristème Ronce croissance du turion. Dans le jardin j’ai beaucoup de tiges de ronce - que je coupe tous les ans à la base ce qui permet d’assister à la repousse d’une nouvelle tige l’ année suivante. Chez la ronce (famille des Rosacées), le turion est une tige feuillée dépourvue de fleur, longue et vigoureuse, émise par la souche, et se ramifiant l'année suivante en produisant des rameaux florifères. Cette tige ligneuse bisannuelle peut être dressée ou retombante . (Le turion est donc un bourgeon enterré encore appelé œil ; il donne naissance chez certaines plantes vivaces comme les asperges à une jeune pousse, qui apparaît à la période de végétation sur les racines, rhizomes ou tubercules). On constate que les turions développent d’ abord des feuilles à leur extrémité distale. A – Rhizome B – Bourgeon du turion qui s’est développé à partir du rhizome Ce qui est remarquable chez les ronces c’est la vitesse de croissance de cette tige de l’année - qui peut atteindre plus de 30 cm par semaine. Il était intéressant de regarder l’extrémité distale de cette tige là où se situe le méristème apicale responsable de la croissance en longueur. Définition : Les méristèmes sont une catégorie générale de tissus végétaux. Ce sont des zones de cellules indifférenciées qui se divisent activement par mitose. On peut les considérer comme les "cellules souches" de la plante. Leur rôle principal est de permettre la croissance de la plante. Il faut bien garder conscience que les cellules du méristème ne constituent pas de grandes plages cellulaires mais seulement quelques lignes plus ou moins étendues qui se confondent dans la masse des cellules filles différentiées technique Coloration des coupes Acridine 1minute /Bleu Alcian 1 minute. L extrémité distale : A zone du méristème apical . B zone des méristèmes secondaires. C zone de la coupe - toutes les structures sont déjà en place. – on se situe à ( 5 mm de la partie distale ) . On constate donc que les méristèmes les plus distaux sont des méristèmes caulinaires : Méristème Apical Caulinaire (MAC) : Localisation : Au sommet de la tige, dans le bourgeon terminal ou les bourgeons axillaires. Rôle : Il est à l'origine de la tige, des feuilles et des fleurs. Il contient un groupe de cellules souches qui se divisent pour produire de nouvelles cellules, qui se différencient ensuite en différents tissus primaires de la tige (épiderme, cortex, tissus vasculaires primaires). Donc la plante en même temps qu’elle entame sa croissance en longueur développe son enveloppe de protection (primordiums foliaires) qui deviendra des feuilles. Méristèmes secondaires : A ce niveau les méristèmes vont en très peu de temps se différentieren méristèmes secondaires Méristèmes latéraux Ces méristèmes sont responsables de la croissance en épaisseur (croissance secondaire) des plantes, principalement chez les gymnospermes et de nombreuses dicotylédones. Ils sont disposés cylindriquement le long de la tige et de la racine. On trouve Méristème latéral ou Cambium Subéreux (ou Phellogène) : Localisation : Généralement situé sous l'épiderme ou dans le cortex. Rôle : Il produit le suber (liège) vers l'extérieur et le phelloderme (un tissu parenchymateux) vers l'intérieur. L'ensemble suber, phellogène et phelloderme forme le épiderme, qui remplace l'épiderme comme tissu protecteur chez les plantes à croissance secondaire. Méristème vasculaire ou Cambium Vasculaire : Localisation : Entre le xylème et le phloème. Rôle : Il produit du xylème secondaire (bois) vers l'intérieur de la plante et du phloème secondaire (liber) vers l'extérieur. C'est l'activité du cambium vasculaire qui est responsable de l'augmentation du diamètre des troncs d'arbres et de la formation des cernes de croissance annuels. A zone des Cambium subéreux (méristème subéreux) . B zone des Cambium vasculaire (méristème vasculaire). Aspect des cellules du méristème Pour les méristèmes apicaux (situés aux extrémités des tiges et des racines), on observe souvent une organisation en couches ou en zones distinctes, comme le centre quiescent (une zone de cellules qui se divisent peu, servant de réservoir de cellules souches) entouré de cellules qui se divisent activement. Cette organisation est loin d'être une "large plage" uniforme. Mais plutôt quelques couches de cellules aux caractéristiques particulières Caractéristiques histologiques des méristèmes : Coloration vert méthyle .. Coloration Safranine pour la mise en évidence des noyaux: Description des cellules des méristèmes: Petites cellules, isodiamétriques et étroitement serrées : Les cellules du méristème sont généralement de petite taille, de forme arrondie ou polyédrique, et ne présentent pas d'espaces intercellulaires. Elles sont donc très compactes. Parois cellulaires minces : Les parois de ces cellules sont fines et composées principalement de pectine et de cellulose, ce qui facilite leur division et leur croissance. Noyau proéminent : Chaque cellule a un grand noyau qui occupe une part importante de son volume, ce qui est un signe d'une intense activité métabolique et de division cellulaire. Le rapport nucléocytoplasmique (rapport entre le volume du noyau et celui du cytoplasme) est élevé. Cytoplasme dense : Le cytoplasme est abondant et dense, riche en ribosomes et en mitochondries, ce qui témoigne d'une forte synthèse de protéines et d'une grande activité métabolique. Vacuoles réduites ou absentes : Contrairement aux cellules matures, les cellules du méristème ont de très petites vacuoles ou n'en ont pas du tout. La majeure partie de leur volume est consacrée au noyau et au cytoplasme, essentiels à la division. Absence de substances de réserve : Les cellules du méristème n'ont pas de substances de réserve comme l'amidon. Elles utilisent l'énergie et les nutriments pour la division et non pour le stockage. A noter que : Pour les méristèmes apicaux (situés aux extrémités des tiges et des racines), on observe souvent une organisation en couches ou en zones distinctes, comme le centre quiescent (une zone de cellules qui se divisent peu, servant de réservoir de cellules souches) entouré de cellules qui se divisent activement. Cette organisation est loin d'être une "large plage" uniforme. En conclusion, si on observe une coupe histologique d'une plante, les méristèmes ne se présentent pas comme de vastes étendues de cellules, mais plutôt comme des zones localisées de cellules aux caractéristiques embryonnaires, compactes et en divisions actives, clairement distinctes des tissus matures environnants. En quelques jours la tige a pris son aspect histologique caractéristique de la tige de ronce . ,Coupe axiale et Coupe longitudinale d'une tige à 1 cm de la zone apicale: Toutes ces modifications histologiques se font à grande vitesse c’est-à-dire en quelques heures d’où la croissance rapide des turions. Une plante ne semble pas bouger à notre niveau d’observateur humain mais les processus en cours sont déroutants . NB Chez les poacées ( herbe ) il existe des Méristèmes Intercalaires. Bien que moins mis en avant que les apicaux et secondaires, les méristèmes intercalaires sont également importants, particulièrement chez les graminées. Localisation : À la base des entrenœuds ou des feuilles. Rôle : Ils permettent une croissance rapide en longueur à partir de ces points, ce qui explique pourquoi les pelouses peuvent repousser rapidement après avoir été tondues. Référence: NB aide pour le texte en partie avec Gemini IA Dominique .
-
Entomosporiose feuille de cognassier Entomosporium maculatum L’ unique cognassier du jardin voit ses feuilles se couvrir tous les ans de petites taches brunes qui vont se développer en plaques mais rarement détruire toute la feuille ; les fruits sont aussi atteints mais grossissent correctement . Examen à la loupe : Regard à la loupe de la face inférieure: A noter l’importance des poils sur la face inférieure des feuilles qui persistent sur les feuilles malades. Photo de l’organisation de cette feuille - coupe du limbe – On retrouve la structure d’une feuille normale. A cuticule. B parenchyme palissadique C parenchyme lacuneux. D cellules épithéliales avec les stomates. Si on réalise une coupe de la zone atteinte par Entomosporium on constate une profonde altération de l’ architecture cellulaire. A modification des cellules de la zone palissadique. B modification des cellules de la zone lacuneuse. A hyphes courant dans le parenchyme. B début de formation d’une acervule . Disparition des deux types de parenchymes qui sont remplacés par une accumulation de petites cellules identiques ( rôles des différents enzymes synthétisés par le fungus ) Il n’existe plus de plan Les éléments cellulaires se sont développés dans une totale anarchie Conséquence de ces altérations : la photo synthèse est devenue impossible . Sur la face supérieure des feuilles sont constatées de curieuses formations plus ou moins en forme de bol les acervules : Acervule Les acervules sont des Sporophores, chez les champignons inférieurs phytopathogènes,. La production de conidies se fait dans une structure le plus souvent surélevée. C’est au milieu de ces formations que se développent les conidies ( spores ) : Pour confirmation : Extrait de l’ouvrage Microfungi of the land plants de Martin et Pamela Ellis . La mise en évidence de ces spores nécessite de placer un morceau de feuille atteinte sur une lame à cuvette et d’y ajouter de l’ eau puis on couvre avec un lamelle - il faut attendre une nuit . Sans rien toucher l’exploration du liquide autour de l’échantillon permet de découvrir quelques spores. Classification : L’agent causal de l'entomosporiose, une maladie qui affecte de nombreux végétaux, notamment des Rosacées comme le cognacier, le poirier, le pommier, le photinia, l'aubépine, etc. Classification taxonomique: Domaine: Eukaryota (Eucaryotes) Règne: Fungi (Champignons) Phylum (Embranchement): Ascomycota (Ascomycètes) Sous-Phylum: Pezizomycotina Classe: Leotiomycetes Sous-classe: Leotiomycetidae Ordre: Helotiales Famille: Dermateaceae (ou parfois Drepanopezizaceae selon les classifications plus spécifiques) Genre: Entomosporium Lév. Il est à noter que le genre Entomosporium est parfois considéré comme un synonyme taxonomique de Diplocarpon, et que l'espèce la plus couramment associée à l'entomosporiose est Diplocarpon mespili (anciennement Entomosporium mespili ou Entomosporium maculatum). Au cours de l’ exploration des échantillons on constate que ce champignon peut affaiblir l’organisme attaqué; Ainsi d’ autres champignons peuvent s’ installer - Je n’ai pas trouvé le nom de ce dernier fongus Dominique
-
Étude histologique de la rhubarbe en 3 épisodes: Inflorescence https://forum.MikrOscOpia.com/topic/20144-rhubarbe-au-microscope-l%E2%80%99-inflorescence/#comment-83679 Feuille https://forum.MikrOscOpia.com/topic/20154-rhubarbe-la-feuille/ Rhizome https://forum.MikrOscOpia.com/topic/20156-rhubarbe-le-rhizome/
-
Myxomycètes 2 ( ce sujet à déjà été abordé sur MikrOscOpia ) 13 mai 2025 dans le jardin - sur une zone enrichie en feuilles un désherbage manuel est réalisé. On ne note rien de particulier .Durant la nuit il pleut,- Le lendemain est apparue sur la zone désherbée une forme que l’ on a déjà rencontrée sur MikrOscOpia : celui d’un myxomycète Fuligo septica Cette forme fait 20 cm sur 10 cm Elle est nommée un Aethalium . Le surlendemain à 20 cm du premier amas apparaît une petite plaque jaune qui va s’étendre sur 12 heures . On constate -24 heures après qu’ elle a pris un aspect brun avec quelques zones d’un jaune lumineux qui à leur tour vont se teindre en quelques heures .Le développement de cette seconde plaque s’est fait aussi dans la nuit. Elle est de la même surface que le premier amas autour de 20cm sur 10 cm. 4 photos : une toutes les 12 heures environ . Donc en un peu plus de 48 heures le myxomycète est apparu, s’est développé et est passé d’un développement végétatif à une sporogenése. Le plasmode : Il s’agit ici d’une masse souple jaune lumineuse qui s’est déplacée ici sur 20 cm en quelques heures sur un terrain humide Les limites semblent faites d’un film biologique plus que d’une membrane constituée – Son extension a été de type amiboïde : développement de prolongements digitiformes qui se sont épaissis rapidement . La constitution interne est un cytoplasme .Il y est trouvé un nombre considérable de formations rondes de très petite taille 1,6 µm En fait il s’ agit de granules calcaires ( disparition s’il est ajouté 1 gtt d’ acide chlorique dilué au 10%). .Ces granules vont jouer un rôle très important - voir plus loin. Au milieu de cette prolifération de microgranules( B ) Il existe des cellules plus volumineuses de couleur orangée qui pourraient être des noyaux ( A) . La répartition des diverses structures présentes n’est pas homogène. Elle semble suivre des lignes mais il n’ y a aucune cloison ( certaines publications parlent de la présence de veines où s’écoule le cytoplasme avec des mouvements alternatifs Ce qui n’ a pas été observé ici : intérêt dans ce cas du microscope électronique )……. Dans cette observation le cytoplasme baigne l’ensemble des structures ( microgranules + noyaux ( la multiplicité des noyaux dans une même cellule est appelée un Syncitium). Le plasmode est donc une masse visqueuse multi nucléée qui se déplace en rampant sur les surfaces à la recherche de nourriture (bactéries, spores de champignons, matière organique)..L’ absorption se ferait sur le mode phagocytose. La digestion est probablement faite directement grâce aux enzymes contenus dans le cytoplasme .L’eau est probablement absorbée par osmose ce qui explique la grande fragilité des myxomycètes à la sécheresse des supports .Sécheresse qui induit un passage en forme de résistance du myxomycète. . A ce moment de l’évolution il y a une métamorphose de la structure du plasmode sur un temps très court - L’ observation du plasmode constate que sous l’ effet du vent et du soleil des petites taches brunes apparaissent qui vont recouvrir la totalité de la surface Le Myxomycète est devenu ferme avec une surface légèrement granulée et une masse franchement déshydratée .Il a pris la forme d’un Sclérote . Cette forme de résistance a pris le nom de Sclérote par assimilation car cette dénomination est plutôt réservée aux champignons dans leur forme de résistance. Cette transformation n’a pas pris plus de 8 heures. Une coupe met en évidence la nouvelle structure interne Il n’y a plus de cytoplasme tout est transformé en une masse brun sombre hétérogène. A Peridium qui forme une croute rêche et brune B Capillitium qui correspondrait à la fusion d’un grand nombre de Sporocystes ( mais ici ces structures n’ont pas été mises en évidence ) cette sporothéque est maintenue par en ensemble de membranes indurées qui fragmentent le contenu. C Hypothale qui forme le pied de l’ Aethalium et qui s’ emmêle avec les débris de terre et de feuilles sur lesquels repose le Myxomycète( repose car cette structure ne possède pas de rhizoïde donc ne pénètre pas le milieu externe). Image du Peridium Cette zone de couverture superficielle est faite de petites plaques sèches et dures et doit correspondre au résultat de l’asséchement du cytoplasme associé aux granules calcaires ( l’ équivalent d’un ciment ). Si on dissocie cette plaque : on constate l’image suivante: On constate qu’ il n’ existe aucun élément cellulaire .mais un amas de matériel sec.disposé en plaques ondulées .sur plusieurs couches. Image du capillitium ( B ) 2 éléments sont visibles : des plages noires qui correspondent à l’accumulation des spores et des travées blanches de renforcement qui organisent l’ensemble .du capillitum Il y a des millions de spores. Image des structures blanches de renforcement. Il n’y a pas d’élément de type fibreux mais des éléments semblables à de la colle durcie -( constitués probablement d’une coagulation du cytoplasme + granules calcaires ) En fait en dehors des spores et des noyaux il n’ existe aucun élément de type cellulaire. Image de l’ hypothale Cette zone est la zone sur laquelle repose la plasmode .Au stade initial cette zone est fluide et visqueuse favorisant le glissement ;Comme le reste de la structure cette zone s’est durcie ,engainant des éléments du terrain,.lors de la transformation en Sclérote. ( A ). Là encore l’ aspect histologique est acellulaire correspondant à un durcissement du cytoplasme mais de manière beaucoup plus souple ,plus humide qu’ au niveau du Péridium . La couleur n’ a pas changé elle reste cependant d’un jaune moins brillant que le jaune du plasmode. La suite Un morceau de Aethelium est placé en milieu humide dans l’espoir de mettre en évidence des myxamibes ou des myxoflagelés. Mais on se trouve devant une difficulté : le milieu est très habité par un tas de petits protistes et il est difficile de savoir qui est qui ( il faudrait utiliser les techniques d’ isolement ) Schéma du cycle de reproduction référence 1 En un sens, on peut dire que le plasmode d'un myxomycète se comporte comme s’ il était formé d'une seule cellule géante. Voici pourquoi : Syncytium : Le plasmode est un syncytium, ce qui signifie qu'il s'agit d'une masse cytoplasmique unique contenant de nombreux noyaux. Contrairement à nos cellules individuelles qui ont un seul noyau, le plasmode est une sorte de "super-cellule" avec une multitude de centres de contrôle génétique flottant librement dans le même cytoplasme. Mouvement coordonné : Malgré la présence de nombreux noyaux, le plasmode se déplace et se nourrit de manière coordonnée. L'ensemble de la masse protoplasmique flue et se déplace en réponse aux stimuli, comme si une seule entité prenait des décisions. Réponse unifiée : Lorsqu'une source de nourriture est détectée, l'ensemble du plasmode se dirige vers elle. De même, face à des conditions défavorables, il peut se transformer en sclérote, une forme de résistance durcie, là encore comme un seul organisme réagissant à son environnement Ref Les Myxomycétes de Michel Poulain Marianne Meyer Jean Bozonnet edité par la fédération mycologique et botanique Dauphiné -Savoie Dominique
-
Exploration d'un bac extérieur rempli d' eau
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans ÉCOSYSTÈMES MICROSCOPIQUES
Bonsoir Jean-Marie Geminella me semble la bonne piste mais The fresh water alga oriente vers une autre Chlorophyta Sur la photo on remarque qu'il y a un enduit gélatineux épais tout le long de l 'algue ( A peine visible mais bien présent ) il semble donc s 'agir de Gloeotila monospora ( cell within a wide mucilaginous envelope and empty cells ) Merci de ton aide Amicalement Dominique -
Exploration d'un bac extérieur rempli d' eau
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans ÉCOSYSTÈMES MICROSCOPIQUES
Bonjour i ll te faut acquérir deux éléments un micromètre oculaire et un micromètre objet . On peut en trouver sur Amazone mais il faut que le micromètre oculaire s' adapte à l 'oculaire de ton microscope ( donc voir le fabriquant). Amicalement Dominique -
Exploration d'un bac extérieur rempli d' eau
Dominique. a posté un sujet dans ÉCOSYSTÈMES MICROSCOPIQUES
Exploration d'un bac extérieur rempli d' eau L’ histoire remonte à l’année dernière . je place un bac vide à l’ extérieur de la maison - sur le sommet d’un petit muret. L’évolution a été très lente , le bac s’ est doucement rempli et très rapidement - de l’ eau est devenue verdâtre et trouble . C’est en fin aout que l’ on constate la présence de larves de chironomes . Durant l’ automne quelques feuilles sont tombées dedans apportées par le vent - elle y sont restées tout l’ hiver sans grand changement . L’ eau du bac est redevenue parfaitement transparente durant l hiver et ses températures froides. Par contre elle s’est reverdie avec l’ arrivée du printemps - Les feuilles se sont mises à changer d’ aspect - Le limbe des feuilles a disparu en moins de 1mois et des amas d’ une substance hétérogène et aérée sont apparus formant de petits amas .Ces amas surnagent à la surface du bac . Les nervures de la feuille sont très apparentes dépourvues du parenchyme foliaire qui a été détruit par l' activité microbienne Coloration Acridine / Bleu Alcian Les fibres des vaisseaux sont dénudées et leur armature spiralée est bien visible . L’examen des amas surnageant met en évidence une flore et une faune très diversifiée. Il existe des algues du genre Desmodesmus - Il en existe au moins deux espèces: Présence d’une famille de Cosmarium – les parois sont granulées les demi –cellules sont subsemiciculaires pouvant correspondre à Cosmarium Botrytis. Il y a aussi des algues filamenteuses ( introuvables dans mes catalogues en particulier parmi les cyanobactéries). L’ algue suivante ressemble beaucoup à Glaucocystis nostochinearum: Il existe aussi des rotifères Bdelloïdes en grande quantité apparemment de même espèce .Ils sont difficiles à mesurer leur taille est autour de 160 – 320 µm . Les nombreuses taches rouges correspondent à la multiplication des Haematoccus qui avec leurs flagelles peuvent se déplacer très rapidement. Il est aussi retrouvé des enveloppes ouvertes de type œufs -L’ hypothèse est qu’ il s’agit des œufs des chironomes -Ces chironomes avaient presque disparu durant l’ hiver pour réapparaitre il y a un mois - en réalité il y a toujours eu 1 à 2 petits diptères sur le bord du bac ( ce qui veut dire que le froid de l’ eau a ralenti les métamorphoses sans les arrêter ) . Enfin il est aussi trouvé la présence d’un petit nombre de ciliés La taille de ce cilié est petite et pourrait correspondre avec la classe des Cyrtophoria espèce Chilodon mais sans aucune certitude ( dans les catalogues les ciliés se ressemblent terriblement ). Sans oublier l’ énorme population bactériennes en grande partie responsable de la dégradation des feuilles et de l’ enrichissement du milieu . Il existe un élément intriguant : la multiplication des micro filaments dans tout le milieu. En conclusion : Partant d’une cuve d’eau de pluie il s’est développé en 1 an1/2 un micro monde . D’où vient l’ensemencement :la pluie - le vent - les feuilles - et les insectes volants ont fait leur travail de propagation des formes vivantes l' expériences va se continuer encore sur 1 an. Dominique. -
Population de l'estran de la plage du Havre
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique Voisin dans ÉCOSYSTÈMES MICROSCOPIQUES
Bonjour Dominique comment fais tu pour obtenir tes échantillons ? - Jean -Marie conseille de faire une filtration sur un tissus à mails très fines d'un prélèvement d'eau cela plusieurs fois de suite pour augmenter ses chances ou utilises tu un filet à plancton ? On voit que ta pêche est bonne et diversifiée. Amicalement Dominique -
Petroneis monilifera
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique Voisin dans Diatomées (Collections)
Bonsoir Dominique Le fait de ne pas faire subir aux diatomées les préparations classiques fait que l' on du mal à les reconnaître quand aucune préparation n' est réalisée .Je trouve qu'il y a autant de plaisir à les regarder comme tu nous les présentent ici qu' a admirer leur squelette décharné. Amicalement Dominique. -
Talle chez certaines poacées Blé - Orge - Plateau de tallage
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonsoir Solito de solis Tu as raison des céréales comme le riz , le maïs , le quinoa,le sarrasin , l'avoine peuvent remplacer le blé .En ajoutant des pommes de terre; des patates douces et d' autres légumineuses on obtient la ration correcte en glucides , en fibres , en vitamines et en minéraux Mais l' avantage avec le blé est qu il est de culture facile sous beaucoup de climats et qu'il permet d' avoir des rendements importants pouvant faire face à l' alimentation des 8 milliards d' humain et selon les prévisions 10 milliards futures - car le fond du problème tient dans ces chiffres - personne ne sait en l état actuel de nos possibilités , qui se dégradent , qu elle va être la solution si elle existe. Amicalement Dominique. -
Talle chez certaines poacées Blé - Orge - Plateau de tallage
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
Bonjour Jean- Luc Merci pour ta réponse . Ce petit article sur la talle du blé et de l’orge est en fait une introduction au virage que notre société va devoir faire face . La situation pour le future est en effet sombre -les récoltes ne peuvent plus dépasser les limites atteintes à ce jour et cela depuis plus de 2O ans. -les surfaces des terres agricoles se réduisent partout dans le monde ( urbanisation ou disparition naturelle ) et la qualité de celle qui restent cultivables est de moins en moins bonne. --les conditions climatiques se détériorent plus vite que la capacité d’ adaptation des plantes cultivées ne le font . --En Europe se développe le biologique et donc l’ interdiction de certains intrants ou phytosanitaires indispensables pour obtenir des rendements élevés. Ces rendements élevés sont cependant indispensables à maintenir en raison d’une croissance apparemment inexorable de la population. Le Kwashiorkor ne fait pas encore partie des maladies rencontrées en Europe mais au train où vont les choses d’ici pas très longtemps il se pourrait que cela deviennent réalité . Amicalement Dominique -
Talle chez certaines poacées Blé - Orge - Plateau de tallage
Dominique. a posté un sujet dans Dominique
Talle chez certaines poacées Blé - Orge Les semis ont été faits en fin d’année - Du fait des températures la germination des grains s’ est faite doucement – mais avec l’élévation des températures le développement de la seconde phase de la croissance a commencé Aspect ( le 2 Mars ) actuel des plantules : Photo du collet de la plantule Avant de commencer ce petit article il faut donner une précision orthographique Thalle ( avec un H masculin ) Définition : Un thalle est un appareil végétatif simple, non différencié en racines, tiges et feuilles. On le trouve chez les organismes tels que les algues, les champignons, les lichens et certaines plantes primitives comme les mousses et les hépatiques. Caractéristiques : Il n'a pas de tissu vasculaire (conducteur de sève). Il peut avoir des formes variées : filamenteuses, laminaires, crustacées, etc. Il assure les fonctions de nutrition, de croissance et de reproduction. Exemples : Le corps d'une algue marine, le mycélium d'un champignon, le corps d'un lichen. Talle ( sans H féminin) : Une talle est une tige secondaire qui se développe à partir de la base d'une plante, notamment chez les graminées (Poacées). Le processus de production de talles est appelé tallage. Caractéristiques : Elle se forme à partir du plateau de tallage, la base de la plante. Elle porte des feuilles et peut produire des inflorescences (épis, panicules, etc.). Le tallage permet à la plante de se ramifier et d'augmenter sa production de graines. ! L'orge et le blé, comme la plupart des céréales, ne développent pas de rhizome au niveau du plateau de tallage. Elle appartient à la famille des Poacées (graminées) et se caractérise par un système racinaire fasciculé. Schéma du développement de ces deux graminées: On voit sur ces schémas le nom de rhizome qui est le nom donné à la première racine issu du grain – mais ici il n’ a aucun rôle dans le développement des structures secondaires et cette ébauche embryonnaire disparait ensuite. Organisation générale d’une talle: Le plateau de tallage a une épaisseur de 7 à 10 mm Il est divisible en deux parties la partie supérieure où les cellules vont se différentier en epis secondaires La partie inférieure où les cellules vont se différentier en racines secondaires Si au départ ce plateau n’ est formé que d’une talle ( la talle primaire ) au fur et à mesure du développement le plateau sera le résultat de l’ accolement de plusieurs talles. L’ extension du plateau de tallage se fera de manière centrifuge les racines et les épis nouveaux qui vont se developer le font toujours sur la periphérie du plateau de tallage Aspect macroscopique: A tige principale a tiges secondaires b racines secondaires Coupe d ' une talle. : Image d’ une talle unique A partie initiale de la tige principale B zone des méristémes C nouvelle racine qui se developpe en peripherie ( on parle de systéme racinaire fasciculé ) D restes des racines primaires et du rhizome qui ont disparus Le tissu qui constitue la zone des méristèmes est très hétérogène et ne présente pas d’organisation bien définie il constitue la zone de fabrication d’ un bourgeon d’ où naitra la prochaine talle. ( X 60 ) Pourtant au niveau programmation la partie supérieure exprimera des tiges et la partie inférieure exprimera des racines A zone d’ expression des tiges B zone d expression des racines C zone residuelle de la talle primitive. A tige primaire. B deux tiges secondaires. Cette coupe montre l’ accolement de plusieurs talles (A) soit le départ des tiges florifères des différentes talles secondaires ces talles sont toutes issues des bourgeons axillaires de la premiere talle ,Les bourgeons axillaires des premières talles peuvent à leur tour se développer : apparaissent alors des talles tertiaires. Une touffe peut donc être vue comme une colonie clonale à extension périphérique (Le tallage est recherché dans le cas des gazons pour assurer la formation d'un tapis de végétation dense.) En résumé : Le tallage est caractérisé par l'entrée en croissance de bourgeons différenciés à l'aisselle de chacune des premières feuilles. Le développement de ces bourgeons au niveau des nœuds donne naissance aux talles primaires. Chaque talle primaire émet des talles secondaires susceptibles d'émettre des talles tertiaires : l'aptitude à émettre en plus ou moins grand nombre des talles secondaires et tertiaires est une caractéristique spécifique et variétale. Les racines définitives de la plante se forment à partir du plateau de tallage qui soutient le maître-brin et les talles. Comme pour les feuilles, chaque talle apparaît après un intervalle de temps constant, appelé phyllochrone. Chez les céréales, la durée du phyllochrone peut varier entre la tige principale et les talles. Une jeune talle dépend de la pousse parentale pour la photo-assimilation jusqu'à ce qu'elle ait développé plusieurs feuilles et un système racinaire adéquat. Bien qu'une talle mature puisse sembler fonctionner comme une entité indépendante, il existe apparemment une relation entre les talles interconnectées par un système vasculaire commun. Ainsi, une graminée semble être un système hautement organisé plutôt qu'un ensemble de talles concurrentes. Origine des talles Au niveau de l’embryon dans la graine, l’apex au stade végétatif émet successivement des structures, les phytomères, composées systématiquement de trois éléments : l’ébauche d’une feuille, un nœud et un bourgeon axillaire. Entre la levée et la transition florale, la tige principale d’un pied de blé, appelée brin maître, va constituer dix à quinze phytomères végétatifs, et donc autant de feuilles et de bourgeons axillaires, cachés le long de la tige à l’aisselle de la feuille (figure 1). Ce sont les bougeons des premières feuilles qui, en sortant de leur dormance et en poussant à leur tour, vont produire les talles. Ces talles sont elles-mêmes, à l’image du brin maître, constituées de phytomères qui contiennent des feuilles, des nœuds, et des bourgeons. Donc le processus peut se reproduire en périphérie de la nouvelle talle. Comment favoriser le tallage donc le rendement des cultures A- La profondeur du semi . B la richesse en azote du milieu Ainsi, l’azote n’accélère pas le rythme d’apparition des talles, mais il augmente la probabilité qu’une talle soit effectivement émise Cette richesse en azote va dépendre aussi de l’hydromorphie de la terre ( l’eau dilue l’ azote ) C dans le cas de sécheresse , le tallage herbacé peut être très fortement réduit, et irrémédiablement pénalisant pour l’élaboration du rendement. D l’espace libre entre deux plantes ( donc la densité du semis) Plus la densité de végétation est élevée, plus l’émission des talles sera inhibée. Une telle inhibition s’observe notamment dans des parcelles à forte densité de végétation, ou à pression adventice élevée : les plantes émettent alors moins de talles E le roulage si la terre le permet ( pas trop humide ) le roulage favorise le développement des talles et permet de réduite la quantité d’azote à apporter Conclusion Le tallage du blé et de l’orge est un des points clefs du rendement de ces céréales. En 1950 le rendement moyen était de20 quintaux à l’ hectare en 2024 70 quintaux en moyenne . Mais les rendements stagnent désormais Le ralentissement de cette progression, voire ses irrégularités constatées semblent reliés à une certaine désintensification résultant d’une économie d'intrants (réduction de 15-20 % des apports azotés, des fongicides, moindre travail du sol...) et du changement climatique (fortes températures au remplissage du grain, faible luminosité, pluviométrie excessive...). On doit s’interroger sur l’impact que pourrait avoir sur la productivité un abandon des variétés de blé modernes et des produits de synthèse, ce qui pourrait conduire rapidement à rendre notre pays dépendant des importations, situation qui prévalait avant 1950. Références : ref https://botarela.fr/Poaceae/Description-detail/Tige-et-feuilles.html ref : https://www.perspectives-agricoles.com/recherche-agronomie/le-tallage-une-cle-de-la-productivite-du-ble Dominique