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Tryphon T

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Messages posté(e)s par Tryphon T

  1. Essai:

     

    Larvacées - 2 ( Appendiculaires)

     

    Les observations microscopiques sont toujours riches d’enseignements et nous allons l’illustrer par deux exemples : lorsqu’on découvre un sujet intéressant et après l’avoir identifié on peut rechercher des informations dans des ouvrages spécialisés ou sur le Net pour approfondir nos connaissances. Cette dernière solution permet d’accéder à des études et recherches actualisées et souvent de haut niveau. L’autre exemple c’est la variabilité des prélèvements au gré des saisons. On constate souvent que les spécimens peuvent être très différents d’une semaine à l’autre dans un même lieu de prélèvement.

    A titre d’exemple, sur l’actualisation des connaissances , je vais revenir sur un sujet que j’ai publié il y a plus de 20 ans sur d’étranges créatures que sont les larvacées ou appendiculaires. Ces animaux de la famille des tuniciers sont très abondants et présents dans pratiquement tous les prélèvements marins.

    Article de 2002 ici :

    https://www.microscopies.com/DOSSIERS/Magazine/Articles/JMC-Larvacees/larvace.htm D’abord une présentation d’un spécimen très courant : oikopleura dioica . Ici vue de face et de profil du même individu :

     

     

     


  2. Tout dépend de la nature !

    Dans mon environnement, les fruits n'ont pas le temps de moisir.

    Beaucoup sont mangés sur pied , attaqués par les oiseaux, et rongeurs.

    Les cerises sont mangées avant maturité , les tomates sont attaquées la nuit par des lérots .

    J'avoue que pour mes potimarrons, ils restent sur place longtemps intacts, jusqu'à l'hivers , sans morsures et sans moisissures.

    J'en ai ramassé un qui est intact depuis deux ans sur le buffet de la cuisine.
     

    Pour trouver les vraies causes des choses, il faut expérimenter longtemps en faisant varier de nombreux paramètres et ne pas s'arrêter sur le premier résultat qui colle avec ce qu'on croit savoir, c'est pourquoi je me pose plus de questions que je ne trouve de réponses.

     

    Amicalement.

     

  3. Bonjour Dominique,

    Infatigable chercheur... qui m'émerveille toujours...

     

    En relisant ton sujet, ce matin, le cerveau frais, je me suis dit que le moisissement ou le pourrissement d'un potiron dans une cave  même bien aérée n'était pas le moyen naturel de la reproduction de la plante.

    Il faudrait en effet que le potiron roule tout seul dans cette cave, et encore faut-il qu'il existe des caves "naturelles" dans la nature à portée du potiron comme une grotte.

    Bon, je pense plutôt (mais je peux me tromper, au rôle des rongeurs et oiseaux qui voyant ces fruits bien mûrs les attaquent, s'en délectent et disséminent les graines .

    Mais un phénomène m'est revenu, j'avais trouvé ceci :

    https://forum.mikroscopia.com/topic/17849-la-couleur-de-la-chlorophylle/?do=findComment&comment=72139

     

    image.png

     

    Alors quel est le vrai moyen naturel de reproduction des potirons ?

     

    Amicalement.

     

  4. Bonjour Dominique,

    Encore un remarquable travail.

    J'ai interrogé Bard sur la fixation des oeufs et voici une partie des réponses.

     

    <<

    Voici quelques exemples de la structure des soies ramifiées chez différentes espèces d'étrilles :

    Étrille commune (Cancer pagurus): les ramifications des soies ovigères sont courtes et fines.

    Étrille dormeuse (Maja squinado): les ramifications des soies ovigères sont plus longues et épaisses que les soies elles-mêmes.

    Étrille de roche (Pachygrapsus marmoratus): les ramifications des soies ovigères sont courtes et fines, et peuvent être ramifiées à leur tour.

    >>

     

    Le Traité de Zoologie de Pierre Grassé reste une référence indispensable, mais comme tout document imprimé, il est figé dans le temps.

     

    Amicalement.

  5. La Squille : Elle possède des yeux à facettes tout à fait classiques et donc des ommatidies

     

    Oui, c'est tout à fait cela .

    Ces yeux sont à facettes , et sont tout à fait classiques, c'est à dire qu'ils sont  composés d'ommatidies..

     

    image.png

    Chaque  facettes est un oeil  indépendant appelé ommatidies

    image.png

    Ommatidie : À – cornée, B – Cône cristallin, C & D – cellules pigmentées, E – rhabdome, F – Cellules photoréceptrices - G – membrana fenestrata, H – Nerf optique

    Source Wikipedia.

     

    Ce qui fait que l'oeil de Dominique est étrange, c'est qu'il possède des facettes mais un seul cristallin et une seule rétine !

    Donc sans ommatidies.

     

    Amicalement.

     

     

  6.  

    Bonjour Dominique,

     

    Ton article m'intrigue beaucoup.

    J'ai beaucoup cherché des exemples d'yeux à facettes sans ommatidies et apparemment cela n'existe pas.

    Sur l'évolution des yeux des crabes, on trouve ceci :

    https://www.biorxiv.org/content/10.1101/786087v1.full

    et un extrait :

     

    Citation

    Actuellement, il existe quatre principaux types d'yeux composés reconnus chez les crustacés : l'apposition, la superposition parabolique, la superposition réfractante et la superposition réfléchissante, chacune avec sa combinaison particulière de caractéristiques externes et internes 

     

    Je pense que cela mériterait de se rapprocher soit du MNHN ou d'une  des 5 stations de biologie marine de l' ASU (Alliance Sorbonne Université), tu es peut-être tombé sur une pépite.

     

    Amicalement.

  7. Bonjour Dominique,

    Tes yeux composés qui n'en sont pas m'intriguent, alors j'ai demandé à mon IA préférée et voilà ce que me dit Chat GPT :

    Chat GPT:

    L'étude détaillée de Dominique sur le forum Mikroscopia concernant l'œil de l'araignée de mer Maja brachydactyla offre des informations précieuses sur son système optique unique. Cette étude révèle que, contrairement à ce que l'on pourrait attendre des crustacés, les yeux de Maja brachydactyla ne sont pas composés, mais présentent plutôt une structure avec une rétine unique et un cristallin épais. Cette caractéristique diffère des yeux composés traditionnels observés chez de nombreux autres arthropodes.

    L'examen a également mis en évidence des particularités telles que l'aspect alvéolé de la cornée et la présence de poils autour des yeux, suggérant des adaptations spécifiques à son environnement marin. Les yeux sont orientés vers le sol, ce qui limite la vision vers le haut, même si une certaine mobilité est permise grâce à leur double articulation.

    Cette étude de Dominique sur le forum Mikroscopia souligne la diversité et la complexité des systèmes optiques dans la vie marine, en particulier chez les crustacés comme Maja brachydactyla. Elle ouvre des perspectives de recherche pour comprendre les aspects évolutifs et fonctionnels de ces structures oculaires uniques.

    Pour une compréhension plus complète et des détails sur cette étude, il serait utile de visiter le forum Mikroscopia. Vous pouvez explorer la discussion détaillée et les résultats sur le forum ici.

    C'est l Evolution en marche !

     

    Amicalement;

     

  8. Bonjour,

    Le cas le plus fréquemment rencontré  est le suivant :

    Vous arrivez pas à finaliser votre inscription: 
    Explication :

    Vous vous êtes inscrit (e) avec une adresse eMail valide, un courrier de validation vous a été envoyé à cette adresse, il vous suffit de cliquer sur le lien et votre inscription est validée.

    Capture d’écran 2023-11-24 à 18.31.21.png

     

    Toutefois, encore un peu de patience, il faut qu'un administrateur valide manuellement votre inscription, cela pourrait prendre au maximum quelques heures.

     

  9. Bonjour Jean Marie,

     

    Magnifique site !

    (Il faudrait trouver un système pour stocker les liens d'intérêt comme celui-ci. Il y a des tentatives, mais je cherche une meilleure solution)

    Pour ce qui est du Fond Noir, en effet, cela me semble être un phénomène de mode, mais il y a un autre intérêt.

    Cela permet de mettre en évidence le phénomène de bio-luminescence qui serait quasiment invisible en fond clair.

    Pour ce qui est de la théorique diminution de la  résolution, sur ce genre de clichés, à mon avis, elle n'est pas beaucoup sensible.

     

    Amicalement.

     

    PS : j'ai mis un simple saut de ligne quand on fait un  retour chariot (CR), et ajouté des fonctions à l'éditeur.

  10. Bonjour Dominique, tous,

     

    Je précise que je n'y connais rien dans ce domaine, juste une réflexion que je me suis faite.

    Quand j'ai lu (et vu) qu'il y avait une grande quantité de vers, je me suis dit, qu'immanquablement, il devait y avoir des pontes de drosophiles et tout ce qui en découle. Je pense qu'elles sentent les fruits mûrs bien avant que les moisissures attaquent.

     

    Simple réflexion donc, je m'incline face  à ceux qui savent.

     

    Amicalement.

  11. Bonjour Dominique,

     

    Je ne comprends pas très bien ta réponse.

    J'ai beau regarder ton lien, je ne vois pas en quoi il contredit mon hypothèse.

    Les oeufs de droso font 0.5 mm et ton ver 0.9 mm . On voit sur ta photo de gauche des segments et sur la photo de droite une tache noire qui semble à un "pharynx" . On retrouve cela sur les photos de jeunes larves de droso.

    Bon, je me base sur des photos, pas très détaillées, je n'ai pas vu la bête.

     

    Amicalement.

  12. Bonjour Dominique,

     

    Pas très appétissant  :angry:.

    Toutefois cela fait partie de mes réflexions sur les échanges de gènes... (voir dans un autre message à venir)

    Quand j'ai vu ce que tu appelles "le gros ver", j'ai immédiatement pensé à la chose suivante:

    Il serait étonnant que, vu l' "état de la poire", il n'y ait pas quelque asticots de drosophiles !

    J'ai donc naturellement pensé que ce "gros ver" n'était pas autre chose qu'un stade précoce du développement de ses oeufs.

     

    Amicalement.

  13. << Cela m'évoque la mithridatisation ... Je pensais qu'il s'agissait d'un mythe ...  :P. >>

    Oui, c'est en partie un mythe. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mithridatisation  

    Mais toutefois la désensibilisation allergique est utilisée dans le sens de ce mythe a savoir que l'on s'habitue à des doses croissantes d'allergènes .

    C'est pratiqué en médecine quotidiennement chez les allergologues.

    Pour ma part, je pense que le psychisme peut induire des modifications moléculaires dans un sens de l'atténuation des symptômes ou au contraire les aggraver.

    En fait l'organisme s'habitue à beaucoup de choses quand on n'a pas le choix.

    A l'inverse, psychologiquement, on peut se rebeller contre certains maux et aggraver la situation voire précipiter l'échéance... (Hyper inflammation destructive.) https://www.chuv.ch/fr/chuv-home/espace-pro/journalistes/communiques-de-presse/detail/les-mecanismes-de-lhyper-inflammation-du-covid-19-devoiles-par-une-collaboration-chuv-efpl#:~:text=Les%20patients%20infect%C3%A9s%20par%20le,%C3%A0%20une%20hyper%2Dinflammation%20destructrice.

     

    Amicalement.

  14. Bonjour,

     

    Bonsoir Patrick

    ...

      ( suivi d' un  bon rinçage )  tout  est une question de dosage .

     

     

    Et oui ! Tout est question de dosage !

    Dit sous une autre forme :

     

    Ce n'est pas la molécule qui fait le poison, mais la dose.

    Et je rajoute toujours dans ma tête:

     

    Ce n'est pas l' Homme qui fait la pollution mais sa démographie.

    Et cela devient dramatiquement mortel.

     

    https://forum.MikrOscOpia.com/topic/19703-les-crises-de-la-plan%C3%A8te/

     

    Amicalement.

  15. Bonjour Dominique, tous,

     

    Ne vous méprenez pas sur mes intentions. Il faut quand même rendre à César ce qui appartient à Jules, c'est à dire parler des deux colorations présentées par Dominique  pour illustrer le propos.

     

    Dans les deux cas, les colorations de Dominique sont parfaites!

    Je parle de la perfection relative au but recherché: colorer les membranes pour différencier les tissus qu'elles supportent.

    Les tissus sont parfaitement identifiés et le peu de contenu cellulaire qui reste, n'est absolument pas gênant.

    Effectivement la solution de Javel a l'air trop prolongée (ou trop forte, ce qui revient au même) car elle entraine une détérioration partielle de la coupe par fragilisation.

    Mais le résultat reste parfaitement exploitable.

     

    On ne peut qu'admirer ces résultats et la pertinence du test comparatif.

     

    Amicalement.

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