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Jean Marie Cavanihac a commencé à suivre copépode calanus.jpg
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Petite collection de copépodes marins
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Bonjour Dominique Bonne question ! Les copépodes sont ubiquistes; on les trouve dans tous les milieux aquatiques voire des flaques d'eau, eaux saumâtres etc . Il n'y a pas de différences morphologiques entre espèce marine et eau douce. Dans mes observations j'ai trouvé des cyclopoïdes (le plus commun étant le cyclops) dans l'eau douce et aussi en eau de mer, mais pas de calanoïdes ni harpaticoïdes dans l'eau douce (encore que je n'ai pas beaucoup de choix pour les sites en eau douce !) . Je pense que la densité des espèces est beaucoup plus grande en eau de mer ce qui facilite la capture en nombre. Ce qui m'a étonné c'est de rencontrer Tigriopus qui n'est pas référencé en Méditerranée . Merci pour ton appréciation sur la dernière image "live" (: on voit le flou des maxillipédes qui s'agitent) , mais il faut être rapide pour la prise de vue. ! Amitiés JMC -
Petite collection de copépodes marins
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Bonsoir Jean -Marie Existe t il des différences qui permettent de dire ce copépode est d'origine eau douce celui-là vient de la mer ? Ta dernière photo est particulièrement réussie . Amicalement Dominique - Avant
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Petite collection de copépodes marins
Jean Marie Cavanihac a répondu à un(e) sujet de Jean Marie Cavanihac dans Jean Marie CAVANIHAC
Suite ... Quatrième espèce : cette fois ordre des Harpaticoïdes : euterpina acufrontis : deux antennules courtes géniculées* sur le mâle à droite , rostre* bien visible sur la femelle mage de gauche détail d’une antennule mâle pliée et étendue et image à droite : P5 de la femelle très semblable à celle du mâle. Sur ce spécimen mâle on distingue un spermatophore* qui n’a pas encore été transféré sur la femelle détail au x 40 Cinquième espèce : harpaticoïde qui m’ a été difficile à identifier : Tigriopus. (Tig pods) Il en existe une quinzaine d’espèces. Leur couleur jaune est due à un pigment orange (astaxanthine) qui est synthétisé pour les protéger des rayons UVA et UVB du soleil, car les zones à faible profondeur (flaques) où ils vivent sont soumises aux rayons solaires. Les antennules, qui possèdent des détecteurs chimiques, permettent au mâle de reconnaître les propriétés chimiques d’une femelle en période de reproduction. On remarque les antennules du mâle de forme très caractéristique qui aident à l’accouplement et aussi la présence de maxillipèdes* chez les deux sexes. On voit bien le sac ovigène chez la femelle . Détail des antennules du mâle image de gauche (on y distingue des poils sensitifs ) et à droite un des deux maxillipèdes objectif x 40 Il semble que cette espèce soit plus rare en Méditerranée : je ne l’ai pas trouvée dans « Faune de France biblio Ref 3 ni sur Ref 4 (base de donnée française importante )» mais seulement chez « G.O. Sars – Ref2 ». L ‘espèce est sensée se trouver sur la cote Ouest de l’Europe mais ces spécimens ont bien été recueillis en Méditerranée ! Lexique : Antennule : Le plus antérieur des appendices pairs des crustacés, formé d'une base contenant un statocyste et de deux fouets, aux fonctions tactiles. L'une des fonctions de l'antennule est la détection de la nourriture, des mouvements de l'eau, des prédateurs Géniculée : avec une articulation rappelant celle du genou Spermatophore : une capsule contenant des spermatozoïdes créée par les mâles de diverses espèces , et transférée dans ou a proximité de l'ovipore de la femelle pendant l’accouplement Ovipore : organe sexuel femelle en forme de pore qui est inséminé par le spermatophore déposé par le mâle Maxillipède : Le maxillipède (littéralement « pied-mâchoire ») est un appendice du péréion (ou thorax) modifié chez certains crustacés et impliqué dans la nutrition. Le maxillipède est une sorte de « patte » thoracique qui a été transformée et qui sert à la mastication . Rostre : Prolongement pointu, vers l'avant du corps chez les insectes et crustacés Pour terminer et montrer la beauté d’un copépode vivant voici une image en fond noir pour s’exercer à la détermination : quel ordre, mâle ou femelle, espèce ?? Les indices sont ci dessus ! JMC -
Jean Marie Cavanihac a commencé à suivre Petite collection de copépodes marins
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Petite collection de copépodes marins
Jean Marie Cavanihac a posté un sujet dans Jean Marie CAVANIHAC
Les copépodes, sont de petits crustacés, qui constituent une grande partie du zooplancton ; ils représentent 12000 espèces où l’on distingue 10 ordres . Dans les prélèvements au filet à plancton (ici maille de 200 µm), le nombre de copépodes recueillis est très important en particulier les mois d’été. En prenant quelques précautions : conservation au frais de l’échantillon et observation rapide (entre 2 et 3 heures après prélèvement), de nombreux spécimens peuvent être observés vivants. Cependant en raison de leur nombre élevé, la concentration en oxygène baisse rapidement dans le flacon et vient ralentir leurs mouvements : il tombent au fond en constituant une « soupe » de copépodes et le prélèvement d’une seule goutte de ce dépôt ramène plus d’une dizaine de spécimens sur la lame. Dans l’image ci dessous , il faut donc diluer ! Ce grand nombre de spécimens va permettre de les figer en diverses positions et sur la quantité présente on peut trouver le mâle et la femelle . Pour les conserver : fixation au picroformol de Bouin directement sur lame, coloration par le vert de bromocrésol (pas vraiment un colorant mais un indicateur de pH) et montage à la gélatine glycérinée. J’ai ainsi réalisé plusieurs lames sur plusieurs années successives . Ceci fait je remets les reste du flacon à l’eau pour nourrir les alevins de poissons ... J’ai un peu négligé de m’intéresser plus tôt aux copépodes car je recherchais des sujets plus rares. En reprenant 6 ou 7 lames, dont certaines datent de 20 ans, j’ai pu identifier plusieurs espèces homogènes en quantité dans les échantillons. Voici quelques définitions de la morphologie des copépodes qui vont être utiles pour la suite : de plus , dans le texte, les mots repérés par « * » renvoient au lexique en fin d’article L’une des lames observées montrait un spécimen de l’ordre des calanoïdes, reconnaissables à leurs longues antennules* ; dont une des pattes de la dernière paire (P5) était largement modifiée en forme de pince : Ce dimorphisme sexuel est adapté à leur reproduction. La flèche rouge montre P5 modifiée et la flèche bleue une autre caractéristique du spécimen mâle : la présence d’une antennule géniculée* utilisée dans l’accouplement. La femelle ne possède pas d’antennule modifiée, les 2 sont identiques . P5 en forme de pince différente de celle du mâle :voici la femelle et la pince en détail : (S : spermatophore * ) Il est recommandé de lire ces liens pour voir plus en détail les modalités d’accouplement. https://forum.MikrOscOpia.com/topic/20108-reproduction-du-cop%C3%A9pode-paracartia-grani/#comment-83424 https://forum.MikrOscOpia.com/topic/20116-copépode-calanus-arcatia-arcaturia-clausi/#comment-83460 Les deux autres spécimens ci dessous sont de l espèce acartia grani (Male à gauche et femelle à droite). La pince du male est similaire à celle de pacartia grani mais semble moins sophistiquée. (détail à l’ objectif x40) La femelle n’a pas de pince à la différence de celle de paracartia on voit sur l’image à droite le spermatophore * collé sur l ‘ urosome de la femelle (flèche rouge) avec détail ci dessous à l’objectif x 40 Troisième espèce : Centropages ordre des calanoïdes aussi . La pince du male (photo de droite) est plus fine. On remarque aussi l’antennule géniculée * sur la droite du mâle une épine asymétrique sur la femelle (flèche bleue) orienterait vers centropages hamatu ; noter l’ovipore * (flèche verte) -
Bonjour Dominique, tous, J'ai déplacé les réponses à ce magnifique article, car elles traitaient d'un nouveau sujet. https://forum.mikroscopia.com/topic/20219-le-parasitisme-comportemental-exemple-le-ver-gordien/ Amicalement.
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jean-jacques B a commencé à suivre puceron blanc
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Tryphon T a commencé à suivre Galles sur feuille de chêne suite
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Galles sur feuille de chêne suite Dans le premier article qui a abordé la galle du chêne https://forum.MikrOscOpia.com/topic/20210-discomyc%C3%A8tes-sur-feuille-de-ch%C3%AAne/ Jmaffert a redressé un diagnostic erroné et Tryphon nous a fourni un lien très intéressant sur les galles https://www.zoom-nature.fr/la-galle-lenticulaire-du-chene/ Dans ce second article l’ intérêt est porté sur la structure des galles En effet sur la même feuille il a été possible de découvrir 4 galles différentes 3 déjà présentées. Photo N°1 galle suite à la piqure de la guêpe ? Photo N° 2 galle suite à la piqure de la guêpe Neuroterus quercusbaccarum Photo N°3 galle suite à la piqure de la guêpe? ( sur le Web il apparaît une grande confusion dans les dénominations des guêpes) Et une quatrième pas encore photographiée. : Il s’ agit d’une galle suite à la piqure de la guêpe :Neuroterus numismalise . En coupe : Des coupes sont réalisées Coupe après inclusion dans la paraffine section de 30 µm. Coloration avec Acridine /Acriflavine/Bleu Alcian . Bleu Alican seul Bleu coton lactophénol . D’abord deux coupes sans aucune préparation ni coloration : 1 1 Cellules épithéliales 2 2 Cellules colorées naturellement en rouge indice de la présence de caroténoïdes 3 Parenchyme 4 Réseau vasculaire 5 Cellules limitant la cavité de développement de la larve Coupe colorée au Bleu Alcian après la préparation classique alcool/acide acétique / formol . Coupe colorée après préparation Acriflavine/Acridine/Bleu Alcian A-cellules épithéliales B-cellules lignifiées C-cellules à paroi cellulosiques Réalisation de coupe de la Galle N°1: A – zone d’attache à la feuille, lieu où passent les vaisseaux reliant le système circulatoire de la feuille au système circulatoire de la galle. B --loge où la larve peut se développer. C –parenchyme fait surtout de cellules à paroi cellulosique riche en plastes D –parenchyme périphérique riche en cellules en lignifiée assurant la solidité de la structure. Les coupes suivantes ont été colorées avec Le bleu Coton lactophénol : En moyenne les cellules mesurent autour de 56 µm Les plastes mesurent autour de 5 µm Si on utilise la lumière polarisée on retrouve la croix caractéristique créée par la présence de l’amidon Les plastes sont donc des amyloplastes. Coloration avec du Lugol ( iode ): Une grande quantité de cellules prennent le colorant confirmant la présence de l’amidon. Dernière image sur la périphérie de la galle N°4: Les cellules épithéliales sont couvertes (A) par une épaisse couche de cire isolante ( cuticule ). ****************************************************************************************************************** Commentaire sur la formation des galles (Cécidogenése ): La formation d’une galle après une piqûre de guêpe (ou plus souvent d’un insecte comme un cynips, un puceron ou un acarien) est un phénomène qui relève d’une interaction complexe entre la plante et l’insecte.La larve qui se développe dans la galle semble aussi synthétiser des molécules actives sur la croissance de la Galle. Voici comment cela s’explique : 1. Une croissance cellulaire contrôlée, pas anarchique La galle n’est pas une simple prolifération désordonnée de cellules. Elle résulte d’une reprogrammation ciblée du développement de la plante par l’insecte. Les substances injectées (salive, toxines, hormones) agissent comme des signaux qui modifient l’expression de gènes spécifiques de la plante, notamment ceux impliqués dans : La morphogenèse (forme de la galle) La différenciation cellulaire (types de cellules formées) La division cellulaire (où et comment les cellules se multiplient) Cette interaction est si précise que chaque espèce d’insecte produit une galle avec une architecture caractéristique (taille, forme, texture, couleur), presque comme une "signature". Ces différences reflètent des mécanismes moléculaires distincts, où l’insecte "reprogramme" la plante de manière spécifique. 4. Preuves scientifiques récentes Des études en génomique et en biologie moléculaire ont montré que : Les insectes gallicoles injectent des ARN ou des protéines capables de modifier l’expression des gènes de la plante hôte. Certaines galles expriment des gènes normalement actifs uniquement dans des organes spécifiques de la plante (comme les racines ou les fleurs), ce qui suggère une redirection du programme de développement. 1. L’injection de signaux par l’insecte Lors de la piqûre ou de la ponte, l’insecte injecte un cocktail de molécules dans le tissu végétal. Ces molécules incluent : a. Effecteurs protéiques Fonction : Ces protéines, souvent sécrétées par les glandes salivaires de l’insecte, ciblent des voies de signalisation spécifiques de la plante. Protéines similaires à des hormones végétales (comme les auxines ou les cytokinines) qui mimétisent ou perturbent les signaux de croissance de la plante. Enzymes modifiant les parois cellulaires (pectinases, cellulases) pour faciliter la pénétration et la diffusion des signaux. Protéines inhibitrices de défenses (comme des inhibiteurs de protéases ou de l’éthylène) pour supprimer les réactions immunitaires de la plante. b. MicroARN (miARN) et ARN interférents Fonction : Certains insectes injectent des miARN capables de réguler négativement l’expression de gènes de la plante, en ciblant des ARN messagers spécifiques. Exemple : Des études sur les pucerons ont montré que leurs miARN peuvent réprimer des gènes impliqués dans la défense ou la morphogenèse foliaire c. Phytohormones et leurs analogues provenant de la plante hôte mais détournées dans leur fonction Auxines : Stimulent la division cellulaire et l’élongation, souvent responsables de la croissance initiale de la galle. Cytokinines : Favorisent la différenciation cellulaire et la formation de tissus spécialisés (comme les poils ou les vaisseaux conducteurs dans la galle). Gibbérellines : Peuvent être impliquées dans l’allongement des cellules. Acide abscissique (ABA) : Parfois détourné pour modifier la réponse au stress ou la fermeture des stomates. 2. Réponse de la plante : reprogrammation du développement Les signaux injectés par l’insecte déclenchent une cascade de réactions dans la plante, aboutissant à la formation de la galle. Voici les étapes clés : .a Activation de voies de signalisation Voie des MAP kinases : Impliquée dans la transduction du signal de stress et la division cellulaire. Voie de l’éthylène : Souvent réprimée pour éviter la sénescence ou la nécrose des tissus. Voie du calcium : Les flux de Ca²⁺ intracellulaires peuvent activer des facteurs de transcription liés à la croissance. b. Modification de l’expression génique Gènes de développement : Des gènes normalement actifs dans les méristèmes (zones de croissance) ou les organes floraux sont réactivés dans les cellules de la galle. Par exemple : Gènes KNOX (impliqués dans le maintien des cellules souches végétales). Gènes WUSCHEL (régulateurs de la différenciation). Gènes métaboliques : Augmentation de l’expression de gènes codant pour des enzymes de biosynthèse de nutriments (sucres, acides aminés), qui nourriront l’insecte. c. Remodelage du cytosquelette et de la paroi cellulaire Protéines du cytosquelette (actine, tubuline) : Leur organisation est modifiée pour permettre une division cellulaire asymétrique ou une expansion directionnelle. Enzymes de modification de la paroi (expansines, xyloglucane transférases) : Permettent l’expansion et la différenciation des cellules. 3. Spécificité de la galle : un dialogue évolutif La forme et la structure de la galle dépendent d’une co-évolution entre l’insecte et la plante : L’insecte a développé des effecteurs capables de cibler des gènes clés de la plante hôte. La plante peut, en retour, évoluer pour résister à ces manipulations (par exemple, en modifiant ses récepteurs hormonaux ou en activant des défenses ciblées). 4. Outils pour étudier ces mécanismes Les chercheurs utilisent : Le séquençage ARN (RNA-seq) : Pour comparer l’expression des gènes dans les tissus sains et galligènes. La CRISPR-Cas9 : Pour inactiver des gènes candidats et observer l’effet sur la formation de la galle. La microscopie confocale : Pour visualiser les modifications du cytosquelette ou la localisation des hormones En résumé La galle est bien le résultat d’une manipulation génétique fine par l’insecte, qui exploite les voies de développement de la plante pour créer une structure adaptée à ses besoins. Besoin de protection Besoin de nutriment ‘les galles deviennent des greniers d’ amidon Ce n’est pas une croissance anarchique, mais une réorganisation contrôlée du tissu végétal, presque comme un "organe" supplémentaire imposé par l’insecte. Références: Guides des Galles de France et d'Europe Le texte est issu d'une discussion avec Chat Mistral IA. Dominique
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Tilleul fungus automne A l’automne les feuilles se couvrent de taches de couleurs variées , souvent brunes à noires .Une partie de ces taches correspond à la mort programmée des cellules constituant la feuille conséquence de l’abscission , une partie provient de l’ installation de moisissures ou comme on l’a vu de galle Le tilleul perd ses feuilles ce qui nous permet de les découvrir aisément Feuille de tilleul : Une coupe de la feuille est réalisée : Vue de dessus , ce qui sur la photo macro correspond au chevelu bien visible : Et en contraste de phase : Deux types d’ hyphes peuvent être isolés: Des hyphes fertiles surmontées par une ou plusieurs spores De hyphes non conidiogénes.;Ces hyphes semblent se rassembler en bouquets de 3 à 8 hyphes et sont responsables de l’ aspect feutré de la colonie vue en épiscopie. A partir de ces images il est possible de réaliser le schéma suivant : A Conidiophore B Spores C Hyphes réunies en faisceaux D Poils stériles Comme d’ habitude je ne suis pas capable de donner un nom à cette moisissure mais j’ en retire cependant le grand plaisir de découvrir une forme inattendue. Dominique.
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Merci beaucoup de ton aide Jmaffert Mais c'est un sujet que je ne possède pas bien mais j' aurai dû me méfier en regardant la coupe de cette gale ( la zone creuse centrale ne pouvait pas être compatible avec un fungus), je n ai pas utiliser la recherche du diagnostic différentiel en constatant certaines incohérences . Sur wikipedia on nous enseigne que "Neuroterus quercusbaccarum, parfois appelé cynips galle-groseille ou cynips galle-lentille[1], est une espèce de la famille des « guêpes à galles » ou « mouches à galles », les Cynipidae. Cet insecte est responsable de la formation de galles sur les chênes à feuilles caduques : des galles sphériques à l'allure de groseilles sur les inflorescences mâles ou des galles à l'allure de lentilles sous la face inférieure des feuilles." Merci Tryphon pour l' article que tu nous as indiqué - cet article est passionnant est révèle la complexité du monde vivant . Amicalement
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Hello ! Je n'ai pas tardé (enfin, c'est plutôt ma fille) à trouver l'objet du litige, sous les feuilles de chênes. Un article très bien fait https://www.zoom-nature.fr/la-galle-lenticulaire-du-chene/ J'en ai plein d'autres , si quelqu'un en veut. Ce n'est peut être pas la même chose. Amicalement.
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Bonjour, désolé Dominique, ce ne sont pas des ascomycètes, mais des galles, en l'occurence Neuroterus quercusbaccarum L. Bien cordialement
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Bonjour Dominique, Pardon de ne pas être aussi présent que désiré ! Trop de travail !! Bravo pour ton article. J'avais remarqué chez moi ces petites capsules qui à l'automne se détachaient facilement des feuilles tombées à terre. Je n'avais jamais eu la curiosité de chercher à savoir à quoi cela correspondait. Je me figurais que c'était un petit abri provoqué pour la protection d'une petite bestiole! (genre puceron) Manifestement non. Dès que j'en verrais, j'en ramasserais quelques uns. Amicalement.
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Discomycètes sur feuille de chêne ? Note de correction — Les structures initialement décrites comme Discomycètes se sont révélées être des galles de cynips (probablement Neuroterus quercusbaccarum). L’hypothèse fongique a donc été abandonnée, mais les observations et coupes restent utiles à titre documentaire. Tous les ans en automne les feuilles du vieux chêne au bas de la route se couvrent de taches - Toutes n’ont par la même forme indice ni la même couleur indices d'attaques multiples réalisées par des variétés de guêpes différentes. 3 formes sont présentes: . Chaque petit rond fait autour de 4 mm de diamètre et il est très facile de les décoller du limbe de la feuille. Sur cette première photo les formations sont marron-clair et aplaties. Il existe une autre forme dont les rebords sont bien marqués. Et une troisième forme plus claire et plus bombée Regard sur la face inférieure: En A est la seule zone qui a un contact avec le limbe de la feuille. Une coupe est réalisée : A Fixation sur le limbe de la feuille – B Limbe de la feuille C Coupe du parenchyme - une cavité est bien délimitée dans la base de la galle mais cette cavité est vide . D Ornementations Reste à trouver le nom de cette formation ou le nom de ces formations puisqu' il en a été trouvé 3 . Dominique
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Cercosporiose Cercospora beticola Pas loin de la maison il y a un immense champ de Betteraves fourragères. Les betteraves sont énormes - En faisant bien attention on constate que les feuilles des betterave du champ sont parfaites homogènes - volumineuses .Par contre sur la bande de limite du champs et sur une largeur d’un mètre les feuilles sont petites tachées parfois sèche et marron La séparation entre les deux zones est bien rectiligne : le pulvérisateur agricole a donc laissé 1 mètre sans traitement Etat des feuilles atteintes : Après grossissement des taches : Coupe de la partie atteinte : La zone de transition La structure normale de la feuille a été totalement détruite . Comparaison avec la partie saine de la feuille : Diagnostic : Atteinte des feuilles de betteraves par un fungus Cercospora beticola . A – Conidies ( produites ici en chaînette ) B -- Conidophores En lumière polarisée il est constaté une importante charge minérale des feuilles de betterave . Pour en savoir plus : La cercosporiose est une maladie fongique causée par des champignons du genre Cercospora. Elle touche principalement les plantes, en particulier les cultures agricoles comme la betterave sucrière, la carotte, la tomate, le soja, le riz, le maïs, et certaines plantes ornementales. Symptômes principaux Taches foliaires : Petites taches circulaires, souvent grises ou brunes, entourées d’un halo jaune. Nécrose : Les taches s’élargissent et finissent par sécher, provoquant la chute des feuilles. Affaiblissement de la plante : Réduction de la photosynthèse, baisse des rendements, voire mort de la plante en cas d’infection sévère. Conditions favorables Humidité élevée (rosée, pluie, irrigation) Températures modérées (20–30 °C) Mauvaises pratiques culturales (rotation insuffisante, résidus infectés) Exemples de cultures touchées Betterave : Cercosporiose de la betterave (Cercospora beticola) Tomate : Cercosporiose de la tomate (Cercospora fuligenoides) Soja : Cercosporiose du soja (Cercospora sojina Classification Catalogue of Life Règne Fungi Embranchement Ascomycota Classe Dothideomycetes Ordre Capnodiales Famille Mycosphaerellaceae Genre Cercospora Espèce Cercospora beticola 1. Traitements fongicides chimiques Les fongicides sont souvent utilisés en prévention ou dès l’apparition des premiers symptômes. Trois spécialités présentent de bonnes performances Produits à base de cuivre Prothioconazole+fluopyramil Difénoconazole + fenpropidine Les seuils de traitements sont atteints lorsque 1% ( 5 % en bord de mer )des feuilles présentent des symptômes 3. Méthodes culturales et préventives Rotation des cultures : Ne pas replanter la même espèce sur une parcelle infectée pendant 3–4 ans. Choix de variétés résistantes : Certaines variétés de betterave, soja ou tomate sont moins sensibles. Gestion de l’irrigation : Éviter l’arrosage du feuillage, privilégier le goutte-à-goutte. Désherbage : Limiter les adventices qui peuvent héberger le champignon. Élimination des résidus infectés : Brûler ou enfouir profondément les débris végétaux après récolte. NB Il y a peu de différences entre variétés fourragères et variétés potagères pour les betteraves , aussi autre fois ( mais peut être dans le future )en cas de pénurie, on utilisait les variétés fourragères plus productives pour la consommation humaine. Cela a été le cas pendant les deux dernières guerres mondiales en Europe.en dans les périodes de famine en Irlande. Ref La France agricole N° 4120 Dominique .
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Bonjour, Nous avons des points communs... mais concernant les PC j'ai une pratique totalement différente : je me fais un point d'honneur à prolonger la vie de mes machines le plus longtemps possible. Et je minimise au max mon impact écologique. Je recycle les disques et autre matos si possible. Mon 2ème PC a lui 12 ans et reste pleinement fonctionnel (mais en win10) Cependant quand je dois acheter, je crée des stations puissantes et évolutives. (C'était mon métier). Moi aussi j'ai trop de projets en cours ! Il me faudrait des stagiaires... ;-) Et puis je n'accepte pas que Microsoft dise que c'est impossible. impossible n'est pas français ! Cordialement
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Bonjour jmp, Nous avons la fibre expérimentale en commun ! Pour Win 11 , et autres MAJ, je n'ai jamais eu de problème puisque je changeais de PC pratiquement très souvent. (environs 30 à 40 en 40 ans). Depuis quelques années, comme j'avais 4 ou 5 PC en activité en même temps j'ai complètement changé de stratégie. Je n'achète plus que des mini-PC. Il suffit d'avoir une fois pour toutes un splendide écran (devenu indispensable) et un clavier. Ensuite on change de PC comme de chemise. Pour les expérimentations, je sui toujours en permanence sur 5 à 6 projets en même temps. Pour le moment j'essaye de chasser les moustiques (sujet à venir) et de la simulation optique. Amicalement.
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Bonjour, Heureux de voir que tu expérimentes ma proposition (qui n'est qu'un clin d'oeil) Ma description n'était que pour lancer des idées. On pourrait se lancer avec des ressorts, ou des lames-ressorts (en bois/plastique) J'ai essayé également de mettre l'objectif devant un téléphone et cela fonctionne... (mais je suis actuellement sur d'autres manips) J'aime bien analyser les principes optiques, car on peut trouver des blocs utiles à d'autres choses. Une de mes réussites il y a qqs années: fab d'un 205mm ouvert à 2.0 ou un 300mm ouvert à 2.8 (que je n'ai pratiquement pas utilisés vu le poids incompatible avec mon age!) Bon, je retourne à mon passage à win11 (problématique car Microsoft juge mon PC trop vieux! -il n'a que 8 ans- ) (ma réponse est faite avec cette nouvelle installation) Cordialement
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Bonjour tous, jmp, J'ai enfin reçu l'objectif. Cela change des livraisons en un jour d' Amazon! Je voudrais dire que ce "MAT" ( microscope acrobatique de terrain) fonctionne parfaitement. C'est la démonstration de base de l'usage des optiques corrigées à l'infini. Merci pour cette leçon pratique d'optique. Toutefois, c'est pratiquement inutilisable tenu à la main. Il faudrait au minimum un statif support réglable pour faire la MAP. Amicalement.
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Re, Dominique, La Grande guerre est un jalon attesté dans l'origine du nom toto, mais je pense que des études plus approfondies pourraient faire reculer cette origine. Il faudrait aller voir les récits de la guerre de 1870, mais surtout les guerres Napoléoniennes pour voir si on y retrouve le nom. On dit que près d'un tiers des soldats de la Grande Armée de Napoléon partis combattre en Russie ont été victimes d'infections et de fièvres transmises (S&A) et que Napoléon a été vaincu par les poux. On lit aussi dans Sciences et Avenir, que : <<En analysant des échantillons de terre, de tissus et de dents prélevées sur les ossements, l’équipe de Didier Raoult (CNRS-Université de la Méditerranée) a trouvé les traces de trois pathogènes transmis à l’homme par les poux : Borrelia recurrentis responsable de la fièvre récurrente à poux, Bartonella quintana responsable de la fièvre des tranchées et Rickettsia prowazekii, agent du typhus.>> (On revient donc à la microscopie) En tout cas, certaines explications actuelles me semblent un peu légères. Amicalement
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Bonjour Tryphon Ton histoire fait revenir dans ma mémoire des souvenirs d’enfance où les poux étaient appelés des Totos . Cette expression a disparu de nos jours mais le fait que tu réveilles cette expression de jeunesse est tout à fait agréable. Amicalement Dominique
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Bonjour Dominique , Simple et très intéressant. Je n'ai aucune expérience familiale des poux , toutefois je me suis toujours intéressé à l'origine de certaines expression. "Zéro + zéro = la tête à Toto". Expression prononcée dans toutes les écoles depuis le début du 20 ème siècle. En effet on peut s'imaginer un visage et donc celui de toto. Mais cela veut dire que Toto, était connu avant cette expression moqueuse. Toto, étant un petit enfant (masculin) un peu espiègle mais pas trop fûté. (les blagues à Toto). Mais savez-vous que les toto étaient chez les poilus de la Grande Guerre, les poux ? « Hier, j’ai tué au moins 50 totos. Je voudrais faire photographier la section un beau matin, tous en train de faire la chasse aux totos, sans chemise… » Au vu de cette information, Toto était avant qu'il devienne connu pour se blagues, un enfant couvert de poux et la tête à toto, avant d'être la justification moqueuse de la mauvaise note donnée par l'instituteur, était une Tête à poux. Amicalement (Recherches personnelles)
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Poux Pediculus humanus capitis L’ année scolaire a commencé il y a 5 jours et sur les cheveux de ma petite fille on découvre des poux Un prélèvement est réalisé : Sur cette photo le repas sanguin est bien visible ( lors du prélèvement sur la tête il était rouge ) A noter la quantité d’ œufs contenus dans le sac à œufs . Un pou de tête femelle peut pondre entre 6 et 10 œufs par jour. Sa durée de vie est d'environ 30 jours .Pendant sa vie, une femelle pou peut donc produire environ 200 lentes. : Le pou a un système piqueur suceur rétractable » le stylet » ( ce qui est le cas de la photo )la salive contient un anticoagulant. Les démangeaisons sont causées par une réaction allergique à la salive injectée par le pou lors de la morsure. Les zones les plus fréquemment affectées incluent la nuque, derrière les oreilles et la base des cheveux. Les piqûres peuvent également entraîner des réactions cutanées inflammatoires, des éruptions cutanées et des petites bosses rouges sur la peau. En cas de grattage intense, des infections bactériennes secondaires peuvent se développer, provoquant des lésions cutanées et des plaques de peau irritée. Le pou se déplace très vite il court sur la peau à la vitesse de 23 cm à la minute par contre il ne saute pas comme la puce. Les lentes : Temps d'incubation des lentes Éclosion : Les lentes éclosent généralement 7 à 10 jours après avoir été pondues par le pou femelle. Durée de vie : Une fois éclose, la larve (appelée nymphe) met environ 7 à 10 jours supplémentaires pour devenir un pou adulte capable de se reproduire. Les lentes vides (après éclosion) restent souvent accrochées aux cheveux et peuvent être confondues avec des pellicules, mais elles sont plus difficiles à enlever. Les poux ne survivent pas plus de 24 à 48 heures hors du cuir chevelu. **************************** 1. Classification et types Le pou est un insecte ectoparasite (vivant à l'extérieur du corps de son hôte). Chez l'être humain, on distingue trois espèces principales : Les poux sont des parasites exclusifs de l'homme Le pou de tête (Pediculus humanus capitis), le plus fréquent, qui vit sur le cuir chevelu. Le pou de corps (Pediculus humanus humanus), qui vit sur les vêtements et se nourrit sur la peau. Le pou de pubis (Phtirus pubis), plus connu sous le nom de morpion, qui vit dans les poils pubiens. 2. Le pou de tête : cycle de vie et caractéristiques Le pou de tête a un cycle de vie en trois stades : la lente, la nymphe et le pou adulte. La lente (l'œuf) Les femelles pondent 4 à 10 œufs par jour. Les lentes sont de minuscules œufs ovales, de couleur grisâtre ou beige, et sont fermement fixées à la base du cheveu, à moins d'un centimètre du cuir chevelu, grâce à une sorte de colle (le cément). Elles éclosent au bout de 7 à 10 jours. Les lentes vides, plus claires, peuvent rester accrochées au cheveu pendant des mois. La nymphe (le jeune pou) C'est le stade qui suit l'éclosion de la lente. La nymphe ressemble au pou adulte, mais en plus petit. Elle subit trois mues successives avant de devenir un pou adulte. Ce stade dure environ 10 à 15 jours. Le pou adulte Il mesure de 2 à 4 mm de long. Il a six pattes, chacune munie de pinces qui lui permettent de s'accrocher fermement aux cheveux. Le pou est un insecte hématophage, ce qui signifie qu'il se nourrit exclusivement de sang humain, qu'il prélève plusieurs fois par jour sur le cuir chevelu. Il ne peut pas survivre plus de 2 jours en dehors de son hôte. La femelle pou peut vivre de 1 à 2 mois. 3. Transmission et symptômes La transmission se fait principalement par contact direct de tête à tête. La transmission indirecte via des objets (bonnets, peignes, brosses, écharpes) est possible, mais moins fréquente car les poux ne survivent pas longtemps hors de l'hôte. Les poux se déplacent en rampant. Le symptôme le plus courant est une forte démangeaison du cuir chevelu (prurit), causée par la salive du pou. 4. Résistance Les poux sont assez résistants. Ils peuvent survivre sous l'eau en fermant leurs orifices respiratoires. Ils peuvent également survivre à des températures élévées tant qu'ils sont en contact avec la peau de leur hôte, qui agit comme un thermorégulateur. De plus, certaines populations de poux ont développé une résistance aux insecticides (pédiculicides) couramment utilisés 1. Classification taxonomique du pou Classification du pou de tête Embranchement Arthropoda Classe Insecta Ordre Phthiraptera Sous-ordre Anoplura Famille Pediculidae Genre Pediculus Espèce Pediculus humanus capitis (Pou de tête) Il existe un grand nombre de produits anti poux dont l’ efficacité est parfois discutable - Un jour je vois une famille dont tous les membres sont atteints d’ une gale Le responsable de la gale humaine est un acarien microscopique appelé Sarcoptes scabiei var. hominis (ou simplement "sarcopte"). Ce parasite est spécifique à l’humain et ne survit que quelques jours en dehors de la peau.On traite cette maladie par des comprimés d' Ivermectine . Je revois la famille quelques jours plus tard pour vérifier l’ efficacité du traitement et ils me disent « Docteur on a essayé tous les traitements possibles contre les poux et depuis la prise de votre médicament nous n’ avons plus rien ni gale ni poux ". Depuis pour le infestations importantes par les poux je le prescris avec efficacité. Dominique
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