Aller au contenu

solito de solis

Membre confirmé
  • Compteur de contenus

    3 039
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par solito de solis

  1. Elle possède des yeux à facettes tout à fait classiques ???

     

     

    La mante de mer est dotée d’une des meilleures visions connues6, grâce à un système visuel des plus sophistiqués, si ce n'est le plus sophistiqué de tout le règne animal7.

    • Les yeux bougent en pivotant indépendamment l'un de l'autre sur une amplitude offrant une vision à 360°.
    • Chaque œil est composé de trois sections, qui ont chacune une pseudo-pupille indépendante. Leurs fonctions étant similaires à celles des pupilles humaines, elles permettent à l’animal de réaliser une triangulation de l'objet visualisé, et de connaître avec précision sa distance et sa profondeur, en n'utilisant qu'un seul œil : une cornée en trois bandes donne à chaque œil une vision tridimensionnelle, en relief.
    • Les yeux sont également particulièrement développés pour voir la lumière polarisée circulairement, en la convertissant en polarisation linéaire2,8. Cela permet notamment aux squilles de communiquer avec leurs congénères en produisant elles-mêmes de la lumière polarisée. Certaines espèces très territoriales peuvent ainsi indiquer à leurs semblables que leur cachette est occupée, ce qui permet d'éviter une confrontation9.
    • La capacité des squilles à voir les couleurs est tout à fait exceptionnelle :
    • Enfin, cet animal peut facilement détecter la lumière fluorescente11.

    L'information visuelle provenant de la rétine semble être transformée en nombreux trains de signaux parallèles menant dans le système nerveux central, réduisant considérablement la complexité de l'analyse des signaux

     

    (wikipedia)

  2. Hello
    au sujet de la vision et des systèmes optiques en tant qu'outils extérieurs de perception de la lumière

    , il existe un ouvrage extraordinaire qu'il faut lire même s'il est très matérialiste, extrêmement bien documénté.
    Il s'agit du livre récent de Ed Yong, Un monde immense
     

    IL y a deux chapitres sur la vision dans le monde animal et il apporte des informations très intéressantes quant aux structures oculaires telles que Dominique a pu les interprétées au cours de ses observations. IL y a évidemment des détails qui échappent aux dissections et aux coupes mais qui relèvent de l'observation des sujets in vivo. Les coupes histologiques ne sont que des artefacts de ce que la nature utilise tout autrement.Sont citées les quatre formes de rétines et les doubles cristallins etc...
    Il y a entre autres, un article substantiel sur les yeux de ce crustacé Mantis Shrimp ou ODONTODACTYLYS SCYLLARUS qui sont constitués de beaucoup d'unités séparées et dont l'oeil est séparé en troi sections: deux hémisphères séparés par un faisceau central  et 11 photorécepteurs ! (lire les travaux de Marshall et Tom Cronin, de Nicholas Roberts et Martin How)
    l'Odontodactylus scyllarus aurait une vision dodecachromatique

     

     ouvrage de Ed Yong est à lire absolument car il bouscule tout comme son ouvrage précédent "Je contiens des multitudes" qui approche la vie bactérienne !!!

    https://www.fr.fnac.be/a18332414/Ed-Yong-Un-monde-immense

    Un-monde-immense.jpg

  3. @Dominique
    une de plus, de tes interventions magiques, riches et bien documentées, merci

    Une question se pose parce que je ne vois pas cela sur la video qui est elle aussi très bien construite.

    Tu parles de contraction cardiaque, il s'agit bien du coeur central ou bien des trois coeurs qui se contractent synchroniquement ?
    Parce que ce n'est pas ou je ne l'ai pas vu dans la video. 

    merci

    SDS

  4. @Tryphon
    une petite poire souple à l'extrémité de l'embout du tube caoutchouc qui suit la pipette de verre (que l'on peut effiler jusqu'à obtenir la section idéale en fonction du prélèvement à réaliser)
    aide effectivement plus que l'adaptateur d'embout pour la bouche. Tout le monde le saura.
     

  5. Selon les plus récentes considérations à ce sujet,

    en réalité ce qui différencie les différents états embryologiques et qui est étudié plus spécifiquement

    ce sont les chaînes musculaires et elles seules qui déterminent les différents stades depuis l'"oeuf Nauplie" jusqu'à la larve en passant par la "Nauplie de l'oeuf"

    et non pas les antennes ou papilles ou tout etc...

     

  6. Effectivement, mais sans confusion

     

    Le mot Nauplius n'est pas dans ma réponse en italique, je ne l'ai pas cité comme "espèce" 

    Le terme anglais est "egg-nauplius" (oeuf-Nauplius) est un des stades du développement direct ou indirect des malacostracés
    et est en fait un stade larvaire avancé d'un oeuf ressemblant à un Zoea qui est une larve planctonique libre

    En fait on ne distingue pas exactement l'oeuf de la nauplie, oeuf de Nauplius ou Nauplie de l'oeuf c'est identique

    Et comme le dit Tryphon on ne définit pas le crustacé sans étudier les diverses phases de développement de l'oeuf-Nauplie
    jusqu'à l'état de maturité de l'organisme

    Tout comme on ne détermine correctement pas les insectes aquatiques sur base d'un de leurs 5 ou 6  stades de développement larvaire, mais sur le dernier stade celui qui sera directement suivi par l'imago ou adulte.

     

    La dernière image présentée est donc un stade larvaire de malacostracé dont on ne peut définir exactement duquel il s'agit c'est une larve Nauplie et non plus un oeuf Nauplie

    (oeuf de Nauplius ou larve de Nauplius comme je m'exprime)

    Il manque des morceaux.

    L'exuvie est l'enveloppe laissée par une larve pour opter pour un nouveau stade . Ce n'est pas le cas-ici

     

    SDS
     

  7. désolé pour l'erreur orthographique: c'est bien galle et non gale qu'il faut lire dans le cas des mutations génétiques instillées par la présence des parasites

     

    exemple d'action dans le cas de la galle de la "chevelure du collet"

     

    1 - A la faveur d'une blessure du sarment de vigne, la bactérie du sol (Agrobacterium tumefaciens) entre en contact avec une cellule de la plante.

    2 - Transfert de la partie ADN-T du plasmide Ti de la bactérie et incorporation dans le matériel génétique (chromosome) situé dans le noyau de la cellule végétale.

    3 - Une séquence d'événements programmés par la "fonction de virulence" (VIR) du plasmide Ti débute.

    4 - L'expression de l'ADN-T dans la cellule végétale se traduit par deux conséquences :

    • multiplication continue incontrôlée de la cellule végétale et développement de la tumeur ;
    • synthèse de substances spécifiques appelées opines.

    5 - Libération des opines dans le milieu extracellulaire.

    6 - Prélèvement des opines par la bactérie pour sa propre croissance.

  8. @Dominique

    merci pour cette présentation qui m'a intéressé

    J'ai autrefois approché certaines gales dont celle présente en abondance au Portugal et qui décime les populations d'Eucalyptus
    Et dans ces régions-ci, celle du tilleul ainsi que celle du chêne

    mais je me souviens des gales du rosier avec leur chevelure rosacée et verdâtre que ma grand-mère me racontait être des sorcières prisonnières
    SDS

  9. Quel beau travail de microscopie . C'est un des piliers de ce forum que vos présentations, Dominique
     

    Les lépidoptères se nourrissent donc quand cela leur est nécessaire par ce proboscite, cette trompe qui est mise en éveil par les organes gustatifs sensibles situés au bout de leurs pattes
    Cette information est très intéressante dans la mesure où je me demandais comment étaient réparties les cellules sensibles dans cette trompe pour évaluer la position de la trompe, son enquête tactile

    dans la source de nourriture pour y aspirer le liquide, le nectar dans les corolles.

    Je n'ai pas pensé aux extrémités des pattes qui sont pourtant très distantes du coeur de la corolle, écartées les unes des autres
    Cette trompe doit certainement détenir aussi des capteurs sensoriels qui sont en relation avec des chaînes de Markov quelque part dans le système nerveux
    qui donnent au lépidoptère une adéquation entre ce qu'il prévoit, ce qu'il perçoit, ce qu'il régule et

    ce qu'il aspire pour que son mouvement ne soit pas aléatoire.
    Donc ce que je me pose comme question et à laquelle vous avez peut-être une solution c'est quel est le système sensoriel attribué à cette trompe

    merci

    SDS

  10. Pour saluer au passage le merveilleux travail de Mr Michel Verolet et tout ce qu'il a apporté sur la connaissance et la reconnaissance des rotifères d'eau douce

    ces quelques images déterminées comme étant celle du désormais

     

    Dicranophorus uncinatus qui est le nouveau nom de Encentrum uncinatum

     

     

    cordialement

    SDS

  11. @Jacques 180

     

    Cette image est celle d'une goutte d'eau ?

    Comment parvient-elle sous l'objectif ?

    Le grossissement est entre 40 et 100 x ?

    Etes-vous influencé par Helmut Kröplin ?

    Que signifie votre phrase "recherche sur la dégénérescence des cellules disparue à jamais "  ?

    Quel est l'état de pensée qui est le vôtre lorsque vous agissez ?

    Pensez-vous que votre état de pensée influence le résultat observé ?

     

    SDS

  12. @id
    Dominique, bravo pour cette expertise et une idée culinaire prochaine

     

     

     

    En se "protégeant" trop contre les microbes, on se prive de l'occasion d'apprendre à se défendre contre eux.

    Et en renforçant le système immunitaire qu'il faut rappeler être double (inné et acquis) on incite l'environnement à créer des pathogènes encore plus puissants.
    Car, l'influenza qui nous fait tousser et prendre le lit deux ou trois jours, a tué combien de mes frères amazoniens ?

    Alors que je peux le jurer, ayant vécu avec les Yanomamis, leur système de vie (dans les années 80) était encore bien ancré dans la relation chiasmatique individu/environnement avec une hygiène différente

    de celle du parisien.

     

    Le pathogène est une réponse environnementale au groupe d'individus qui l'incitent à agir.

     

    Le hic de l'immunité de l'humain contemporain, c'est qu'il n'a plus une vraie niche écologique et qu'il y a un brassement de pathogènes rapide et sans contrôle

    C'est la globalisation. Et non un choix de vie. La globalisation est un ordre mondial imposé.

     

    cordialement

     SDS

  13. Merci Dominique d'avoir partagé à cet échange et d'avoir réalisé ce travail qui t'a plus demandé qu'à moi-même

    Mais j'ai eu beaucoup de plaisir à participer et finalement à comparer les cloportes avec les cousins d'eau douce
     

    Je viens de terminer un petit clip video pour à nouveau illustrer par une observation ces petits crustacés qui semblent toujours courir sur leurs genoux

    Ils sont pitoyables et pas très esthétiques, mais chacun a trouvé sa place comme il est dans l'univers
    Qui sait ce que nous serons dans une autre vie

     

    Cette video peut illustrer lorsqu'on s'attarde un peu, le mécanisme respiratoire des Aselles que l'on peut voir barboter sous le pléon à plusieurs moments de cette video

     

     

     

     

     

    cordialement

    SDS

  14. Ce qui me fit poser les questions, c'est cet arbre (Cerisier du Japon/ Prunus serrulata) qui, depuis que je le connais

    envoie trois ou quatre fleurs au regard alors que dehors il fait trop froid pour les autres bourgeons de l'arbre
     

    Cette mauvaise photo a été prise aujourd'hui alors qu'il faisait -8° Cs

    post-1605-0-97626600-1613072161_thumb.jpg

     

    Voilà bien dix ans (quand je ne suis pas au soleil des Tropiques) que je peux voir ces quelques bourgeons fleurir

    Une branche peut-elle "être de garde" ?
     

    SDS

  15. @Dominique

    Très belle observation si bien documentée
    J'ai vu samedi certains bourgeons de noisetier qui semblaient être proches de l'éclosion... il faisait près de 10 degrés Cs par ici

    Qu'est-ce qui déclenche l'ouverture des bourgeons ? Température, humidité, ensoleillement ?

    Les bourgeons éclosent-ils tous en même temps sur un arbre ou il y-t-il une gradation selon la hauteur ou la situation par rapport au soleil ?
     

    merci

    SDS

  16. @Dominique

    Je ne peux accéder à votre boîte de messagerie qui est peut-être fournie assez pour qu'aucun message ne vous parvienne

    Voici le message que je voulais vous laisser

     

    Bonsoir Dominique
    Nous nous souvenons de cette proposition de pouvoir comparer d'une certaine façon les "cloportes" aux "aselles" (leur version aquatique ?) selon vont observations les plus minutieuses.
    A ce sujet, dans un prélèvement d'aujourd'hui effectué dans le lit d'une petite rivière, j'ai collecté quelques aselles.
    Je vais les conserver vivants le plus longtemps possible et vous les faire parvenir si cela est possible, dès lundi matin, à l'ouverture de la poste.
    Il me faudrait dès lors que vous me prêtiez à nouveau votre adresse postale pour que je puisse effectuer l'envoi.
    Si cela ne vous agrée pas, ce n'est pas plus important qu'autre chose...
    Merci
    Très cordialement
    mon adresse mail est clairused (at) yahoo (point) com (point) br
    SDS
  17. @Dominiqueintéressante exposition au sujet des gastéropodes

     

    Les gastéropodes s'enroulent - le  plus  souvent  vers  la  droite 

     

    Il était notoire de le stipuler, vu qu'il existe des enroulements sénestres (vers la gauche)

    Les Physes par exemple, très communes en eau douce sont sénestres. On peut facilement par le sens de rotation ne pas les confondre avec les Lymnées

     

    Puis il y a parfois des changements de sens de rotation par le code génétique

    https://scienceetonnante.com/2011/01/13/senestres-les-escargots-qui-tournent-a-gauche/

     

     

    Une question que d'emblée je me pose et je te pose est celle-ci

    Certains gastéropodes dans la sous-classe des Prosobranches se retranchent dans leur coquille en utilisant un opercule
    Comme par exemple Pomatia elegans

     

    post-1605-0-06953700-1611041230_thumb.jpg

     

    Cet opercule est-il de même nature que la coquille ? Procède-t-il des mêmes mécanismes de fabrication ?

     

    merci

    SDS

     

     

     

     

     

     


    @Dominiqueintéressante exposition au sujet des gastéropodes

     

    Les gastéropodes s'enroulent - le  plus  souvent  vers  la  droite 

     

    Il était notoire de le stipuler, vu qu'il existe des enroulements sénestres (vers la gauche) parmi la gent aquatique.

    Les Physes par exemple, très communes en eau douce sont sénestres. On peut facilement par le sens de rotation ne pas les confondre avec les Lymnées

     

    Puis il y a parfois des changements de sens de rotation par le code génétique

    https://scienceetonnante.com/2011/01/13/senestres-les-escargots-qui-tournent-a-gauche/

     

     

    Une question que d'emblée je me pose et je te pose est celle-ci

    Certains gastéropodes dans la sous-classe des Prosobranches se retranchent dans leur coquille en utilisant un opercule
    Comme par exemple Pomatia elegans

     

     

     

     

×
×
  • Créer...