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pablito

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Messages posté(e)s par pablito

  1. Dédicace : A Claude Bresisky. De Pablo, mais aussi de Pierre

     

    Bonjour, 

     

    Nous avons expliqué comment nous faisions une image à partir de différentes photos de base ... et de différentes techniques de stacking mélangées : 

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/16735-traitement-dimages-pour-les-diatom%C3%A9es/

     

    Nous mettons comme promis le résultat obtenu en pleine définition (ce qui n'était pas le cas de notre post technique), de cette diatomée magnifique.

    C'est tout ?

     

    NON : cadeau MikrOscOpia et pas vu dans mes recherches web : 

     

     

    Il nous avait été reproché, dans un post précédent sur une cousine (Cerataulus thumii), de ne pas fournir de vue cingulaire de la diatomée.

    Nous vous donnons donc ici une telle approche de cette diatomée.

    Attention, pour réflexion : 

     

    - cette photo est une compilation de 147 images.

    - cela demande donc 6-7 heures de travail

    - Et, même en faisant varier la mise au point, mon esprit était incapable de reconstituer le volume de la diatomée. Sauf, d'une façon générale mais sans aucun détails, au X10.

    Ici, je suis au X100 immersion.

     

    Amicalement, Pierre

     

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  2. citation Tryphon : 

     

    "La seule chose qui personnellement me gêne c'est l'effaçage systématique du bruit ! Cela correspond à un "goût" artistique, mais c'est quand même du maquillage."

     

     

    Vrai sujet, j'explique mon travail de post production dans un chapitre à part. La retouche est indispensable pour présenter des images intéressantes.

     

    Pierre

  3. Bonsoir, 

     

    Cette diatomée, Arachnoidiscus oamaruensis, est une des reines des diatomées.

    Pas par sa difficulté pour la voir, elle est facile dès le X20, mais par sa beauté.

    Très très présente sur le web, sous le nom Arachnoidiscus Ehrenbergii (ici var oamaruensis)

     

    La photographier, c'est un peu comme le défi que m'a lancé Guillaume (un pote) il y a dix ans : fais donc, une photo belle et originale de la Tour Eiffel !

     

    Je la connais depuis six mois, j'ai mis ce temps pour vous en proposer les 3 photos suivantes (X40, , puis deux X100 immersion sans stacking)

     

    A noter qu'elle fait partie de la bannière d'accueil de notre forum préféré, mais qu'elle est inédite sur notre forum.

    La seule référence est ici en collection de Dominique Prades ; 

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/4208-arachnoidiscus-oamaruensis-brown/?hl=arachnoidiscus

    mais même s'il reste un maître es diatomées absolu, il nous présente dans son post Arachnoidiscus deficiens, qui a une couronne centrale déformée.

     

    Bonne soirée, Pierre

     

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  4. Bonjour, 

     

    Troisième chapitre de nos diatomées test : Navicula oblonga

    Cette diatomée est pour le microscopiste un test ultime de définition. En effet; les stries ne sont espacées que de 0,14 microns, et il faut une ON de 1,40 mini, et une double immersion pour la résoudre.

    Nous ne disposons pas d'un tel équipement, et nous avons logiquement raté le test.

    Mais un des "maïtres" es diatomées sur le forum, lui, a mis en évidence les stries en toute modestie : 

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/2327-navicula-oblonga-kutzing-kutzing/?hl=%2Bnavicula+%2Boblonga

     

    Il reste que la diatomée est sympa, et faute de vous l'offrir dans sa plus extrême définition, nous vous en proposons trois versions esthétiques ...

     

    Pierre & Pablo

     

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  5. Suite de nos observations d'écailles pour faire écho au super travail de Dominique : 

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/15507-ecailles-poissons/

     

    Il nous manquait dans les observations les écailles cycloïdes

    Dominique avait observé ces écailles sur une truite, nous avons opté sur le brochet, et grâce à ces TP, on mange du bon poisson ...

     

    Déception : si nous avons bien vu les stries (facile) et le focus, nous avons été incapable de mettre en évidence les renforcements montrés par Dominique.

     

    TP partiellement raté, donc.

     

    Mais le brochet était succulent : cuisine réussie.

     

    Pierre

     

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  6. Dans nos lames de diatomées, lorsqu'il s'agit de matière "brute", nous trouvons souvent des radiolaires et des spicules d'éponges mêlés aux frustules.

     

    Nous les laissons souvent de côté, et nous avons tort : c'est aussi magnifique.

     

    Deux photos, fond noir classique, mais aussi lame lambda (je me suis aperçu au bout d'un mois d'utilisation que je pouvais l'insérer à l'envers, et le jeu de couleur proposé est alors radicalement différent.

     

    Amicalement, Pierre

     

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  7. Bonjour ! 

     

    Suite de nos observations d'écailles de poisson, en écho au sujet de Dominique : 

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/15507-ecailles-poissons/

     

    Pour préparer les écailles de roussette, il faut laisser ramollir un bout de peau dans de l'eau très chaude (60 degrés) pendant 15-20 minutes.

    Ensuite elles se détachent toute seules.

     

    Comme on le voit dans le sujet de Dominique, les écailles sont tridimensionnelles.

    Une plaque supérieure est attachée à un pied intégré dans le derme de l'animal.

     

    Nous en présentons donc trois vues.

     

    La première, permet de voir la disposition des plaques (écailles) de dessus : 

     

    post-2056-0-39592400-1493635669_thumb.jpg

     

    La deuxième, plus complexe à réaliser, est une coupe transversale permettant de voir l’implantation de l'écaille sur le derme de l'animal : 

     

    post-2056-0-36449700-1493635767_thumb.jpg


    la troisième vue, enfin, présente une écaille vue de dessous, avec sa racine bien en évidence.

     

    Amicalement, Pierre

     

    post-2056-0-10850500-1493635875_thumb.jpg


    Et pour le côté technique, une autre vue de l'implantation vue du dessus : fond noir, LPA + lame onde lambda

     

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  8. Il m'a aussi été donné piste et exemple en messagerie privée. (Merci)

    Kittonia elaborata mérite que l'on passe du temps à son portrait, ce n'est que rendre à la nature le spectacle qu'elle nous offre.

     

    Voilà un peu plus "volume, avec une photo inversée, des ombres lègères rajoutées et un éclairage supérieur simulé.

     

    Pierre

     

    post-2056-0-65105800-1493564600_thumb.jpg


    ... mais il y a une autre manière plus poétique et plus simple de rendre son volume : vous livrer une image de la pile, sans aucun traitement photoshop, en lumière filtre bleu et polarisation.

     

    Pierre

     

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  9. Bonjour ! 

     

    Kittonia elaborata ...

    C'est pour certains la reine des diatomées, qui a rendu les prélèvements de Nouvelle Zélande d'Oamaru si célèbres.

    Nous l'avons trouvé 20 fois en débris dans nos lames.

    Mais celle là est intacte, et impressionnante de beauté.

     

    Evidemment, vu son volume, le stack est complexe.

     

    Pierre

     

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  10. La même (... enfin sa cousine, ce n'est pas la même lame) en lumière polarisée analysée après un filtre bleu.

    Quel spectacle ! Pas de diffraction ? Quoique, en agrandissant sur les perles, on voit une barre noire qui montre que la lumière a été "perturbée" au passage de la performation des dites perles.

     

    Pierre

     

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  11. Bonjour !

     

    Dédicace : à Jean Marc, qui par une remarque nous a causé des heures et des heures d'interrogations, de recherches et d'expériences.

     

     

    Nous avons fait récemment un post sur la diatomée Frustulia rhomboïdes. : 

    http://forum.MikrOscOpia.com/topic/16670-etude-des-diatom%C3%A9es-test-1-frustulia-rhomboides/

    Nous avons essayé de mettre en évidence les perles au moyen d'un éclairage lumière monochromatique bleue (filtre) et lumière polarisée analysée.

     

    Et là, Jean Marc avec une très belle observation de nos images, nous fait remarquer un décalage dans la compréhension des structures entre le DIC et ce nouvel éclairage.

    Plusieurs hypothèses sont émises, dont la diffraction de la lumière par la diatomée.

     

    Première remarque : 

     

    Avant de chercher à comprendre le phénomène, il faut l'étudier : 

    Je vous donne donc plusieurs éléments clé de nos recherches. 

     

    A. La structure de Frustulia Rhomboides est connue, c'est une des diatomées les plus visibles sous toutes ses coutures sur le net et même en version MEB. La vision DIC classique représente bien cette structure.

     

    B. Il ne s'agit pas d'un problème de stacking. Pour faire simple, quand le stacking fait des artefacts, c'est toujours sur de toutes petite surfaces, jamais de façon homogène sur l'ensemble de la diatomée. Et la structure est très visible sur une photo non stackée.

     

    C. Il ne s'agit pas de la superposition de deux frustules. Si c 'était le cas nous l'aurions vu en faisant varier la mise au point.

     

    D. L'observation est renouvelable dans des conditions différentes : Nous avons dans notre collection de lames des dizaines d'exemplaires de cette diatomée avec des montages différents (baume du canada, styrax, pleurax) dont des lames tests et le phénomène se répète à l'envie.

     

    E. Il ne s'agit pas non plus d'un artefact lié au capteur de l'appareil de prise de vue, nous avons testé deux autres capteurs avec les mêmes résultats avant ... De réaliser que ces essais étaient inutiles puisque le capteur humain (rétine) voyait clairement cette structure à l'oculaire.

     

     

    .... Et donc diffraction !!!!

     

    Nous avons alors cherché à reproduire cette lumière (filtre bleu + LPA) sur d'autres diatomées.

     

    Les diatomées se classent en 4 catégories : 

     

    1. Les diatomées sur lesquelles le résultat est très beau, mettant en valeur la structure transparente du frustule, mais sans phénomène de diffraction. Exemples : Pinnularia major, Navicula praetexta, ... vous avez compris qu'on vous mettra quelques exemples de ce cas dans des posts prochainement.

     

    2. Les diatomées sur lesquelles cet éclairage donne un brouhaha lumineux et une perte de définition : exemple Actinoptychus heliopelta, Coscinodiscus,

     

    3. Les diatomées où on ne voit pas grand chose, et ou l'éclairage DIC est bien meilleur  : exemple Pleurosigma angulatum.

     

    4. Les diatomées où un phénomène de diffraction est clairement visible : Frustulia rhomboides, donc et Navicula peregrina.

     

     

    Nous ne présentons pas Navicula peregrina, c'est une diatomée bien présente sur le web, donnée sous MikrOscOpia il y a longtemps par Dominique Prades.

     

    Mais nous vous en présentons ci dessous trois photos,

     

    La première pour montrer clairement la diatomée.

    La deuxième un exemplaire avec la technique du DIC

    La troisième avec filtre bleu, LPA et effet de diffraction spectaculaire.

     

    Je pense que cette diffraction se produit quand le diamètre des pores est en relation avec la longueur d'onde de la lumière, favorisée par l’homogénéité des longueurs d'ondes.

     

    Les photos en pleine définition car la réduction de taille serait ici nuisible.

     

    Pierre

     

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  12. Bonjour ! 

     

    Nous ne nous lassons pas de cette diatomée, Surirella fastuosa, qui est parmi les plus belle que nous trouvons. Nous en avons plusieurs exemplaires, ici la lame est de Watson & sons, la référence.

    Mous vous la présentons ici sous deux éclairages, pour dédicace à MikrOscOpia qui mérite largement d'heberger de tels chefs d'oeuvre de la nature.

     

    Pierre

     

    (les deux photos au X100 immersion, la première en DIC, la deuxième avec lame lambda. Aussi étonnant que cela puisse paraître, pas de retouches, c'est exactement le spectacle à l’oculaire, les couleurs sont fidèles !!! Mais cela demande du temps (beaucoup) pour régler)

     

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  13. Bonjour, 

     

    Dans les diatomées test pour le microscope, les Nitzschias forment un monde à part.

    D'abord, il y en a des centaines, et on ne peut pas toutes les résoudre au microscope optique.

    Ensuite, à part Nitzschia scalaris, que nous présenterons, elles sont assez peu utilisées.

    Jean marc nous a parlé de Nitzschia acicularis, que je n'ai pas encore trouvée dans mes lames.

    Celle de ce jour, Nitzschia Fasciculata, est intéressante car elle est à la limite de ce que j'arrive à faire.

     

    Avec 71 stries (essai de mesure) pour 20 microns, cela donne 0,28 microns entre les stries.

    Sur la photo, on voit bien que je distingue quelques stries, sans en déterminer la totalité.

    On voit pourtant quelques perles, de-ci de-là.

     

    Je n'ai pas trouvé sur le net de photos avec les stries et perles clairement visibles

     

    Pierre

     

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  14. Bonjour, 

     

    Les diatomées servent souvent de test pour les objectifs de microscope.

    Nous allons donner dans cette série les caractéristiques mesurées de plusieurs d'entre elles, et la manière de les résoudre.

    Nous commençons par une diatomée parmi les plus compliquée : Frustulia rhomboïdes

     

    Elle ne peut se résoudre qu'avec des forts grossissement, nous présentons l'observation au X100 à immersion.

     

    D'abord, une photo (taille réelle) de la diatomée en fond clair, sans DIC et sans artifice, qu'un condensateur bien réglé.

    On pouvait imaginer les stries et les perles à l'oculaire, avec la foi du charbonnier.

    Mais sur la photo, rien !!!

     

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    Nous avons donc dans un deuxième temps utilisé le DIC.

    Cette solution renforce la contraste et permet d'avoir une belle vue des perles et de leur disposition.

    Nous comptons 48 perles pour 20 microns, ce qui donne un écartement des perles de 0,41 µ. Plus que le 0,35 trouvé dans la littérature.

     

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    Ce n'est pas fini ! Nous avons ensuite cherché à résoudre cette diatomée sans le DIC, pour les personnes qui ne sont pas équipées.

    J'ai mis un filtre bleu de photo sur le chemin de la lumière en amont pour homogeneïser les longueurs d'ondes présentes, puis j'ai polarisé au maximum pour accentuer le contraste. Heureusement, je dispose de 100 W !!!

     

    Le résultat est spectaculaire, la résolution est excellente.

     

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    Enfin, pour ceux qui veulent aller plus loin, on peut travailler sur une variante de Frustulia rhomboïdes :

    Frustulia saxonica.

     

    Elle est plus petite, et surtout les stries sont beaucoup plus serrées : je compte ici 59 stries pour 20 microns, soit une distance de 0,33 µ entre les stries

     

    Pas de problèmes pour la résoudre avec le DIC.

     

    Pierre

     

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