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Les crottes et leurs recycleurs 1-la moisissure
Dominique. a répondu à un(e) sujet de Dominique. dans Dominique
-Les sporocystes :Ils ont entre 20 et 80 µm de diamétre A noter le rétrécissement du conidiophore à sa partie terminale La columelle La columelle peut atteindre 50µm – mais sa taille est très variable elle est obovoïde parfois sphérique (en 3). En (1) il existe sur la columelle un résidu de la membrane du sporocyste - cette membrane résiduelle est plus visible en contraste de phase (2) . En 4 cette image est très souvent rencontrée et semble être un sporocyste stérile .On y voit l’hyphe et un début de columelle mais pas de spores à l’intérieur . Ces trois images sont souvent rencontrées dans les colonies de mucor et me posent des problèmes d’interprétation - En effet 1 et 2 pourraient être des columelles avec un sporocyste ouvert mais la photo antérieure montre que la paroi du sporocyste se déchire de manière aléatoire et non régulière - Si 1 et 2 sont des sporocystes stériles on ne voit pas le columelle par transparence comme sur la photo 4du dessus . La photo 3 montre par comparaison un petit sporocyste . Les spores -
Lors de la promenade matinale dans le jardin j’ai trouvé sur la pelouse une tâche blanche veloutée L’aspect était celui de ce que les chasseurs appellent un fumet : Celui de Rubanne le chien de la maison . Cette masse organique est un bonheur pour les insectes les acariens ,les vers les moisissures les bactéries - en fait les recycleurs . –Les moisissures en premier puisqu’ elles n’ ont pas le matériel biologique qui leur permet de fabriquer les molécules dont elles ont besoin ; la source de ce matériel étant la matière organique en décomposition . Dans cette première partie on s intéresse à cette moisissure blanche Dans la seconde on découvrira les vers. Ce n’était pas la première fois que je me trouvais devant -mais l’ observation du phénomène sur plusieurs mois montrait que l’ aspect macroscopique était toujours le même : de longs poils blancs couvrant la masse . Qu'elle moisissure colonie ces crottes ? Première étape la mise en culture sur milieu de Sabouraud Image obtenue après 8 jours d étuve à 18 ° (ensemencement 3 points) Le revers de la boîte est de couleur crème . Sur le milieu de culture les conidiophores restent très courts alors que sur le milieu naturel ces conidiophores atteignent plus de 2 cm . La photo de gauche montre la présence de ramifications courtes terminées pas un petit sporocyste Ces sporocystes sont blancs à jaunâtres en début de formation puis gris noirs à maturité . Divers aspect de cette moisissure Partie aérienne -Ramification sympodique des conidiophores
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Merci Jean –Marie Il faut parcourir les routes de campagne ; les accidents entre animaux et voitures sont légions – depuis les petits animaux aux très gros – comme les biches et surtout les sangliers ( dans ce cas il est rare que la voiture reparte ) - Pour les vaches comme elles se frottent aux clôtures en barbelé il suffit de les récolter ( de même pour le mouton ) Il s’agit donc d’un sujet où il est seulement nécessaire de se pencher Amicalement
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0,30mm 0,21 mm L ‘homme dés sa vie intra utérine a des poils et des cheveux dont la mélanisation se fait de manière continue – La photo de l’ enfant de 7 jours montre la chevelure développée les derniers mois de sa vie in –utero A l’age adulte le centre de la médullaire présente une zone plus densément mélanisée mais la totalité de la médullaire est intéressée Par contre en vieillissant la charge mélanique diminue pour avoir presque disparu chez l’homme dont la chevelure est devenue grise La police scientifique a mis au point l’ indice médullaire c’est à dire le rapport entre la zone fortement mélanisée –( diamètre moyen médullaire ) et le diamètre moyen du cheveux Chez les humains cet indice est généralement inférieur à 0,38 chez les animaux il est supérieur à 0,50 ( reste une fourchette d’ indécision ) Une affirmation très souvent rencontrée sur le Net est que le cheveux devient blanc parce qu il ne contient plus de mélanine A la place des bulles d’ air il y aurait des bulles d’ air Voyons les faits sur mes cheveux blanc examen en CP ( contraste de phase) et en fond clair à X 800 On constate sur les images de droite un ’axe médullaire qui ne contient presque plus de mélanine ; il reste par contre un squelette protéique entortillé Sur les images de gauche on découvre bien quelques bulles d air marquées par les flèches rouges - mais elles sont infimes par rapport à la taille du cheveux Conclusion le cheveux est blanc par perte de mélanine mais non par présence de bulles d’ air .La couleur est la couleur des keratinocytes En fin pour finir cette présentation qui pourrait n’avoir jamais de fin - Une dernière photo ( par esprit de clocher ) Annexe Question de l’ inspecteur qui demande au médecin légiste --- A qui appartiennent ces poils? Réponse ci dessous Réponse --A la chimie de synthèse ! Amicalement Dominique
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B L’écureuil est un animal de transition parce que 2 types de poils sont présents Poils du ventre et petits poils prés de la peau 0,060 mm 0,080mm Poils du dos et des pattes - ici on présente deux parties du même poil Ce qui permet de constater combien la taille du poil varie en fonction du moment de sa formation Partie interne (prés de la peau ) Partie externe du même poil qui donne la couleur à la robe de l’animale 0,122 mm 0,160 mm Donc l’écureuil développe des petits poils avec une charge mélanique repartie de manière rythmique et des poils plus volumineux à partir de 0,120 mm ou la charge est continue Les deux dernières photos montrent qu il existe deux types de mélanine : la noire ou eumelanine et la marron / roux ou phemelanine Ces deux types de poils vont se trouver chez de très nombreux animaux comme le renard – le chien - le lapin le chat etc. Deux remarques L’ examen du poils du renard et de l’ écureuil montre un phénomène, de transition brutale En effet dans la partie initiale de sa formation le poil ne possède que la mélanine rousse ; ce n’est qu e vers la fin de sa formation que l’ eumelanine apparaît -( la zone prés du corps de couleur noire ) L’ examen de la coupe de poil de chien – montre que toute la medullaire du poil est mélanisée et pas seulement l’ axe central comme sur la coupe de poil de taupe -( le fond de la photo est étrange mais un poil se coupe très difficilement -Pour le bien couper je mets un peu de super glu sur la face de coupe du bloc de paraffine - sinon le poil a tendance à glisser : cuticule du poil /bloc de paraffine n’ adhèrent pas de façon satisfaisante - d’où l’ image d ‘ arrière plan ) 0,150 mm 0,140mm C Les gros animaux - dont l’ homme ont des poils de tailles différentes mais la mélanisation est permanente dans le constant - 0,09 mm 0,158
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Le poil (seconde partie) Résumé de la première partie -- http://forum.MikrOscOpia.com/topic/12194-le-poil-variations-sur-le-theme-la-taupe-n1/?hl=poils Le poil de la taupe (article initial) est le lieu d ‘ un curieux phénomène : celui de l activité rythmique des mélanocytes au cours de l injection des particules de mélanine contenues dans les melanosomes vers les keratinocytes Mais qu en est il chez les autres animaux? – cette présentation va se centrer sur quelques habitants de la région (milieu très rural de l’ Eure) Toutes les photos sauf les coupes histologiques ont été prises au grossissement 300 Plan Les petits animaux - L’ écureuil comme animal de transition Les gros animaux dont l’homme A Les petits animaux - les poils ont des tailles autour de 0,080mm à 0,160 mm Sont présentés : Chauve souris –Souris- Taupe –Musaraigne – Fouine – Rat 0,080 mm 0,080mm 0,09 mm 0,09mm 0,120 mm 0,120 mm Chez ces petits animaux on ne trouve qu une seule forme de poil La médullaire est structurée par une formation rythmique ,plus ou moins importante de mélanine Cette coupe de poils de taupe X 800 présente la répartition de la mélanine très dense au centre les granules mélaniques se dispersent en allant vers la périphérie
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Merci Jean-Marie J ‘espère faire une seconde partie à cette présentation ; elle se fera au printemps -si j’ arrive à faire se développer les sclérotes , à mette en évidence les pézizes et à faire pousser Botryotina - Si quelqu un a une expérience du processus son aide serait bien venu Amicalement
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( contraste de phase X 400 – pas de coloration ) - B zone médullaire medula Le centre (zone 2) représente la formation initiale du processus d agglomération des hyphes les uns contre les autres. Elle -est de faible densité dans cette zone -les structures allongées rappellent leur origine hyphale mais la structure reste anarchique . Rapidement il y a une forte densification des hyphes ( Zone 3 ) qui s’agglutinent étroitement - les uns contre les autres – la consistance d’ un sclérote est d’ ailleurs dure au toucher La coupe ( comme une tranche de saucisson ) montre que les hyphes sont couchés les uns contre les autres - donnant cet aspect de section ( semblable à celui obtenu pas la section d un câble de fil de téléphone ) ( contraste de phase x 600 pas de coloration ) Evolution des Sclérotes Les sclérotes étant l agglomération d’ hyphes - il est possible qu ‘ au sein de cet amas se forment des interactions entre hyphes de polarités différentes - donnant une reproduction sexuée - cela se manifestera par l’ apparition sur le sclérote de pezizes lorsque les conditions de germinations seront revenues Ces pezizes ( page 31 du lien ) contiennent des asques – d où la classification du Botrytis dans la division des Ascomycota – la forme parfaite de Botrytis est Botryotinia (L’ anamophe étant le Botrytis –même champignon mais deux formes) Ces sclérotes peuvent aussi germer sur le mode mycélien et redonner, naissance à des conidiophores Loin d ‘être vides les hyphes contiennent de nombreuses substances - les sclérotes peuvent être utilisés pour l extraction de produits chimiques - la plus connue est le sclérote du seigle ( ergot du seigle -Sclerotium clavus dont on extrait divers alcaloïdes point de départ de médicaments à visée vasculaire anti migraineux Classification Règne Fungi Division Ascomycota Sous division =Pezizomycotina Classe Leotiomycetes Ordre Helotiales Famille Sclerotiniaceae Genre Botrytis Espéce Botrytis Cinerea Discussion Est ce que le sclérote est issu des hyphes d’une seule spore ou est ce que cette formation correspond à un travail collectif ? Un élément de réponse apparaît si on considère le developpement de la moisissure sur le végétal ; une spore est à l ‘origine du processus La grande vitesse de reproduction par la voie de la reproduction asexuée crée une grande quantité de clones - toutes les spores ont le même patrimoine génétique : Le sclérote serait donc l’expression du patrimoine génétique de chaque spore - mais ne pourrait se construire que grâce à la puissance d’un groupe clonal volumineux L’expression de cette potentialité ne se fait que dans certaines conditions physico chimiques - puisque sur 5 poivrons atteints seul 1 présentait ces formations . ( par contre sur milieu de culture la formation est constante - du moins dans cette étude ) Annexes Les hyphes des champignons inferieurs ont tendance à se regrouper , nous venons de le voir avec la formation des slerotes - mais il existe un autre exemple avec les corémies ( page 6 du lien ) Le regroupement des hyphes en faisceaux est la règle chez les macromycétes ( mais dans ce cas issus d’une seule spore ) Image de la section d une tige de macromycéte Contraste de phase – bleu coton – X 400 ( section de 10 µm - après inclusion dans paraffine ) Pour aller plus loin Pénétration dans la plante et invasion de l’hôte http://ephytia.inra.fr/tabac/tabac_utilisateur/index_appli.php?portail=Grandes%20cultures&produit=tabac&main=3&ssrub1=28&ssrub2=60&ssrub3=65&id_fiche=52&theme=178 Botrytis et la vigne http://mycologie.univ-lyon1.fr/site%20myco/maladies/botrytismain.htm Les botrytis - http://fr.wikipedia.org/wiki/Botrytis
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Image en episcopie Aspect d’ un sclérote en formation -. Cette image a été obtenue suite à un ensemencement de spores dans une boîte de Petri -sur milieu de Czapek après 10 jours de culture à 20 ° ( on constate que le sclerote est d’ abord blanc avant de devenir noir ) Episcopie Coupe au microtome d’un sclérote après inclusion dans la paraffine -( - Bleu coton x 200 fond clair ) On constate que le sclérote est constitué de deux zones - A Zone corticale - cortex - zone 1 la coupe montre des structures qui pourraient faire penser à des cellules mais qui sont en fait la section des hyphes positionnés plus ou moins parallèlement – D’ abord blanche cette couche superficielle va se mélaniser donc devenir noire protégeant ainsi l ‘intérieur contre les UV -
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Botrytis et les sclérotes Cette année les cultures sous serres ont beaucoup souffert de la Pourriture Grise les courgettes - les concombres et les poivrons - la raison tient à une ambiance humide et plutôt fraîche C ‘est sur le poivron que la présentation de la Pourriture Grise est la plus intéressante car elle apparaît de manière bien visible 1 sous sa forme d’expansion le mycélium et les conidiospores 2 sous sa forme de résistance : la sclérote A- la forme d’expansion Le mycélium a des hyphes plutôt blancs tournant au grisâtres Fond clair – bleu coton – X 400 Contraste de phase - bleu coton –x800 Analyse des images Thalle blanc puis gris Conidiophores grands et dressés 2 mm et plus - ramifiés vers le haut où ils présentent des renflements - ces renflements portent de conidies solitaires unicellulaires - présence d’une courte denticule qui relie la conidie au renflement Conidies ovées 8-15 X 6- 10 µm La pourriture grise est due à Botrytis Cinerea B la forme de résistance : les sclérotes De l’ extérieur du poivron rien de visible - il faut l’ ouvrir pour découvrir sur la face interne du fruit des structures noires - allongées - qui peuvent atteindre ici 3 cm de long - et qui pour les plus petites ressemblent à des crottes de souris ( la présence des sclérotes est très aléatoire -il a fallu ouvrir 5 poivrons atteints avant de trouver les sclérotes )
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Merci Ldv
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Mycologie : -Expérience de culture ( ou la prise de conscience des difficultés ) Dernièrement, pour réaliser la présentation de l’oïdium sur la Berce commune, j’ai mis en culture des fragments de feuilles de Berce. Sur une boite de Pétri contenant 20 cc de milieu PDA (pomme de terre – dextrose –agar) j’ai placé 3 petits fragments de feuilles obtenus en utilisant un petit emporte-pièce. -(fragments placés - à 12 heures 6 heures et 9 heures de chaque boite) 4 boites ont été préparées. Les boites de Pétri sont laissées à température ambiante pendant 3 semaines Le résultat est assez étonnant et je vous soumets les photos Ce qui frappe c’est le nombre de colonies mycéliennes différentes qui se sont développées. Il n ‘a pas été mis d’antibiotique dans la préparation de ce fait les colonies bactériennes se sont aussi développées ( les colonies lisses des boites ) .La couleur de ces colonies correspond en partie à la couleur des hyphes mais surtout à la couleur des conidies ( plusieurs millions par colonie ) Les différences morphologiques entre les boites sont très importantes ; pourtant la seule chose au départ qui les différenciait a été le lieu de prélèvement sur la même feuille de Berce . Photo 1 Photo 2 Photo 3 Photo 4 Première approche au microscope On va se limiter à la présentation de deux familles Prélèvement ( 1-2) de la boite 1 – zone rose et zone blanche ---- X800 – Bleu coton – fond clair - Aspect d’une Macroconidie Rouge Congo –X800 – Contraste de pH Cet aspect est celui d un Chlamydospore Dans le prélèvement 1 le thalle est rose et dans le 2 le thalle est blanc mais le mycélium est le même Cet aspect est celui d’un fungus du genre Fusarium ( les espèces de ce genre vivent souvent dans le sol mais peuvent être phytopathogénes - ou parasites de l’homme ou des animaux - producteur de toxines ) La situation devient plus complexe dans le prélèvement de la zone 3 de la boite N° 2 X400 – bleu coton – fond clair Les spores 1 sont hyalines et de petites tailles, Elles proviennent probablement des aspergillus présents Les spores 2 : ces spores de couleur bleue sont probablement une micro conidie de la colonie de fusarium blanche qui est juste au-dessus de notre zone de prélèvement ( l’image précédente a présenté la forme macro conidie de ce fusarium ) Reste à interpréter les grosses spores 3 - Nature ? - La situation devient ingérable en dehors de la mise en culture de chacun des constituants de façon à obtenir une culture pure , seul moyen pour faire une description sans discussion des différentes structures d ‘une espèce. Dans la boite N° 3 (prélèvement 4) Bleu lactophenol flond claire X ---- Autre aspect coloration rouge Congo – X600 fond claire Il s’agit d un aspergillus . 2 formes : jeune en haut et formes plus âgées en dessous Tête conidienne avec métule et phialides (bisériée) – le thalle a une couleur vert- olive , le conidiophore est verruqueux cela évoque Aspergillus Flavus Espèce très répandue (Synthèse d’antibiotique – et de composés toxiques carcinogènes : les aflatoxines) Conclusions Sur une feuille de plante notre attention est d ‘ abord attirée par la présence d’une colonie dominante ( dans le cas présent l’oïdium de la Berce : Erysiphe heraclei ) ; Mais il existe les spores de plusieurs mycéliums ( dans le cas présenté pas moins de 12 colonies de couleurs différentes ) qui ne se sont pas développées sur la feuille -soit par effet de concurrence soit parce que le vent , la pluie, les insectes les ont déposées sur la feuille qui est impropre à leur développement. La culture leur offre par contre une possibilité nouvelle dont elles vont bénéficier Dans ces cultures la difficulté pour identifier chaque colonie vient de ce que les hyphes sont intriqués. La seule solution est de refaire des milieux de cultures et d y repiquer un micro prélèvement de chacune –Comme la durée du survie des spores est très longue -il est possible de prendre son temps On constate aussi l ‘ intérêt d’ajouter un antibiotique surtout si la croissance des mycéliums est longue, encore que cela ne semble pas réellement gênant du moins à notre niveau d’ étude . On prend aussi conscience que l’ étude d un champignon qui se développe à l’ intérieur d’une feuille nécessite d' abord de stériliser la surface de cette feuille en lui faisant subir un bain à l’eau de javel avant de couper des morceaux et de les repiquer sur un milieu de culture Annexe Si on ouvre Microfungi on land plants de Martin et Pamela Ellis on découvre que sur la Berce a été décrit 12 espèces spécifiques de cette plante (page 367) Sur la feuille Puccinia heraclei- Erysiphe heraclei –Phloeospora heraclei –Ramularia heraclei –Taphridium umbelliferarum Sur les fruits Symphyosirinia heraclei Sur les tiges mortes Dactylella arnaudii- Phoma complanata –Phoma longissima –Pitottaea nigrostriata – Pyrenopezia chailletii – Stachybotrys cylindrospora – Et il a été noté dans les publications - non spécifiques à cette plante mais pouvant s’ y développer plus de 40 espèces différentes – dont Fusariella hughessi
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Bonsoir Jean- Marie Merci pour ta proposition mais je ne connais pas le fonctionnement de ce secteur du site ; Par ailleurs les articles du magazine sont de bons niveaux et très biens faits Pour ma part je reste, dans cette partie mycologie des sciences naturelles , un béotien Amicalement Dominique
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l L’ observation des champignons inférieurs est toujours source d interrogation - Dans la préparation on découvre une formation de spore inhabituelle - comme ici – directement sur l’ hyphe ( X800 – Cp ) nom ? Revenons à l’ autre forme de reproduction : le Cleistothéce ; sa formation va nécessiter la rencontre deux hyphes de polarité contraire + et -- . Pour étudier cette structure il est possible de simplement l’écraser entre lame et lamelle Après coloration au Rouge Congo – décoloration à l’ammoniaque 13% - x 800 Fond clair Le cleistothéce contient des sacs – qui émergent de la structure ouverte - on en devine 3 : les Asques dans lesquels se développet des Ascospores - ici 3 dans un asque L’étude de cette formation nécessite aussi une coupe au microtome 10µm après inclusion dans la paraffine . La première image montre que le cleistothéce est posé sur la feuille et ne modifie pas la structure des cellules épidermiques ( - coloration Astra bleu ) X400 fond clair La seconde image confirme ce que l’on devine déjà dans l’ image ci –dessus - : la présence au sein du Cleistothéce d’ un bouquet de 3 asques Cleistothéce x 600 contraste de phase - pas de coloration -1 - enveloppe de l’ascocarpe -2 - asque -3 – ascospore - en moyenne 2 ascospores par asque entre 1 et 3 -4 – fulcres (qui sont mieux visibles sur la photo 3 et donnent un aspect animal inquiétant )) Il s’ agit de Erysiphe Heraclei 1. Division Ascomycota 2. Sous division Pezizomycotina 3. Classe Leotiomycetes 4. Sous classe Leotiomycetidae 5. Ordre Erysiphales 6 . Famille Erysiphaceae 7. Genre Erysiphe 8 Espéce Erysiphe heraclei Ces structures vont rester sur la feuille durant toute la mauvaise saison Au printemps les ascospores vont être expulsées des cleistothéces par l’ action du vent et transportees vers les hôtes susceptibles de les nourrir Il existe un Erysiphale très proche qui ne se différencie de ErysipheHeraclei que par la présence sur le cleistothéce de fulcres ayant la forme d’aiguilles - un peu comme un oursin est qui se nomme Phyllactinia guttata Sujet immense quelques références simples pour les oïdiums http://en.wikipedia.org/wiki/Erysiphe_cichoracearum http://willow.cals.cornell.edu/Resources/Fact%20Sheets/Powdery%20Mildew%20Fact%20Sheet-2011_07_25.pdf http://www2.ac-lille.fr/myconord/Photos_SMNF/Photos_SMNF_E/Erysiphe_heraclei.htm http://en.wikipedia.org/wiki/Phyllactinia_guttata http://www.forestryimages.org/browse/detail.cfm?imgnum=5337091 http://www.agriculture-de-demain.fr/champignons/tpbv/tpbv/oidium_noisetier.pdf
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La berce commune ( heracleum sphondylium ) est une plante très souvent rencontrée sur le bord des chemins A l’ automne il n’est pas rare de remarquer sur les feuilles l’enduit blanc velouté caractéristique des Oïdiums L’examen de la feuille en episcopie montre la présence d’un important feutrage fait de l’enchevêtrement des hyphes de la moisissure comme nous l’ avons rencontré sur la courgette L ‘image montre des formations arrondies ‘(Peridium) - avec les prolongements tout autour – (Fulcre) ces structures sont appelées des Cleistothéces – ( taille: 0,1 mm ) Avant de s ‘intéresser à ces structures un coup d œil sur la foret des hyphes qui forme le fond de l’ image N° 2 L’ examen microscopique y découvre son mode de développement asexué , il s ‘agit de chlamydospores ( la forme de résistance du champignon )- ces spores ont des parois très épaisses ce qui va leur permettre d’ affronter les rigueurs de l’hiver .
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Pas de coloration - température d’image basse - X 400 En dissociant le prélèvement il est possible d’isoler l’unité de base de la structure Coloration rouge Congo fond claire X 400 1 conidie 2 phialide (qui donne naissance aux conidies) 3 hyphes 4 suçoirs : ces courtes structures pénètrent les cellules épidermiques de l' hôte . La face supérieure comme la face inférieure des feuilles sont atteintes La structure mycélienne contient une énorme quantité des spores produites par les phialides X800 contraste de phase Dimension des spores : 25 µm X 14µm On distingue un grand nombre d’ organites à l’ intérieur des spores mais je n’ ai trouvé aucune image de référence pour préciser ce que l’on y voit - noyau – vacuoles etc. Il s agit de Erisyphe cichoracearum . Classification 1. Ascomycota 2. Pezizomycotina 3. Leotiomycetes 4. Leotiomycetidae 5. Erysiphales 6. Erysiphaceae 7. Erysiphe Cichoracearum Les Erysiphales sont des végétaux à Cleistothéces (reproduction sexuée) - Dans cette observation je n’en ai rencontré aucun malgré l’ examen de plusieurs dizaines de feuilles - le développement de cette structure est en fait , selon les auteurs , très variable et n’est pas toujours observable . De même je n’ai pas rencontré de Chlamydospore qui est la forme de résistance permettant à la moisissure de passer l hiver sur des rameaux ou sur le sol. On peut lire dans la mycologie fondamental de Boucher et col : que L’eau n’est pas nécessaire pour faire germer les conidies ; par contre une température élevée et une forte luminosité sont indispensables. Donc dans cette première observation des Oïdiums nous n’avons pu étudier que le développement asexué de ce champignon Dans la seconde observation c’est la forme sexuée qui va apparaître mais sur une autre espèce très courante Annexes Les feuilles de la courgette sont au contacte des feuilles de la citrouille – pourtant aucun signe de maladie sur les feuilles de cette dernière - Un très grand nombre de moisissures sont dépendant d’une espèce spécifique -
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A la fin du printemps les courgettes du jardin développent de grandes feuilles vertes A la fin de l été dés le mois de septembre les feuilles ont subi d’importants changements Sont apparus très lentement des plaques blanches de forme circulaire rapidement confluentes. Leur structure externe est poudreuse ;ces plaques blanches vont s’étendre doucement sur les deux faces de la feuille ; la feuille se rétracte et se dessèche alors en quelques semaines. Examen de la feuille en épiscopie X 80 La structure apparaît simple il s'agit de conidiophores hérissés terminés par des conidies en forme de barillet ( oïdium veut dire petit œuf ) Pas de coloration fond claire (Vu du dessus de la colonie) L’ examen du prélèvement constate un enchevêtrement très dense des hyphes ,ne laissant que peu d ‘espace à la feuille pour recevoir le soleil . Les hyphes sont d’aspect hyalins / blancs transparents. Vue de la colonie sur la tranche
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L ‘automne est arrivé- les plantes sont fatiguées, beaucoup terminent leur vie -et leur résistance aux parasites diminue. A cette période on est frappé par le nombre d ‘ espèces dont les feuilles sont couvertes d’ une poussière blanche. Pour mon voisin pas de doute ; c’est à cause du soleil et de la lune qui décolorent les plantes ; C ‘est du bon sens de comparaison rurale mais ce n’est pas exacte . Un prélèvement de cette poussière peut se faire en utilisant la technique classique du papier collant ; il y a autre technique qui donne d’excellents résultats et permet de belles préparations :-La goutte de glace . A la fin d une journée sans pluie une feuille est ramassée. Elle est coupée en morceaux assez larges .Les morceaux sont placés dans une boite à fond plat ; juste avant de mettre la boîte dans le congélateur - on laisse tomber sur les zones blanches de la feuille, avec un compte goutte -et de manière très délicate , une goutte d’eau .-Si la feuille est sèche en surface cette goutte ne s’étale pas - ; l opération est répété plusieurs fois. Très doucement la boite est mise au congélateur 10minutes. Après ce temps les gouttes de glace se sont formées. Elles sont enlevées et chacune est posée sur une lame porte objet - La goutte se liquéfie en quelques minutes. La préparation peut être colorée -( Bleu coton lactophenol – Rouge Congo ammoniaquée - Bleu Astra) – Cette technique permet de faire une bonne étude des Oïdiums Ces champignons en effet ne pénètrent pas la feuille ( sauf par leurs suçoirs de faibles tailles ) : ils s’étalent sur elle - -L ‘eau de la goutte s ‘insinue dans les structures et ne les abîme pas ; une fois glacée elle permet d’extirper sans lésions le champignon de son support. Les Oïdiums sont des parasites obligatoires des plantes : c ’est à dire qu ils ne peuvent pas exister en dehors de leur hôte naturel –La culture sur milieu artificiel est le plus souvent impossible . 450 espèces sont connues – Nous nous intéresserons à 2 d’ entre elles --L’oïdium de la courgette -voir sujet- --L’oïdium de la berce – voir sujet -
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Suite de la phrase Vous me direz ............. que le choix de pousser la température vers le rouge quand on veut montrer que le pigment dominant est le jaune orange est particulièrement mal choisi – En fait ce qui importe est la différentielle entre la zone pigmentée et le milieu où existe ce pigment -( ici la différence est bien marquée même si la photo est trop chaude )
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Bonsoir Jean –Marie et Mpx Vous avez raison la balance des blancs est mauvaise et la température de la photo est trop haute - donc elle tire vers le rouge Mais d un autre côté si ma balance avait été correcte la paroi des cellules n’aurait pas été aussi visible (c’est déjà limite ici) En fait en jouant sur la température des couleurs il est parfois possible d’améliorer la compréhension de certains détails – Les objets étudiés sont souvent hyalins - on doit les colorer ou utiliser des artifices de lumière - la variation de la température me semble en être une - L ‘œil perçoit les contrastes de manière différente suivant que la lumière soit chaude ou froide - En microscopie doit on respecter la balance des blancs ? vous le direz que Amicalement Dominique
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Pour faire suite à la discussion entre Thibault et Mpx sur la différence entre l’ aspect macroscopique des couleurs - ( celui de la carotte ou celui de la tomate et leur aspect microscopique je suis allé au fond du jardin cueillir une tomate Saint Pierre –( la récolte cette année en Normandie n’est pas très bonne ). On constate que les pigments au niveau microscopique ne représentent qu une infime partie du volume de la cellule qui a un aspect hyalin ( transparent ) la rougeur écarlate de la tomate n’est que le résultat de la sommation de ces minuscules particules Les molécules photochromes dans la tomate sont le lycopène et le Beta carotène Image en fond claire sans coloration X 100 Image en contraste de phase X 100 Image en fond noire X 100 Le lycopène est un caroténoïde rouge, qui donne sa couleur notamment à la tomate. On le trouve dans différents fruits (pastèque, pamplemousse, papaye, goyave, …) Pour la première fois, les chercheurs ont démontré l’effet anti-inflammatoire du lycopène sur le tissu adipeux et sur les adipocytes et pré adipocytes, en particulier. Ces résultats permettent d’expliquer, du moins en partie, les effets bénéfiques pour la santé du lycopène, notamment pour limiter la prévalence des pathologies liées à l’obésité, telles que l’insulino-résistance qui constitue un facteur de risque des maladies cardio-vasculaires. http://www.inra.fr/presse/le_lycopene_joue_un_role_dans_la_prevention_de_pathologies_liees_a_l_obesité la molecule de Beta caroténe n' a pas de double liaison sur le premier cycle
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Discussion de l’observation (aprés avoir relu les champignons de P bouchet et col - abrégés Masson ) Cette observation pose une difficulté La mise en culture des spores ( à partir des sporodochies – les colonies de couleur fauve de la troisième photo ) a mis en évidence la présence d’une moisissure très différente de monilia ( pas de spore en aérien et présence de Zygospore dans le milieu immergé - cela a été interprété comme une adaptation de la moisissure au milieu défavorable ) Une autre interprétation est qu il s’agisse de la présence d une autre moisissure mise en culture en même temps que les colonies de Monilia En effet - Monilia est classé dans les ascomycotina - la forme sexuée doit donc être un asque ( mais elle n’a jamais été observée chez monilia fructigena) Le Zygospore est plutôt la caractéristique d’un zygomycète Le milieu de culture est stérile la boite témoin est resté vierge de tout développement aussi bien mycélien que bactérien. On doit en déduire qu il s’agit de deux espèces . Monilia ne s’est pas développé sur le milieu artificiel, la seconde a trouvé l’occasion de s’exprimer librement alors qu elle n’était pas en évidence sur la prune La mycologie ce n’est pas facile !
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Cette photo montre 3 zygospores – il existe sur la paroi des Zygospores des ornementations, la couleur est plus foncée que pour une spore obtenue par simple mitose - - Monilia se trouve dans ce milieu de culture en situation défavorable - sur une prune nous avons vu que se développe dans le milieu aérien des spores par phénomène de mitose simple – ce qui aboutit à former de très longs cordons de spores ; les chromosomes de chaque spores sont identiques - Ici la moisissure est en difficulté - elle doit trouver une solution d’ adaptation au nouveau milieu de vie - seule possibilité : retrouver la vieille formule du vivant , le brassage des chromosomes afin de découvrir un nouvel appariement chromosomique donnant naissance à une organisation du génome porteuse de l’espoir d ‘obtenir un sujet adapté au milieu . Classification de Monilia Fructogena 1. Ascomycota 2. Pezizomycotina 3. Leotiomycetes 4. Leotiomycetidae 5. Helotiales 6. Sclerotiniaceae 7. Monilia Ref http://www.mycobank.org/BioloMICS.aspx?Table=Mycobank&Rec=36506&Fields=All Annexes Tous les fruits du verger sont atteints par cette moisissure les pommes en particulier ; l' atteinte se fait souvent au contact du sol une fois la pomme tombée – la chute a créé un micro traumatisme que les spores de monilia ( déjà présentes dans le sol depuis l’ année précédente ) vont coloniser . La momie de pomme - ci- dessous - est bien restée en place depuis l’ année dernière elle est couverte de colonies ayant conservé les spores - cette image a été prise mi-septembre . atteinte d'une poire
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L’ image permet de constater que les spores ne se comportent pas comme des graines mais plutôt comme des tubercules - c’est à dire qu ‘il existe plusieurs points de germinations - en général 2 à 4 Au grossissement 800 la structure se révèle un peu : -- En 1 il y a des pseudo -cloisons ou Pore- Septal – ( ces cloisons sont perméables en leur centre , permettant aux fluides de s'écouler tout au long des hyphes ) ; ce n’est donc pas une structure de type cellulaire classique . -- En 2 quelques noyaux : ils se disposent le long de l’ hyphe. ( Sont aussi présents :Vésicules – Vacuoles –Golgi – Mitochondries – Ribosome - Réticulum endoplasmique qui ne seront visibles qu’ au microscope électronique ). Mise en culture de Monilia Création du milieu - 3 prunes saines sont lavées à l’ eau de javel et y baignent un quart d’ heure - rincées et broyées dans 100 cc d’eau au mixer . - 100cc du broya son prélevés -ajout de Agar- Agar 2 g -le mélange est mis à l’ autoclave ½ heure à 120 °. – répartition dans les boites de Pétri (20 cc) Après refroidissement ensemencement en trois points. Mise à l’étuve à 20 °. En 10 jours le feutrage mycélien s’est développé sur la boite ; Feutrage blanc grisâtre (un peu jaunâtre). La partie aérienne : la culture en episcopie X40 montre un feutrage d’hyphes sans aucune spore. L’ étude du milieu immergé met en évidence des spores de structure bien particulières : Elles évoquent des Zygospores , c’est à dire des spores obtenues par la fusion de deux extrémités d’ hyphes distinctes qui ont le rôle de gamétocystes .Cette fusion va permettre un échange de chromosomes donc une reproduction sexuée - ( mitose /méiose )
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Monilia et le verger Comme tous les ans les prunes du jardin se couvrent de taches gris- marron - et se mettent à dépérir ; un bon nombre de prunes atteintes vont tomber sur le sol Quelques unes de ces prunes altérées vont rester accrochées sur les branches, .elles peuvent ainsi rester jusqu à l’été suivant, résistant au vent et au gel de l’hiver. Cette vision a inspiré les auteurs qui ont nommés ces fruits secs des momies. En fait ces momies sont en partie responsables de la contamination des fruits nouveaux - Non enlevées ,année après année , le même processus recommence ; le jardinier souvent les laisse car il reste toujours souvent assez de fruits sains pour faire les confitures . On regarde la peau de la prune atteinte en épiscopie (X 80). L’ étalement de ces bouquets de mycélium sur une lame,après traitement par le bleu coton révèle la nature de ces formations ( prélèvement au papier collant ) ; x600 CP : Taille des spores 8µm X 4µm (en moyenne) Largeur du conidiophore 3 µm . Cette image est celle de Monilia fructogena dans son système de reproduction asexuée. Prenons quelques spores et plaçons les sur une lame porte objet érodée en son centre – 3 gouttes d’eau - un couvre objet - observation 48 heures après