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Dominique.

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Tout ce qui a été posté par Dominique.

  1. Polypore du bouleau - Piptoporus betulinus . Etude de sa structure. Les bois de feuillus de la région ne sont pas riches en bouleaux - mais cet arbre est cependant trouvé de manière éparse. L ‘arbre est mort depuis quelques années sur son écorce s’est développé un polypore Piptoporus betulinus qui va faire le sujet de cette courte présentation . Les prélèvements sont faits sur le sporophore (terme préféré à l'appellation ancienne carpophore[1]) selon les plans de coupes suivants : Coupe A Cette coupe passe par la partie supérieure du polypore . En mycologie la cuticule est la mince peau recouvrant l'hyménophore http://(http://fr.wikipedia.org/wiki/Hym%C3%A9nophore ) ; Il est formé d ‘ une couche de 2 à 3 hyphes qui se sont pigmentés (mélanisés ? ) . Coupe B La partie charnue : le subiculum est constitué d’un très grande densité d ‘hyphes - Ces hyphes sont de types squelettiques c’est à dire à parois épaisses et ils sont non ou peu ramifiés .Leur cohésion est importante ce qui donne au polypore une consistante très charnue parfois difficile à entamer au couteau . Coupe C Cette zone est la transition entre le Sous -hyménium et l’ Hyménium - c ‘est à dire entre la partie charnue du champignon et sa zone reproductrice . L’ architecture va totalement se transformer - : la zone de transition est étroite - -de telle sorte qu ‘il existe un plan de clivage qui rend l’ hyménium facile à décoller par simple traction Le plan de coupe n ‘est pas exactement paralléle aux tubes .La partie de l ‘hyménium de la coupe histologique vue ci-dessus ,de ce fait , ne montre pas les tubes comme ceux vus sur la coupe macroscopique . Coupe D Si le polypore est regardé par en dessous il n’est pas vu de lamelles mais des pores qui sont l ‘ouverture extérieur des tubes . Cette coupe D passe dans le plan du système des tubes.; C‘est leur rassemblement juxtaposé qui va constituer l’ hyménium . La paroi des tubes est le lieu de développement des structures reproductrices – Par malchance j’ai réalisé ces prélèvements en novembre et il est évident sur les coupes que ce polypore ne se reproduit plus en fin d’ automne . De ce fait je n’ai trouvé ni blastospores fertiles ni spores . A cette période de l’année , apparemment pour cette espèce ,il ne reste que des blastospores non développés en attente du printemps et des cystides… Blastospores en attente/ Certaines cystides sont ornées de structures du plus bel effet . Classification Regne Fungi Division Basidiomycota Classe Agaricomycetes Ordre Polyporales Famille Polyporaceae Genre Piptoporus Nom binominal Piptoporus betulinus ***************************** Pour ne pas rester sur une présentation anatomique incomplète , des prélèvements ont été réalisés sur un autre polypore . Celui ci s’est développé non loin de là sur une souche de pin d Autriche. Nom ? (Polypore bai ?) La sporée a été obtenue en laissant 24 heures le polypore sur des lames de verre- les spores dessinent la forme des orifices inférieurs des tubes . Pour en savoir plus : http://mycorance.free.fr/valchamp/champi480.htm. http://fr.wikipedia.org/wiki/Polypore_du_bouleau .
  2. Bonjour Paul Merci pour ton appréciation . Amicalement
  3. Les spores . Les spores sont blanches elliptiques 10-11 µm sur 6-7µm . Les cystides. Ces structures sont les éléments stériles se trouvant au sein de l’ hymenium – Les cystides présentent ici sont plutôt de type acuminées c’est à dire terminées en pointe allongée . La paroi intérieure du champignon. [Il n’ existe pas de structure spécifique qui forme une paroi sur le versant interne de cette Corne d’ abondance ( structure de type cuticule pour parler histologie végétale ) les hyphes arrêtent simplement leur croissance à peu prés dans le même plan . Le corps du champignon - (le Sporophore). Le corps du champignon est formé d’un entrelac invraisemblable d ‘hyphes .Ces hyphes sont septés ( cloisons de séparation )- et sont ramifiés - Ils sont de type hyphe génératif c’est à dire qu ‘il donne naissance à toute la structure du champignon ( basides –cystides - et autre sorte d’ hyphes ) . Classification Classification Règne Fungi Division Basidiomycota Classe Agaricomycetes Ordre Cantharellales Famille Cantharellaceae Genre Craterellus Nom binominal Craterellus cornucopioides REf http://fr.wikipedia.org/wiki/Trompette_de_la_mort Les champignons: mycologie fondamentale et appliquée de P. Bouchet ed : Masson
  4. Trompette des morts ( Craterellus cornucopioides ) La trompettes des morts ( ou Corne d abondance ) est un champignon très fréquent dans la région . Son excellente qualité gustative et son abondance ( il pousse en touffe parfois énormes dans l’ humus des bois de feuillus en automne ) font de lui un des champignons le plus souvent offert à ses voisins . Il y a 8 jours un panier m’ attendait derrière la porte. le panier est dirigé vers la cuisine mais quelques pieds sont montés au labo . Sa taille est autour de 10 cm de hauteur avec un chapeau allant de 2à 8 cm de diamètre .L’ ensemble a l’ aspect d’une corne d’ abondance vide . La partie externe ( face inférieure ou Hymenophore) est de couleur gris cendré ,lisse chez les plus jeunes puis ridée mais jamais lamellée . La partie interne à surface pelliculeuse est de couleur brune foncée à noire. Aspect microscopique : Avant d’ aller plus loin voici un petit schéma de la structure d’un champignon à basides ( Basidiomycotina ) de la classe des Homobasidiomycétes ( les gros champignons ). La paroi extérieure du champignon : Cette paroi est la zone sporifère . Les spores chez Craterellus cornucopioides sont portées par deux sterigmates sur chaque baside ( on parle de baside bisporée) . Les basides Ce sont les structures qui portent les sterigmates - Dans ces basides se réalise la meïose suivie d’une mitose ce qui porte à 4 le nombre de noyaux haploïdes - mais en raison de l’ avortement de deux noyaux il ne se formera que deux spores. Coloration rouge Congo + phloxine – Contraste de phase Spores en développement Basides en cours d’évolution Fond clair contraste de phase
  5. Oïdium du chêne - Erysiphé alphitoides (ex microsphaera alphitoides ) (NB Avertissement : ce sujet a déjà été traité plusieurs fois sur le forum. II y a quelques années Michel Verolet nous présentait une image inhabituelle et fort étrange de ce qui sera reconnu au cours de la discussion comme un Cleistothéce .) http://forum.MikrOscOpia.com/topic/5197-cleistothece-de-microsphaera/?hl=oidium&do=findComment&comment=22378 Il y a aussi d’autres photos que je n’ ai pas retrouvées (problème d’indexation) . ***************** L ‘automne s ‘ avance et pour ceux que cela intéresse c’est l’époque pour trouver une curieuse structure . Certaines feuilles du chêne apparaissent enduites d’un revêtement poudreux blanc– qui est appelé l’Oïdium . Les plus évidentes à trouver sont les feuilles de chênes inclus « involontairement » dans les haies naturelles qui bordent encore certains champs ou la lisière des bois . Avec l ‘automne les feuilles ont perdu de leur capacité de défense. Elles sont attaquées par de nombreux champignons et en particulier par les Oïdiums ( qui regroupent les champignons se développant , sous la forme d'un feutrage (poudre), blanc à blanc grisâtre, d'aspect farineux, à la surface des feuilles, des tiges et parfois des fleurs ou des fruits ) . Les hyphes Les plages blanches sont formées d’un lacis d’hyphes très dense. L’ analyse de cet enchevêtrement est difficile car en octobre - date du prélèvement - les feuilles en général sont couvertes de moisissures diverses . La présence d’Oïdium domine mais il y a cohabitation. Il est cependant possible d ‘isoler l ‘hyphe de l’Oïdium . --En A on constate que les hyphes sont irréguliers dans leur direction et assez peu septés (cloisonnés) . --En B les hyphes sont transformés en Arthrospores par fragmentation du filament hyphale (une des formes de la reproduction asexuée) . La constation principale est l’absence de conidophore qui portent les conidies ( forme la plus importante de la reproduction asexuée - Il est possible que cette absence soit en rapport avec la période tardive du prélèvement - Cette forme avait été trouvée l’ année dernière lors de l étude de l’ Oïdium de la courgette Erisyphe cichoracearum ( ou bien cette forme n’existe pas chez Erisyphe Alphitoide ). http://forum.MikrOscOpia.com/topic/12254-oidium-de-la-courgette/ Cleistothéce (synonyme : Chasmothèces ) Cette structure est l’ enveloppe externe protectrice de la formation des asques . Ces asques contiennent les spores obtenues pas la reproduction sexuée issue de la rencontre de deux hyphes de polarités différentes . sphériques.70 à 140µm de diamètre. Les Asques : Ce sont les sacs dans lesquels se développent les spores .Dans un cleitothéce il y a plusieurs asques ( 2 à 3 ) : dans le cas présent on en dénombre 3 . Coupe de 7 µm passant dans le centre du Cleistothéce ( les ascospores ne sont pas encore formés ) . Chaque asque contient 8 ascospores ; ( la reproduction sexuée ne donne pas de grandes quantités de spores comparée à la reproduction asexuée ). A--Asque ( sur la deuxième photo l’asque est en train de se vider de son contenu.). B –Ascospore . Ascospores Les Ascospores : Sont sans couleur ( hyalines ) , leur forme est ellipsoïdale à ovoïde ( ici coloration en bleu par le contraste de phase ) . Cette spore fait 30µm sur 18 µm ce qui en fait une spore de grande taille . Les fulcres : L’étude des fulcres permet de reconnaître l’espèce . Les fulcres sont les filaments situés sous le Cleistothéce et qui semblent le fixer . Ils sont suivants les espèces entre 7 et 25 situés en position équatoriale , leur longueur est entre 0,75 et 2 fois le diamètre du cleistotheces . Certains fulcres se ressemblent beaucoup : A Microsphaera alphitoides B Microsphaera grossulariae C Uncinula bicornis D Microsphaera Euonymi De nombreux ascomycetes construisent des cleistothéces Didymella commanipula Erysiphe alphitoides ( ex Microsphaera alphitoides ) qui est la denomination récente reconnue par la Myco bank ) Erysiphe ranunculi Erysiphe sordida Erysiphe tortilis Erysiphe heraclei Microsphaera berberidis Microsphaera eunonymi Microsphaera grossulariae Microsphaera mougeotii Pezicula cryli Sphaerotheca alchemillae Sphaerotheca epilobii Sphaerotheca erigerontis Canadensis Sphaerotheca macularis Sphaerotheca pannosa Sphaerotheca xanthii Uncinula bicornis ( Selon microfungi on land plants de martin et pamela ELLIS ) Classification Fungi,/Ascomycota/ Pezizomycotina/ Leotiomycetes/ Leotiomycetidae/ Erysiphales,/ Erysiphaceae,/Erysiphe,/Erysiphe alphitoides . Ref http://ori-oai.u-bordeaux1.fr/pdf/2009/MOUGOU_AMIRA_2009.pdf http://fr.wikipedia.org/wiki/Erysiphe_alphitoides http://fr.wikipedia.org/wiki/O%C3%AFdium
  6. Si on ouvre une hydre il est possible de découvrir l ‘exosquelette d’une proie que l’on devine en transparence dans l’image ci-dessus. à gauche et qui est mise en évidence à droite . Cette structure non digérée sera éliminée par la bouche qui a le double rôle de bouche et d’anus . La bouche ( zone de l’ hypostome ) . La partie en arrière des tentacules est la zone hypostomial de l’ hydre . La zone sous hypostomiale , sous tentaculaire est la zone de régénération - On parle désormais de zone de cellules souches totipotentes, Elle est en état de réparer aussitôt l’usure des éléments cellulaires qui la composent . La production continuelle de cellules est accompagnée de la toute aussi permanente mort des cellules les plus anciennes . Cette destruction se produit à l’extrémité des tentacules et au niveau de la base - Le remplacement total survient suivant les conditions externes en 1 à 2 mois .Elle maintient ainsi son intégrité dans sa forme et ses fonctions tant que les conditions externes restent favorables . - Zone hypostomiale La partie supérieure du corps de l’hydre a la forme d un cône à l’extrémité duquel se trouve la bouche. Les tentacules après avoir paralysé la proie vont l’ immobiliser,.L ‘hydre va alors se glisser sur celle ci et l ingurgiter doucement. La taille des proies peut être considérable ; Lors de l observation une hydre semblait particulièrement ventrue . Selon l ‘enseignement de Walter Dioni l’ hydre a été placée en milieu saturé en CO² dans le but de l’ anesthésier . Cela a eu pour effet secondaire un mouvement de rétraction et un rejet de la proie contenue dans la cavité gastrique : Ci – dessous la taille de la proie totalement incluse dans l’ hydre. La taille du prédateur n’est guère plus important e – on retrouve l’image du boa qui réussit à avaler un petit sanglier. Les tentacules Les tentacules ne sont que des diverticules développés à partir du corps . Elles sont au nombre de 6 à 8.Elles sont très mobiles. dans toutes les directions - Elles se rétractent et s’allongent rapidement . .. Les tentacules ont un aspect inhomogène . Ce caractère inhomogène est lié à la présence de Cnidoblastes - Ces cellules contiennent un armement diversifié les cnidocytes. Ces organelles sont constituées d ‘ un filament et d’un systéme propulseur . Ce filament permet à l ‘hydre l’ attaque chimique de la proie . Il manque un quatriéme cnidoblaste l’ atriche , que je n’ai pas su reconnaître dans mon observation . Lors de la fixation de l’ hydre avec du Gala 20 on a constaté une décharge de tous les cnidocytes , sous l’ effet de l’ agression chimique ,ce qui donne les deux images suivantes . Etude histologique L hydre est formée de deux feuillets l’ ectoderme et l' endoderme séparés par la mésoglée ( Structure Diploblastique ) . Le dessin suivant est extrait de « L ‘embryogenèse et la sénescence de l ‘hydre d’eau douce » de Paul Brien . . Ect : ectoderme Mes : mésoglée ( structure gelatineuse sans cellules organisées en tissus – anhistre mais riche en collagène ) End : endoderme Cep ect :cellule epithelio-musculaires ectodermiques Cn : nids de cnidoblastes Ne : nematocytes ( Stenothéles ) C i : cellules interstitielles C sp : cellules glandulaires spumeuses C sph : cellules glandulaires spéruleuses C sp1 et Csp 2 : cellules spumeuses phagocytées par les cellules gastriques C gas : cellules gastriques Il est possible, pour un amateur, sans passer par la coupe histologique au microtome, d’avoir une idée des structures cellulaires en utilisant la technique de dissociation de Walter Dioni . Cela met en évidence que les liaisons intercellulaires chez l’hydre ne sont pas très fortes ; Leur dissociation est extrêmement facile. Cette technique de la dissociation m ‘ a donné les résultats suivants en utilisant le contraste de phase. Cellules de l’ ectoderme : Image de l’endoderme : Autres particularités de l’hydre - Sa capacité à se régénérer. .Cette régénération démarre toujours après une blessure. Cette particularité est connue depuis 1744 où elle fut décrite par Abraham Trembley .N ‘importe quel fragment du corps comportant quelques centaines de cellules peut régénérer l’animal entier. - Sa sensibilité à la lumière - L' hydre n’a pas d’yeux mais elle est très sensible à la lumière qu elle recherche ( Il a été trouvé qu elle possède des gênes fonctionnels codant pour l’ opsine ce produit joue un rôle dans la cascade de la photo transduction . L’ hydre est mobile dans un aquarium elle se deplace surtout en fonction de la lumiére qu ‘elle recherche – La prémiére description du mouvement de l’ hydre a été realisée par Trembley Conclusion : si l’ hydre n’ a pas developpé un nombre important de tissus elle a developpé par contre une bonne diverstié cellulaire . L’ anatomie de l’ hydre ( qui prend alors le nom de Polype , l ’ hydre est aussi nommée Polype d’ eau douce ) va se retrouver ( mais comme partie d’une structure plus complexe ) dans d’ autres Hydrozoaires : Hydroïdes , Hydrocorallaires , Siphonophores , Auto méduses.(forme pélagique= méduse forme benthique=polype ) . Classification : -issue de http://www.marinespecies.org/ Sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydra_vulgaris ( classification differente ! ) Royaume Animalia Phylum Cnidaria Classe Hydrozoa Sous classe Hydroidolina Ordre Anthoathecata Sous ordre Aplanulata Famille Hydridae Genre Hydra Il est impossible de quitter l’ hydre sans parler de son compagnon inséparable : le Trichodina ( il existe un parallélisme avec le poisson clown et l’anémone de mer ). Trichodina vit sur l’ hydre et ne la quitte jamais très loin et pour peu de temps . Cette photo montre que Trichodina passe son temps à fouiller avec ses pattes entre les cellules superficielles de l’ hydre. A aucun moment l’hydre ne va déclencher les cnidocytes pourtant extrêmement sensibles à tout approche; Ce qui signifie que Trichodina sait déjouer les capacités discriminante des fils sensoriels de l’ hydre - mais comment ? Image de Trichodina de face - position prise toujours de manière très brève . ( Il y a sur ce site de merveilleuses images en particulier http://forum.MikrOscOpia.com/topic/6738-trichodina-pediculus-2/?hl=trichodina ). f La sexualité de l’hydre fera partie du troisième volet car la multiplication sexuée ne se réalise qu à des températures au-dessous de 10 degrés Celsius il faudra attendre la fin de l’automne et le debout d ‘hiver . Référence pour l’écriture de cette courte présentation : Zoologie Encyclopédie de la Pléiade tome 1 p 471 « L ‘ embryogenèse et la sénescence de l’ hydre d’ eau douce » de Paul Brien Dictionnaire du comportement animal - Robert Laffont Walter Dioni http://forum.MikrOscOpia.com/topic/2620-etude-des-hydres/ Dominique .
  7. HYDRE – d’eau douce Présentation anatomique élémentaire d ‘ Hydra Vulgaris Image à la binoculaire Schema idéalisé La zone du pédoncule La partie inférieure de l’hydre s ‘étale en une sole pédieuse qui adhére au support ( il y a une difficulté : Dans le livre de Zoologie Encyclopédie de la Pléiade p 473 cette zone est décrite comme perforée en son milieu d’un orifice, le pore pédieux - qui fait communiquer la cavité gastrique avec l’extérieur - notion qui n’est pas retrouvé dans d’autres publications ; Dans le cas présent il existe , sur toutes les hydres examinées, une zone plus sombre dans cette région mais y a t il un canal ? ( flèches ) Au cours de la sénescence de l’ hydre, qui survient lors de conditions de vie défavorables, c’est cette zone pédonculaire qui va voir ses cellules interstitielles se dégrader les premières. La zone gastrique Cette zone représente la majorité du corps d ‘ hydre - c’est une vaste cavité où s’effectue la digestion ;sa forme est très variable suivant le degré d’ extension ou de contraction de l’ hydre. La digestion se fait en deux temps – Les cellules de l’endoderme secrètent un ensemble de produits chimiques qui vont dégrader les structures de la proie . Dans un deuxième temps les particules vont êtes phagocytées . La digestion se termine en intra cellulaire . L’examen met en évidence des aliments de nature variée : les noms des proies ? ( il existe une autre hypothése qui est la présence d ‘algue en vie symbiotique - mais ici on n’est pas en présence d’une hydre verte) f
  8. Le début de l’histoire remonte à il y a 4 mois . Dans le bois prés de la maison , je recherchais des pieds de jeune chêne pour l' étude des exo mycorhizes. Il y avait là un vieux sapin abattu par la tempête de 1999 - Le processus de décomposition est actuellement assez avancé . Sur le tronc existait à ce moment là une tache jaune luminescente de type champignon gélatineux - Déjà bien occupé la décision fut prise d 'y revenir un peu plus tard . 1 mois a passé mais sur le tronc plus aucune trace de mon sujet. A la place existe cependant un ensemble de petites flaques visqueuses localisées dans les interstices du bois mort . La photo montre de petites taches blanches surnageant la flaque. En 1 de petites colonies de nature non définie (zone de prélèvement). En 2 colonies nettement fungiques. Examen microscopique : du prélèvement de la zone 1 . L’image met en évidence la présence de levures : Elles sont du genre Saccharomyces . Mais pourquoi des levures en cette partie du bois sachant que les levures se nourrissent surtout de glucose . Le bois étant de la cellulose il y avait forcement un agent de transformation présent dans l’environnement . Pour trouver la solution un prélèvement du milieu est réalisé et placer dans un boite de culture - milieu de Czapek : milieu artificiel facile à stériliser . En quelques jours ( 7 jours à 25°C en étuve ) la culture pousse . Dès le lendemain les hyphes ont colonisés le milieu . A 7 jours il est obtenu l’ image ci- dessus : la colonie s’est bien développée . Elle est de couleur vert tendre. Etude au microscope : Trichoderma ( 244 espéces) Hypothése ici esp Harzanium ( il y a un doute car la forme du chlamydospore ne correspond pas ) Regne Fungi Division Ascomycota Sous division Pezizomycotina Classe Sordariomycetes Sous classe Hypocreomycetidae Ordre Hypocreales Famille Hypocreaceae Genre Trichoderma ****************** Cette observation n’ a rien de bien originale si ce n’est la redécouverte du processus de la fabrication de l’ éthanol à partir du bois en milieu naturel . Processus de la fabrication d’éthanol : Les 3 constituants de la ligno cellulose ( polymére du glucose ) sont la cellulose – l’ hémicellulose et la lignine ). Seule la cellulose est aujourd’hui facilement transformable en glucose . Pour ce faire on utilise industriellement un champignon : -Trichoderma resei qui possède les enzymes nécessaires en bonne quantité : les cellulases . Le glucose est ensuite transformé en éthanol par fermentation sous l’ action de levures de la famille des Saccharomyces . L’éthanol est purifié par distillation . La difficulté de ce procédé vient de son faible rendement et de son coût élevé . Ce qui explique les recherches actuelles orientées vers la production d’enzymes plus efficaces . Pour revenir au début de cette observation Trichoderma à une autre forme : Comme beaucoup de champignons trichoderma a 2 phénotypes pour un génotype . Trichoderma est le stade anamorphe ,c’est à dire à reproduction asexuée . Le stade téléomorphe est un champigon appelé Hypocrea ; ce champignon a des couleurs jaune ou orange . Peut être qu' un jour la forme teleomophe réapparaîtra sur le vielle arbre - Je surveille pour pouvoir compléter cette présentation avec sa photo. Pour en savoir plus http://www.fungalbiodiversitycentre.com/publications/1048/part1.pdf Excellente étude de sur Hypocrea ( en anglais ) Dominique
  9. Bonsoir à tous et à toutes Expérience amusante 1 Solution de chlorure de sodium à 9 pour mille - (dit sérum physiologique )– correspondant à la concentration du sodium dans le système circulant . Etalement , comme un frottis ,de 1 goutte - laissez sécher . Résultats : une grande quantité de cristaux de sel isolés mais apparition de quelques structures à division dichotomique . 2 Réalisation d’une prise de sang - centrifugation du prélèvement pour isoler le plasma. Etalement de 1 goutte du plasma – laissez sécher . La fibrine se dépose en structures plus complexes. 3 Mélange de 1 goutte de plasma et de 1 gtt de la solution de Nacl Etalement - laissez sécher. Une belle cristallisation complexe . Ce qui confirme ce qui vient d' être dit . dominique
  10. Bonsoir Mpx et Sébastien Tu as raison Sébastien - j’avais oublié que la salive de la femme peut aussi cristalliser . Il serait intéressant d’avoir une photo . Protocole Femme ayant des cycles réguliers Ne prenant pas la pilule (mais pouvant avoir un stérilet) Faire un prélèvement de salive entre le 12 et 15 éme jour du cycle sur un cycle de 28 jours idéalement le 14 éme jour sinon 14 jours avant la date des règles prévues . – Si une membre ou l’ épouse d’un membre du forum répond au critère sa participation est ardemment souhaitée . Mpx je suis bien ennuyé car ma connaissance sur le sujet est très parcellaire La structuration des constituants et leur auto assemblage résultent des effets de polarité s'exerçant au niveau des molécules constitutives ; Ce que l’on voit ici est le résultat de cet assemblage mais ce nouvel assemblage peut il être appelé un cristal ? Amicalement hh
  11. Contexte – En réalisant un frottis de dépistage du cancer du col de l’ utérus ,lors de ma pratique quotidienne , je trouve un col avec une glaire superbe - translucide et volumineuse . Je ne résiste pas et je fais un prélèvement supplémentaire que j’étale sur une lame . Avant de lire cette petite présentation -un petit rappel d’anatomie féminine : La glaire qui obture le col de l’ utérus va subir des modifications dans sa structure durant le cycle , autour de l’ ovulation qui est le 14 éme jour pour un cycle de 28 jours (-le 1 est le premier jour des règles ) la glaire devient très fluide - très filante le prélèvement a lieu durant cette période de quelques jours -En effet avant elle n’est pas assez volumineuse , après elle devient épaisse et compacte . On va utiliser le mot cristallisation - pourtant celui ci ne semble pas judicieux - les cristaux polarisent la lumière ici le phénomène n’est pas retrouvé - ce terme sera cependant garder lors de l’ exposition du sujet . Avant propos technique : 1 aucun colorant ne peut être utilisé ( à ma connaissance ) les structure sont détruites par tous les produits qui les touchent autre que l’ air. 2 les photos sont prises sans lamelles couvre objet . Le contraste de phase magnifie les images et curieusement le polariseur améliore aussi.. La cristallisation de la glaire va former des structures géométriques complexes : 2 types de structures sont d’emblée visibles La cristallisation fine -(F) La cristallisation large ( L ) (la classique forme en feuille de fougère Ces deux types de cristallisation se réalisent en s’ enchevêtrant séquence F L F en partant d ‘ un bord de la préparation ou séquence LFL (raisons de ces modification ? ) . Les zones de transition, au sein de l’étalement sont bien visibles : Les constructions sont infinies donnant des images étonnantes ; pourtant le motif géométrique de base est d’une grande simplicité (on y reviendra). Une étude de cette structure à un grossissement de 800 Cristallisation fine: Contraste de phase Contraste de phase + Lumière partiellement polarisée Cristallisation large: Le résultat de la déshydratation de ce mélange complexe va être à l’origine des structures présentées ici Ref http://www.poly-prepas.com/images/files/La%20f%C3%A9condation%20(L1%20SANTE).pdf A suivre car il existe un second liquide biologique qui cristallise presque de la même manière - le Liquide amniotique . - Il existe un troisième fluide mais chez le garçon : c’est le liquide prostatique dont le rôle est de permettre aux spermatozoïdes de bouger .Ce liquide va apparaît rapidement après une érection lors de l’ état d’ excitation et avant l’ éjaculation ;..mais là je suis trop vieux pour faire l’ expérience car ce phénomène disparaît avec l’ âge .La question reste cependant scientifiquement intéressante .je n’ai rien trouvé en langue française sinon voici le résumé du étude du phénomène . http://geoscience.net/research/024/421/crystallization-prostatic-fluid.php - A bientôt Dominique
  12. Bonsoir Sébastien Merci de ton aide Donc deux tentatives de mise en évidence des stries de croissance montrent qu' elles ne semblent pas exister sur les céréales - cela risque donc d’ être vrai. NB Tes photos ont toujours une température de lumière très chaude -- elle tire vers le rouge -- (as tu un filtre au cobalt ? ) Ce qui explique que tu obtiennes un violet à la place d’un bleu . Les miennes par contre sont plutôt froides et tirent vers le bleu j’ai l’impression que je lis mieux une image un peu froide mais ce sont mes yeux ( ou plus exactement mon cerveau ) . A plus tard
  13. Dominique.

    le Lin

    Les moisissures ont une synthèse enzymatique importante et diversifiée . La colle va ainsi se trouver attaquée mais les réactions chimiques ne sont pas sans danger pour la fibre qui va elle aussi être attaquée par les cellulases et hemi-cellulases. L’humidité stimule la croissance fongique et les réactions enzymatiques L’ année dernière très pluvieuse a abouti à la perte d une grande partie du lin de la région ( ce qui rend cette culture assez aléatoire ) Cette année par contre les conditions sont bonnes - alternance de sécheresse et de pluie d’ orage - ( une trop grande sécheresse bloque tout rouissage - rendant le bois très difficile à enlever ) Il est possible cette année de décoller la totalité de la couche fibreuse avec une grande facilité . Le rouissage est terminé - les tissus se séparent correctement . Le lin part vers l’ usine de teillage - ou le bois sera enlevé ( broyé ) et la fibre traité avant d’ être filée et tissée . Ref http://asso-lin-demain.e-monsite.com/pages/mes-pages/traitement-des-fibres-1.html Dominique
  14. Dominique.

    le Lin

    Le rouissage Le 14 août 2013 la couleur du lin devient très sombre - Les conditions climatiques ( chaud et sec )vont permettre la récolte qui a commencé dans la région depuis quelques jours. Cette période est la plus angoissante pour le cultivateur . La difficulté du rouissage sur champ (il existe un rouissage en bassin) est qu il a constamment un risque de déséquilibre . La fibre de lin est désormais sèche - 3 tissus sont discernables : 1 la cuticule 2 la couche de fibres 3 la zone de « bois » qui est la zone vasculaire devenues - très dure et cassante . Cet ensemble est collé par la lignine : Le rouissage est l’opération qui conduit au décollage de ces trois tissus. 1 La cuticule se décolle la premiére : La cuticule sous l’effet du séchage se rétracte et se décolle spontanément .(photo en 1) Sous-jacent se trouve la zone de fibres qui exposée par l’ absence de cuticule va subir deux attaques- celle bien visible des moisissures et celle discrète des bactéries . En 3 se situe sous la couche de fibres, la couche de bois encore adhérente aux fibres . Les bactéries : On réalise un frottis à partir des fibres ( fibres mouillée à l eau stérile frottées contre la lame porte objet )- Après fixation à l’alcool -il est pratiqué une coloration de Gram . La flore bactérienne est polymorphe avec une dominance gram négatif ( en rose ) quelques coccis gram positif (en bleu sombre ) . Les champignons : Coloration au bleu coton X 200 La surface couverte par les moisissure est très importante . Les espèces sont nombreuses. La mise en culture sur milieu de Czapek de 5 petits morceaux de tige permet de mettre en évidence au moins six espèces -.
  15. Sebatien tes photos sont superbes l' amyloplaste est bien coloré et sa structure est bien visible donc scientifiquement tu maîtrises .. Pour l ' arriére fond reste à faire disparaître les contours des bulles - n' eponges tu pas trop autour de la préparation aprés avoir mis le couvre-objet ce qui conduit à ne pas avoir assez de liquide autour de la préparation ? . A plus tard
  16. Bonjour Sebastien Achat du lugol chez le pharmacien Préparation de la dilution dans un verre de montre La dilution qui ne colore pas trop vite les amyloplastes est de 40 gtt d’eau pour 1 gtt de lugol - mais ce résultat a été obtenu par tâtonnements -( faire plusieurs expériences ) Donc - préparation du prélèvement sur le porte-objet Placer 2 gouttes de la dilution du verre de montre Couvre objet sans attendre Examen sous le microscope ( en fait la coloration se fait assez rapidement ) Donc la maîtrise est obtenue quand on arrive à jongler avec le degré de la dilution entre 20 et 50 gtt et le temps passé à trouver une belle image . Mais je reste étonné par la coloration rouge donnée par ton lugol Quelqu’ un a t il une explication ? s l
  17. Bonsoir Sébastien L ‘ effet rendu est différent mais les informations sont toutes présentes : Le hile / les stries de croissance /la charge cellulaire en amyloplaste. En plus il y a un léger effet de relief qui n’est pas désagréable . Mais quel colorant as-tu utilisé ? dominique
  18. Bonjour Sébastien La question que je n ai pas réussi à régler est : existe- t- il des stries de croissance sur les amyloplastes des céréales .? Par ailleurs techniquement la difficulté vient de ce que les lentilles de la lumière polarisée mangent beaucoup de photons : -la solution est de faire des expositions très longues ( 2 à 3 secondes ) A plus tard Dominique
  19. Bonjour Jean-Luc et Jean Marie Le microscope est un Leica DM 2500 et les prises de vues sont faites avec un Nikon D90- piloté par l’ordinateur utilisant le logiciel Breeze Systems . L’ amidon fait de la banane un excellent fruit mais aussi un parfait légume que l’on cuit comme les pommes de terre : cuisine africaine ( dans ce cas on utilise la banane Plantain ). Amicalement
  20. Amyloplaste – (amidon et gélification) L’ amyloplaste est un des organites de la cellule végétale qui fait partie de la famille des plastes - C’est une des structures de stockage . C’est un leucoplaste (non coloré en opposition avec les chloroplastes et chromoplastes qui eux le sont) . Cette structure est l 'unité microscopique qui unifie une grande partie des productions agricoles - puisque le but final de la culture, des céréales, des tubercules de certains fruits , de certains rhizomes , - est l’obtention de l’ amyloplaste -une des sources de survie de l humanité . La raison de ce gigantesque intérêt pour l’ amyloplaste est sa capacité de stockage de l’ amidon -( Cette amidon est aussi trouvée en moindre quantité dans les chloroplastes -Il faut noter qu'amyloplastes et choroplastes sont interchangeables en fonction des circonstances en particularité de l' ensoleillement . ) . L'amidon est le mélange de deux molécules l ‘ Amylose et l’ Amylopectine qui sont des Polymères de glucose - ( il existe l’ équivalent dans le règne animal – la molécule est le glycogène ). La présentation de ce jour cherche à savoir comment se présentent les aminoplastes suivant les catégories végétales . Protocole Coloration avec du Lugol très dilué - 1 gtt de lugol pour 40 gtt d ‘eau Le Lugol colore en bleu l’ amylose et en violet ‘l amylopectine. Les tubercules -Pomme de terre – Topinambour La pomme de terre La plus connue des images est celle de l’ amyloplaste de la pomme de terre -sur le site de MikrOscOpia il y a d’ ailleurs de merveilleuse images : Ici http://forum.MikrOscOpia.com/topic/6803-amidon-pomme-de-terre/?hl=%2Bamidon+%2Bpomme+%2Bde+%2Bterre Les amyloplastes séchés et présentées en poudre forment la fécule de pomme de terre . La cellule de pomme de terre est caractérisée pas la présence d’un très grand nombre d’ amyloplastes . La taille est située entre 40µm et 60µm . ‘ Structure de l’ amyloplaste La cellule de pomme de terre est caractérisée pas la présence d’un très grand nombre d’ amyloplastes . La taille est située entre 40µm et 60µm . A Le hile . B Les stries d accroissement . Le hile est le point de départ de l’ accumulation des molécules d ‘ amylose et d’ amylopectine .La production est stockée ensuite par strates ( les stries de croissance) ; la production n’ est donc pas homogène et se fait pas cycles - Dans le cas de la pomme de terre il n ‘y a qu'un hile . . (Le grain d’amidon est le nom donné à un aminoplaste achevé). -- Le phénomène de la croix noire : Les deux lentilles du polariseur ,en fonction de leur ’ orientation de l’ une par rapport l’ autre , vont laisser passer la lumière ou l'arrêter . Si leur position ne laisse pas passer la lumière l'amyloplate va se comporter comme un polariseur et la lumière va à nouveau pouvoir passer .Ce qui veut dire que le grain d’ amidon va à son tour modifier le plan de polarisation -Il va donc se comporter comme un cristal . A certains endroits le phénomène n' existe pas d où la persistance de lignes sombres qui ici prennent l’ aspect d’une croix . Le topinambour/ Cette autre plante pousse au fond du jardin depuis des années sans que personne ne s 'en 'occupe sauf pour prélever quelques tubercules en automne ; Constatation : les amyloplastes sont quasi absents . La substance de réserve n'est donc pas l'amidon comme pour la pomme de terre bien que de manières éparses se trouve des grains d‘ amidon .( Photo ) Information prise cette plante fait ses réserves de glucide avec un autre polymère l'inuline , un polymère du fructose ( non digestible - il arrive donc dans le gros intestins non absorbé et sert de nourriture aux bactéries qui y résident en produisant beaucoup de gaz ) .Il s' agit donc d'un aliment de « ballaste » qui favorise le transit intestinal mais n 'apporte pas de calories . Les fruits : Le plus connu pour contenir de l’ amidon est la banane –les amyloplastes sont longs et ne possèdent qu' un hile ; la taille dépasse les 60 µm - Il sont nombreux par cellule ( 12 et plus ) . Les stries de croissance sont bien présentes et plus régulières que chez la pomme de terre . Les légumes (dit farineux) : Trois légumes seront présentés parmi la très longue liste : le haricot , la lentille et le pois. Ce qui ressort de l’observation Les hiles ne sont pas uniques et ponctuels mais forment des bandes ; on ne retrouve pas une croix mais des stries divergentes.en rayons de roue . Les tailles des amylopastes sont assez semblables autour de 30 µm . Les rhizomes Les rhizomes sont le lieu d’un intense mise en réserve énergétique . - Prenons un rhizome de l’Iris sur une plate-bande .du jardin. La charge en amidon des rhizomes d ‘iris apparaît aussi importante que celle de la pomme de terre - Je ne sais pas si l'iris est mangeable mais en cas de famine voilà une source de glucides mal connue - Le hile est centré , la croix des amyloplastes est retrouvée , la taille des amyloplates est faible autour de 16 µm . Les céréales 5 céréales seront présentées le blé , l'orge, l’avoine , le maïs et le riz . Les amyloplastes constituent la structure les plus importantes rencontrées dans la farine . Le Blé a un amyloplaste assez gros à 22 µm .Il a un hile centré et une croix bien distincte . Par contre même à un fort grossissement il n’est pas mis en évidence de stries de croissance. Ces stries ne seront trouvées sur aucune céréale -ce qui conduit à penser que la synthèse de l’ amylose et l’ amylopectine se déroule de manière homogène et continue contrairement à ce qui se passe chez les tubercules . ( A moins d’ avoir raté mon observation Un autre avis serait bien utile ici ) . Les amyloplastes sont à 26 µm pour l'orge et à 13 µm pour le maïs. Le phénomène de la croix est bien présent . La croix comme pour le blé est centrée . Les amyloplastes sont très petits autour de 13 µm pour l’avoine et 10 µm pour le riz qui est donc l' amyloplaste le plus petit de cette série .( Nb : je n'ai pas pu faire de photos à X400 par manque de lumière en lumière polarisée ). Amidon et gélification - Où comment se fait une bouillie? Protocole Amidon de pomme de terre colorée au Lugol dilué sur une lame porte objet . Le montage se fait à l’eau - mise d un couvre objet . La lame est placée dans une boîte déposée dans un bain marie à 60 ° . Durée de réaction 5 minutes . Résultats La réaction de gélification va détruire la structure cristalline réalisée par les molécules d’ amylose et d’amylopectine ( passage de 1 vers 2 )-. Les molécules sont désormais en solution aqueuse . La particularité de polariser la lumière , de ce fait , va disparaître progressivement (3 ) . Autre image de la même préparation : Cette photo montre la fin du processus de gélification ( 1 et 2 ) avec curieusement un amyloplaste qui résiste et ne suit pas le processus général .(3) . Selon l'article de Wikipédia les plastes , donc l’ l'amyloplaste ,auraient leur propre génome .Celui-ci serait le génome de cyanobacteries qui ont réussi à établir une relation symbiotique avec une cellule eucaryote . Dominique
  21. Bonsoir et merci pour le renseignement Protocole utilise Tige de chanvre Fixation dans le GAL 20 pendant 7 heures . Mise dans une éprouvette bouchée remplie d’eau du robinet maintenue dans un bain marie à 58 ° pendant 16 heures . Les tiges sont nettement plus souples et se laissent couper tout en restant assez fermes. Section à la main levée avec une lame de bistouri N° 11 (qui est très rigide) sous loupe binoculaire Section facile sans à coup. Résultat : Coloration vert Etzold: X100 x200 L’ année est très avancée les chanvres vont bientôt atteindre 1,5 m de hauteur ; la coupe étant possible la présentation se fera l 'année prochaine , comme pour le lin cette année ,donc de mai à octobre . Bien amicalement .
  22. La coupe d’une tige de chanvre est très difficile - en raison de la dureté de la tige -de type bois Dans le Langeron la formule de ramollissement est l'utilisation d’une solution d’acétate de cellulose introuvable . Quelqu ‘ un a t il une formule de ramollissement efficace pour les tiges dures ? Merci d' avance
  23. Dominique.

    le Lin

    Merci Sebastien
  24. Dominique.

    le Lin

    Le 26 juin le lin est en fleur Le 16 juillet la croissance est terminée Le lin atteint sa taille idéale - ( pour le cultivateur ) soit entre 80 cm et 1 mètre - On parle de croissance apicale - la fibre atteint sa longueur finale Les fleurs ont été fécondées laissant le fruit se développer – La tige est devenue très rigide et dure tout en restant non cassante l"arrachage a eu lieu le 15 juillet Ici le fruit est celui d’un lin « Textile « ( cette graine est plus petite que sur le Lin « Huile « Les espèces qui donnent de l’ huile ont des têtes plus lourdes et plus grosses ( de ce fait pour éviter que les fibres ne versent le cultivateur va mettre un racourcisseur : - la tige sera moins longue et donc impropre au textile ( la fibre servira pour le papier ) Microscopique ment La fibre s’ est transformée Elle a atteint sa forme définitive --Son diamètre varie entre 07 et 40 microns -Sa longueur est de 10 à 100mm - La paroi s’est beaucoup épaissie et la lumière centrale a presque disparu – On parle de croissance secondaire - la fibre voit sa paroi devenir très épaisse et la lumière centrale – le lumen se restreindre X 200 Les fibres se sont regroupées en faisceaux On peut compter une quarantaine de ces faisceaux autour d une section complète de la tige du lin Lumière polarisée X200 La section en longueur et l’examen en lumière polarisée montrent un certain nombre de détails Sur ces deux grossissements à 400 - en lumière polarisée on constate En A des zones de rupture qui sont les liaisons entre les cellules fibreuses -Ces cellules ont des longueurs variables sur une même plante - En B il existe sur la couche externe des fibres un enduit qui apparaît ici un peu comme un colle posée négligemment et dont le rôle est la cohésion des fibres réunies en faisceaux Cette image est l’aboutissement de notre présentation qui a commencé au printemps La fibre est terminée dans sa formation Chaque fibre est une seule cellule très allongée pour les plus longues de 6 à 10 centimètres, et d’un diamètre de 7 à 40 µm, composée de 70 à 80 % de cellulose. L’image nous montre une fibre qui se détache de son faisceau ( ce faisceau est appelé fibre technique par les filatures Il y a ici un piége sémantique le biologiste et l industriel ne parlent pas de la même chose ) En A ces zones sont appelées genoux – ce sont les zones de fragilité de la fibre - plus ces genoux sont nombreux moins la fibre est rigide et plus le tissus pourra se froisser En B le trou central de la fibre – le lumen - est toujours présent ; plus il est petit plus la fibre est résistante L ‘étude ultra structurale de la fibre est du domaine du microscope électronique http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/textiles/08-lin-fibre.html Pour compléter cette étude il faudrait faire des coupes étagées – en effet la taille des fibres n’est pas la même entre la zone prés du sol et le sommet de la plante puisqu’à la base les cellules fibreuses sont courtes, de grosse section, et souvent creuses, et au sommet, elles sont fines, longues et presque totalement pleines ; dans cette présentation des coupes ont été faites à la partie moyenne A suivre pour la dernière étape le Rouissage sur champs Pour en savoir plus http://www.saneco.com/IMG/pdf/lin.pdf http://www.usrtl-ifl.fr/spip.php?article30
  25. Bonjour Sébastien Je te remercie de ton appréciation sur ce travail. Dans la présentation de ton labo tu nous parles d’un microtome - la chance d’avoir un tel appareil t’ouvre les portes d’une exploration intime de ton environnement – les messages que tu envoies régulièrement nous montre que tes champs d’intérêt sont nombreux Amicalement
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